842 resultados para Korean learners
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La présente recherche a pour objectif d’examiner les stratégies de politesse utilisées par des apprenants coréens qui apprennent le français comme langue seconde lors des situations de demande et de mettre en évidence le rôle de la L1 et de la culture d’origine des apprenants quant à leurs choix des stratégies de politesse en français. Trois groupes de répondants ont participé à la recherche : 30 locuteurs natifs coréens qui habitent à Séoul, en Corée, 30 étudiants coréens apprenant le français comme langue seconde à Montréal, au Canada, et 30 locuteurs natifs francophones habitant Montréal. Les données recueillies auprès des locuteurs natifs ont servi de bases de données reflétant respectivement les normes de la L1 et celles de la langue cible. Pour la collecte de données, nous avons utilisé quatre outils : le Discourse Completion Test (DCT) écrit, des échelles d’évaluation des variables contextuelles, un Questionnaire à choix multiples (QCM) ainsi qu’une entrevue semi-structurée. Les réponses obtenues au DCT écrit ont été analysées à l’aide du schéma de codage élaboré dans le cadre du Cross-Cultural Speech Act Realization Project (CCSARP) (Blum-Kulka, House, & Kasper, 1989). Les résultats de notre recherche ont démontré que les apprenants coréens ont estimé les variables contextuelles, comme l’intimité et le pouvoir social ressentis vis-à-vis de l’interlocuteur dans les situations de demande de façon similaire aux locuteurs natifs francophones, alors qu’ils ont eu tendance à estimer une plus grande gravité d’imposition de la demande que les deux groupes de locuteurs natifs dans plusieurs situations de demande. Quant aux stratégies de demande, tandis que ce sont les stratégies indirectes qui ont été le plus fréquemment utilisées par les apprenants coréens et les locuteurs natifs francophones, les apprenants coréens ont montré une tendance au transfert pragmatique de la L1, en recourant aux stratégies directes plus fréquemment que les locuteurs natifs francophones. De plus, étant donné que les apprenants coréens ont utilisé beaucoup moins d’atténuateurs que les locuteurs natifs francophones, leurs formules de demande étaient plus directes et moins polies que celles employées par les locuteurs natifs francophones. En ce qui concerne les mouvements de soutien (supportive moves), les apprenants coréens se sont démarqués des deux groupes de locuteurs natifs, en recourant plus fréquemment à certaines catégories de mouvements de soutien que les autres répondants. Les analyses de corrélation entre l’estimation des variables contextuelles et le choix des stratégies de politesse nous ont permis de constater que les apprenants coréens ainsi que les locuteurs natifs francophones ont eu tendance à utiliser davantage d’atténuateurs lorsque le locuteur possède moins de pouvoir social. Les implications des résultats pour l’enseignement et l’apprentissage des aspects de la politesse dans la classe de français langue seconde ont été exposées.
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On s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de la dimension textuelle dans l’enseignement de la langue écrite. L’objectif de notre recherche est de mettre à l’essai une démarche pédagogique visant à enseigner la compréhension/expression écrite en prenant appui sur la typologie textuelle et en adoptant une approche stratégique. Compte tenu que les Coréens apprennent le français comme deuxième langue étrangère après l’apprentissage de l’anglais, nous menons notre recherche dans un contexte d’apprentissage multilingue (le coréen, le français et l’anglais). Nous effectuons notre recherche à Montréal. Nous sélectionnons vingt- et-un apprenants coréens âgés de 14 à 15 ans en passant des entrevues sur les caractéristiques de leurs expériences scolaires et leurs apprentissages des langues. Ils possèdent tous un bagage éducatif solide en anglais mais leurs niveaux de français sont variés (i.e. sept sujets débutants, sept intermédiaires et sept avancés). Notre recherche se base sur trois expérimentations. Dans la première, nous nous intéressons notamment au rôle de la typologie textuelle auprès des débutants, dont les caractéristiques sont représentatives des apprenants coréens qui sont grammaticalement et lexicalement faibles en français. Nous mobilisons les connaissances textuelles par le biais des textes en anglais puis nous mesurons si les participants peuvent les utiliser dans les textes en français. Nous vérifions cette utilisation en comparant les résultats de la perception du fonctionnement de l’écrit en français avant et après la mobilisation des connaissances textuelles. Les donnés empiriques révèlent que les apprenants coréens qui n’ont pas encore maîtrisé les compétences de base réussissent à percevoir le fonctionnement de l’écrit en français grâce à leurs connaissances textuelles préalablement mobilisées en anglais.Dans notre deuxième expérimentation, nous examinons l’effet de l’enseignement de la typologie textuelle sur la lecture stratégique dans l’apprentissage multilingue. Nous offrons le cours de lecture stratégique avec un texte en français et examinons l’effet de cette pratique. En comparant les résultats de la compréhension avant et après le cours, nous vérifions que le cours de lecture stratégique est efficace non seulement sur la perception du fonctionnement de l’écrit, mais également sur l’apprentissage de la grammaire et du vocabulaire. Nous vérifions également l’influence translinguistique du français vers l’anglais. Dans la troisième expérimentation, nous examinons l’effet de l’enseignement de la typologie textuelle sur le processus de production écrite en français. Nous recueillons les productions des participants avant et après le cours de l’écriture. Nous les analysons avec les mêmes grilles de codage concernant la forme typologique et le sens culturel. Nous observons que les scripteurs qui ont l’occasion de mobiliser explicitement leurs connaissances textuelles peuvent obtenir des performances plus élevées concernant la forme typologique ainsi que le sens culturel après le processus de production. Nous en concluons que la didactique effectuée à partir de la typologie textuelle a toute sa pertinence dans l’apprentissage multilingue et que l’approche stratégique peut stimuler la mise en place de la typologie textuelle pour appréhender la langue écrite au niveau textuel tant en lecture qu’en écriture.
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In South Korea, as in many other parts of the world, children begin learning English when they are very young. Korean parents want their children to learn English as quickly as possible and often make heavy financial and other investments in their children’s English language education. English language teachers of school-age learners in Korea often feel pressure and in some cases criticism from parents regarding English language instruction. This article reports the results of a study designed to begin examining the perceptions that Korean parents hold regarding English language instruction. It illustrates how some of their beliefs reflect the latest language teaching research, whereas others are more indicative of traditional Korean belief systems, educational approaches, and methodologies.
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The introduction of languages, especially English, into the primary curriculum around the world has been one of the major language-in-education policy developments in recent years. In countries where English has been compulsory for a number of years, the question arises as to what extent the numerous and well-documented challenges faced by the initial implementation of early language learning policies have been overcome and whether new challenges have arisen as policies have become consolidated. This article therefore focuses on South Korea, where English has been compulsory in primary school since 1997. The issues raised by the introduction of English into the primary curriculum are reviewed and the current situation in South Korea is investigated. The results of a mixed methods study using survey data from 125 Korean primary school teachers, together with data from a small-scale case study of one teacher are presented. The study shows that, while some of the initial problems caused by the introduction of early language learning appear to have been addressed, other challenges persist. Moreover, the data reveal the emergence of a number of new challenges faced by primary school teachers of English as they seek to implement government policy. © 2013 © 2013 Taylor & Francis.
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In the present study, Korean-English bilingual (KEB) and Korean monolingual (KM) children, between the ages of 8 and 13 years, and KEB adults, ages 18 and older, were examined with one speech perception task, called the Nonsense Syllable Confusion Matrix (NSCM) task (Allen, 2005), and two production tasks, called the Nonsense Syllable Imitation Task (NSIT) and the Nonword Repetition Task (NRT; Dollaghan & Campbell, 1998). The present study examined (a) which English sounds on the NSCM task were identified less well, presumably due to interference from Korean phonology, in bilinguals learning English as a second language (L2) and in monolinguals learning English as a foreign language (FL); (b) which English phonemes on the NSIT were more challenging for bilinguals and monolinguals to produce; (c) whether perception on the NSCM task is related to production on the NSIT, or phonological awareness, as measured by the NRT; and (d) whether perception and production differ in three age-language status groups (i.e., KEB children, KEB adults, and KM children) and in three proficiency subgroups of KEB children (i.e., English-dominant, ED; balanced, BAL; and Korean-dominant, KD). In order to determine English proficiency in each group, language samples were extensively and rigorously analyzed, using software, called Systematic Analysis of Language Transcripts (SALT). Length of samples in complete and intelligible utterances, number of different and total words (NDW and NTW, respectively), speech rate in words per minute (WPM), and number of grammatical errors, mazes, and abandoned utterances were measured and compared among the three initial groups and the three proficiency subgroups. Results of the language sample analysis (LSA) showed significant group differences only between the KEBs and the KM children, but not between the KEB children and adults. Nonetheless, compared to normative means (from a sample length- and age-matched database provided by SALT), the KEB adult group and the KD subgroup produced English at significantly slower speech rates than expected for monolingual, English-speaking counterparts. Two existing models of bilingual speech perception and production—the Speech Learning Model or SLM (Flege, 1987, 1992) and the Perceptual Assimilation Model or PAM (Best, McRoberts, & Sithole, 1988; Best, McRoberts, & Goodell, 2001)—were considered to see if they could account for the perceptual and production patterns evident in the present study. The selected English sounds for stimuli in the NSCM task and the NSIT were 10 consonants, /p, b, k, g, f, θ, s, z, ʧ, ʤ/, and 3 vowels /I, ɛ, æ/, which were used to create 30 nonsense syllables in a consonant-vowel structure. Based on phonetic or phonemic differences between the two languages, English sounds were categorized either as familiar sounds—namely, English sounds that are similar, but not identical, to L1 Korean, including /p, k, s, ʧ, ɛ/—or unfamiliar sounds—namely, English sounds that are new to L1, including /b, g, f, θ, z, ʤ, I, æ/. The results of the NSCM task showed that (a) consonants were perceived correctly more often than vowels, (b) familiar sounds were perceived correctly more often than unfamiliar ones, and (c) familiar consonants were perceived correctly more often than unfamiliar ones across the three age-language status groups and across the three proficiency subgroups; and (d) the KEB children perceived correctly more often than the KEB adults, the KEB children and adults perceived correctly more often than the KM children, and the ED and BAL subgroups perceived correctly more often than the KD subgroup. The results of the NSIT showed (a) consonants were produced more accurately than vowels, and (b) familiar sounds were produced more accurately than unfamiliar ones, across the three age-language status groups. Also, (c) familiar consonants were produced more accurately than unfamiliar ones in the KEB and KM child groups, and (d) unfamiliar vowels were produced more accurately than a familiar one in the KEB child group, but the reverse was true in the KEB adult and KM child groups. The KEB children produced sounds correctly significantly more often than the KM children and the KEB adults, though the percent correct differences were smaller than for perception. Production differences were not found among the three proficiency subgroups. Perception on the NSCM task was compared to production on the NSIT and NRT. Weak positive correlations were found between perception and production (NSIT) for unfamiliar consonants and sounds, whereas a weak negative correlation was found for unfamiliar vowels. Several correlations were significant for perceptual performance on the NSCM task and overall production performance on the NRT: for unfamiliar consonants, unfamiliar vowels, unfamiliar sounds, consonants, vowels, and overall performance on the NSCM task. Nonetheless, no significant correlation was found between production on the NSIT and NRT. Evidently these are two very different production tasks, where immediate imitation of single syllables on the NSIT results in high performance for all groups. Findings of the present study suggest that (a) perception and production of L2 consonants differ from those of vowels; (b) perception and production of L2 sounds involve an interaction of sound type and familiarity; (c) a weak relation exists between perception and production performance for unfamiliar sounds; and (d) L2 experience generally predicts perceptual and production performance. The present study yields several conclusions. The first is that familiarity of sounds is an important influence on L2 learning, as claimed by both SLM and PAM. In the present study, familiar sounds were perceived and produced correctly more often than unfamiliar ones in most cases, in keeping with PAM, though experienced L2 learners (i.e., the KEB children) produced unfamiliar vowels better than familiar ones, in keeping with SLM. Nonetheless, the second conclusion is that neither SLM nor PAM consistently and thoroughly explains the results of the present study. This is because both theories assume that the influence of L1 on the perception of L2 consonants and vowels works in the same way as for production of them. The third and fourth conclusions are two proposed arguments: that perception and production of consonants are different than for vowels, and that sound type interacts with familiarity and L2 experience. These two arguments can best explain the current findings. These findings may help us to develop educational curricula for bilingual individuals listening to and articulating English. Further, the extensive analysis of spontaneous speech in the present study should contribute to the specification of parameters for normal language development and function in Korean-English bilingual children and adults.
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One previously unrecognised feature of the history of the political relationship between Australia and Korea is the role played by Australia as a member of the United Nations Organization in respect to the so-called Korea Question. Drawing on source documents from UN Resolutions and Australian Archives this article examines the changing positions of Australia as the Korea Question developed in the UN General Assembly. This spanned a period from the beginnings of the UN Organization until the time when both Koreas were admitted as members in 1991. The article proposes the Australian positions as responses to changing domestic and international political contexts.