881 resultados para Hormones thyroïdiennes


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Le transporteur de Na+/ acide monocarboxylique sensible à l’ibuprofène (SMCT1) est exprimé dans la membrane apicale de plusieurs épithélia. Son rôle physiologique dans la glande thyroïde reste cependant obscur mais on présume qu’il pourrait agir comme un transporteur apical d’iode nécessaire pour la synthèse des hormones thyroïdiennes. Récemment, on a montré que SMCT1 possède un courant de fuite anionique sensible à [Na+]e qui permettrait de transporter l’iode de façon électrogénique. Cependant, un efflux d’iode sensible à l’ibuprofène, mais indépendant de la [Na+]e a été aussi observé sur des cultures primaires des thyrocytes porcins, suggérant un autre mécanisme de transport d’iode par SMCT1. Ce travail vise à comprendre les caractéristiques de ce genre de transport en utilisant comme modèle d’expression les ovocytes de Xenopus laevis. Les résultats obtenus des essais de captation d’iode radioactif montrent que SMCT1 présente un transport d’iode sensible à l’ibuprofène de l’ordre de 30nmol/ovocyte/h. Si ce transport est non saturable en iode (0-100 mM), il nécessite du Na+ dans la solution externe. En effet, le remplacement du Na+ extracellulaire par le NMDG inhibe complètement le transport. En outre, on s’est intéressé à exclure la possibilité de différents artefacts. En ayant trouvé que la grande majorité de l’iode radioactif se trouve dans la partie soluble de l’ovocyte, on exclut une liaison non spécifique de l’iode à la membrane cellulaire. Cependant, une bonne proportion de l’iode transporté pourrait être liée à des protéines à l’intérieur de l`ovocyte. En effet, on observe une réduction du transport d’iode dans les ovocytes exprimant SMCT1 de 81,6 ± 2 % en présence de 2 % BSA dans la solution extracellulaire. Également, on écarte la possibilité que le transport d’iode soit le résultat de la surexpression de protéines de transport endogènes dont les canaux chlore. Le transport d’iode semble spécifique à l’expression de SMCT1 et de manière intéressante à l’expression d’un autre transporteur de monocarboxylates, MCT1. L’analyse de l’ensemble des essais, y compris le fait que l’amplitude du transport observé est 20 fois plus grande que celle du courant de fuite nous mène à proposer que SMCT1 puisse transporter l’iode de façon électroneutre. Cependant, le mécanisme par lequel ceci est accompli n’est pas évident à identifier. L’utilisation d’un autre modèle cellulaire serait surement utile pour répondre à cette question.

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Les biphényles polychlorés (BPC) sont des contaminants de l’environnement, omniprésents dans la chaîne alimentaire, qui ont une propension à la bioaccumulation dans le corps humain. Ils traversent la barrière placentaire et sont suspectés d’induire des altérations du développement mental ou moteur chez des enfants exposés aux BPC pendant la vie intrautérine. Ces effets s’expliqueraient notamment par la capacité des BPC à perturber l’homéostasie de la fonction thyroïdienne chez la femme enceinte ou le nouveau-né. Malgré le nombre considérable d’études épidémiologiques réalisées, la relation entre l’exposition prénatale aux BPC et les altérations du développement mental et moteur ou de la fonction thyroïdienne n’a pas encore été clairement établie ; d’une part, différents bioindicateurs de l’exposition ont été employés (différents congénères de BPC mesurés et différentes matrices biologiques ou unités de mesure) limitant la comparaison directe entre les études et, d’autre part, le lien de causalité entre les BPC et les effets ciblés n’a pas été vérifié avec des critères épidémiologiques reconnus. Cette étude a été réalisée afin d’analyser la relation « concentration biologique de BPC – effet » entre l'exposition aux BPC de la mère pendant la grossesse et le développement mental et moteur de l’enfant ainsi que les paramètres de la fonction thyroïdienne chez la femme enceinte et le nouveau-né à partir d’une analyse systématique des études épidémiologiques disponibles en standardisant les données biologiques entre les études. Sur la base de considérations toxicocinétiques et en appliquant des facteurs de conversion établis à partir de la littérature épidémiologique publiée, les concentrations des BPC rapportées dans les différentes études revues ont été standardisées en termes d’équivalent de BPC totaux par kilogramme de lipides dans le plasma maternel (µg PCBMPEQ/kg de lipides). Afin d’analyser la possibilité d’une association causale entre l’exposition aux BPC et les effets d’intérêt, les critères de Hill ont été appliqués systématiquement à l’ensemble des associations « concentrations biologiques standardisées – effet ciblés ». En appliquant cette approche aux données publiées de 20 études épidémiologiques sur la relation entre les BPC et le poids à la naissance, l’exposition prénatale aux BPC, aux niveaux décrits (moyenne < 1920 µg PCBMPEQ/kg de lipides), n’apparaît pas associée de manière significative à un poids à la naissance inférieur à 2500 g dans les populations étudiées. Par ailleurs, en considérant des études menées sur le suivi de neuf cohortes d’enfants, la probabilité qu’une altération cognitive ou motrice cliniquement significative, qui persiste entre la naissance et l’âge scolaire, soit observée à des concentrations de BPC totaux inférieures à 1000 µg PCBMPEQ/kg de lipides semble faible. Aussi, à partir de l’analyse systématique des données de 17 études épidémiologiques, l’exposition aux BPC aux niveaux standardisés décrits (moyenne < 1000 µg PCBMPEQ/kg de lipides) ne semble pas induire de variation des hormones thyroïdiennes ou de TSH en dehors des intervalles physiologiques reconnus chez la femme enceinte et le nouveau-né. Ainsi, la valeur biologique de référence établie à 1000 µg PCBMPEQ/kg de lipides pour prévenir les effets sur le développement devrait aussi prévenir les effets sur le poids à la naissance et la fonction thyroïdienne chez la femme enceinte ou le nouveau-né. Les résultats présentés dans cette thèse fournissent aux autorités de santé publique responsables de l’établissement de directives et des normes de l’information utile à la révision des critères sanitaires visant à protéger des effets des BPC sur le développement de l’enfant et la fonction thyroïdienne chez la femme enceinte et le nouveau-né.

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L’hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT) est la condition endocrinienne néonatale la plus fréquemment rencontrée, avec une incidence d’un cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT comprend toutes les anomalies du développement de la thyroïde. Parmi ces anomalies, le diagnostic le plus fréquent est l’ectopie thyroïdienne (~ 50% des cas). L’HCDT est fréquemment associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdisme) pouvant conduire à un retard mental sévère si non traitée. Le programme de dépistage néonatal assure un diagnostic et un traitement précoce par hormones thyroïdiennes. Cependant, même avec un traitement précoce (en moyenne à 9 jours de vie), un retard de développement est toujours observé, surtout dans les cas les plus sévères (c.-à-d., perte de 10 points de QI). Bien que des cas familiaux soient rapportés (2% des cas), l’HCTD est essentiellement considérée comme une entité sporadique. De plus, plus de 92% des jumeaux monozygotiques sont discordants pour les dysgénésies thyroïdiennes et une prédominance féminine est rapportée (spécialement dans le cas d’ectopies thyroïdiennes), ces deux observations étant clairement incompatible avec un mode de transmission héréditaire mendélien. Il est donc cohérent de constater que des mutations germinales dans les facteurs de transcription thyroïdiens connus (NKX2.1, PAX8, FOXE1, and NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des cas sporadiques testés et furent, de plus, exclues lors d’analyse d’association dans certaines familles multiplex. Collectivement, ces données suggèrent que des mécanismes non mendéliens sont à l’origine de la majorité des cas de dysgénésie thyroïdienne. Parmi ces mécanismes, nous devons considérer des modifications épigénétiques, des mutations somatiques précoces (au stade du bourgeon thyroïdien lors des premiers stades de l’embryogenèse) ou des défauts développementaux stochastiques (c.-à-d., accumulation aléatoire de mutations germinales ou somatiques). Voilà pourquoi nous proposons un modèle «2 hits » combinant des mutations (épi)génétiques germinales et somatiques; ce modèle étant compatible avec le manque de transmission familial observé dans la majorité des cas d’HCDT. Dans cette thèse, nous avons déterminé si des variations somatiques (épi)génétiques sont associées à l’HCTD via une approche génomique et une approche gène candidat. Notre approche génomique a révélé que les thyroïdes ectopiques ont un profil d’expression différent des thyroïdes eutopiques (contrôles) et que ce profil d’expression est enrichi en gènes de la voie de signalisation Wnt. La voie des Wnt est cruciale pour la migration cellulaire et pour le développement de plusieurs organes dérivés de l’endoderme (p.ex. le pancréas). De plus, le rôle de la voie des Wnt dans la morphogénèse thyroïdienne est supporté par de récentes études sur le poisson-zèbre qui montrent des anomalies du développement thyroïdien lors de la perturbation de la voie des Wnt durant différentes étapes de l’organogénèse. Par conséquent, l’implication de la voie des Wnt dans l’étiologie de la dysgénésie thyroïdienne est biologiquement plausible. Une trouvaille inattendue de notre approche génomique fut de constater que la calcitonine était exprimée autant dans les thyroïdes ectopiques que dans les thyroïdes eutopiques (contrôles). Cette trouvaille remet en doute un dogme de l’embryologie de la thyroïde voulant que les cellules sécrétant la calcitonine (cellules C) proviennent exclusivement d’une structure extrathyroïdienne (les corps ultimobranchiaux) fusionnant seulement avec la thyroïde en fin de développement, lorsque la thyroïde a atteint son emplacement anatomique définitif. Notre approche gène candidat ne démontra aucune différence épigénétique (c.-à-d. de profil de méthylation) entre thyroïdes ectopiques et eutopiques, mais elle révéla la présence d’une région différentiellement méthylée (RDM) entre thyroïdes et leucocytes dans le promoteur de FOXE1. Le rôle crucial de FOXE1 dans la migration thyroïdienne lors du développement est connu et démontré dans le modèle murin. Nous avons démontré in vivo et in vitro que le statut de méthylation de cette RDM est corrélé avec l’expression de FOXE1 dans les tissus non tumoraux (c.-à-d., thyroïdes et leucocytes). Fort de ces résultats et sachant que les RDMs sont de potentiels points chauds de variations (épi)génétiques, nous avons lancé une étude cas-contrôles afin de déterminer si des variants génétiques rares localisés dans cette RDM sont associés à la dysgénésie thyroïdienne. Tous ces résultats générés lors de mes études doctorales ont dévoilé de nouveaux mécanismes pouvant expliquer la pathogenèse de la dysgénésie thyroïdienne, condition dont l’étiologie reste toujours une énigme. Ces résultats ouvrent aussi plusieurs champs de recherche prometteurs et vont aider à mieux comprendre tant les causes des dysgénésies thyroïdiennes que le développement embryonnaire normal de la thyroïde chez l’homme.

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L'hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT, ectopie dans plus de 80 %) a une prévalence de 1 cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT est la conséquence d'une défaillance de la thyroïde embryonnaire à se différencier, à se maintenir ou à migrer vers sa localisation anatomique (partie antérieure du cou), qui aboutit à une absence totale de la thyroïde (athyréose) ou à une ectopie thyroïdienne (linguale ou sublinguale). Les HCDT sont principalement non-syndromiques (soit 98% des cas sont non-familiale), ont un taux de discordance de 92% chez les jumeaux monozygotes, et ont une prédominance féminine et ethnique (i.e., Caucasienne). La majorité des cas d’HCDT n’a pas de cause connue, mais est associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie). Des mutations germinales dans les facteurs de transcription liés à la thyroïde (NKX2.1, FOXE1, PAX8, NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des patients atteints d’HCDT sporadiques et l’analyse de liaisons exclue ces gènes dans les rares familles multiplex avec HCDT. Nous supposons que le manque de transmission familiale claire d’HCDT peut résulter de la nécessité d’au moins deux « hits » génétiques différents dans des gènes importants pour le développement thyroïdien. Pour répondre au mieux nos questions de recherche, nous avons utilisé deux approches différentes: 1) une approche gène candidat, FOXE1, seul gène impliqué dans l’ectopie dans le modèle murin et 2) une approche en utilisant les techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS) afin de trouver des variants génétiques pouvant expliquer cette pathologie au sein d’une cohorte de patients avec HCDT. Pour la première approche, une étude cas-contrôles a été réalisée sur le promoteur de FOXE1. Il a récemment été découvert qu’une région du promoteur de FOXE1 est différentiellement méthylée au niveau de deux dinucléotides CpG consécutifs, définissant une zone cruciale de contrôle de l’expression de FOXE1. L’analyse d’association basée sur les haplotypes a révélé qu’un haplotype (Hap1: ACCCCCCdel1C) est associé avec le HCDT chez les Caucasiens (p = 5x10-03). Une réduction significative de l’activité luciférase est observée pour Hap1 (réduction de 68%, p<0.001) comparé au promoteur WT de FOXE1. Une réduction de 50% de l’expression de FOXE1 dans une lignée de cellules thyroïdienne humaine est suffisante pour réduire significativement la migration cellulaire (réduction de 55%, p<0.05). Un autre haplotype (Hap2: ACCCCCCC) est observé moins fréquemment chez les Afro-Américain comparés aux Caucasiens (p = 1.7x10-03) et Hap2 diminue l’activité luciférase (réduction de 26%, p<0.001). Deux haplotypes distincts sont trouvés fréquemment dans les contrôles Africains (Black-African descents). Le premier haplotype (Hap3: GTCCCAAC) est fréquent (30.2%) chez les contrôles Afro-Américains comparés aux contrôles Caucasiens (6.3%; p = 2.59 x 10-9) tandis que le second haplotype (Hap4: GTCCGCAC) est trouvé exclusivement chez les contrôles Afro-Américains (9.4%) et est absent chez les contrôles Caucasiens (P = 2.59 x 10-6). Pour la deuxième approche, le séquençage de l’exome de l’ADN leucocytaire entre les jumeaux MZ discordants n’a révélé aucune différence. D'où l'intérêt du projet de séquençage de l’ADN et l’ARN de thyroïdes ectopiques et orthotopiques dans lesquelles de l'expression monoallélique aléatoire dans a été observée, ce qui pourrait expliquer comment une mutation monoallélique peut avoir des conséquences pathogéniques. Finalement, le séquençage de l’exome d’une cohorte de 36 cas atteints d’HCDT a permis d’identifier de nouveaux variants probablement pathogéniques dans les gènes récurrents RYR3, SSPO, IKBKE et TNXB. Ces quatre gènes sont impliqués dans l’adhésion focale (jouant un rôle dans la migration cellulaire), suggérant un rôle direct dans les défauts de migration de la thyroïde. Les essais de migration montrent une forte diminution (au moins 60% à 5h) de la migration des cellules thyroïdiennes infectées par shRNA comparés au shCtrl dans 2 de ces gènes. Des zebrafish KO (-/- et +/-) pour ces nouveaux gènes seront réalisés afin d’évaluer leur impact sur l’embryologie de la thyroïde.

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L'hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT, ectopie dans plus de 80 %) a une prévalence de 1 cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT est la conséquence d'une défaillance de la thyroïde embryonnaire à se différencier, à se maintenir ou à migrer vers sa localisation anatomique (partie antérieure du cou), qui aboutit à une absence totale de la thyroïde (athyréose) ou à une ectopie thyroïdienne (linguale ou sublinguale). Les HCDT sont principalement non-syndromiques (soit 98% des cas sont non-familiale), ont un taux de discordance de 92% chez les jumeaux monozygotes, et ont une prédominance féminine et ethnique (i.e., Caucasienne). La majorité des cas d’HCDT n’a pas de cause connue, mais est associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie). Des mutations germinales dans les facteurs de transcription liés à la thyroïde (NKX2.1, FOXE1, PAX8, NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des patients atteints d’HCDT sporadiques et l’analyse de liaisons exclue ces gènes dans les rares familles multiplex avec HCDT. Nous supposons que le manque de transmission familiale claire d’HCDT peut résulter de la nécessité d’au moins deux « hits » génétiques différents dans des gènes importants pour le développement thyroïdien. Pour répondre au mieux nos questions de recherche, nous avons utilisé deux approches différentes: 1) une approche gène candidat, FOXE1, seul gène impliqué dans l’ectopie dans le modèle murin et 2) une approche en utilisant les techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS) afin de trouver des variants génétiques pouvant expliquer cette pathologie au sein d’une cohorte de patients avec HCDT. Pour la première approche, une étude cas-contrôles a été réalisée sur le promoteur de FOXE1. Il a récemment été découvert qu’une région du promoteur de FOXE1 est différentiellement méthylée au niveau de deux dinucléotides CpG consécutifs, définissant une zone cruciale de contrôle de l’expression de FOXE1. L’analyse d’association basée sur les haplotypes a révélé qu’un haplotype (Hap1: ACCCCCCdel1C) est associé avec le HCDT chez les Caucasiens (p = 5x10-03). Une réduction significative de l’activité luciférase est observée pour Hap1 (réduction de 68%, p<0.001) comparé au promoteur WT de FOXE1. Une réduction de 50% de l’expression de FOXE1 dans une lignée de cellules thyroïdienne humaine est suffisante pour réduire significativement la migration cellulaire (réduction de 55%, p<0.05). Un autre haplotype (Hap2: ACCCCCCC) est observé moins fréquemment chez les Afro-Américain comparés aux Caucasiens (p = 1.7x10-03) et Hap2 diminue l’activité luciférase (réduction de 26%, p<0.001). Deux haplotypes distincts sont trouvés fréquemment dans les contrôles Africains (Black-African descents). Le premier haplotype (Hap3: GTCCCAAC) est fréquent (30.2%) chez les contrôles Afro-Américains comparés aux contrôles Caucasiens (6.3%; p = 2.59 x 10-9) tandis que le second haplotype (Hap4: GTCCGCAC) est trouvé exclusivement chez les contrôles Afro-Américains (9.4%) et est absent chez les contrôles Caucasiens (P = 2.59 x 10-6). Pour la deuxième approche, le séquençage de l’exome de l’ADN leucocytaire entre les jumeaux MZ discordants n’a révélé aucune différence. D'où l'intérêt du projet de séquençage de l’ADN et l’ARN de thyroïdes ectopiques et orthotopiques dans lesquelles de l'expression monoallélique aléatoire dans a été observée, ce qui pourrait expliquer comment une mutation monoallélique peut avoir des conséquences pathogéniques. Finalement, le séquençage de l’exome d’une cohorte de 36 cas atteints d’HCDT a permis d’identifier de nouveaux variants probablement pathogéniques dans les gènes récurrents RYR3, SSPO, IKBKE et TNXB. Ces quatre gènes sont impliqués dans l’adhésion focale (jouant un rôle dans la migration cellulaire), suggérant un rôle direct dans les défauts de migration de la thyroïde. Les essais de migration montrent une forte diminution (au moins 60% à 5h) de la migration des cellules thyroïdiennes infectées par shRNA comparés au shCtrl dans 2 de ces gènes. Des zebrafish KO (-/- et +/-) pour ces nouveaux gènes seront réalisés afin d’évaluer leur impact sur l’embryologie de la thyroïde.

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Transmissible diseases are re-emerging as a global problem, with Sexually Transmitted Diseases (STDs) becoming endemic. Chlamydia trachomatis is the leading cause of bacterially-acquired STD worldwide, with the Australian cost of infection estimated at $90 - $160 million annually. Studies using animal models of genital tract Chlamydia infection suggested that the hormonal status of the genital tract epithelium at the time of exposure may influence the outcome of infection. Oral contraceptive use also increased the risk of contracting chlamydial infections compared to women not using contraception. Generally it was suggested that the outcome of chlamydial infection is determined in part by the hormonal status of the epithelium at the time of exposure. Using the human endolmetrial cell line ECC-1 this study investigated the effects of C. trachomatis serovar D infection, in conjunction with the female sex hormones, 17β-estradiol and progesterone, on chlamydial gene expression. While previous studies have examined the host response, this is the first study to examine C.trachomatis gene expression under different hormonal conditions. We have highlighted a basic model of C. trachomatis gene regulation in the presence of steroid hormones by identifying 60 genes that were regulated by addition of estradiol and/or progesterone. In addition, the third chapter of this thesis discussed and compared the significance of the current findings in the context of data from other research groups to improve our understanding of the molecular basis of chlamydial persistence under hormonal different conditions. In addition, this study analysed the effects of these female sex hormones and C. trachomatis Serovar D infection, on host susceptibility and bacterial growth. Our results clearly demonstrated that addition of steroid hormones not only had a great impact on the level of infectivity of epithelial cells with C.trachomatis serovar D, but also the morphology of chlamydial inclusions was affected by hormone supplementation.

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Female sex hormones are known to regulate the adaptive and innate immune functions of the female reproductive tract. This review aims to update our current knowledge of the effects of the sex hormones estradiol and progesterone in the female reproductive tract on innate immunity, antigen presentation, specific immune responses, antibody secretion, genital tract infections caused by Chlamydia trachomatis, and vaccine-induced immunity.

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Aims:  The primary objective was to describe the usage pattern of hormone therapy (HT) in a sample of urban Australian women in 2001 and to assess the characteristics of users vs. non-users. The second objective was to determine whether there had been any change in usage since the publication of the results of the combined oestrogen plus progestagen arm of the Women's Health Initiative (WHI) in 2002. Methods:  A cohort of 374 postmenopausal women aged 50–80 years participated in this substudy of the LAW (Longitudinal Assessment of Ageing in Women) project: a 5-year multidisciplinary, observational study. Participants completed an annual medical assessment including details of the use of HT and the reasons for use, as well as demographic and psychosocial data. Results:  In December 2001, 30.8% of the participants were using HT, whereas 55.4% were ever users. The management of vasomotor symptoms and mood disturbance were the primary reasons for use. Of those who had been using HT in December 2001 (24.4%) women ceased using HT in the 3 months following publication of the WHI results. The percentage of women using HT in December 2003 (13.9%) was less than half of that of December 2001. Conclusion:  The rate of HT use and the reasons for use, in 2001 in Brisbane was similar to that of other Australian regions. Usage of HT decreased since the publication of the WHI results in 2002 which may reflect changing attitudes by patients and practitioners regarding HT.

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BACKGROUND:Chlamydia trachomatis is a major cause of sexually transmitted disease in humans. Previous studies in both humans and animal models of chlamydial genital tract infection have suggested that the hormonal status of the genital tract epithelium at the time of exposure can influence the outcome of the chlamydial infection. We performed a whole genome transcriptional profiling study of C. trachomatis infection in ECC-1 cells under progesterone or estradiol treatment.RESULTS:Both hormone treatments caused a significant shift in the sub-set of genes expressed (25% of the transcriptome altered by more than 2-fold). Overall, estradiol treatment resulted in the down-regulation of 151 genes, including those associated with lipid and nucleotide metabolism. Of particular interest was the up-regulation in estradiol-supplemented cultures of six genes (omcB, trpB, cydA, cydB, pyk and yggV), which suggest a stress response similar to that reported previously in other models of chlamydial persistence. We also observed morphological changes consistent with a persistence response. By comparison, progesterone supplementation resulted in a general up-regulation of an energy utilising response.CONCLUSION:Our data shows for the first time, that the treatment of chlamydial host cells with key reproductive hormones such as progesterone and estradiol, results in significantly altered chlamydial gene expression profiles. It is likely that these chlamydial expression patterns are survival responses, evolved by the pathogen to enable it to overcome the host's innate immune response. The induction of chlamydial persistence is probably a key component of this survival response.

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OBJECTIVE: To identify the factors associated with infertility, seeking advice and treatment with fertility hormones and/or in vitro fertilisation (IVF) among a general population of women. METHODS: Participants in the Australian Longitudinal Study on Women's Health aged 28-33 years in 2006 had completed up to four mailed surveys over 10 years (n=9,145). Parsimonious multivariate logistic regression was used to identify the socio-demographic, biological (including reproductive histories), and behavioural factors associated with infertility, advice and hormonal/IVF treatment. RESULTS: For women who had tried to conceive or had been pregnant (n=5,936), 17% reported infertility. Among women with infertility (n=1031), 72% (n=728) sought advice but only 50% (n=356) used hormonal/IVF treatment. Women had higher odds of infertility when: they had never been pregnant (OR=7.2, 95% CI 5.6-9.1) or had a history of miscarriage (OR range=1.5-4.0) than those who had given birth (and never had a miscarriage or termination). CONCLUSION: Only one-third of women with infertility used hormonal and/or IVF treatment. Women with PCOS or endometriosis were the most proactive in having sought advice and used hormonal/IVF treatment. IMPLICATIONS: Raised awareness of age-related declining fertility is important for partnered women aged approximately 30 years to encourage pregnancy during their prime reproductive years and reduce the risk of infertility.

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Objective: To identify early users (women aged <34 years) of fertility treatment with hormones and in vitro fertilisation (IVF). Methods: A cross-sectional survey of infertile women from fertility clinics (n=59) and from the community (Australian Longitudinal Study on Women's Health participants) who had (n=121) or had not (n=110) used hormones/IVF as treatment for infertility. Associations between socio-demographic, reproductive and lifestyle factors, medical conditions and recurrent symptoms and using treatment (or not) were analysed using multivariable logistic regression. Results: Among infertile women who had used treatment (community vs clinic), women from clinics had lower odds of living outside major cities, using hormones only, i.e., not IVF, or recurrent headaches/migraines, severe tiredness, or stiff/painful joints; and higher odds of recent diagnoses of urinary tract infection or anxiety disorder. Compared to infertile women who had not used treatment, women from clinics had lower odds of living outside major cities, recurrent allergies or severe tiredness; and higher odds of having private health insurance for hospital or ancillary services, recent diagnosis of polycystic ovary syndrome or recurrent constipation. Conclusions: Compared to infertile women in the community, living in major cities and having private health insurance are associated with early use of treatment for infertility at specialist clinics by women aged <34 years. Implications: These results provided evidence of inequity of services for infertile women.

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Local hormones or autocoids are chemical mediators that are secreted by one group of cells to affect the function of other nearby cells. This eChapter covers a diverse range of these mediators, their physiological effects, pathological implications and clinical use of drugs and other agents that target these systems...

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The current understanding of the regulation of breast cancer cell proliferation and invasiveness by hormones and growth factors is reviewed. It has been shown that polypeptide growth factors are involved in hormone-independent breast cancer, and are sometimes oestrogen-regulated in hormone-responsive models. Basement-membrane invasiveness, relating to the metastatic potential of these cells, is also stimulated by oestrogen in hormone-dependent models, elevated in hormone-independent models, and is growth factor sensitive. Further understanding of the differential effects of growth factors on breast cancer cell proliferation and invasiveness should facilitate better therapeutic exploitation of regulation at this level.

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Breast cancer is characterized by hormonal regulation. The current article reviews the role of estrogen and polypeptide growth factors in control of proliferation and basement membrane invasion of breast cancer cells in vitro. The role of antiestrogens to regulate proliferation, invasion, and growth factor secretion is further highlighted. Finally, the use of in vitro cultures of breast cancer cells to model steps in the malignant progression of the disease is emphasized. The availability of hormone dependent and independent breast cancer cell lines should allow screening for better antiestrogens, antimetastatic drugs, and antagonists of local action of growth factors.

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The G-protein-coupled receptor 54 (muGPR54) cDNA was cloned from the brain of the grey mullet, and its expression level, as well as those of the gonadotropin-releasing hormones (GnRH1, GnRH2, GnRH3) and dopamine receptor D2 (drd2), in the brain, pituitary and ovary of pubertal fish (early, intermediate, advanced) were determined by real-time quantitative RT-PCR (QPCR). The muGPR54 cDNA has an open reading frame of 1140 bp with a predicted 380 amino acid peptide, containing seven putative transmembrane domains and putative N-glycosylation and protein kinase C phosphorylation sites. QPCR results showed that the early stage of puberty in grey mullet is characterized by significantly high levels of expression of GPR54, GnRH and drd2 in the brain relative to the intermediate and advanced stages, except for GnRH1 that increased at the advanced stage of puberty. In the pituitary, drd2 expression declined significantly at the advanced stage relative to levels at the intermediate stage. Ovarian expression of GPR54 significantly increased from the intermediate stage of puberty relative to the early stage while that of GnRH1 acutely increased at the advanced stage of puberty. The ovarian expression of drd2 decreased as puberty progressed, but the changes were not significant. The results suggest the possible role of GPR54 and GnRH in positively regulating pubertal development in grey mullet and the dopaminergic inhibition of reproductive function mediated by drd2.