140 resultados para Greffes cutanées
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INTRODUCTION. La guérison rapide des sites donneurs des greffes cutanées favorise la survie des victimes de brûlures graves (>50 % de superficie brûlée). La mortalité élevée de ces patients est attribuable au fait que la superficie des brûlures excède celle de la peau saine. Des cultures épithéliales autologues (CEA) sont des feuillets de kératinocytes produits en culture à partir de la peau du patient. Cette étude a évalué l’effet des CEA sur l'épithélialisation des sites donneurs chez les grands brûlés. MÉTHODES. Tous les patients recevant des CEA ont été prospectivement inclus. Les plaies des sites donneurs ont été recouvertes de CEA, sauf pour une région contrôle randomisée de 7 x 7 cm. Des biopsies faites sur la greffe de peau ont permis de contrôler la profondeur des plaies sur les sites donneurs. Il y avait deux types de contrôles, avec gaze non adhérente trempée dans le milieu de culture ou dans le salin. L’épithélialisation était quantifiée globalement (% d’épithélialisation par photographie) et histologiquement (par biopsie au poinçon) à simple insu. La guérison des zones de contrôle et CEA était comparée par analyse de variance et par le test de Student. RÉSULTATS. Entre 2008 et 2009, 6 patients furent recrutés avec un total de 11 sites donneurs. Ces patients avaient en moyenne 43.5 ans, 56 % de superficie brûlée, 45% de brûlure pleine épaisseur, 66% avaient une brûlure d’inhalation, 75 jours de séjour. Il n’y a aucune corrélation entre le pourcentage d’épithélialisation et l’épaisseur du prélèvement des greffes (Pearson 0.19). Le score photographique est significativement influencé par le traitement (CEA vs Contrôle; p = 0,039) et par le jour postopératoire (p < 0,001). Le temps moyen pour atteindre un score photographique de guérison pour les zones contrôles fut de 10.2 jours contre 8.6 jours pour le CEA (p = 0,021). A l’évaluation histologique, les sites donneurs traités par le milieu de culture ont évolué aussi favorablement que ceux traités par des feuillets de CEA. CONCLUSION. L’utilisation de CEA sur les sites donneurs semble accélérer leur épithélialisation chez les victimes de brûlures graves. Cet effet est probablement le résultat d’une stimulation de la réépithélialisation innée de la plaie, plutôt que par une adhérence des feuillets de kératinocytes cultivés à la surface de la plaie.
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Numerous professional or leisure activities expose individuals to plants susceptible to provoke contact allergies. The immunological mechanisms that are responsible for these ailments (delayed cellular reaction linked to allergic dermatitis or immediate IgE mediated reaction of the allergic urticaria) differ according to the plant families involved. A differential diagnosis must be made in the case of the even more frequent non-allergic reactions implying either a simple mechanical irritation, or a contact with toxic substances. The role of UV (phytophotodermatosis), as well as the contact allergy to wood is also evoked in this paper.
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Rapid-growing mycobacteria (e.g. M. abscessus and M. chelonae) are emerging pathogens with various clinical manifestations. Among immunocompetent individuals, rapid-growing mycobacteria may be responsible of pulmonary, cutaneous, osteoarticular and postoperative infections, as well as lymphadenitis and catheter-associated infections. Among immunocompromised patients, disseminated infections are also observed. Diagnosis relies on specific microbiological investigations to confirm etiology and guide antibiotic treatment. The treatment requires a multi-disciplinary approach that includes specific long-term antibiotic treatment, surgical debridement and reduction of immunosuppression whenever possible.
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Les granulomatoses cutanées disséminées (GCD) sont des dermatoses cliniquement et histologiquement hétérogènes, caractérisées à la biopsie cutanée par un infiltrat granulomateux. Même si la biopsie est utile pour poser le diagnostic de GCD, elle n'apporte que rarement des éléments étiologiques. La principale cause est la sarcoïdose cutanée, mais de nombreuses étiologies peuvent être retrouvées, car ces dermatoses correspondent vraisemblablement à un processus réactionnel cutané granulomateux à différents stimuli: infectieux, inflammatoires, néoplasiques, métaboliques ou chimiques. Par cet article, nous aborderons la conduite à tenir une fois le diagnostic clinique et histologique de GCD posé, par une approche centrée sur l'étiologie et proposerons des recommandations thérapeutiques, sur la base de cas et de séries rapportées dans la littérature.
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INTRODUCTION : Le syndrome antiphospholipide primaire est caractérisé par des thromboses, des avortements a répétition associés à une thrombocytopénie, un PTT prolongé et la présence d'anticorps antiphospholipides, en I'absence d'autres maladies de type immunologique, comme le lupus érythémateux dissémine. PRESENTATION DE CAS: Une fillette de 7 ans s'est présentée avec des douleurs intenses, persistant pendant plusieurs heures, aux extrémités des membres, suite a I'exposition à un temps caniculaire. II n'y avait aucune évidence de photosensibilité. C'est une fillette en bonne santé habituelle et aucun autre signe ou symptôme ne semblait suggérer une maladie auto-immune ou infectieuse. Le status clinique était parfaitement normal exception faite des nécroses aux extrémités des orteils et des doigts. Les paramétrés paracliniques ne montraient pas de signes inflammatoires, pas d'anémie, pas de leucocytose et les plaquettes étaient dans la norme. Nous avons exclu la présence d'anticorps antinucléaire et anti-DNA, ainsi que la présence de cryo-et pyroglobulines. Les test de la crase ont montre un PTT prolongé et des anticorps antiphospholipides spécifiques de la P2-glycoprotéine I, mais aucune autre anomalie susceptible de favoriser des thromboses. Le diagnostic de syndrome antiphospholipide primaire a été pose sur la base des épisodes de thromboses des extrémités, associes a un PTT prolonge et à la présence d'anticorps antiphospholipides. Le risque pour I'enfant de présenter un nouvel épisode thrombotique étant élevé, nous avons propose une anticoagulation par dicoumarine. CONCLUSION: La présentation de ce cas de syndrome antiphospholipide primaire est atypique. Ce syndrome est rare chez I'enfant, mais iI est responsable d'un tiers des thromboses pédiatriques. La rareté de ce syndrome est due au fait que I'enfant n'a pas d'autres facteurs thrombogènes par opposition a I'adulte. La raison pour laquelle I'exposition à la chaleur est Ie facteur déclenchant chez cette patiente reste inexpliquée. Ce cas démontre la nécessité de contrôler les anticorps antiphospholipides chez tous les patients pédiatriques présentant des thromboses.
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Sweet syndrome is a non infectious febrile disease with a neutrophilic infiltrate of dermis. Extracutaneous involvement can occur. We report two cases of Sweet syndrome with cutaneous and pulmonary involvement and give a short review of the literature of pulmonary involvement in Sweet syndrome.
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[Acte. 1762-03-31. Paris]