986 resultados para Enseignement explicite
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Le Programme de formation de l’école québécoise situe l’élève au cœur de ses apprentissages. L’enseignant peut faciliter le développement des compétences en offrant une rétroaction permettant à l’élève de progresser dans ses apprentissages. Il est difficile pour les enseignants de faire des annotations pertinentes et efficaces en mathématique, car l’accent est mis sur le concept travaillé et non sur la démarche mathématique. C’est pourquoi, nous avons porté notre regard sur l’incidence que peut avoir l’enseignement explicite des stratégies ainsi que sur les annotations faites par l’enseignant sur les copies des élèves en ce qui a trait au développement de leurs compétences à résoudre des problèmes complexes en mathématique. Nous avons opté pour une recherche qualitative et collaborative pour vivre un échange avec l’enseignant et vivre une interinfluence entre le praticien et le chercheur. La qualité des sujets a été favorisée. La technique d’échantillonnage retenue pour le choix de l’enseignant a été celle de cas exemplaires, tandis que celle que nous avons choisie pour les élèves était l’échantillonnage intentionnel critérié. La recherche a duré du mois de novembre au mois de mai de l’année scolaire 2008-2009. Comme instruments de cueillette de données, nous avons opté pour des entrevues avec l’enseignant et des mini-entrevues avec les élèves à deux moments de la recherche. Nous avons consulté les travaux corrigés des élèves dans leur portfolio. Notre étude fait ressortir l’apport de l’enseignement stratégique de la démarche mathématique. Les résultats précisent que les annotations de type méthodologique ont été celles qui ont été les plus utilisées et ont permis une meilleure compréhension chez l’élève. De plus, elles favorisent le transfert d’une situation à l’autre et permettent à l’élève d’obtenir de meilleurs résultats.
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L’acquisition de l’anglais comme langue seconde est faite pour diverses raisons et atteinte par plusieurs moyens. Au Québec, il est enseigné obligatoirement dans les écoles primaires et secondaires ainsi que dans les institutions collégiales. L’approche privilégiée dans tous les cours d’anglais, langue seconde aux niveaux primaire et secondaire, est l’approche communicative. Cependant, bien que le programme de formation doive être respecté dans toutes les écoles de la province, les étudiantes et étudiants ne commencent pas leurs études collégiales avec le même niveau de compétences en anglais. En fait, quatre niveaux d’anglais langue, seconde, sont offerts, permettant à ceux et celles qui sont plus faibles de suivre des cours d’anglais, langue seconde, adaptés à leur niveau de compétence. L’approche communicative vise l’apprentissage d’une langue de la même manière dont on apprend sa langue maternelle. On croit qu’en plaçant les étudiantes et étudiants dans des situations de communication avec leurs pairs, ils se rendent compte de leurs propres erreurs et s’autocorrigent tout au long du cours. Cependant, bien que cette façon d’apprendre soit efficace pour un certain nombre d’étudiantes et d’étudiants, des statistiques démontrent qu’entre 20 % et 25 % d’étudiantes et d’étudiants sont incapables de réussir l’anglais de base au niveau collégial. Or, cette recherche s’est basée sur la prémisse que pour plusieurs étudiantes et étudiants, l’approche communicative au détriment des approches favorisant un enseignement explicite n’est pas suffisante pour apprendre l’anglais adéquatement. Ainsi, nous avons exploré la conception de cartes conceptuelles pour soutenir un enseignement explicite et favoriser un apprentissage significatif, plus précisément des temps de verbes de base visés dans le cours d’anglais de base, soit le Niveau I. Notre recherche-développement se fonde sur un cadre de référence contenant quatre principaux éléments. Premièrement, nous avons examiné deux courants actuels en éducation au Québec, soit l’approche par compétence implantée dans toutes les écoles primaire et secondaire ainsi qu’au niveau collégial, puis l’approche communicative qui est utilisée dans les cours d’anglais langue seconde. En deuxième lieu, nous avons présenté une recension des écrits relatifs à un enseignement explicite et enfin, en troisième lieu, une recension des écrits relatifs à un apprentissage significatif. Finalement, notre cadre de référence porte sur l’usage de cartes conceptuelles en enseignement. Notre méthodologie s’est inscrite dans un devis de recherche-développement qui est qualitative et interprétative. En se basant sur un modèle de Loiselle et Harvey (2001, 2007), notre processus de conception, de mise à l’essai et de validation a été noté dans un journal de bord. La mise à l’essai a été réalisée dans deux classes de niveau de base en anglais, langue seconde, dans un cégep francophone de la région de Québec. Cette étape a été suivie par une validation par voie d’entrevues individuelles et de groupes de discussion auprès d’expertes et d’experts et auprès d’étudiantes et d’étudiants. Les résultats de notre recherche-développement proviennent de constats à la suite d’un examen de notre journal de bord et des commentaires reçus lors de la validation. Principalement, nous avons remarqué un intérêt de la part d’autres enseignantes et enseignants à trouver des façons complémentaires d’enseigner explicitement les temps de verbes de base. De plus, un certain nombre d’étudiantes et d’étudiants ont soutenu avoir appris de façon plus significative des temps de verbes grâce aux cartes conceptuelles. Cette première exploration d’usage de cartes conceptuelles nous a permis de tirer des conclusions positives, mais il est à noter que notre recherche a été limitée en temps et en nombre de participantes et participants. Nous croyons qu’il serait pertinent de continuer à explorer l’usage des cartes conceptuelles pour un enseignement explicite et un apprentissage significatif dans les cours d’anglais langue seconde en faisant des mises à l’essai et des validations plus systématiques.
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Cette recherche-intervention a pour but de découvrir l'impact de la mise en œuvre d'un enseignement centré sur l'organisation des connaissances chez des élèves du troisième cycle du primaire. L'expérience est réalisée avec un groupe hétérogène de première année du troisième cycle du primaire. La question principale de recherche est la suivante : comment mettre en oeuvre un enseignement centré sur l'organisation des connaissances chez des élèves du troisième cycle du primaire? De cette question découlent trois objectifs. Le premier permettant d'identifier les étapes à respecter pour vivre un enseignement centré sur l'organisation des connaissances, le second pour cerner les dimensions de l'élève susceptibles d'être éveillées par un enseignement centré sur l'organisation des connaissances et le dernier pour préciser l'impact général d'un enseignement centré sur l'organisation des connaissances. Dans le premier chapitre, la problématique du manque d'enseignement de l'organisation des connaissances dans un renouveau pédagogique qui prône l'enseignement des compétences est dépeinte. Le deuxième chapitre présene les concepts-clés de cette recherche-intervention. La définition du traitement de l'information est établie en l'illustrant avec le modèle de Sousa (2002). L'organisation des connaissances est aussi définie en présentant les théories de Buzan et Buzan (1995) et de Margulies (2005). Enfin, le rôle de l'enseignant est défini par le biais de l'enseignement stratégique selon Tardif (1992) et de l'enseignement explicite selon Boyer (1993). Le troisième chapitre aborde le cadre méthodologique et l'explication des huit étapes de la présente recherche ainsi que leur contenu. Le quatrième chapitre analyse l'intervention vécue en faisant état des six premières étapes de la recherche. Les données sont présentées en décrivant les activités vécues en ordre chronologique lors de l'intervention. Le cinquième chapitre présente une description des changements réalisés et des connaissances acquises lors du projet ainsi qu'une critique de l'intervention et des recommandations en vue de répondre à la question de recherche. En effet, un enseignement centré sur l'organisation des connaissances a un impact positif sur les méthodes de travail des élèves d'un groupe. Autant les élèves plus doués que les élèves plus faibles y trouvent leur compte. À la suite de cette recherche, il apparaît pertinent de mettre en oeuvre un enseignement centré sur l'organisation des connaissances auprès d'élèves ayant des besoins particuliers ou auprès d'élèves plus jeunes. Ainsi, les élèves ayant des troubles envahissants du développement pourraient bénéficier de cet enseignement pour organiser leur pensée et leurs idées. Enfin, les élèves du premier et du deuxième cycle pourraient aussi apprendre plus tôt à organiser leurs connaissances. Ils deviendraient plus à l'aise dans l'utilisation de la technique des cartes d'organisation d'idées lorsqu'ils seraient au troisième cycle du primaire. Finalement, un enseignement centré sur l'organisation des connaissances demande une certaine adaptation des méthodes pédagogiques pour les enseignants, mais les effets sont bénéfiques pour tous. Il suffit de prendre le temps de s'approprier la démarche, assez simple en-soi, pour que tous en profitent.
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Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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Actuellement, la compréhension en lecture n’est pas souvent enseignée pour elle-même dans les classes genevoises. Comme l’ont observé Soussi et al. (2008), les pratiques se rapprochent davantage de l’évaluation plutôt que de l’enseignement de la compréhension en lecture. Les enseignants proposent fréquemment aux élèves un dispositif couramment appelé «lecture silencieuse»: la lecture d’un texte, suivie d’un questionnaire à remplir, de manière individuelle. Ce dispositif est, selon notre expérience d’élèves et de stagiaires, un outil évaluatif mais qui ne permet pas un enseignement explicite des stratégies de lecture nécessaires pour comprendre un texte
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Après avoir œuvré dans le milieu scolaire auprès d'élèves des cycles primaires, j'ai choisi, en septembre 2008, d'entreprendre des études de 2e cycle en éducation afin de parfaire mes connaissances dans le domaine de l'apprentissage et de l'enseignement de l'écriture aux cycles primaires. Le besoin de me spécialiser dans ce domaine s'est imposé de lui-même en raison du grand nombre d'élèves de mon entourage aux prises avec des difficultés d'écriture, notamment en rédaction de textes. Ainsi, me préoccupaient énormément, la brièveté mais surtout la faible qualité des textes écrits, notamment le peu de cohérence entre les idées, la piètre structure des textes, le peu de considération pour le plan élaboré auparavant, les nombreuses erreurs d'orthographe de même que la transcription lente et laborieuse dont font preuve certains élèves. Le présent projet de recherche vise justement à dégager la place explicite accordée à l'enseignement de la calligraphie au Canada en examinant le contenu des programmes d'études officiels utilisés aux cycles primaires.
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Cette étude vise à identifier les caractéristiques des usagers qui les amèneraient à mieux utiliser ou à utiliser de façon plus innovatrice les technologies de l'information mises à leur disposition. Afin de répondre à cet objectif, nous étudierons, en particulier, le rôle de deux traits de personnalité (le ludisme informatique et la propension innover) comme facteurs qui influencent l’étendue de l’utilisation des logiciels de soutien à l'enseignement dans un environnement universitaire. De plus, ces traits de personnalité seront intégrés aux modèles actuels de l’acception et de l’utilisation des systèmes d’information.
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Lorsqu'il est question de l'impact du sport sur le développement de jeunes adolescents' c'est généralement en fonction de leurs comportements. Toutefois, lorsqu'il s'agit d'évaluer l'influence de la pratique sportive sur le développement scolaire et professionnel des élèves-athlètes, nombreux sont les gens qui voient le sport comme une distraction notable à l'engagement et à la poursuite de leurs études. Pourtant nous remarquons, depuis quelques années, l'apparition et la multiplication de programmes d'études voulant favoriser à la fois la réussite scolaire ainsi que la réussite sportive de jeunes athlètes. Conformément aux propos de Boute, Lepert, Syndiqué et Taupin (1981), nous croyons que les programmes Sport-études concrétisent deux idées (et deux désirs) qui mûrissaient depuis longtemps: l'idée qu'il n'est pas nécessaire d'abandonner ses études pour se consacrer à un sport, et plus important, l'idée qu'il n'est pas nécessaire d'abandonner le sport pour mener à bien ses études secondaires. Selon cette perspective, il serait logique de penser que les programmes scolaires misant sur la combinaison des études et de la pratique du sport de haut niveau s'associent à des caractéristiques particulières notamment, en ce qui à trait à leur motivation au regard de leur projet professionnel. Notre étude vise donc à identifier les sources spécifiques de motivation des élèves inscrits aux programmes Sport-études et régulier à l'ordre d'enseignement secondaire et de vérifier l'existence possible de différences entre ces deux groupes de sujets. Ce mémoire se divise en trois parties. La première partie vise à exposer la problématique de notre recherche. Nous identifions d'abord notre problème de recherche en dressant un portrait général de la situation actuelle des jeunes à l'ordre d'enseignement secondaire puis nous traitons du rôle qu'occupe l'orientation quant à la motivation des élèves au regard de leurs études. À cela s'ajoute l'examen d'une littérature appropriée aux élèves-athlètes et aux sources de motivation particulières qui leur sont attribuées. Nous présentons ensuite le cadre théorique de notre recherche en analysant les concepts de motivation et de développement de carrière. Nous complétons cette partie par l'étude de certaines recherches et expériences en lien avec notre problématique et nous démontrons la pertinence de notre recherche avant d'identifier les objectifs poursuivis. En ce qui à trait à la deuxième partie de notre étude, elle concerne la méthodologie. Nous présentons dans cette section les principales démarches utilisées afin de rencontrer nos objectifs de recherche. Il s'agit entre autres de l'instrument de mesure retenu, les sujets sélectionnés, du déroulement de l'expérience, de la présentation des programmes Sport-études, des limites de notre recherche et des techniques statistiques employées pour analyser et interpréter les résultats obtenus. Quant à la troisième partie, elle contient essentiellement les données obtenues au cours de notre recherche. Dans un premier temps, nous dégageons un portrait général des sources de motivation au regard de la carrière des élèves inscrits aux programmes réguliers et Sport-études. Puis, dans un deuxième temps, nous essayons de dégager les particularités du profil motivationnel de ces élèves en fonction du programme d'études auquel ils sont inscrits. Enfin, quelques implications possibles de nos résultats pour la pratique de l'orientation professionnelle font l'objet de la conclusion de ce mémoire.
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En tant qu'enseignant dans le programme des Techniques du génie électrique (T.G.E, anciennement Électrotechnique) nous avons pu constater qu'en moins de 10 ans, le micro-ordinateur est devenu une réalité qui concerne pratiquement tous les cours des trois années de formation, alors qu'ils n'étaient utilisés dans aucun cours avant. Cet exemple est typique de la révolution informatique que nous vivons actuellement et qui pénètre tous les secteurs d'activités de notre société. Dans ce contexte de changements importants, les enseignants ont malgré eux un rôle de pionniers car ils n'ont que peu de ressources à leur disposition pour maîtriser cette technologie et l'intégrer dans leur enseignement. Ce virage informatique, s'il est à peine commencé dans l'enseignement général, pose de nombreux problèmes aux enseignants du secteur professionnel qui doivent trouver la place et déterminer le rôle que doit jouer cette nouvelle technologie dans l'enseignement. La majorité des recherches sur les didacticiels ont pour objet les logiciels qui cherchent à assurer des tâches d'enseignement, tels que les tests, exerciseurs ou tutoriels, et auxquels s'ajoutent maintenant les applications multimédia. Une étude menée dans les collèges (Mataigne, 1992) montre cependant que ce sont d'abord les logiciels de bureautique et ensuite les logiciels de programmation et de simulation-modélisation, qui sont de loin les plus utilisés dans l'enseignement. S'il n'existe pratiquement pas de logiciels de bureautique ou de programmation conçus pour l'enseignement, les logiciels de simulation et de modélisation constituent plus des deux tiers des développements de didacticiels de ces dix dernières années pour le réseau collégial. Ces logiciels, dont la forme et le contenu se rapprochent plus de logiciels conçus pour les entreprises que de logiciels pédagogiques traditionnels, appartiennent à une catégorie où il se fait très peu de recherche didactique et où il n'existe pas de modèle de développement spécifique. Par ailleurs, nous avons constaté que la grande majorité des auteurs de didacticiels sont des enseignants qui réalisent parfois leur logiciel eux-mêmes. La conception d'un didacticiel étant une tâche particulièrement complexe, il nous a semblé utile d'analyser les différences entre les didacticiels traditionnels et les logiciels de simulation-modélisation afin de dégager la problématique du développement de ces derniers. Après avoir analysé les différents modèles de développement proposés par la recherche ou par le génie informatique, nous nous proposons, dans cette recherche, de dégager et de justifier une méthodologie de développement spécifique aux logiciels de simulation-modélisation fondée sur des éléments empruntés aux modèles du génie logiciel et de la didactique, sur notre expérience de développement et sur celle d'experts dans le domaine.
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Les progrès récents dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) ouvrent de nouvelles possibilités pour l'enseignement en général et pour celui des sciences en particulier. Les efforts gouvernementaux en cette matière indiquent le caractère pour le moins irréversible de la percée des TIC en éducation et de la nécessite de se pencher sur le matériel qui est offert. Plus particulièrement, nous nous sommes intéressés à la question des conceptions de l'apprentissage qui peuvent sous-tendre l'élaboration d'un site Internet pour l'enseignement des sciences au secondaire. Cette recherche est de type développement. Elle s'intéresse à l'enseignement des sciences au secondaire et au matériel disponible dans Internet. Elle se limite aux premières étapes particulières à ce type de recherche, soit celles de l'exploration de la littérature, de la validation des énoncés par un comité d'experts et de l'élaboration d'une grille d'analyse des conceptions de l'apprentissage sous-jacentes aux sites Internet. Le but de cette recherche est de construire un outil d'analyse des conceptions de l'apprentissage sous-jacentes à des sites Internet pour l'enseignement des sciences au secondaire."--Résumé abrégé par UMI.
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Cette recherche vise à étudier l’interrelation entre l’acceptation des technologies de l'information et de la communication (TIC) et les conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage d’enseignants du primaire au Québec. En s’appuyant sur les modèles d’intervention éducative (Lenoir, 1991) comme cadre d’analyse des conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage et sur le technology acceptance model (Davis, 1986) comme cadre d’analyse de l’acceptation des TIC, cette recherche développe un modèle conceptuel dans l’objectif d’explorer la relation entre les pratiques des enseignants liées à l’intégration des TIC et leur conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage. Le modèle prend également en considération d’autres variables tel que l’âge, l’expérience d’enseignement et la formation initiale et continue, identifiées par la documentation scientifique sur le sujet comme associées à l’intégration des TIC en éducation. Pour tester le modèle nous procédons par enquête postale auprès d’un échantillon de convenance de 137 enseignants du primaire au Québec. Les données recueillies ont été traitées selon la nature des variables qui les déterminent (analyse des variances, test de Chi-Deux et analyse des corrélations). Les résultats de notre recherche mettent en évidence que les enseignants, sujets de l’étude, n’acceptent pas assez les TIC au point d’en faire «un usage habituel et suffisamment régulier » (Depover et Strebelle, 1996, p. 35). En plus, ces enseignants ne tirent pas plein profit des TIC vu qu’ils n’exploitent que certaines technologies (logiciels courants). D’autres TIC (environnements de communication et logiciels de création et de gestion de sites ou de pages Web) sont rarement utilisées en classe par les répondants et, encore plus rarement, par leurs élèves. Les résultats de notre recherche soulignent l’existence d’une relation significative entre l’acceptation des TIC et les conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage des enseignants. L’acceptation des TIC semble également fonction de la perception des enseignants de l’utilité et de la facilité d’utilisation des TIC. Les variables de contexte qui influencent le plus significativement l’acceptation des TIC sont l’âge de l’enseignant, son expérience d’enseignement, le nombre de postes disponibles en salle de classe ainsi que le fait d’avoir suivi des activités de formation initiale ou continue sur l’utilisation pédagogique des TIC et sur l’utilisation de certains types de logiciels.
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Au Québec, les réformes du système scolaire implantées depuis 2001 au primaire appellent à modifier considérablement la tâche des personnes enseignantes. L'appel au professionnalisme collectif s'oppose à une conception plus traditionnelle du travail de l'enseignant"seul devant ses élèves". Cette dimension du travail enseignant est également présente à l'intérieur de la formation initiale à l'enseignement (Gouvernement du Québec, 200 lb). Parmi les douze compétences professionnelles, deux d'entre elles se réfèrent au travail entre les personnes impliquées dans les apprentissages des élèves. Dans le domaine de l'éducation physique et à la santé (EPS) au primaire, un certain nombre de transformations observées depuis quelques années sont susceptibles d'influencer le travail entre personnes enseignantes. En effet, plusieurs spécialistes en éducation physique et à la santé sont de plus en plus fréquemment appelés à enseigner dans un contexte de co-enseignement (team teaching). Le programme de formation de l'école québécoise (Gouvernement du Québec, 200la) invite également les spécialistes d'éducation physique et à la santé à travailler à l'intérieur des équipes-cycles. Finalement, les spécialistes de l'ÉPS se sont vus attribuer la responsabilité du volet éducation à la santé à l'école par le biais de la compétence disciplinaire Adopter un mode de vie sain et actif . Depuis ces récentes transformations, les spécialistes en ÉPS sont davantage appelés à travailler avec des acteurs du milieu scolaire qu'auparavant. L'objectif général de cette étude est de comprendre comment des acteurs oeuvrant dans le domaine de l'ÉPS au primaire voient le"travailler ensemble" comme dimension du travail enseignant et comme objet de formation. Plus précisément, les questions de recherche sont liées aux thèmes suivants : 1) le sens que les acteurs du milieu scolaire donnent au concept du"travailler ensemble"; 2) les conditions et les obstacles à la mise en place et à l'accomplissement dû"travailler ensemble"; 3) la place qu'occupe la formation au"travailler ensemble" à l'intérieur du programme de formation à l'enseignement ciblé dans cette étude. Sur le plan conceptuel, cette étude est confrontée à la polysémie des terminologies des concepts qui font référence au"travailler ensemble". Dans cette optique, nous chercherons à définir les différents concepts qui s'y rapportent. Nous présenterons un modèle conceptuel du"travailler ensemble" à partir d'autres référents traitant du même thème. Le modèle conceptuel s'opérationnalisera selon deux concepts, soit celui d'intensité et celui d'interdépendance. Cette étude emprunte une approche de recherche qualitative de type interprétative, elle est menée auprès de onze (n = 11) acteurs du milieu scolaire (personnes enseignantes associées en EPS (n = 4), directions d'école (n = 2) et auprès d'acteurs issus d'un programme de formation à l'enseignement de l'ÉPS (stagiaires en EPS (n = 3), formateurs universitaires à l'enseignement (n = 2)). Il s'agit d'un échantillon non probabiliste de type critérié (Patton, 1990). Les résultats ont été recueillis par le biais de questionnaires sociodémographiques et d'entrevues semi-dirigées. La présence d'acteurs provenant de quatre catégories différentes nous permettra d'effectuer une triangulation par les sources d'informations (Savoie-Zajc et Karsenti, 2000). Les entrevues nous révèlent que les acteurs rencontrés ont diverses occasions de travailler avec leurs collègues à l'école et que les conditions varient selon le rôle occupé par les personnes (enseignantes d'une même discipline, enseignantes d'une discipline différente ou non enseignantes). Chez les spécialistes en EPS que nous avons rencontrés, nous observons que le travail entre collègues d'une même discipline dépasse les limites de l'école. Ce contexte s'avère propice au renforcement d'une identité professionnelle commune. Les acteurs rencontrés identifient des conditions favorables et défavorables au"travailler ensemble". Celles-ci prennent diverses formes. Elles sont tantôt de nature affective, organisationnelle ou identitaire. En ce qui concerne la place occupée par la formation au"travailler ensemble" à l'intérieur du programme d'ÉPS participant, il semble que les occasions de développer cette compétence soient plus pertinentes à l'intérieur des stages qu'à l'intérieur des cours donnés à l'université. Par contre, les occasions de"travailler ensemble" en stage varient en fonction du contexte d'intervention de la personne enseignante associée. Cette situation soulève un certain nombre d'interrogations se rapportant tant à la capacité de la personne enseignante à s'adapter aux récentes transformations de l'école québécoise qu'aux programmes actuels de formation à l'enseignement pour former les futures personnes enseignantes au"travailler ensemble". Cette étude contribuera de façon significative à l'accroissement des connaissances au regard du"travailler ensemble" à l'école et en formation à l'enseignement dans le contexte de l'ÉPS. Cette perspective n'a pas ou très peu été documentée par d'autres auteurs. Bien qu'elle ne conduise pas à une série de recommandations à l'intention des acteurs impliqués dans la formation à l'enseignement, cette étude contribue, à clarifier des concepts liés au"travailler ensemble" et à les articuler."--Résumé abrégé par UMI.
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Cette recherche pose la question du sens de la création chez la personne qui se prépare à enseigner les arts visuels au primaire et au secondaire. Bien que plusieurs chercheurs en éducation artistique s'entendent sur le fait qu'au coeur de la formation à l'enseignement des arts réside la formation à la création, étonnamment, il semble que la formation à la création est peu probante à cet égard. En effet, plusieurs étudiantes ou étudiants, lorsqu'ils sont en stage, ont tendance à utiliser une approche peu significative et particulièrement centrée sur la technicité des procédés artistiques, et ce, bien que la finalité de l'enseignement des arts repose sur la transmission des conduites créatrices. Avant de se demander comment il se fait qu'il en soit ainsi, nous avons souhaité remonter en amont de cette interrogation pour comprendre quel est justement le sens qu'ils attribuent à la création, et ce, non seulement depuis le début de leur formation universitaire mais bien au cours de leur existence.Cette recherche a été réalisée auprès de huit étudiantes et étudiant de la première cohorte du nouveau programme de baccalauréat en enseignement des arts d'une université issue d'un milieu urbain. La méthodologie retenue relève de la combinaison de l'approche du récit de vie associée à celle de la phénoménologie. L'entretien biographique est le principal instrument de cueillette des données. L'analyse des données s'est effectuée au moyen de l'examen phénoménologique et de la théorisation ancrée. L'examen phénoménologique a fait état de ce qu'il y a de particulier à chacune des personnes participant à la recherche en traduisant leur vécu artistique et en précisant également les motivations intrinsèques qui orientent leur choix de carrière. La théorisation ancrée a permis d'articuler les récits autour de trois logiques. Elles relèvent des logiques ontologique, épistémologique et sociale (Fabre, 2000). Les résultats de la recherche ciblent trois mouvements dominants:"l'être vers la création","l'être vers l'autre" et"la création vers l'enseignement des arts". Chacun de ces mouvements comporte différentes caractéristiques et s'inscrit dans une structure dynamique qui montre comment le sens de la création fonde l'enseignement des arts.
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La présente thèse part du fait que résoudre le rapport entre soi, les autres et les règles sociales dans le cadre de la mégacité qu'est l'État est une préoccupation d'actualité, qui implique non seulement la construction d'un objet (l'éducation à la citoyenneté), mais aussi la détermination d'une perspective par rapport à cet objet. Elle expose les croyances d'étudiantes et d'étudiants en formation initiale en enseignement au secondaire relatives à l'éducation à la citoyenneté de façon particulière: (1) en révélant la relation entretenue par ces personnes avec ce nouvel objet d'enseignement qu'est l'éducation à la citoyenneté; (2) en décrivant leurs croyances en rapport avec des enjeux sous-jacents à l'éducation à la citoyenneté; et (3) en discernant la perspective émergente de ces croyances envers l'éducation à la citoyenneté. À travers la recension des écrits, nous avons relevé les caractéristiques suivantes de la relation visée: Sur le plan de l'objet, l'éducation à la citoyenneté présente: (a) une disparité de contenus qui mettent à jour différents rapports liés à des enjeux -- la mondialisation, le pluralisme, la judiciarisation, la laïcité et la démocratisation; (b) un système de régulation sociale qui est propre à chaque société (l'économie, le droit, la religion, la morale, l'éthique, le savoir) et de régulation institutionnelle (l'État, le MEQ, l'école, l'université) qui oriente le choix des rapports pour la gestion de ces enjeux; (c) une visée commune d'intégration sociale dans les documents gouvernementaux sur laquelle la recension des écrits a permis de discerner six orientations: l'orientation assimilationniste, la cohabitation identitaire, l'orientation conciliatrice, l'intégration additive, l'orientation transculturelle et l'orientation de la conscientisation. Sur le plan de la personne, l'étudiante ou l'étudiant en formation initiale en enseignement est membre d'une faculté d'éducation, détentrice de croyances et porteuse de trois rôles potentiels: (a) un premier rôle d'agent du système éducatif en lien avec la reproduction sociale; (b) un second rôle d'acteur de la dynamique sociale en lien avec l'intervention sociale et le concept d'empowerment et en lien avec l'action sociale et le concept d'émancipation; (c) un troisième rôle d'auteur de sa propre vie en lien avec les différentes dimensions de l'identité; (d) un principe d'autonomie (personnelle et professionnelle) nécessaire pour permettre l'interrelation des trois rôles."--Résumé abrégé par UMI.