732 resultados para DURAS, MARGUERITE


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Falar do silêncio na literatura parece paradoxal, o próprio da literatura sendo a representação através do verbal. No entanto, o silêncio e a palavra são indissociáveis. Filósofos e críticos pós-modernos parecem cada vez mais interessados no silêncio eloquente que se manifesta pelos textos de um grande número de escritores contemporâneos. Marguerite Duras faz parte destes últimos. O objectivo do nosso artigo é analisar algumas das formas sintácticas do silêncio nos seus textos narrativos.

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No presente estudo pretendemos analisar o romance O Vice-cônsul, de Marguerite Duras, a partir dos temas memória e espaço, em que a relação entre esses temas perece ser desvendada à medida que percorremos a trajetória das principais personagens – mendiga, Anne-Marie Stretter e vice-cônsul. Nossa pesquisa faz também referência a diversas obras da autora – como O Amante, O deslumbramento de Lol V. Stein, Les lieux de Marguerite Duras, Boas falas: conversas sem compromisso – que servem de suporte a nossa análise, principalmente por que tais obras trazem à tona o universo literário durassiano que, em nosso entendimento, está vinculado às memórias da infância e da adolescência, fase que corresponde ao período passado na Indochina. Lugares e personagens, portanto, são constantemente reencontrados tendo suas histórias sempre utilizadas como matéria-prima para uma nova criação, negando inclusive qualquer fronteira entre as artes.

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Ce mémoire a pour objectif d’examiner la part de poésie contenue dans les romans Kamouraska (1970) d’Anne Hébert et L’Amant (1984) de Marguerite Duras. Alors même que ces oeuvres sont souvent qualifiées de poétiques par la critique, la question générique se trouve formulée par les auteures elles-mêmes, qui remettent en cause le partage entre récit et poésie dans leur production. En mobilisant dans un premier temps le modèle théorique du récit poétique de Jean-Yves Tadié, puis en se livrant dans un deuxième temps à un examen de certaines spécificités stylistiques des oeuvres retenues, le présent mémoire s’efforce de mener à la fois une interrogation sur la possibilité d’une hybridation entre narration et poésie et une recherche des traces de pareil phénomène dans les romans hébertien et durassien. Il procède, par le fait même, à une réflexion sur le modèle de Tadié, l’analyse réalisée permettant d’en questionner les modalités.

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Marguerite Duras (1914−1996) was one of the most original French writers and film directors, whose cycles are renowned for a transgeneric repetition variation of human suffering in the modern condition. Her fictionalisation of Asian colonialism, the India Cycle (1964−1976), consists of three novels, Le ravissement de Lol V. Stein (1964), Le Vice-consul (1966) and L'amour (1971), a theatre play, India Song (1973), and three films, La Femme du Gange (1973), India Song (1974) and Son nom de Venise dans Calcutta desért (1976). Duras’s cultural position as a colon in inter-war ‘Indochina’ was the backdrop for this “théâtre-text-film”, while its creation was provoked by the atrocities of World War II and post-war decolonisation. Fictionalising Trauma analyses the aesthetics of the India Cycle as Duras’s critical working-through of historical trauma. From an emotion-focused cognitive viewpoint, the study sheds light on trauma’s narrativisation using the renewed concept of traumatic memory developed by current social neuroscience. Duras is shown to integrate embodied memory and narrative memory into an emotionally progressing fiction. Thus the rhetoric of the India Cycle epitomises a creative symbolisation of the unsayable, which revises the concept of trauma from a semiotic failure into an imaginative metaphorical process. The India Cycle portrays the stagnated situation of a white society in Europe and British India during the thirties. The narratives of three European protagonists and one fictional Cambodian mendicant are organised as analogues mirroring the effects of rejection and loss on both sides of the colonial system. Using trauma as a conceptual prism, the study rearticulates this composition as three roles: those of witnessing writers, rejected survivors and colonial perpetrators. Three problems are analysed in turn by reading the non-verbal markers of the text: the white man as a witness, the subversive trope of the madwoman and the deadlock of the colonists’ destructive passion. The study reveals emotion and fantasy to be crucial elements in critical trauma fiction. Two devices intertwine throughout the cycle: affective images of trauma expressing the horror of life and death, and self-reflexive metafiction distancing the face-value of the melodramatic stories. This strategy dismantles racist and sexist discourses underpinning European life, thus demanding a renewal of cultural memory by an empathic listening to the ‘other’. And as solipsism and madness lead the lives of the white protagonists to tragic ends, the ‘real’ beggar in Calcutta lives in ecological harmony with Nature. This emphasises the failure of colonialism, as the Durasian phantasm ambiguously strives for a deconstruction of the exotic mythical fiction of French ‘Indochina’.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Depuis la valorisation du corps comme site identitaire et comme langage autre dans la théorisation de l’écriture au féminin des années 1970, les représentations du corps, notamment du corps féminin, occupent la scène romanesque jusqu’à aujourd’hui. Dans cette perspective, le présent mémoire s’intéresse au corps fantomatique des héroïnes du Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et de La Maison étrangère d’Élise Turcotte. Le corps se fait littéralement hantise chez Duras et Turcotte : il est marqué d’absence, d’étrangeté, de fatigue et d’errance, ne trouvant plus de lieu d’être ni de repères à la suite d’un événement « traumatique », dans le cas de Lol, ou à la suite d’une séparation, dans celui d’Élisabeth. Les protagonistes sont sous l’emprise d’un sentiment d’étrangeté qui spectralise le corps en introduisant un décalage dans le rapport à soi et à autrui. Ce sentiment est causé en partie par une mémoire défaillante qui fragmente leur identité. C’est par un travail mémoriel que Lol V. Stein et Élisabeth tenteront de résoudre la hantise de leur histoire individuelle et familiale. Le texte fait écho à la corporalité fantomatique – mise en scène selon diverses représentations du corps dématérialisé – en se spectralisant à son tour par l’inscription des « blancs » dans l’écriture. Le processus d’effacement des corps sera mis en parallèle avec une spatio-temporalité elle aussi marquée par la hantise du passé. La spectralité apparaît, dans le récit contemporain au féminin, pour témoigner d’une identité (cor)rompue par la rupture ; celle-ci devient prétexte à une réflexion sur la manière d’habiter son corps et d’un être-au-monde à repenser.

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À partir de courts récits, la narratrice reconstitue le passé d’une famille. Le personnage central, une petite fille, est la narratrice qui retrace les événements qui ont mené à l’éclatement de la cellule familiale. Cette histoire autobiographique est rédigée au « elle » dans un souci de se distancier de ce passé. La petite fille a grandi et la narratrice qu’elle est devenue se réapproprie son héritage : la possibilité d’écrire cette histoire. Dans l’œuvre de Marguerite Duras, les lieux sont souvent sollicités pour participer à la narration des événements. Dans La pute de la côte normande et Écrire, deux œuvres autobiographiques rédigées au « je », les lieux sont ceux du quotidien. Ceux-ci sont révélateurs de la psychologie de l’auteure et se mêlent à la préoccupation d’écrire. Ainsi, Marguerite Duras, ses lieux et son écriture se retrouvent-ils liés par le langage de l’auteure, lequel témoigne du vide laissé par la mort de son père.

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Peu d’études ont été faites sur le mouvement dans l’œuvre de Marguerite Duras (1914-1996). Or réécritures et répétitions qui marquent la pratique scripturaire de celle-ci permettent de penser des déplacements, des métamorphoses que cette thèse se propose de lire dans l’accompagnement de penseurs tels que Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, et de manière plus spectrale, mais non moins essentielle, Jacques Derrida, Claude Lévesque et Maurice Blanchot. Le premier chapitre s’intéresse à « la marche-danse de la mendiante », qui prend place dans Le Vice-consul (1966). Le mouvement de perte de la mendiante se donne comme un procès de déterritorialisation sans fin où ne cessent d’opérer métamorphoses et devenirs. Cette dernière entraîne dans son rhizome des lieux où faire l’expérience d’un visible difficilement isolable de sa doublure d’invisible. Des lieux sont ainsi « créés » pour faire du « lieu dansé un espace dansant » (chapitre 2). On ne saurait cependant rendre compte du mouvement sans questionner « les rythmes de la danse » (chapitre 3) dont l’épreuve possède une puissance métamorphosante, particulièrement sensible dans L’Après-midi de monsieur Andesmas (1962). Mais le rythme est aussi ce par quoi s’ouvre le temps. Et le temps durassien plonge son lecteur aussi bien que ses personnages dans un univers où virtuel et actuel ne cessent d’échanger leurs forces. C’est alors la question de l’événement, de sa possibilité dans la rencontre et le crime, qui fait l’objet du « temps qu’entrouvre la danse » (chapitre 4). Dépositaire d’un étrange hiatus qu’elle suscite pour qu’un écart se creuse afin de dire l’événement, cette œuvre rêve finalement, à travers la langue, de l’événement inséparé dans le mouvement perpétuel du sens, dans « la danse du sens » (chapitre 5). Cependant, si le sens peut d’abord apparaître dansant parce qu’instable, il faut admettre qu’on tourne toujours autour de certains mots qui échappent. Quelque chose échappera toujours. C’est ce que le sixième chapitre, « Échappé(e) de la danse », appréhende, alors que le mouvement, qui n’a d’autre finalité que lui-même, inscrit un inachèvement perpétuel dont les réécritures témoignent. Parce qu’elle met en scène des êtres en mouvement dans une œuvre elle-même en mouvement, l’œuvre de Marguerite Duras permet de penser l’être-au-monde en danseur.

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Le roman, Les Violettes rouges, met en scène une jeune femme cherchant vengeance à l'époque de la conquête de l'Ouest américain. Il joue sur les codes du western, tout en les transgressant, puisque le héros cow-boy et vengeur est une femme, Lou. Plus libre encore que les héros du western traditionnel, Lou s'approprie des éléments du « masculin » et du « féminin » pour incarner un corps puissant et sensuel qui sera vecteur de violence. Les systèmes hiérarchiques et injustes érigés par l'homme blanc se voient ébranlés par les actes de révolte de Lou. L'essai L'échec du système des genres dans La Maladie de la mort de Marguerite Duras explore, par le biais de la pensée de certains théoriciens féministes et par l'entremise de certaines questions sur les identités sexuées selon la catégorie d'analyse du gender, l'impossible rencontre entre l'homme et la femme du récit de Duras. L'échec du système double et duel entre le masculin et le féminin est exprimé, entre autres, par un système de voiles et de voilements, de regards aveugles, par un féminin fuyant et, ultimement, par un renversement des pouvoirs. Ici, la conception double des genres se voit remise en cause puisqu'elle rend stérile toute rencontre entre l'homme et la femme du récit et ultimement, entre le masculin et le féminin.

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The paper studies the concept of limit in literary discourse. Two aspects are discussed: 1) the limit as a necessary structuring element in the process of verbal nomination; 2) the limit as a verbal constraint which appeals to be defeated in case of extreme experience, as death, love, desire, Shoah. We analyse two examples dealing with the language restriction in the literary practice: Montaignes’ essays and Duras’ novels. Montaigne adopts a specific style of unlimited judgements and topics accumulation in a spontaneous order and logic with the purpose of revealing the deepest profile of human nature. Duras practices a minimalist writing that ruins the linear syntactic structure and the narrative model, achieving an effect of silence thus providing the possibility of unlimited meaning.

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O trabalho versa sobre os pontos de confluência da escrita de três autoras do século vinte: Marguerite Duras (francesa), Clarice Lispector (brasileira) e Elsa Morante (italiana). Vistos através da psicanálise e da literatura comparada podem eles ser apontados, resumidamente, como o estranho, o desamparo, as epifanias. Representar o mundo impossível do desejo é o que pretendem as autoras, através da metáfora literária.

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