985 resultados para Connaissance de soi


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Ce mémoire entend présenter les formes de connaissance de soi développées par Thomas d’Aquin: la reditio incompleta, la réfraction sur les phantasmes, la conscience préréflexive, la réflexion par réfluence, l’analyse abstraite, le jugement critique et la reditio completa. L’âme humaine ne pouvant se connaître directement, elle a accès à son essence par le biais de tous ses actes ou actes de conscience. Notre analyse se concentre sur la connaissance habituelle, habitus de toutes les connaissances, qui est la racine de l’image trinitaire en l’homme et garantit la vérité des intellections humaines. Pour ce faire, nous avons procédé à la traduction des questions 87 à 89 de la Somme théologique, dans lesquelles Thomas présente la connaissance humaine des substances séparées et le statut de l’âme séparée, montrant en quoi l’esprit de l’homme partage un certain commun avec les autres esprits de son univers.

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Cet article se veut une exploration du thème de la connaissance de soi chez les philosophes stoïciens Épictète et Marc-Aurèle. À la lumière de la définition socratique du gnothi seauton (connais-toi toi-même), nous proposons d’examiner la « philosophie du soi » qu’Épictète et Marc-Aurèle ont su développer. Plus spécifiquement, nous souhaitons expliciter la célèbre distinction qu’effectue Épictète dans son Manuel (et qui sera reprise par Marc-Aurèle dans ses Pensées pour moi-même) entre ce qui dépend de nous (jugements, tendances, désirs, aversions, etc.) et ce qui ne dépend pas de nous (le corps, la célébrité, la richesse, le pouvoir). Dans la perspective stoïcienne qui est celle d’Épictète et de Marc-Aurèle, nous chercherons à démontrer que « se connaître soi-même » signifie être capable d’identifier ce qui dépend de notre juridiction, et qui dès lors n’est pas soumis au Destin.

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Notre objectif est d’habiliter la conception merleau-pontienne de la connaissance de soi. La difficulté consiste en ce que Merleau-Ponty fait reposer tout savoir sur un contexte perceptif que le sujet est par principe incapable d’appréhender dans sa totalité. La connaissance s’appuie ainsi sur un contexte comportant des zones d’ombre qui éludent la réflexion. Nous éclairons d’abord cette affirmation générale à partir de deux principes fondamentaux empruntés à la Gestalttheorie, dont le premier stipule que la donnée de base de la perception est une figure sur un fond et le second que nos structures mentales cherchent l’équilibre. Nous appliquons ensuite ces prémisses au problème spécifique de la connaissance de soi. Cette présentation nous permet de cibler deux obstacles à notre prétention : l’irréductibilité du sujet à ce qu’il donne à voir dans l’effort réflexif, ainsi que sa liberté fondamentale, contaminant la vérité de son caractère arbitraire. Finalement, nous montrons que ces deux obstacles ne sont qu’apparents, à condition toutefois de renoncer à une connaissance de soi absolue, et de ménager un espace entre le déterminisme et la liberté.

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Resumen basado en el que aparece en la revista. Resumen en francés y castellano

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Une des difficultés les plus importantes de ce siècle est celle de l’anxiété. Bien évidemment, plusieurs élèves dans les classes régulières vivent avec ce malaise et les enseignants et les enseignantes doivent composer avec ce nouvel élément. Cyrulnik (2008, dans Dumas, 2012) se demande : « l’éducation consiste-t-elle à simplement apprendre à un enfant comment affronter ce mal à l’être, à vivre en équilibre, à contrôler sans cesse l’oscillation entre l’engourdissement psychique et l’alerte anxieuse ? » (p. 10). En ce sens, la présente recherche porte sur le développement de l’empathie et de la compassion auprès d’élèves anxieux. Il s’agit d’une recherche heuristique ayant comme objectif d’observer la croissance de ces deux aspects chez une enseignante du primaire auprès d’élèves vivants une anxiété. Pour y arriver, cette recherche présentera le passé anxieux de la chercheuse en plus d’approfondir différents moyens pour atteindre l’objectif de la recherche.

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Cette thèse a pour point de départ le désir d’éduquer de Spinoza et pour point d’arrivée sa conception originale d’une éducation au perfectionnement de la raison qui s’accomplit par la compréhension de son conatus, le désir ou l’idée de l’affection du corps qui le rattache à sa cause. Cet ancrage de l’éducation dans la compréhension de notre essence désirante permet notamment de résoudre le paradoxe d’une vocation d’« éducateur » pour Spinoza, sachant que son but est de développer l’autonomie rationnelle (la liberté), mais que les moyens à sa disposition pour y parvenir relèvent de l’extériorité (parole, écriture). L’hypothèse que nous avons défendue est que Spinoza a fondé sa conception de l’éducation dans l’Éthique sur une idée originale de l’éternité du fait qu’elle était corrélée avec la jouissance infinie de l’exister et pouvait être découverte en soi-même par tout être humain. Or, pour communiquer cette idée, Spinoza devait repenser l’éducation et régler la difficulté qu’ont les hommes à concevoir leur idée de l’éternité. Ce qu’il fit en l’identifiant au conatus, c’est-à-dire, en appliquant cette idée de l’éternité à la fois à l’esprit et au corps. Selon nous, cette découverte fut aussi la cause de l’inachèvement du TRE, ce qui nous a conduit à réfuter l’hypothèse de Deleuze. En effet, elle a donné lieu à des modifications importantes dans sa conception de la nature de l’esprit, du désir et des affects, de la puissance, de l’activité ou de la passivité de l’esprit, de sa façon de connaître et de guérir. En éduquant, Spinoza a voulu donner aux hommes la connaissance nécessaire pour garder leur esprit actif et parvenir au troisième genre de connaissance. Ce qui, de l’avis de Rabenort, Misrahi, Ravven et de nous-mêmes, est un grand apport à l’éducation : Spinoza peut servir de fondement aux éducateurs contemporains par sa perspective holiste (moniste), sa reconnaissance de l’importance du corps, des affects et de la connaissance de soi, et son insistance sur l’autonomisation, qu’il oppose dans le TTP à la transmission d’une autorité par l’imagination. La philosophie de Spinoza a l’avantage d’avoir compris la nature de l’esprit, sa façon de connaître, les conditions nécessaires pour qu’il puisse former des idées adéquates et se concevoir dans une perspective de perfectionnement intellectuel. Notre tableau, en annexe, met en lumière les modifications des concepts relatifs à l’éducation du désir dans l’histoire de la civilisation occidentale.

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Resumen: Dans les textes rétrospectifs où il s’est expliqué sur son «tournant herméneutique », Paul Ricoeur a fait valoir qu’il avait été dicté par l’impossibilité de se connaître directement soi-même et la nécessité d’emprunter le détour de l’interprétation dans la connaissance de soi. En se penchant sur la première apparition de l’herméneutique chez Ricoeur en 1960, dans Finitude et culpabilité, ce texte aimerait rappeler que d’autres motifs, oubliés plus tard, ont aussi été opérants, voire plus déterminants, notamment le souci de surmonter la modernité et de la guérir de son oubli du sacré.

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Cette recherche phénoménologique s’adresse aux enseignants qui vivent des difficultés professionnelles. Plus précisément, elle étudie l’impact de l’identification des subpersonnalités en utilisant la méthode de l’étude de cas. Les données sont recueillies grâce à des entrevues nous permettant de voir le cheminement de cinq personnes qui ont travaillé avec la technique des subpersonnalités. Ces dernières représentent différentes facettes de la personnalité. Nous en avons tous plusieurs en nous qui entrent en jeu selon les événements. La question spécifique de recherche est la suivante: Quel est l’impact de l’identification des subpersonnalités chez les enseignants qui éprouvent de la difficulté dans leur vie professionnelle? Cette question de recherche soulève les trois sous-questions suivantes: • Quels sont les outils et les moyens disponibles pour amener l’enseignant à identifier ses subpersonnalités? • Quelles sont les subpersonnalités présentes chez les enseignants qui éprouvent des difficultés dans leur vie professionnelle? • Quel cheminement les enseignants en difficulté suivent-ils en identifiant leurs subpersonnalités? Le premier chapitre de la recherche fait état de notre inquiétude face à la tâche d’enseignement. Il énumère des difficultés rencontrées dans l’enseignement. Il est également question de l’introspection qui procure une meilleure connaissance de soi. Le deuxième chapitre définit trois concepts clés: le monde intérieur des enseignants, la psychosynthèse et les subpersonnalités. Plusieurs auteurs sont cités afin de clarifier ces concepts. Le troisième chapitre présente le cadre méthodologique de cette recherche phénoménologique. L’approche qualitative, la méthode inductive, l’enjeu ontogénique, l’étude de cas, les entrevues et le déroulement de la recherche sont expliqués. De plus, il présente les cinq sujets (cas) ainsi que le déroulement des rencontres avec ceux-ci. Dans le quatrième chapitre, il est question de l’analyse des résultats de la première entrevue individuelle, de l’analyse des résultats de la deuxième entrevue ainsi qu’une synthèse de l’expérience des sujets. Le cinquième chapitre répond à la question spécifique de recherche ainsi qu’aux sous-questions. Suite à un travail personnel et aux rencontres avec les sujets d’étude, nous pouvons affirmer que les subpersonnalités sont un outil d’introspection qui permet de se connaître davantage et de faire un travail sur soi. Les subpersonnalités sont une façon d’évoluer et de réfléchir à nos réactions lors de moments difficiles. Elles sont, sans contredit, une avenue à connaître par tous les enseignants, particulièrement ceux qui éprouvent des difficultés dans leur vie professionnelle.

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Qu’est-ce que l’être humain ? La question se pose depuis plusieurs millénaires. Platon n’y échappe pas et il suit l’inscription du temple de Delphes, le fameux « connais-toi toi-même », lorsqu’il cherche à mieux cerner l’homme dans ses écrits. Cette quête de l’essence de l’homme est présente à plusieurs moments de l’œuvre de Platon, mais nous sommes d’avis qu’il ne suggère jamais de définition de l’homme aussi claire que dans l’Alcibiade. Toute la fin de ce dialogue se consacre à cette question et l’on y trouve un Socrate avide de partager sa propre pensée sur le sujet. Les commentateurs de ce dialogue ne s’entendent pourtant pas sur la signification que l’on doit donner à ce développement parfois obscur sur l’essence de l’homme. Plusieurs affirment que l’homme y est présenté comme étant essentiellement son âme, d’aucuns que l’homme y est la réunion du corps et de l’âme, et d’autres encore que l’homme y est plutôt présenté comme étant la partie rationnelle de son âme. Les trois chapitres de ce mémoire présentent et analysent les arguments principaux de chaque camp dans le but de trancher la question. Il y est défendu que dans l’Alcibiade l’homme est, de manière approximative, son âme, mais que de manière plus précise, il correspond à la partie en lui qui domine, soit sa raison. Il y est également suggéré que cette conception de la nature humaine est reprise ailleurs dans le corpus platonicien.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Rapport d'analyse d'intervention présenté à la Faculté des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Maîtrise ès sciences (M. Sc.) en psychoéducation.

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Socrate et Krishnamurti comptent parmi les personnages importants de l'histoire de la pensée. Le premier fut proclamé le "père" de la philosophie occidentale alors que le second fut considéré comme l'un des cinq grands "saints" du XXème siècle par la prestigieuse revue Time. Le présent mémoire porte sur les rapprochements qu'il est possible de montrer entre ces deux penseurs considérés par la postérité comme "inclassables". Ce qui les réunit d'emblée toutefois, c'est leur préoccupation indéniable pour le thème universel de la connaissance de soi. C'est donc sur cette trame de fond que nous avons abordé l'étude des ressemblances entre eux. Celles-ci apparaissent particulièrement dans leur engagement indéfectible eu égard à la recherche de la vérité en ce qui a trait aux principes de la vie bonne et de la vertu. Nous avons tenté d'établir un certain nombre de faits qui démontrent que leurs discours portaient en substance sur les mérites de la réflexion pour que l'être humain comprenne qu'il avait tout intérêt à se préoccuper de la relation qu'il entretient avec sa pensée afin de mieux se connaître lui-même.

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La Critique de la raison pure est traversée de part en part par une analogie juridique dont l’étude peut enrichir la compréhension de l’œuvre. Il est ainsi question, dès la préface, d’une raison qui se juge elle-même devant son propre tribunal, ce qui constituera le point de départ de notre analyse. Or, ce tribunal très particulier doit se fonder sur une connaissance de soi approfondie de la raison. Cette entreprise est de fait réalisée au fil des développements de la Critique. Le rôle bien particulier joué à cet égard par les trois déductions présentes dans l’œuvre sera dûment examiné. On verra par ailleurs que la déduction doit elle-même être considérée plutôt comme procédure d’inspiration juridique que comme inférence, tout en conservant pourtant un statut de preuve philosophique. Les nombreuses allusions juridiques effectuées par Kant au fil de l’œuvre seront ainsi mises à profit dans le cadre de cette interprétation.