196 resultados para Antonin Artaud
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Ao entrarmos em contato com a obra de Gilles Deleuze, não podemos ignorar a influência de Antonin Artaud e da idéia de Crueldade no desenvolvimento de sua filosofia. Assim, cabe a pergunta: Qual é a importância de Antonin Artaud e do Teatro da Crueldade na constituição da Filosofia Contemporânea? A presente dissertação não pretende responder esta pergunta em toda sua complexidade, a sua pretensão é mais modesta, ela visa traçar algumas linhas que possam nos orientar nas relações complexas entre o pensamento de Artaud e a Filosofia, entre o Teatro da Crueldade e o Teatro Filosófico. Assim, partimos da idéia de uma Metafísica da Crueldade, tal como nos é apresentada por Camille Dumoulié, para uma Metafísica Cruel, uma metafísica que já é ela mesma uma experimentação. Pensar a crueldade como um teatro metafísico põe em crise o Sistema da Representação: tarefa do pensamento contemporâneo. Dessa forma, compreender a Filosofia e a Arte Contemporâneas torna Antonin Artaud uma passagem obrigatória.
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Le phénomène de la création dans le cadre d’un discours sur la création – la production littéraire et artistique – ne va pas de soi. La tâche de le circonscrire comme un objet est antinomique : l’expérience du discours est en soi une création. Alors que le langage écrit semble au plus souvent «supprimer» l’auteur, le processus de création implique un «Je» créateur qui pense, qui se transforme, qui vit et dont la pensée s’imbrique à son objet qui, quant à lui, est «supprimé»; car il n’est pas extérieur à la pensée mais en relation avec elle. Ce travail, qui démontre le rapport complexe entre l’objet, la critique, le sujet et le commentaire, se penche donc sur l’«avant», le «pendant» et l’«après» de la création, dans un acte de mémoire, qui découle d’une performance littéraire sur la création. Des forces motrices informes et inconscientes, à la mise en forme jusqu’à la transmission, qui lui redonne un caractère d’informe, la création est en mouvement, comme le savoir est toujours prisonnier d’un «work in progress». Tributaire d’Antonin Artaud, le texte s’inscrit à partir de l’artiste en guise d’archétype existentiel, et s’y réfère constamment pour témoigner de la création sans la détacher de la vie et de ses expériences. Pour accéder au mystère du processus de création, lié à la pensée subjective, inobjectivable et irréductible au discours linéaire, ce travail met l’accent sur les associations de la pensée qui procède, exprimées par un «Je» exemplaire omniprésent, tatoué par l’expérience, mais à la position ambiguë à titre d’auteur. Processus de vie, de pensée et de création sont non seulement entremêlés, mais traversés par le champ du tout autre, historique, mondial et social, en perpétuelle évolution. Le rôle du créateur n’est pas de ne créer qu’à partir des connaissances extérieures à lui, mais à partir de lui-même – de son moi multiple et de sa pensée imprégnée de lectures et de ce qui le traverse et l’habite dans un temps donné – pour aboutir à la mise en forme d’un texte cohérent, d’une gravure particulière de l’esprit en marche vers le savoir, qui se situe toujours dans le devenir.
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Thèse réalisée en cotutelle (Université de Montréal et Université Paris Diderot - Paris 7)
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Dans nombre de ses œuvres, Antonin Artaud n’a eu de cesse de formuler les termes de ce que serait une poésie anarchique, une forme langagière qui permettrait d’abolir la distance entre les mots et les choses, et à laquelle sa poésie aspire sans toutefois parvenir à une telle réalisation. Devant le constat que l’anarchie décrite par Artaud ne peut rendre compte de ce qui se réalise véritablement dans son écriture, ce mémoire pose les questions suivantes : que fait donc la poésie d’Artaud? Existe-t-il une figure qui est à même de rendre compte des modalités d’écriture qui sont à l’œuvre dans les différents textes du poète français? À ces interrogations, la figure du hors-la-loi m’est apparue des plus pertinentes dans la mesure où elle offrait tout un espace à la réflexion et à la conceptualisation. À partir de cette figure, ce mémoire formule donc l’hypothèse que ce qui se joue dans la textualité d’Antonin Artaud est une poétique hors-la-Loi, c’est-à-dire une manière de subvertir, par l’usage de différents procédés littéraires, la Loi. En d’autres termes, la poétique hors-la-Loi produit des effets de dissonance au sein du Symbolique. Pour consolider cette hypothèse, je propose deux axes de réflexion étayés à partir de l’analyse des procédés d’écriture traductologique et glossolalique d’Artaud. Dans un premier temps, la subversion est entrevue à partir des notions d’espace et de territoire. Par la suite, j’étudie la subversion dans son rapport à la temporalité.
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Cette recherche vise à réfléchir sur la culture vers le point de vue de l'art. À partir de la pensée d'Antonin Artaud (1896-1948), qui nos invite à penser la culture tel comme une ramification de la vie. Le théâtre, la scène pour ses nombreuses créations, il se déplace dans l'espace, une fois qu'Artaud vas essayer de vivre leurs expériences scéniques a partir de son propre théâtre, le Théâtre de la Cruauté, avec des actions vecue, en nient alors la représentation. Ainsi Artaud a fait de votre existence une oeuvre d'art, il transporte à sa propre vie l'esthétique de la cruauté, tel comme il l'a compris. Cette étude présente le concept de la cruauté artaudienne, l'attachant à la culture, donnant lieu a ce qu'on appelle la Culture de la Cruauté
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Antonin Artaud, a name that reminds us of areas ranging from theater to poetry, linguistics to psychoanalysis, is a multipurpose name that transits as poet, painter, writer, actor, screenwriter, playwright and theater director. Artaud s route is raw material for researchers of various hues interested in a life and work that allows panning in different fields of knowledge. It raises the question of language and manipulation of signals in terms of magical forces and the relationship maintained through them with the cosmos and the divine. Artaud searches through a language of signals, gestures and objects that express themselves by objective forms and the use of words as solid objects. For him, the language of words must give way to the language of signals, whose objective aspect is what strikes us most immediately. Our work indicates the possibility of realization and recognition of the aesthetic of cruelty present in the writing drawings of artaudian s work, realizing thus, that art as a record of culture hence as double of life allows us a more critical and transforming look to the society, thinking about the aesthetics of cruelty as Artaud proposes and thinks cruelty: as appetite for life. Our dialogue held during the construction of this journey has the company, besides the one of Antonin Artaud, other authors such as Jacques Derrida, Gilles Deleuze and Felix Guatarri, among others which, during the hike and framing of this route help us to think about the aesthetics of cruelty in an Artaudian perspective
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La escena inicial de El Chorro de sangre, mientras una pareja se jura amor eterno (de manera repetitiva y mecánica), llueven sobre el escenario partes del cuerpo humano. En este trabajo pretendo demostrar que Artaud pensó esa lluvia de extremidades desde una recepción sensorial. Es decir, la estrategia del disjecta membra responde a su concepción de un teatro de los sentidos que, como lo señala en El teatro y su doble, busca provocar una “revolución del espíritu". Si el cuerpo es espacio de las luchas entre un “interior" libre y caótico, y las presiones “exteriores", sociales, la fragmentación revela la energía excedente del ser humano por sobre esos controles, la capacidad de resistencia y superación. Para expresar esa resistencia, Artaud apela a la carnavalización del cuerpo que, como lo afirma Bajtín, produce una serie de transgresiones en tanto crítica y resistencia. Así, el cuerpo desmembrado trae a la superficie los miedos y tabúes sobre la muerte, la unidad del cuerpo humano y la inviolabilidad del cadáver. Se concluye que interpretar la lluvia de extremidades humanas requiere comprender El chorro de sangre como la puesta en escena de los principios surrealistas de subversión y desmoralización y, al mismo tiempo, que el cuerpo como objeto central de la representación carnavalesca problematiza tópicos filosóficos como la percepción y la existencia del ser.
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Antonin Artaud (1896-1948) est un poète, acteur, dramaturge et écrivain français né à Marseille, mais dont la vie artistique se développe principalement à Paris. Artaud est l'auteur de la notion bien connue de Théâtre de cruauté, qui inspire encore aujourd'hui de nombreux groupes de théâtre dans différents coins du monde. Il a écrit sur le théâtre, la poésie, l'art, la philosophie, entre autres. De 1924-1935 est également dédié au cinéma, à la fois dans son théorique et pratique. Une étape un peu inconnu et peu exploré dans sa vie. Elle a joué dans 22 films avec certains des réalisateurs les plus importants dans le monde, et a laissé huit scénarios, dont un seul a été realizé, et huit écrits théoriques sur le cinéma. Cette thèse cherche à examiner précisément cette période insuffisamment étudié dans sa carrière, à partir de trois questions initiales: Artaud développé un sens de la cruauté au-delà du théâtre? Nous pouvons penser à la culture de la cruauté envers les films, en d‘autres termes, un cinéma de la cruauté ? Nous pouvons penser sur le sujet contemporain de cette culture? La réponse à ces trois questions est oui. L'idée de la pensée de la cruauté au cinéma est intervenue concomitamment à leurs expériences et élaborations de ce qu'il a appelé Théâtre de la cruauté. Les deux réflexions sont donnés concomitamment et de manière récursive. Plus que cela, toutes ses productions artistiques, dont la poésie et la peinture, ont été traversés par la notion de cruauté. Nous concluons que leurs élaborations sur un cinéma de la cruauté a eté interrompu au moment même que le développement technique a souligné la possibilité de sa réalisation. De plus, à l'enquête de son travail, nous pouvons voir que presque toute sa pensée a été préparé sous les images, de sorte que nous pouvons même parler d'une pensée cinématographique d‘Antonin Artaud. En conséquence, nous ne concevons pas sa théorie au septième art comme secondaire à leurs intérêts, comme le rapporte la plupart de ses commentateurs, mais absolument essentiel dans le développement de ses écrits, qui jusqu'à maintenant accumulé plus de deux mille pages. En outre, Artaud ne pense pas l'art pour l'art, mais seulement comme un dialogue fructueux et intensif avec l'homme et la culture. L‘art était l'instrument privilégié de proposer un diagnostic et une nouvelle façon de voir la société contemporaine. À travers le film il a imaginé la possibilité d'une reprise de forces éthico-esthétique-politiques perdus sous les décombres de la civilisation occidentale. L'établissement d'une nouvelle relation avec l'image, le sujet de la (post-) modernité pourrait sauver une puissance esthétique du corps et de la pensée que, réinterprété, agiraient envers eux-mêmes et le monde à réinventer.
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Antonin Artaud (1896-1948) est un poète, acteur, dramaturge et écrivain français né à Marseille, mais dont la vie artistique se développe principalement à Paris. Artaud est l'auteur de la notion bien connue de Théâtre de cruauté, qui inspire encore aujourd'hui de nombreux groupes de théâtre dans différents coins du monde. Il a écrit sur le théâtre, la poésie, l'art, la philosophie, entre autres. De 1924-1935 est également dédié au cinéma, à la fois dans son théorique et pratique. Une étape un peu inconnu et peu exploré dans sa vie. Elle a joué dans 22 films avec certains des réalisateurs les plus importants dans le monde, et a laissé huit scénarios, dont un seul a été realizé, et huit écrits théoriques sur le cinéma. Cette thèse cherche à examiner précisément cette période insuffisamment étudié dans sa carrière, à partir de trois questions initiales: Artaud développé un sens de la cruauté au-delà du théâtre? Nous pouvons penser à la culture de la cruauté envers les films, en d‘autres termes, un cinéma de la cruauté ? Nous pouvons penser sur le sujet contemporain de cette culture? La réponse à ces trois questions est oui. L'idée de la pensée de la cruauté au cinéma est intervenue concomitamment à leurs expériences et élaborations de ce qu'il a appelé Théâtre de la cruauté. Les deux réflexions sont donnés concomitamment et de manière récursive. Plus que cela, toutes ses productions artistiques, dont la poésie et la peinture, ont été traversés par la notion de cruauté. Nous concluons que leurs élaborations sur un cinéma de la cruauté a eté interrompu au moment même que le développement technique a souligné la possibilité de sa réalisation. De plus, à l'enquête de son travail, nous pouvons voir que presque toute sa pensée a été préparé sous les images, de sorte que nous pouvons même parler d'une pensée cinématographique d‘Antonin Artaud. En conséquence, nous ne concevons pas sa théorie au septième art comme secondaire à leurs intérêts, comme le rapporte la plupart de ses commentateurs, mais absolument essentiel dans le développement de ses écrits, qui jusqu'à maintenant accumulé plus de deux mille pages. En outre, Artaud ne pense pas l'art pour l'art, mais seulement comme un dialogue fructueux et intensif avec l'homme et la culture. L‘art était l'instrument privilégié de proposer un diagnostic et une nouvelle façon de voir la société contemporaine. À travers le film il a imaginé la possibilité d'une reprise de forces éthico-esthétique-politiques perdus sous les décombres de la civilisation occidentale. L'établissement d'une nouvelle relation avec l'image, le sujet de la (post-) modernité pourrait sauver une puissance esthétique du corps et de la pensée que, réinterprété, agiraient envers eux-mêmes et le monde à réinventer.
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« Dieu est mort » proclame à l’envi le fou nietzschéen. C’est sous l’égide inquiète de cette assertion paroxystique, traduisant ce «malaise de la culture» qu’évoquait Freud, que la pensée, la littérature et l’art du XXe siècle européen évoluent. Cependant, le christianisme dont ce cri signe l’extrême décadence, n’est pas seul à imprégner les productions artistiques de ce siècle, même les plus prétendument athées, mais avant tout la figure du Christ - autour de laquelle sont structurés tant cette religion que son système de croyance – semble, littéralement et paradoxalement, infester l’imaginaire du XXe siècle, sous des formes plus ou moins fantasmatiques. Ce travail se propose ainsi précisément d’étudier, dans une optique interdisciplinaire entre littérature, art et cinéma, cette dynamique controversée, ses causes, les processus qui la sous-tendent ainsi que ses effets, à partir des œuvres de trois auteurs : Artaud, Beckett et Pasolini. L’objectif est de fournir une clé de lecture de cette problématique qui mette en exergue comment « la conversion de la croyance », comme la définit Deleuze, à laquelle ces auteurs participent, n’engendre pas un rejet purement profanatoire du christianisme mais, à l’inverse, la mise en œuvre d’un mouvement aussi violent que libératoire qualifié par Nancy de « déconstruction du christianisme ». Ce travail entend donc étudier tout d’abord à la lumière de l’expérience intérieure de Bataille, l’imaginaire christique qui sous-tend leurs productions ; puis, d’en analyser les mouvements et les effets en les questionnant sur la base de cette dynamique ambivalente que Grossman nomme la « défiguration de la forme christique ». Les excès délirants d’Artaud, l’ironie tranchante de Beckett et la passion ambiguë de Pasolini s’avèrent ainsi participer à un mouvement commun qui, oscillant entre reprise et rejet, débouche sur une attitude tout aussi destructive que revitalisante des fondements du christianisme.
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La literatura en el pensamiento deleuziano, es decir la "literatura menor", es revolucionaria en tanto que posibilita crear nuevas formas de vidas, de percepciones, de resistencias. En este sentido, Deleuze explora y encuentra un particular interés por diferentes escritores como Virginia Woolf, Scott Fitzgerald, Marcel Proust, Franz Kafka, Antonin Artaud, Herman Melville, entre otros. A partir de una reflexión sobre sus textos, Deleuze crea conceptos que juegan dentro de su máquina. Podemos decir que toda la filosofía de Gilles Deleuze está fuertemente atravesada, entre otras cosas, por la literatura. Nuestro trabajo se sitúa en el cruce entre la producción deleuziana y la literatura, más concretamente en el encuentro entre Artaud y Deleuze. A partir del (re)encuentro entre Artaud y Deleuze, este trabajo trata sobre la "vida" de Artaud, de cómo Artaud perfora la escritura, perforando su cuerpo; de cómo Artaud atraviesa el cuerpo de Deleuze produciendo al mismo tiempo su devenir. Si escribir, en el pensamiento deleuziano, siempre implica escribir con (alguien), escribir con Artaud no significa interpretarlo, comentarlo, sino, atravesar(se) el mismo cuerpo deleuziano
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La literatura en el pensamiento deleuziano, es decir la "literatura menor", es revolucionaria en tanto que posibilita crear nuevas formas de vidas, de percepciones, de resistencias. En este sentido, Deleuze explora y encuentra un particular interés por diferentes escritores como Virginia Woolf, Scott Fitzgerald, Marcel Proust, Franz Kafka, Antonin Artaud, Herman Melville, entre otros. A partir de una reflexión sobre sus textos, Deleuze crea conceptos que juegan dentro de su máquina. Podemos decir que toda la filosofía de Gilles Deleuze está fuertemente atravesada, entre otras cosas, por la literatura. Nuestro trabajo se sitúa en el cruce entre la producción deleuziana y la literatura, más concretamente en el encuentro entre Artaud y Deleuze. A partir del (re)encuentro entre Artaud y Deleuze, este trabajo trata sobre la "vida" de Artaud, de cómo Artaud perfora la escritura, perforando su cuerpo; de cómo Artaud atraviesa el cuerpo de Deleuze produciendo al mismo tiempo su devenir. Si escribir, en el pensamiento deleuziano, siempre implica escribir con (alguien), escribir con Artaud no significa interpretarlo, comentarlo, sino, atravesar(se) el mismo cuerpo deleuziano