999 resultados para ANTIDIABETIC ACTIVITY
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Peroxisome proliferator-activated receptor gamma (PPAR-gamma) plays a key role in adipocyte differentiation and insulin sensitivity. Its synthetic ligands, the thiazolidinediones (TZD), are used as insulin sensitizers in the treatment of type 2 diabetes. These compounds induce both adipocyte differentiation in cell culture models and promote weight gain in rodents and humans. Here, we report on the identification of a new synthetic PPARgamma antagonist, the phosphonophosphate SR-202, which inhibits both TZD-stimulated recruitment of the coactivator steroid receptor coactivator-1 and TZD-induced transcriptional activity of the receptor. In cell culture, SR-202 efficiently antagonizes hormone- and TZD-induced adipocyte differentiation. In vivo, decreasing PPARgamma activity, either by treatment with SR-202 or by invalidation of one allele of the PPARgamma gene, leads to a reduction of both high fat diet-induced adipocyte hypertrophy and insulin resistance. These effects are accompanied by a smaller size of the adipocytes and a reduction of TNFalpha and leptin secretion. Treatment with SR-202 also dramatically improves insulin sensitivity in the diabetic ob/ob mice. Thus, although we cannot exclude that its actions involve additional signaling mechanisms, SR-202 represents a new selective PPARgamma antagonist that is effective both in vitro and in vivo. Because it yields both antiobesity and antidiabetic effects, SR-202 may be a lead for new compounds to be used in the treatment of obesity and type 2 diabetes.
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L’incidence du diabète chez les premières nations du Canada est plus de trois fois celle du reste du pays, dû, en partie, aux traitements culturellement inappropriés. Notre projet vise à traiter le diabète chez ces populations à partir de leur pharmacopée de médicine traditionnelle afin d’améliorer l’acceptation des traitements. En utilisant une approche ethnobotanique, notre équipe a identifié 17 plantes médicinales utilisées pour traiter des symptômes du diabète par les Cris d'Eeyou Istchee (Baie James, Québec). Parmi eux, l'extrait éthanolique de baies de Vaccinium vitis-idaea a montré un effet stimulateur sur le transport du glucose dans les cellules musculaires squelettiques et les adipocytes en culture. Le but de cette thèse était d’élucider les mécanismes par lesquels cet extrait exerce ses effets anti-hyperglycémiants, d’identifier ses principes actifs et de confirmer in vivo, son efficacité. Les résultats démontrent que V.vitis a augmenté le transport du glucose dans les cellules musculaires en cultures, C2C12 et L6 et a stimulé la translocation des transporteurs GLUT4 dans les cellules L6. L'extrait a également inhibé la respiration dans les mitochondries isolées du foie du rat. Cet effet est semblable à celui de la metformine et en lien avec la production du stress métabolique et l'activation de l'AMPK. De plus, la voie de signalisation de l’insuline ne semble pas être impliquée dans le mécanisme d’action de V. vitis. Le fractionnement guidé par la stimulation du transport du glucose a mené à l'isolation des principes actifs; la quercétine, la quercétine-3-O-galactoside, et la quercétine-3-O-glucoside. Comparable à l'extrait brut, ses composés ont stimulé la voie AMPK. Cependant, la quércetine était la seule à inhiber la respiration mitochondriale. Pour valider l'effet de V.vitis in vivo, l'extrait (1% dans l'eau de boisson) a été administré aux souris KKAy pendant 10 jours. La glycémie et le poids corporel ont été significativement réduits par V.vitis. Ces effets ont été associés à une diminution de la prise alimentaire, ce qui suggère que V.vitis diminue l'appétit. L'étude pair-fed a confirmé que les effets de V.vitis sont, majoritairement, dû à la réduction de l’appétit. De plus, V.vitis a augmenté la teneur en GLUT4 dans le muscle squelettique, a stimulé la iv phosphorylation de l'ACC et a augmenté les niveaux de PPAR-α dans le foie des souris KKAy. Ces effets se voient être additifs à l’effet anorexigène de V. vitis. Au cours du fractionnement bioguidé de l’extrait, l’ester méthylique de l'acide caféique (CAME), un produit formé lors de la procédure du fractionnement, a démontré un effet stimulateur puissant sur le transport du glucose dans les celules C2C12 et donc un potentiel anti-diabétique. Pour identifier d'autres acides caféique active (AC) et pour élucider leurs relations structure-activité et structure-toxicité, vingt dérivés AC ont été testés. Outre CAME, quatre composés ont stimulé le transport du glucose et ont activé l'AMPK suite au stress métabolique résultant d'un découplage de la phosphorylation oxydative mitochondriale. L’activité nécessite une fonction d’AC intacte dépourvu de groupements fortement ionisés et ceci était bien corrélée avec la lipophilicite et la toxicité. Les résultats de cette thèse soutiennent le potentiel thérapeutique de V. vitis, ses composés actifs ainsi que de la famille de l’AC et pour la prévention et le traitement du diabète.
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La prévalence de l’obésité, du diabète de type 2, et du syndrome métabolique, sont à la hausse chez les Cris d’Eeyou Istchee (CEI-Nord du Québec). Ces problèmes sont aggravés par leur diète non traditionnelle, leur sédentarité, ainsi que par une résistance culturelle aux produits pharmaceutiques. Afin de développer des traitements antidiabétiques culturellement adaptés, notre équipe a effectué une enquête ethnobotanique qui a identifié 17 plantes provenant de la pharmacopée traditionnelle des CEI. À partir des études de criblage effectuées in vitro, deux plantes parmi les 17 ont attiré notre attention. Populus balsamifera L. (Salicaceae) pour ses propriétés anti-obésité et Larix laricina K. Koch (Pinaceae) pour ses propriétés antidiabétiques. P. balsamifera et son composé actif salicortin ont inhibé l’accumulation de triglycérides durant l’adipogénèse dans les adipocytes 3T3-L1. L. laricina a augmenté le transport de glucose et l’activation de l’AMPK dans les cellules musculaires C2C12, l’adipogénèse dans les 3T3-L1 et a démontré un fort potentiel découpleur (propriété anti-obésité). Les objectifs de cette thèse sont d'évaluer les potentiels anti-obésité et antidiabétique et d’élucider les mécanismes d'action de P. balsamifera, salicortin, et L. laricina chez la souris C57BL/6 rendue obèse par une diète riche en gras (HFD). Les souris ont été soumises pendant huit (étude préventive) ou seize semaines (étude traitement) à une HFD, ou à une HFD dans laquelle P. balsamifera, salicortin, ou L. laricina a été incorporé soit dès le départ (prévention), ou dans les 8 dernières des 16 semaines d'administration de HFD (traitement). iv Les résultats démontrent que P. balsamifera (dans les deux études) et salicortin (évalué dans l’étude traitement) diminuent: le poids corporel, le gras rétropéritonéal, la sévérité de la stéatose et l’accumulation de triglycérides hépatique (ERK impliqué), les niveaux de glycémie et d'insuline, et le ratio leptine/adiponectine. Dans les deux études, P. balsamifera a significativement réduit la consommation de nourriture mais cet effet coupe-faim nécessite d’être approfondi. Dans l'étude préventive, P. balsamifera a augmenté la dépense énergétique (hausse de la température à la surface de la peau et de l’activation de la protéine découplante-1; UCP-1). Les voies de signalisation activées par P. balsamifera et par salicortin (de façon plus modeste) sont impliquées dans: la production de glucose hépatique (Akt), l’expression de Glut4 dans le muscle squelettique, la captation du glucose et du métabolisme des lipides (Akt dans le tissu adipeux), la différenciation des adipocytes (ERK et PPARg), l’inflammation dans le foie (IKKαβ), et l'oxydation des acides gras dans le muscle, le foie, ou le tissu adipeux (PPARa et CPT-1). D’autre part, L. laricina a également diminué les niveaux de glycémie et d’insuline, le ratio leptine/adiponectine, le gras rétropéritonéal et le poids corporel. Ces effets ont été observés en conjonction avec une augmentation de la dépense énergétique: hausse de température à la surface de la peau (prévention) et amélioration de la fonction mitochondriale et de la synthèse d'ATP (traitement). En conclusion, l’utilisation de P. balsamifera, salicortin et L. laricina comme des traitements alternatifs et culturellement adaptés aux CEI représente une contribution importante dans la prévention et le traitement de l’obésité et du diabète.
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Berberine has been shown to have hypoglycaemic activity in several in vitro and in vivo models, although the mechanism of action is not fully known. Berberis lyceum Royle root produces high concentrations of berberine, and in traditional medicine, the whole extract of this plant is used widely to treat diabetes. The antidiabetic activity of the ethanol root extract of Berberis lyceum was compared with pure berberine in normal and alloxan-diabetic rats using similar doses of each. The concentration of berberine in the extract was determined to be 80% dry weight with only trace amounts of other alkaloids present. The purpose of the study was to investigate the effects of berberine and a whole extract of Berberis lyceum on blood glucose and other parameters associated with diabetes, to compare the effects of the crude extract with those of pure berberine and thus validate its use as a therapeutic agent, and finally to identify any contribution of the other components of the extract to these effects. Oral administration of 50 mg/kg of Berberis extract and berberine to normal and experimental diabetic rats produced a significant (p < 0.05) reduction in blood glucose levels from days 3-7 days of treatment. Significant effects were also observed on the glucose tolerance, glycosylated haemoglobin, serum lipid profiles and body weight of experimental animals. Berberis extract and berberine demonstrated similar effects on all parameters measured, and although the extract was comparable in efficacy to berberine, it did not produce any effects additional to those shown by pure berberine. The results support the use of the extract in traditional medicine, and demonstrate that apart from being a highly cost-effective means of treating with berberine, the total extract does not appear to confer any additional benefits or disadvantages compared with the pure compound. Copyright (c) 2008 John Wiley & Sons, Ltd.
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Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq)
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Halofenate has been shown previously to lower triglycerides in dyslipidemic subjects. In addition, significant decreases in fasting plasma glucose were observed but only in type 2 diabetic patients. We hypothesized that halofenate might be an insulin sensitizer, and we present data to suggest that halofenate is a selective peroxisome proliferator-activated receptor (PPAR)-gamma modulator (SPPAR gamma M). We demonstrate that the circulating form of halofenate, halofenic acid (HA), binds to and selectively modulates PPAR-gamma. Reporter assays show that HA is a partial PPAR-gamma agonist, which can antagonize the activity of the full agonist rosiglitazone. The data suggest that the partial agonism of RA may be explained in part by effective displacement of corepressors (N-CoR and SMRT) coupled with inefficient recruitment of coactivators (p300, CBP, and TRAP 220). In human preadipocytes, HA displays weak adipogenic activity and antagonizes rosiglitazone-mediated adipogenic differentiation. Moreover, in 3T3-L1 adipocytes, HA selectively modulates the expression of multiple PPAR-gamma-responsive genes. Studies in the diabetic ob/ob mouse demonstrate halofenate's acute antidiabetic properties. Longer-term studies in the obese Zucker (fa/fa) rat demonstrate halofenate's comparable insulin sensitization to rosiglitazone in the absence of body weight increases. Our data establish halofenate as a novel SPPAR-gamma M with promising therapeutic utility with the potential for less weight gain.
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Streptozotocin-diabetic rats were treated for 17 days with a decoction of Eugenia jambolana (Myrtaceae) leaves (15%, w/v) as a substitute for water. Body weight, food and fluid intake, urine volume, glycemia, urinary glucose and urea were evaluated every 5 days. The animals were sacrificed by decapitation and blood samples collected for the determination of glycemia, serum cholesterol, HDL-cholesterol, triglycerides and angiotensin-converting enzyme. The weight of adipose and muscle tissues was also determined. There were no statistically significant differences between treated and untreated rats for any of the biochemical or physiological parameters. We conclude that, at least in this experimental model, Eugenia jambolana leaf decoction has no antidiabetic activity.
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Nous avons utilisé une approche ethnobotanique pour identifier des espèces de plantes utilisées par les Cris afin de traiter les symptômes du diabète de type 2. Larix laricina du Roi (L. laricina) a récemment été identifiée comme une des meilleures plantes qui a stimulé le transport de glucose dans les cellules C2C12 et fortement potentialisé la différenciation des 3T3-L1 en indiquant une sensibilité potentiellement accrue à l’insuline. Ensuite, ces études de criblage ont été effectuées sur des extraits éthanolique (EE) en utilisant une série de bioessais in vitro. Cependant, les préparations traditionnelles des plantes sont souvent faites avec l’eau chaude. Le but de cette thèse de doctorat était d’isoler les principes actifs de L. laricina par un fractionnement guidé par l’adipogenèse; d’évaluer et de comparer l’activité et les mécanismes antidiabétiques des EE et des extraits aqueux (HWE) de ces 17 plantes. Pour le fractionnement de L. laricina, on a isolé plusieurs composés connus et identifié un nouveau composé actif cycloartane triterpene, qui a amélioré fortement l’adipogenèse et a été responsable en partie de l’activité adipogénique (potentiellement similaire à l’effet sensibilisateur à l’insuline des glitazone) de l’extrait éthanolique issu de l’écorce de L. laricina. Pour le métabolisme lipidique, nos résultats ont confirmé que 10 parmi les 17 EE ont augmenté la différenciation des adipocytes alors que 2 extraits seulement l’ont inhibée. Les HWE ont montré une faible activité adipogénique ou antiadipogénique. Les EE de R. groenlandicum et K. angustifolia ont le PPAR γ (peroxisome proliferator-activated receptor γ), le SREBP-1 (sterol regulatory element binding protein-1) et le C/EBP (CCAAT-enhancer binding proteins) α, alors que ceux de P. balsamifera et A. incana les ont inhibés. L’effet inhibiteur de P. balsamifera a également été prouvé d’avoir impliqué l’activation de la protéine kinase activée par l’AMP (AMPK). Les EE et HWE de R. groenlandicum ont stimulé les mêmes facteurs de transcription alors que les extraits aqueux d’autres plantes sélectionnées ont perdu ces effets en comparaison avec leurs extraits éthanoliques respectifs. L’analyse phytochimique a également identifié le groupe des espèces actives et inactives, notamment lorsque les espèces ont été séparées par famille de plante. Finalement concernant l’homéostasie de glucose, nos résultats ont confirmé que plusieurs EE ont stimulé le transport de glucose musculaire et inhibé l’activité de la glucose-6-phosphatase (G6Pase) hépatique. Certains des HWE ont partiellement ou complètement perdu ces activités antidiabétiques par rapport aux EE, tandis qu’une seule plante (R.groenlandicum) a juste conservé un potentiel similaire entre les EE et HWE dans les deux essais. Dans les cellules musculaires, les EE de R.groenlandicum, A. incana et S. purpurea ont stimulé le transport de glucose en activant la voie de signalisation de l’AMPK et en augmentant le niveau d’expression des GLUT4. En comparaison avec les EE, les HWE de R.groenlandicum ont montré des activités similaires; les HWE de A. incana ont complètement perdu leur effet sur tous les paramètres étudiés; les HWE de S. purpurea ont activé la voie de l’insuline au lieu de celle de l’AMPK pour augmenter le transport de glucose. Dans les cellules H4IIE, les EE et HWE des 5 plantes ont activé la voie de l’AMPK, et en plus les EE et HWE de 2 plantes ont activé la voie de l’insuline. La quercétine-3-O-galactoside et la quercétine 3-O-α-L-arabinopyranoside ont été identifiées comme des composés ayant un fort potentiel antidiabétique et donc responsables de l'activité biologique des plantes HWE actifs avec le transport du glucose. En conclusion, on a isolé plusieurs composés connus et identifié un nouveau triterpène actif à partir du fractionnement de L. laricina. Nous avons fourni également une preuve directe pour l'évaluation et la comparaison d'une action analogue à l'insuline ou insulino-sensibilisateur des EE et HWE de plantes médicinales Cris au niveau de muscle, de foie et de tissus adipeux. Une partie de leur action peut être liée à la stimulation des voies de signalisation intracellulaire insulino-dépendante et non-insulino-dépendante, ainsi que l’activation de PPARγ. Nos résultats indiquent que les espèces de plantes, les tissus ou les cellules cibles, ainsi que les méthodes d'extraction sont tous des déterminants significatifs de l'activité biologique de plantes médicinales Cris sur le métabolisme glucidique et lipidique.
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Diabetes mellitus is a heterogeneous metabolic disorder characterized by hyperglycemia with disturbances in carbohydrate, protein and lipid metabolism resulting from defects in insulin secretion, insulin action or both. Currently there are 387 million people with diabetes worldwide and is expected to affect 592 million people by 2035. Insulin resistance in peripheral tissues and pancreatic beta cell dysfunction are the major challenges in the pathophysiology of diabetes. Diabetic secondary complications (like liver cirrhosis, retinopathy, microvascular and macrovascular complications) arise from persistent hyperglycemia and dyslipidemia can be disabling or even life threatening. Current medications are effective for control and management of hyperglycemia but undesirable effects, inefficiency against secondary complications and high cost are still serious issues in the present prognosis of this disorder. Hence the search for more effective and safer therapeutic agents of natural origin has been found to be highly demanding and attract attention in the present drug discovery research. The data available from Ayurveda on various medicinal plants for treatment of diabetes can efficiently yield potential new lead as antidiabetic agents. For wider acceptability and popularity of herbal remedies available in Ayurveda scientific validation by the elucidation of mechanism of action is very much essential. Modern biological techniques are available now to elucidate the biochemical basis of the effectiveness of these medicinal plants. Keeping this idea the research programme under this thesis has been planned to evaluate the molecular mechanism responsible for the antidiabetic property of Symplocos cochinchinensis, the main ingredient of Nishakathakadi Kashayam, a wellknown Ayurvedic antidiabetic preparation. A general introduction of diabetes, its pathophysiology, secondary complications and current treatment options, innovative solutions based on phytomedicine etc has been described in Chapter 1. The effect of Symplocos cochinchinensis (SC), on various in vitro biochemical targets relevant to diabetes is depicted in Chapter 2 including the preparation of plant extract. Since diabetes is a multifactorial disease, ethanolic extract of the bark of SC (SCE) and its fractions (hexane, dichloromethane, ethyl acetate and 90 % ethanol) were evaluated by in vitro methods against multiple targets such as control of postprandial hyperglycemia, insulin resistance, oxidative stress, pancreatic beta cell proliferation, inhibition of protein glycation, protein tyrosine phosphatase-1B (PTP-1B) and dipeptidyl peptidase-IV (DPPxxi IV). Among the extracts, SCE exhibited comparatively better activity like alpha glucosidase inhibition, insulin dependent glucose uptake (3 fold increase) in L6 myotubes, pancreatic beta cell regeneration in RIN-m5F and reduced triglyceride accumulation in 3T3-L1 cells, protection from hyperglycemia induced generation of reactive oxygen species in HepG2 cells with moderate antiglycation and PTP-1B inhibition. Chemical characterization by HPLC revealed the superiority of SCE over other extracts due to presence of bioactives (beta-sitosterol, phloretin 2’glucoside, oleanolic acid) in addition to minerals like magnesium, calcium, potassium, sodium, zinc and manganese. So SCE has been subjected to oral sucrose tolerance test (OGTT) to evaluate its antihyperglycemic property in mild diabetic and diabetic animal models. SCE showed significant antihyperglycemic activity in in vivo diabetic models. Chapter 3 highlights the beneficial effects of hydroethanol extract of Symplocos cochinchinensis (SCE) against hyperglycemia associated secondary complications in streptozotocin (60 mg/kg body weight) induced diabetic rat model. Proper sanction had been obtained for all the animal experiments from CSIR-CDRI institutional animal ethics committee. The experimental groups consist of normal control (NC), N + SCE 500 mg/kg bwd, diabetic control (DC), D + metformin 100 mg/kg bwd, D + SCE 250 and D + SCE 500. SCEs and metformin were administered daily for 21 days and sacrificed on day 22. Oral glucose tolerance test, plasma insulin, % HbA1c, urea, creatinine, aspartate aminotransferase (AST), alanine aminotransferase (ALT), albumin, total protein etc. were analysed. Aldose reductase (AR) activity in the eye lens was also checked. On day 21, DC rats showed significantly abnormal glucose response, HOMA-IR, % HbA1c, decreased activity of antioxidant enzymes and GSH, elevated AR activity, hepatic and renal oxidative stress markers compared to NC. DC rats also exhibited increased level of plasma urea and creatinine. Treatment with SCE protected from the deleterious alterations of biochemical parameters in a dose dependent manner including histopathological alterations in pancreas. SCE 500 exhibited significant glucose lowering effect and decreased HOMA-IR, % HbA1c, lens AR activity, and hepatic, renal oxidative stress and function markers compared to DC group. Considerable amount of liver and muscle glycogen was replenished by SCE treatment in diabetic animals. Although metformin showed better effect, the activity of SCE was very much comparable with this drug. xxii The possible molecular mechanism behind the protective property of S. cochinchinensis against the insulin resistance in peripheral tissue as well as dyslipidemia in in vivo high fructose saturated fat diet model is described in Chapter 4. Initially animal were fed a high fructose saturated fat (HFS) diet for a period of 8 weeks to develop insulin resistance and dyslipidemia. The normal diet control (ND), ND + SCE 500 mg/kg bwd, high fructose saturated fat diet control (HFS), HFS + metformin 100 mg/kg bwd, HFS + SCE 250 and HFS + SCE 500 were the experimental groups. SCEs and metformin were administered daily for the next 3 weeks and sacrificed at the end of 11th week. At the end of week 11, HFS rats showed significantly abnormal glucose and insulin tolerance, HOMA-IR, % HbA1c, adiponectin, lipid profile, liver glycolytic and gluconeogenic enzyme activities, liver and muscle triglyceride accumulation compared to ND. HFS rats also exhibited increased level of plasma inflammatory cytokines, upregulated mRNA level of gluconeogenic and lipogenic genes in liver. HFS exhibited the increased expression of GLUT-2 in liver and decreased expression of GLUT-4 in muscle and adipose. SCE treatment also preserved the architecture of pancreas, liver, and kidney tissues. Treatment with SCE reversed the alterations of biochemical parameters, improved insulin sensitivity by modifying gene expression in liver, muscle and adipose tissues. Overall results suggest that SC mediates the antidiabetic activity mainly via alpha glucosidase inhibition, improved insulin sensitivity, with antiglycation and antioxidant activities.
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Streptozotocin-diabetic rats were treated for 17 days with a decoction of Eugenia jambolana (Myrtaceae) leaves (15%, w/v) as a substitute for water. Body weight, food and fluid intake, urine volume, glycemia, urinary glucose and urea were evaluated every 5 days. The animals were sacrificed by decapitation and blood samples collected for the determination of glycemia, serum cholesterol, HDL-cholesterol, triglycerides and angiotensin-converting enzyme. The weight of adipose and muscle tissues was also determined. There were no statistically significant differences between treated and untreated rats for any of the biochemical or physiological parameters. We conclude that, at least in this experimental model, Eugenia jambolana leaf decoction has no antidiabetic activity.
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An ethnobotanical survey of medicinal plants was carried out in the Central Middle Atlas in the years 2013 and 2014 to establish the catalog of medicinal plants used in traditional medicine in the treatment of diabetes. Thus, 1560 people were interviewed, using questionnaires. The latter enabled us to gather information on traditional healing practices of the local population including scientific name, French name, vernacular name, plant parts used , therapeutic indications , revenues and mode of administration. The results show that 76 medicinal species were inventoried in the study area. These plant species are included into 67 genus and 40 families. The most represented families are: Lamiaceae (12 species), Asteraceae and Brassicaceae species with 14 each. Of 76 medicinal species found in the region, four species are reported for the first time in the traditional treatment of diabetes in Morocco. They are Pistacia atlantica, Ptychotis verticillata, Anacyclus pyrethrum, Alyssum spinosum, Cistus albidus, Juniperus thurifera, Ephedra nebrodensis, Thymus algeriensis, Th. munbyanus, Th. zygis, Abelmoschus esculentus, Fraxinus augustifolia, Sorghum vulgare and, Eriobotrya japonica. The leaves are the most used organs (38%). The decoction is the dominant mode of preparation (50%) and administration is mostly for oral use (97%).
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Previously, we have demonstrated that treatment of experimental diabetes with a decoction of Bauhinia forficata leaves is beneficial. In this study, we prepared a two-fold concentrate of this extract and tested its effects on physiological, biochemical and toxicity markers in streptozotocin-diabetic rats. Dried and ground leaves were extracted with warm 70% hydroethanol and the filtrate concentrated by evaporation at 50 degrees C. This solution was mixed with colloidal silicon dioxide (Tixosil-333 (R)) and dried in a spouted bed (BfT). Rats were treated with water, insulin and Tixosil particles at low or high doses, alone or coated with dried BfT. Animals were periodically weighed and monitored for water and food intake; urinary volume, glucose, urea and protein; blood glucose, serum lipids, liver toxicity markers transaminase and phosphatase and masses of adipose tissue and skeletal muscle. Insulin treatment gave best rat growth and lowest values for all other markers. No other treatment affected any diabetic marker, but the enzyme activities were changed by diabetes and BfT. Thus, BfT toxicity could arise from secondary products of plant constituents or Tixosil interaction. Therefore, BfT prepared in the spouted bed as described, is unsuitable for treatment of diabetes, which implies that the method of preparation of any medicine is critical for its efficacy and toxicity.
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The effect of hydroalcoholic extracts (HE) obtained from leaves of Cissus sicyoides (CS) on glucose tolerance (GT) was investigated in rats treated with dexametasone (DEX). Our results showed that HE intensified the decreased GT promoted by (DEX). Additionally, the flavonoids kaempferol 3-O-rhamnoside and quercetin 3-O-rhamnoside, obtained from aerial parts of CS, were used to study the incorporation of glucose to glycogen in soleo muscle. The results showed that both flavonoids did not show effect on glycogen synthesis. Thus, our data, in contrast to popular believe, did not reveal antidiabetic activity to SC.
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Evidence based on immunological cross-reactivity and anti-diabetic properties has suggested the presence of insulin-like peptides in plants. The objective of the present study was to investigate the presence of insulin-like proteins in the leaves of Bauhinia variegata ("pata-de-vaca", "mororó"), a plant widely utilized in popular medicine as an anti-diabetic agent. We show that an insulin-like protein was present in the leaves of this plant. A chloroplast protein with a molecular mass similar to that of bovine insulin was extracted from 2-mm thick 15% SDS-PAGE gels and fractionated with a 2 x 24 cm Sephadex G-50 column. The activity of this insulin-like protein (0.48 mg/mL) on serum glucose levels of four-week-old Swiss albino (CF1) diabetic mice was similar to that of commercial swine insulin used as control. Further characterization of this molecule by reverse-phase hydrophobic HPLC chromatographic analysis as well as its antidiabetic activity on alloxan-induced mice showed that it has insulin-like properties. Immunolocalization of the insulin-like protein in the leaves of B. variegata was performed by transmission electron microscopy using a polyclonal anti-insulin human antibody. Localization in the leaf blades revealed that the insulin-like protein is present mainly in chloroplasts where it is also found associated with crystals which may be calcium oxalate. The presence of an insulin-like protein in chloroplasts may indicate its involvement in carbohydrate metabolism. This finding has strengthened our previous results and suggests that insulin-signaling pathways have been conserved through evolution.
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Nigella sativa ou cumin noir est une plante et un condiment populaires. Les graines de N. sativa sont très utilisées en médecine traditionnelle des pays nord africains pour le traitement du diabète. Cependant, les mécanismes d'actions cellulaires et moléculaires via lesquels cette plante exerce son effet euglycémiant restent encore mal compris. Le but de notre étude est d'examiner l’effet de N. sativa sur la sécrétion d’insuline, le transport de glucose et sur les voies de signalisation impliquées dans l’homéostasie et le métabolisme de glucose, en utilisant des essais biologiques sur des cultures cellulaires murines (cellules β pancréatiques βTC, myoblastes C2C12, hépatocytes H4IIE et adipocytes 3T3-L1) et des études in vivo chez le rat normoglycémique et le Meriones shawi (rongeur) diabétique. Chez les cellules β pancréatiques, N. sativa a augmenté leur prolifération ainsi que la sécrétion basale et gluco-stimulée de l’insuline. N. sativa a augmenté aussi la prise de glucose de 50% chez les cellules musculaires alors que chez les cellules graisseuses, la prise de glucose est augmentée jusqu’au 400%. Les expériences d’immunobuvardage de type western ont montré que N. sativa stimule les voies de signalisation de l’insuline (Akt et ERKs) et aussi celle insulino-indépendante (AMPK) chez les cellules C2C12. Par contre, chez les 3T3-L1, l’augmentation de transport de glucose est plutôt reliée à une activation de la voie de peroxisome proliferator activated receptor γ (PPARγ). Chez les hépatocytes, N. sativa augmente la stimulation des protéines intracellulaires Akt et 5' adenosine monophosphate-activated protein kinase (AMPK). Cette activation de l’AMPK est associée à un effet découpleur de la plante au niveau de la phosphorylation oxydative mitochondriale. Par ailleurs, chez les Meriones shawi diabétiques, N. sativa diminue graduellement la glycémie à jeun ainsi que la réponse glycémique (AUC) à une charge orale en glucose (OGTT) pour atteindre des valeurs semblables aux animaux témoins après quatre semaines de traitement. Une amélioration du profile lipidique est observée autant chez les Meriones shawi diabétiques que chez les rats normaux. Au niveau moléculaire, N. sativa augmente le contenu musculaire en glucose transporter 4 Glut4 et la phosphorylation de l’acetyl-coenzyme A carboxylase ACC dans le muscle soléaire et le foie chez les Mériones shawi diabétiques. Par contre, chez le rat normal, on assiste à une stimulation des voies de signalisation de l’insuline (Akt et ERK) au niveau hépatique. En conclusion, nous avons confirmé l’action insulinotropique de N. sativa au niveau des cellules β pancréatiques et mis en évidence un effet proliférateur pouvant potentiellement s’avérer utile pour contrecarrer la perte de masse cellulaire observée chez les diabétiques. Notre étude a également mis en évidence pour la première fois que N. sativa exerce son activité antidiabétique par une combinaison d’effets insulino-mimétiques et insulino-sensibilisateurs directs permettant ainsi d’augmenter le transport de glucose des tissus périphériques. Cette action de N. sativa est liée à une stimulation des voies de signalisation intracellulaires insulinodépendantes et -indépendantes (AMPK) chez le muscle squelettique et le foie alors qu’elle passe par la voie des PPARγ au niveau du tissu adipeux. Finalement, l’étude in vivo vient confirmer l’effet antidiabétique de N. sativa. Notre apport novateur se situe au niveau de la démonstration que l’activité antidiabétique de N. sativa chez le Meriones shawi diabétique est la résultante des mêmes activités que celles déterminées au niveau de l’étude in vitro. En effet, N. sativa active la voie de l’AMPK, améliore la sensibilité à l’insuline et augmente l’insulinémie. Notre étude montre aussi que N. sativa possède une activité antilipidémiante. Ces résultats confirment le bien-fondé de l'utilisation ethnopharmacologique de N. sativa comme traitement du diabète et des perturbations du métabolisme lipidique qui y sont associées. De plus, les actions pléiotropiques de N. sativa en font un traitement alternatif ou complémentaire du diabète très prometteur qui encouragent à présent la tenue d’études cliniques de bonne qualité.