20 resultados para Étangs


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L’oxyde nitreux (N2O), un puissant gaz à effet de serre (GES) ayant plus de 300 fois le potentiel de réchauffement du dioxyde de carbone (CO2), est produit par des processus microbiens du cycle de l’azote (N). Bien que les eaux de surface continentales soient reconnues comme des sites actifs de transformations de l’azote, leur intégration dans les budgets globaux de N2O comporte de nombreuses incertitudes, dont l’absence des lacs dans ces modèles. Le biome boréal est caractérisé par une des plus grandes densités d’eaux douces au monde, pourtant aucune évaluation exhaustive des émissions aquatiques de N2O n’a à date été conduite dans cette région. Dans la présente étude, nous avons mesuré les concentrations de N2O à travers une large gamme de lacs, rivières, et étangs, dans quatre régions boréales du Québec (Canada), et nous avons calculé les flux eau-air résultants. Les flux nets fluctuent entre -23.1 et 177.9 μmol m-2 J-1, avec une grande variabilité inter-système, inter-régionale, et saisonnière. Étonnamment, 40% des systèmes échantillonnés agissaient en tant que puits de N2O durant l’été, et le réseau d’eaux de surfaces d’une des régions était un net consommateur de N2O. Les concentrations maximales de N2O ont été mesurées en hiver dû à l’accumulation de ce gaz sous la glace. Nous avons estimé que l’émission qui en résulte lors de la fonte des glaces représente 20% des émissions annuelles des eaux douces. Parmi les types d’eaux douces échantillonnées, les lacs sont les principaux responsables du flux aquatique net (jusqu’à 90%), et doivent donc être intégrés dans les budgets globaux de N2O. En se basant sur les données empiriques de la littérature, nous avons éstimé l’émission globale de N2O des eaux douces à 0.78 Tg N (N2O) an-1. Ce chiffre est influencé par les émissions des régions de hautes latitudes (tel que le biome boréal) dont les flux nets varient de positif à négatif constituant -9 à 27 % du total.

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Trois masses d’eau situées sur le littoral de l’île de la Réunion et de la Martinique présentent des fonctionnements et des caractéristiques atypiques, ce qui pose actuellement des difficultés dans le cadre de l’application de la DCE. Les deux masses d’eau réunionnaises, l’étang du Gol et l’étang de Saint-Paul, sont actuellement identifiées en tant que plans d’eau au titre de la DCE. La masse d’eau martiniquaise, l’étang des Salines, est quant à elle identifiée en tant que masse d’eau de transition. L’objectif de cette étude est d’apporter une expertise, sur la base des données disponibles et des échanges avec les experts locaux et nationaux, concernant : · la typologie des masses d’eau, · les paramètres chimiques, physico-chimiques et biologiques pertinents à suivre dans le cadre de la surveillance DCE, · des pistes de travail pour consolider des grilles de diagnostic sur les masses d’eau. Cette expertise s’appuie également sur les retours d’expériences et les études réalisées dans le cadre de la mise en oeuvre de la DCE sur les lagunes des bassins Rhône Méditerranée et Corse, dont la morphologie et le fonctionnement se rapprochent des trois masses d’eau étudiées. L’analyse des données et études fournies sur les étangs réunionnais du Gol et de Saint-Paul conduit à poser la question de la pertinence de leur maintien dans le référentiel des masses d’eau au titre de la DCE. Si le choix est cependant fait de conserver ces étangs en tant que masses d’eau DCE, leurs caractéristiques correspondraient à la typologie des eaux de transition et à la gamme de salinité oligohaline. Des recommandations sont formulées en termes d’études complémentaires visant à préciser le fonctionnement hydrologique de ces étangs et de priorisation des suivis de leur qualité physico-chimique et biologique, pour aboutir à une surveillance DCE pérenne. Les recommandations formulées à partir des données fournies sur l’étang martiniquais des Salines concernent l’évaluation des pressions anthropiques pesant sur cette masse d’eau, la priorisation des suivis de sa qualité chimique, physico-chimique et biologique dans le cadre de la surveillance DCE. Des pistes sont également données pour l’élaboration et la consolidation de grilles de diagnostic adaptées à cet étang.

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The 30,000 km2 province of Luristan is situated in western Iran and encompasses the upper valleys of the Zagros Mountains. Even today, local tribesmen inhabit Luristan with their settlement patterns similar to ancient times. Several scientific excavations in the Luristan region have uncovered evidence that this particular region was a major attraction for human settlements from the Paleolithic era onwards. In Ancient Iran, the existence of rich mines together with discoveries made by innovative and inventive artisans spurred the growth of the metalworking culture as an art and a skill among early human communities in Ancient Iran. The art of Luristan can be described as the art of nomadic herdsmen and horsemen with an emphasis on the crafting of small, easily portable objects, among these a number of bronze daggers, swords and other weapons. Throughout its history, Luristan was never an ethnic or political entity because Luristan has been occupied by various tribes and races, throughout its history. Next to Elamites, other tribes who inhabited Luristan were the Hurrians, Lullubians, Kutians, and Kassites. As local tribesmen of Luristan were illiterate, information about their history can only be partially reconstructed from the literature of their southern neighbors: the Elamites and Babylonians. Luristan smiths made weapons for both civilizations. The region was later invaded by Assyrians and finally the Iranians settled the area and absorbed the local tribes. Following an accidental find by the local inhabitants in Luristan in 1928 CE, a number of unlawful diggings reveal a number of metal objects made of bronze and iron that showed a high level of craftsmanship. These objects were offered for sale on the art market with fancy names to hide their origin. The subsequent scientific excavations several decades after the initial discovery provided fascinating information about the culture of Luristan. The metalworking art of Luristan spans a time period from the third millennium BC to the Iron Age. The artifacts from Luristan seem to possess many unique and distinctive qualities, and are especially noteworthy for the apparently endless, intricate diversity and detail that they characteristically depict. The bronze artifacts found in or attributed to Luristan can be each be classed under five separate heads: a) arms and armor, including swords, dirks, daggers, axes, mace heads, spearheads, shields, quiver plaques, protective bronze girdles, helmets; b) implements related to horsemanship, including decorative or ornamental objects for horses as well as bits and snaffles; c) items for personal adornment and hygiene, including anklets, bangles, bracelets, finger rings, earrings and tweezers; d) ceremonial and ritual objects, including talismans, idols, pins, anthropomorphic and zoomorphic figurines; and e) utilitarian objects comprising various vessels and tools, including beakers, bowls and jugs. The scope of this article is limited to a discussion of the bronze and iron weapons made in Luristan. The techniques used for making bronze weapons in Luristan included: casting with open molds, casting with close molds, and casting with lost wax process. For metal sheets used for quiver plaques and bronze protective belts, the hammering technique was used. Edged weapons made in Luristan can be classified into: a) daggers, dirks, and swords with tangs; b) daggers, dirks, and swords with flanges; and c) daggers, dirks, and swords with cast-on hilts. Next to bronze, iron was also used for making weapons such as the characteristic weapon from this area, the iron mask sword.

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Les plantes envahissantes sont considérées comme l'une des plus grandes menaces sur les espèces, mais leurs impacts sur les amphibiens demeurent peu connus. L’objectif de ce projet est de déterminer l’effet de l’établissement du roseau commun (Phragmites australis) sur la répartition des amphibiens et sur leur développement larvaire. Il est présumé que cette plante s'accapare l'espace et les ressources disponibles en produisant une importante biomasse, qu’elle peut modifier l’hydrologie des marais et la structure des communautés d’amphibiens. J’ai évalué les facteurs influençant la répartition des amphibiens selon les caractéristiques des étangs et du paysage dans 50 sites envahis ou non à divers degrés. Des expériences ont également été menées afin d’étudier les répercussions de trois densités de roseau sur des têtards de la Grenouille des bois (Lithobates sylvaticus) et sur la qualité de son habitat. Mes résultats suggèrent que le roseau à forte densité ralentit le développement larvaire de la grenouille des bois et influence les assemblages phytoplanctoniques. Cependant, il n’y a aucune relation entre la densité de la plante et la survie, la morphologie des têtards et les caractéristiques biotiques et abiotiques de l’eau. Dans notre aire d’étude, le paysage autour des étangs a une plus grande influence sur la répartition des amphibiens que l'établissement du roseau. Toutefois, la probabilité d’assèchement est plus élevée lorsque la plante est établie en grande quantité, ce qui, si l’envahissement s’intensifie, aura un effet néfaste sur la survie des têtards et mettra en péril la persistance des populations.

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Les thiols et le sélénium peuvent jouer un rôle important dans la méthylation du mercure des environnements aquatiques. Pour démontrer la présence des thiols et du sélénium et leur relation avec le mercure dans certains écosystèmes d'eau douce québécois, une campagne d’échantillonnage fut réalisée durant l’été 2010, dans le parc national du Mont-Tremblant (Laurentides, Québec). Il existe une corrélation significative entre le sélénium et le mercure total dans l’eau des lacs du parc. Cependant, les concentrations de sélénium sont très faibles dans les lacs, les étangs de castor et les ruisseaux. Par ailleurs, les lacs du parc national du Mont-Tremblant ont des concentrations relativement élevées de méthylmercure avec une moyenne de 0,33 ng L-1 et des maximums allant jusqu’à 3,29 ng L-1. Les étangs de castor peuvent aussi être considérés comme des lieux de contamination au méthylmercure, avec une concentration moyenne de 0,95 ng L-1. Toutefois, la présence d’une colonie de castors sur le bassin versant d’un lac ne semble pas influencer les concentrations de mercure que l’on y retrouve. Deux thiols sont détectables dans l’eau de surface des Laurentides, soit le glutathion et l’acide thioglycolique. La concentration de ce dernier thiol est corrélée significativement avec celle du mercure total et du méthylmercure. Les thiols peuvent jouer un rôle important dans les processus de méthylation en favorisant le transport du mercure inorganique à l’intérieur des bactéries sulfato-réductrices. Afin de mieux comprendre l’action antagoniste entre le sélénium et le mercure, des études devraient être réalisées au niveau des tissus des organismes vivants dans ces zones pauvres en sélénium.

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Les milieux aquatiques en zone urbaine sont reconnus comme des îlots de biodiversité qui offrent de nombreux services écologiques. Dans cette étude, nous avons utilisé les macroinvertébrés comme bioindicateurs de la qualité écologique des étangs, petits lacs et marais de l’Île de Montréal. Les macroinvertébrés ont été récoltés durant l’été 2011 dans la zone littorale de 20 sites variant par leur urbanisation et leurs caractéristiques limnologiques. Nous avons évalué la variation dans la richesse en taxa, les indices de diversité et plusieurs métriques basées sur la composition taxonomique ou les traits fonctionnels. Nous avons déterminé la réponse des métriques aux changements dans l’urbanisation, l’aménagement et les conditions des plans d’eau. Notre étude montre que les étangs, marécages et petits lacs constituent des réserves importantes de biodiversité en zone urbaine. Les marécages naturels et les étangs et lacs permaments avaient une meilleure qualité écologique et supportaient des communautés de macroinvertébrés plus diverses et abondantes que les petits étangs temporaires aménagés. Le couvert de végétation aquatique, l’enrichissement en nutriments et en matière organique ainsi que la biomasse des algues expliquaient le plus de variation dans les macroinvertébrés. Les aménagements, la densité urbaine et la permanence de l’eau avaient aussi une bonne influence. Les métriques univariées avaient moins de potentiel que les métriques multivariées. Nous avons discuté les implications de notre étude pour le suivi environnemental de la biodiversité et la qualité écologique des milieux aquatiques en zone urbaine.

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Little is known of the blood parasites of coral reef fishes and nothing of how they are transmitted. We examined 497 fishes from 22 families, 47 genera, and 78 species captured at Lizard Island, Australia, between May 1997 and April 2003 for hematozoa and ectoparasites. We also investigated whether gnathiid isopods might serve as potential vectors of fish hemogregarines. Fifty-eight of 124 fishes caught in March 2002 had larval gnathiid isopods, up to 80 per host fish, and these were identified experimentally to be of 2 types, Gnathia sp. A and Gnathia sp. B. Caligid copepods were also recorded but no leeches. Hematozoa, found in 68 teleosts, were broadly hemogregarines of 4 types and an infection resembling Haemohormidium. Mixed infections (hemogregarine with Haemohormidium) were also observed, but no trypanosomes were detected in blood films. The hemogregarines were identified as Haemogregarina balistapi n. sp., Haemogregarina tetraodontis, possibly Haemogregarina bigemina, and an intraleukocytic hemogregarine of uncertain status. Laboratory-reared Gnathia sp. A larvae, fed experimentally on bruslitail tangs, the latter heavily infected with the H. bigemina-like hemogregarine, contained hemogregarine gamonts and possibly young oocysts up to 3 days postfeeding, but no firm evidence that gnathiids transmit hemogregarines at Lizard Island was obtained.