628 resultados para Spectroscopie [électromagnétisme, optique, acoustique]


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Les transitions de spin provoquent des changements de proprits physiques des complexes de mtaux du bloc d les subissant, notamment de leur structure et proprits spectroscopiques. Ce mmoire porte sur la spectroscopie Raman de composs du fer(II) et du fer(III), pour lesquels on induit une transition de spin par variation de la temprature ou de la pression. Trois complexes de fer(II) de type FeN4(NCS)2 avec des comportements de transition de spin diffrents ont t tudis : Fe(Phen)2(NCS)2 (Phen : 1,10-Phnanthroline), Fe(Btz)2(NCS)2 (Btz : 2,2’-bi-4,5-dihydrothiazine) et Fe(pyridine)4(NCS)2. Un dcalage de lordre de 50 cm-1 est observable pour la frquence d’tirement C-N du ligand thiocyanate des complexes FeN4(NCS)2, lors de la transition de spin induite par variation de la temprature ou de la pression. Il est possible d’utiliser cette variation de frquence afin de tracer un profil de transition. Quatre complexes isomres de type FeL222(CN)2 (L222 : 2,13- dimthyl-6,9-dioxa-3,12,18-triazabicyclo[12.3.1]-octadca-1(18),2,12,14,16-pentane) ont galement t tudis. Un taux de dcalage de lordre d’environ 0,03 cm-1/K est observ pour plusieurs bandes du complexe FeL222(CN)2. La bande 1415 cm-1 disparat plus haute temprature au profit d’une bande 1400 cm-1. Pour le complexe de chiralit R,R, les bandes 1008 cm-1 et 1140 cm-1 se dplacent vers des frquences plus leves partir de 223 K. Les transitions de spin sont observes dans certains complexes de fer(III). Dans cette famille de composs, le complexe Fe(EtDTC)3 (EtDTC : N,N-dithyldithiocarbamate) a t tudi . Aucun changement na t observ dans lintensit des bandes d’tirement fer-soufre sur les spectres temprature variable. Cependant, la bande Fe-S associe la forme bas-spin 530 cm-1 augmente en intensit au profit de la bande associe la forme haut-spin 350 cm-1 lors des mesures haute pression, passant d’un rapport d’amplitude de 50% pression ambiante 80% 21 kbar. Un ddoublement de la bande d’tirement C-N du ligand dithiocarbamate 1495 cm-1 est galement observ des pressions suprieures 5 kbar. Une comparaison des changements des frquences de vibration de tous les complexes est effectue.

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Pour la plupart des gens, la lecture est une activit automatique, inhrente leur vie quotidienne et ne demandant que peu d’effort. Chez les individus souffrant d’pilepsie rflexe la lecture, le simple fait de lire dclenche des crises pileptiques et les personnes doivent alors renoncer la lecture. Les facteurs responsables du dclenchement de lactivit pileptique dans lpilepsie rflexe la lecture demeurent encore mal dfinis. Certains auteurs suggrent que le nombre ainsi que la localisation des pointes pileptiques seraient en lien avec la voie de lecture implique. Des tudes en imagerie crbrale, menes auprs de populations sans trouble neurologique, ont dvoil que la lecture active un rseau tendu incluant les cortex frontaux, temporo-paritaux et occipito-temporaux bilatralement avec des diffrences dans les patrons d’activation pour les voies de lecture lexicale et phonologique. La majorit des tudes ont eu recours des tches de lecture silencieuse qui ne permettent pas d'valuer la performance des participants. Dans la premire tude de cette thse, qui porte sur une tude de cas d'un patient avec pilepsie rflexe la lecture, nous avons dtermin les tches langagires et les caractristiques des stimuli qui influencent l'activit pileptique. Les rsultats ont confirm que la lecture tait la principale tche responsable du dclenchement de lactivit pileptique chez ce patient. En particulier, la frquence des pointes pileptiques tait significativement plus leve lorsque le patient avait recours au processus de conversion grapho-phonmique. Les enregistrements lectroencphalographiques (EEG) ont rvl que les pointes pileptiques taient localises dans le gyrus prcentral gauche, indpendamment de la voie de lecture. La seconde tude avait comme objectif de valider un protocole de lecture voix haute ayant recours la spectroscopie prs du spectre de linfrarouge (SPIR) pour investiguer les circuits neuronaux qui sous-tendent la lecture chez les normo-lecteurs. Douze participants neurologiquement sains ont lu voix haute des mots irrguliers et des non-mots lors d’enregistrements en SPIR. Les rsultats ont montr que la lecture des deux types de stimuli impliquait des rgions crbrales bilatrales communes incluant le gyrus frontal infrieur, le gyrus prmoteur et moteur, le cortex somatosensoriel associatif, le gyrus temporal moyen et suprieur, le gyrus supramarginal, le gyrus angulaire et le cortex visuel. Les concentrations totales d’hmoglobine (HbT) dans les gyri frontaux infrieurs bilatraux taient plus leves dans la lecture des non-mots que dans celle des mots irrguliers. Ce rsultat suggre que le gyrus frontal infrieur joue un rle dans la conversion grapho-phonmique, qui caractrise la voie de lecture phonologique. Cette tude a confirm le potentiel de la SPIR pour linvestigation des corrlats neuronaux des deux voies de lecture. Une des retombes importantes de cette thse consiste en lutilisation du protocole de lecture en SPIR pour investiguer les troubles de la lecture. Ces investigations pourraient aider mieux tablir les liens entre le fonctionnement crbral et la lecture dans les dyslexies dveloppementales et acquises.

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Le glaucome reprsente la premire cause de ccit irrversible lchelle mondiale. Cest une maladie neuro-dgnrative caractrise traditionnellement par une pression intraoculaire (PIO) leve, un dommage du nerf optique et un dfaut du champ visuel correspondant. En fait, la PIO leve constitue le facteur de risque central associ au dveloppement du glaucome. Cependant, en dpit d’un contrle adquat de la PIO, la maladie continue progresser chez certains patients. Cela montre quil existe d’autres facteurs impliqus dans la pathogense du glaucome. Des tudes rcentes indiquent quun drglement de loxygne est associ son dveloppement. En utilisant une nouvelle technologie multi-spectrale capable de mesurer la saturation en oxygne (SaO2) dans les structures capillaires de la rtine, cette tude tentera de dterminer si un tat d’oxygnation anormal pourrait se retrouver la papille optique des patients souffrant de glaucome. Une meilleure comprhension du rle de loxygne pourrait aider amliorer le pronostic du glaucome. Les rsultats de ltude indiquent que le facteur de position (suprieure, temporale et infrieure de la papille optique) na aucun effet sur la mesure SaO2 ainsi que sa variabilit chez les patients normaux. La comparaison de la SaO2 entre les sujets normaux et glaucomateux ne montre pas de diffrence statistiquement significative. En conclusion, la SaO2 «normale» mesure dans les yeux glaucomateux n'exclut pas ncessairement que l'hypoxie ne soit pas implique dans la pathogense. Au moment de ltude, la PIO tait bien contrle par des mdicaments topiques, ce qui pourrait influencer loxygnation la papille optique.

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Le recours au plasma pour striliser des dispositifs mdicaux (DM) est un domaine de recherche ne datant vritablement que de la fin des annes 1990. Les plasmas permettent, dans les conditions adquates, de raliser la strilisation basse temprature (≤ 65°C), tel quexig par la prsence de polymres dans les DM et ce contrairement aux procds par chaleur, et aussi de faon non toxique, contrairement aux procds chimiques comme, par exemple, loxyde d’thylne (OEt). Les laboratoires du Groupe de physique des plasmas lUniversit de Montral travaillent llaboration d’un strilisateur consistant plus particulirement employer les effluents d’une dcharge N2-%O2 basse pression (2-8 Torrs) en flux, formant ce que lon appelle une post-dcharge en flux. Ce sont les atomes N et O de cette dcharge qui viendront, dans les conditions appropries, entrer en collisions dans la chambre de strilisation pour y crer des molcules excites NO*, engendrant ainsi lmission d’une quantit apprciable de photons UV. Ceux-ci constituent, dans le cas prsent, lagent biocide qui va sattaquer directement au bagage gntique du micro-organisme (bactries, virus) que lon souhaite inactiver. Lutilisation d’une lointaine post-dcharge vite du mme coup la prsence des agents rosifs de la dcharge, comme les ions et les mtastables. Lun des problmes de cette mthode de strilisation est la rduction du nombre de molcules NO* cres par suite de la perte des atomes N et O, qui sont des radicaux connus pour interagir avec les surfaces, sur les parois des matriaux des DM que lon souhaite striliser. Lobjectif principal de notre travail est de dterminer linfluence d’une telle perte en surface, dite aussi rassociation en surface, par lintroduction de matriaux comme le Tflon, lacier inoxydable, laluminium et le cuivre sur le taux d’inactivation des spores bactriennes. Nous nous attendons ce que la rassociation en surface de ces atomes occasionne ainsi une diminution de lintensit UV et subsquemment, une rduction du taux d’inactivation. Par spectroscopie optique d’mission (SOE), nous avons dtermin les concentrations perdues de N et de O par la prsence des matriaux dans le strilisateur, ainsi que la diminution de lmission UV en dcoulant. Nous avons observ que cette diminution des concentrations atomiques est d’autant plus importante que les surfaces sont catalytiques. Au cours de ltude du phnomne de pertes sur les parois pour un mlange N2-%O2 nous avons constat lexistence d’une comptition en surface entre les atomes N et O, dans laquelle les atomes d’oxygnes semblent dominer largement. Cela implique quau-del d’un certain %O2 ajout la dcharge N2, seuls les atomes O se rassocient en surface. Par ailleurs, lanalyse des courbes de survie bi-phasiques des micro-organismes a permis d’tablir une troite corrlation, par lien de cause effet, entre la consommation des atomes N et O en surface et la diminution du taux d’inactivation des spores dans la premire phase. En revanche, nous avons constat que notre principal agent biocide (le rayonnement ultraviolet) est moins efficace dans la deuxime phase et, par consquent, il na pas t possible d’tablir un lien entre la diminution des concentrations et le taux d’inactivation de cette phase-l.

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L'pilepsie constitue le dsordre neurologique le plus frquent aprs les maladies crbrovasculaires. Bien que le contrle des crises se fasse gnralement au moyen d'anticonvulsivants, environ 30 % des patients y sont rfractaires. Pour ceux-ci, la chirurgie de l'pilepsie s'avre une option intressante, surtout si limagerie par rsonance magntique (IRM) crbrale rvle une lsion pileptogne bien dlimite. Malheureusement, prs du quart des pilepsies partielles rfractaires sont dites « non lsionnelles ». Chez ces patients avec une IRM ngative, la dlimitation de la zone pileptogne doit alors reposer sur la mise en commun des donnes cliniques, lectrophysiologiques (EEG de surface ou intracrnien) et fonctionnelles (tomographie mission monophotonique ou de positrons). La faible rsolution spatiale et/ou temporelle de ces outils de localisation se traduit par un taux de succs chirurgical dcevant. Dans le cadre de cette thse, nous avons explor le potentiel de trois nouvelles techniques pouvant amliorer la localisation du foyer pileptique chez les patients avec pilepsie focale rfractaire considrs candidats potentiels une chirurgie d’pilepsie : lIRM haut champ, la spectroscopie proche infrarouge (SPIR) et la magntoencphalographie (MEG). Dans une premire tude, nous avons valu si lIRM de haut champ 3 Tesla (T), prsentant thoriquement un rapport signal sur bruit plus lev que lIRM conventionnelle 1,5 T, pouvait permettre la dtection des lsions pileptognes subtiles qui auraient t manques par cette dernire. Malheureusement, lIRM 3 T na permis de dtecter quun faible nombre de lsions pileptognes supplmentaires (5,6 %) d’o la ncessit d’explorer d’autres techniques. Dans les seconde et troisime tudes, nous avons examin le potentiel de la SPIR pour localiser le foyer pileptique en analysant le comportement hmodynamique au cours de crises temporales et frontales. Ces tudes ont montr que les crises sont associes une augmentation significative de l’hmoglobine oxygne (HbO) et l’hmoglobine totale au niveau de la rgion pileptique. Bien quune activation contralatrale en image miroir puisse tre observe sur la majorit des crises, la latralisation du foyer tait possible dans la plupart des cas. Une augmentation surprenante de l’hmoglobine dsoxygne a parfois pu tre observe suggrant quune hypoxie puisse survenir mme lors de courtes crises focales. Dans la quatrime et dernire tude, nous avons valu lapport de la MEG dans lvaluation des patients avec pilepsie focale rfractaire considrs candidats potentiels une chirurgie. Il sest avr que les localisations de sources des pointes pileptiques interictales par la MEG ont eu un impact majeur sur le plan de traitement chez plus des deux tiers des sujets ainsi que sur le devenir postchirurgical au niveau du contrle des crises.

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Ce travail est ax vers la comprhension dtaille des proprits de luminescence de composs de certains mtaux lourds. La premire partie de ce mmoire dcrit la caractrisation spectroscopique d'un radical de type nitronyle nitroxyde, 2-(2-pyridinyl)-4,4,5,5-ttramthyl-4,5-dihydro-1H-imidazolyl-1-oxyl-3-oxyde, abrg (NIT2-Py), et de ses complexes avec les cations Tb(III), [Tb(hfac)3NIT2-Py], et Y(III), [Y(hfac)3NIT2-Py]. La variation de la temprature affecte les spectres de luminescence qui montrent de la structure vibronique rsolue. Les maxima de ces transitions vibroniques se rapprochent au fur et mesure que la temprature augmente. Ces variations des maxima en fonction de la temprature ne correspondent pas des variations de frquences vibrationnelles et sont de l'ordre de 200 cm-1 entre 80 K et 240 K. La variation de la temprature n'a pas d'influence significative sur la structure molculaire, comme atteste la variation mineure des maxima des spectres Raman entre 80 K et 300 K. La comparaison des spectres exprimentaux des spectres calculs montre que ces variations peuvent tre reproduites par l'utilisation d'une combinaison de frquences vibrationnelles. Le paramtre dont la variation est trs significative est la rsolution du spectre de luminescence, reprsente par la largeur mi-hauteur des transitions vibroniques qui forment le spectre de luminescence. La deuxime partie de ce mmoire dcrit les proprits de luminescence d'une srie de complexes d’or(I). Elles sont compares aux changements structuraux pression et temprature variable. Les interactions aurophiles ont une grande influence sur la luminescence. La variation de la temprature et de la pression est une approche efficace pour varier la luminescence. Les effets observs dans les spectres d'mission de ces complexes dpendent des changements de structure induits par variation de la temprature et de la pression. Ces petites variations structurales mnent des changements importants, titre d'exemple un dplacement du maximum de la bande de luminescence de 60 cm-1/ kbar vers les faibles nergies pour un des complexes de l'or(I) tudis au cours de ce projet.

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Le premier volet de ce travail portera sur lexprience acquise lors d’un stage d’tude Tokyo, au Japon, dans le groupe de recherche du Pr. Makoto Fujita, une sommit d’envergure internationale dans le domaine de lauto-assemblage. En continuit avec les plus rcents travaux du Pr. Fujita, des systmes poreux auto-assembls prsentant des cavits fonctionnalises ont t dvelopps dans le but d’encapsuler des acides gras afin d’en dterminer la structure cristalline. Ces ponges ont t caractrises par des techniques courantes telles que la spectroscopie rsonance magntique nuclaire 1H, 13C{1H} et Cosy, la spectromtrie de masse, lanalyse lmentaire, la microscopie optique infrarouge ainsi que la diffraction des rayons X. Une autre approche employe pour obtenir de meilleures proprits spectroscopiques fut la synthse de dendrimres mtalliques de gnration 0. Un nouveau ligand de type 1,3,5-triazine a t synthtis par une raction typique de cyclisation de nitrile en prsence catalytique d’hydrure de sodium. Des espces mono-, bis- et trinuclaire de Ru(II) furent synthtiss ainsi que deux espces htromtalliques de Ru(II)/Pt(II) et de Ru(II)/Os(II). Tous les complexes obtenus furent caractriss par spectroscopie rsonance magntique nuclaire (1H, 13C{1H} et Cosy) ltat liquide, par spectroscopie de masse haute rsolution et par analyse lmentaire. La gnration de dihydrogne partir de lespce htromtallique a t tudie. Les proprits optiques et lectroniques ont t analyses par spectroscopie UV-Vis, par analyse de la luminescence, du temps de vie de luminescence, par des analyses de rendement quantique ainsi que par des analyses de voltampromtrie cyclique balayage. Finalement, dans le but d’amliorer les proprits spectroscopiques d’absorption de complexes mtalliques, nous avons synthtis une srie de polymres homo- et htromtalliques, intgrant des ligands de type bis(2,2’:6,2’’-terpyridine). Les complexes gnrs furent caractriss par diverses techniques tel que la spectroscopie rsonance magntique nuclaire (1H, 13C{1H} et Cosy) ltat liquide, par spectroscopie de masse haute rsolution ainsi que par analyse lmentaire. Les proprits optiques et lectroniques ont t analyses par spectroscopie UV-Vis, par analyse de la luminescence, du temps de vie de luminescence, par des analyses de rendement quantique ainsi que par des analyses de voltampromtrie cyclique balayage.

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Une des thories actuellement prpondrante pour expliquer le dclin cognitif observ chez les personnes ges est une perte gnralise de la fonction inhibitrice. En revanche, de plus en plus d’tudes rvlent un maintien et mme un gain sur le plan motionnel chez les gs. Afin de caractriser leffet de lge sur la fonction inhibitrice et sur les motions, nous avons utilis le paradigme bien connu du rflexe acoustique de sursaut et de son inhibition par le prpulse, un phnomne reconnu comme refltant le filtrage sensorimoteur, soit une mesure pr-attentionnelle d’inhibition. Le rflexe acoustique de sursaut est une rponse du corps tout entier un bruit fort et inattendu et a t mesur via la magnitude et la latence du clignement des yeux. La prsentation d’un son faible (prpulse) quelques millisecondes avant le bruit de sursaut rduit la rponse de sursaut. Deux groupes de participants (jeunes adultes et gs) ont visionn des images plaisantes, neutres et dplaisantes issues du International Affective Picture System (IAPS), lesquelles taient associes des stimuli auditifs valuant le rflexe acoustique de sursaut et son inhibition par le prpulse. Les rsultats dmontrent que le rflexe de sursaut est modul diffremment par les motions chez les jeunes adultes et les gs. Plus particulirement, les adultes gs ont un plus grand rflexe de sursaut que les jeunes adultes lorsquils visionnent des images plaisantes et neutres. Le processus d’inhibition par le prpulse est galement modul diffremment par les motions chez les gs et les jeunes adultes: les gs ont une plus grande inhibition du rflexe de sursaut que les jeunes adultes lorsquils visionnent des images plaisantes et dplaisantes, mais ils ne diffrent pas des jeunes adultes pour les images neutres. Dans lensemble, les rsultats obtenus ne sont pas compatibles avec une perte d’inhibition chez les adultes gs, et supportent plutt un biais motionnel positif.

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Les nanotubes de carbone et le graphène sont des nanostructures de carbone hybridé en sp2 dont les propriétés électriques et optiques soulèvent un intérêt considérable pour la conception d’une nouvelle génération de dispositifs électroniques et de matériaux actifs optiquement. Or, de nombreux défis demeurent avant leur mise en œuvre dans des procédés industriels à grande échelle. La chimie des matériaux, et spécialement la fonctionnalisation covalente, est une avenue privilégiée afin de résoudre les difficultés reliées à la mise en œuvre de ces nanostructures. La fonctionnalisation covalente a néanmoins pour effet de perturber la structure cristalline des nanostructures de carbone sp2 et, par conséquent, d’affecter non seulement lesdites propriétés électriques, mais aussi les propriétés optiques en émanant. Il est donc primordial de caractériser les effets des défauts et du désordre dans le but d’en comprendre les conséquences, mais aussi potentiellement d’en exploiter les retombées. Cette thèse traite des propriétés optiques dans linfrarouge des nanotubes de carbone et du graphène, avec pour but de comprendre et d’expliquer les mécanismes fondamentaux à lorigine de la réponse optique dans linfrarouge des nanostructures de carbone sp2. Soumise à des règles de sélection strictes, la spectroscopie infrarouge permet de mesurer la conductivité en courant alternatif à haute fréquence des matériaux, dans une gamme d’énergie correspondant aux vibrations moléculaires, aux modes de phonons et aux excitations électroniques de faible énergie. Notre méthode expérimentale consiste donc à explorer un espace de paramètres défini par les trois axes que sont i. la dimensionnalité du matériau, ii. le potentiel chimique et iii. le niveau de désordre, ce qui nous permet de dégager les diverses contributions aux propriétés optiques dans linfrarouge des nanostructures de carbone sp2. Dans un premier temps, nous nous intéressons à la spectroscopie infrarouge des nanotubes de carbone monoparois sous leffet tout d’abord du dopage et ensuite du niveau de désordre. Premièrement, nous amendons lorigine couramment acceptée du spectre vibrationnel des nanotubes de carbone monoparois. Par des expériences de dopage chimique contrôlé, nous démontrons en effet que les anomalies dans lespectre apparaissent grâce à des interactions électron-phonon. Le modèle de la résonance de Fano procure une explication phénoménologique aux observations. Ensuite, nous établissons lexistence d’états localisés induits par la fonctionnalisation covalente, ce qui se traduit optiquement par lapparition d’une bande de résonance de polaritons plasmons de surface (nanoantenne) participant au pic de conductivité dans le térahertz. Le dosage du désordre dans des films de nanotubes de carbone permet d’observer lévolution de la résonance des nanoantennes. Nous concluons donc à une segmentation effective des nanotubes par les greffons. Enfin, nous montrons que le désordre active des modes de phonons normalement interdits par les règles de sélection de la spectroscopie infrarouge. Les collisions élastiques sur les défauts donnent ainsi accès à des modes ayant des vecteurs d’onde non nuls. Dans une deuxième partie, nous focalisons sur les propriétés du graphène. Tout d’abord, nous démontrons une méthode d’électrogreffage qui permet de fonctionnaliser rapidement et à haute densité le graphène sans égard au substrat. Par la suite, nous utilisons lélectrogreffage pour faire la preuve que le désordre active aussi des anomalies dépendantes du potentiel chimique dans le spectre vibrationnel du graphène monocouche, des attributs absents du spectre d’un échantillon non fonctionnalisé. Afin d’expliquer le phénomène, nous présentons une théorie basée sur linteraction de transitions optiques intrabandes, de modes de phonons et de collisions élastiques. Nous terminons par létude du spectre infrarouge du graphène comportant des îlots de bicouches, pour lequel nous proposons de revoir la nature du mécanisme de couplage à l’œuvre à la lumière de nos découvertes concernant le graphène monocouche.

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Nous avons tudi la cohrence excitonique dans le poly[N- 9’-heptadecanyl-2,7-carbazole-alt-5,5-(4,7-di-2-thienyl-2’,1’,3’-benzothiadiazole] (PCDTBT). laide d’un modulateur spatial de lumire, nous avons forg des impulsions lasers ultracourtes permettant de sonder les cohrences du systme. Nous nous sommes concentrs sur les proprits cohrentes des tats excitoniques, soit le singulet et ltat transfert de charge. Nous avons observ que 35 fs aprs lexcitation, le singulet et ltat transfert de charge sont toujours cohrents. Cette cohrence se mesure laide de la visibilit qui est de respectivement environ 10% et 30%. De plus, nous avons dmontr que les mcanismes permettant de gnrer du photocourant dans de tels dispositifs photovoltaques ne sont dj plus cohrents aprs 35 fs. Ces mesures rvlent une visibilit infrieure 3%, ce qui est en de de la prcision de nos instruments. Nous concluons donc que les tats transfert de charge ne sont pas les tats prcurseurs la gnration de photocourant, car ceux-ci se comportent trs diffremment dans les mesures de cohrences.

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Avec la mise en place dans les dernires annes d'une grappe d'ordinateurs (CALYS) ddis aux calculs de modles stellaires pour notre groupe de recherche, il nous est dsormais possible d'exploiter leur plein potentiel les modles d'atmosphres hors quilibre thermodynamique local (HETL) en y incluant des lments mtalliques. Ce type de modles, plutt exigeant en temps de calcul, est toutefois essentiel pour analyser correctement les spectres d'toiles chaudes comme les sous-naines de type O (sdO). Les travaux effectus dans le cadre de cette thse ont comme point commun l'utilisation de tels modles d'atmosphres pour faire l'analyse spectroscopique d'toiles sous-naines chaudes dans des contextes varis. Le coeur de cette thse porte sur Bd+28 4211, une toile standard de type sdO trs chaude, dans laquelle le problme des raies de Balmer, qui empche de reproduire ces dernires avec une unique, et raliste, combinaison de paramtres atmosphriques, est bien prsent. Dans un premier temps nous prsentons une analyse approfondie de son spectre ultraviolet (UV). Cela nous permet de dterminer les abondances de mtaux dans l'atmosphre de l'toile et de contraindre sa temprature effective et sa gravit de surface. Par la suite, ces rsultats servent de point de dpart l'analyse du spectre optique de l'toile, dans lequel le problme des raies de Balmer se fait sentir. Cette analyse nous permet de conclure que l'inclusion des abondances mtalliques propres l'toile dans les modles d'atmosphres HETL n'est pas suffisant pour surmonter le problme des raies de Balmer. Toutefois, en y incluant des abondances dix fois solaires, nous arrivons reproduire correctement les raies de Balmer et d'hlium prsentes dans les spectres visibles lors d'un ajustement de paramtres. De plus, les paramtres rsultants concordent avec ceux indiqus par le spectre UV. Nous concluons que des sources d'opacit encore inconnues ou mal modlises sont la source de ce problme endmique aux toiles chaudes. Par la suite nous faisons une tude spectroscopique de Feige 48, une toile de type sdB pulsante particulirement importante. Nous arrivons reproduire trs bien le spectre visible de cette toile, incluant les nombreuses raies mtalliques qui s'y trouvent. Les paramtres fondamentaux obtenus pour Feige 48 corroborent ceux dj prsents dans la littrature, qui ont t obtenus avec des types de modles d'atmosphres moins sophistiqus, ce qui implique que les effets HETL coupls la prsence de mtaux ne sont pas importants dans l'atmosphre de cette toile particulire. Nous pouvons donc affirmer que les paramtres de cette toile sont fiables et peuvent servir de base une future tude astrosismologique quantitative. Finalement, 38 toiles sous-naines chaudes appartenant l'amas globulaire omega Centauri ont t analyses afin de dterminer, outre leur temprature et gravit de surface, leurs abondances d'hlium et de carbone. Nous montrons qu'il existe une corrlation entre les abondances photosphriques de ces deux lments. Nous trouvons aussi des diffrences entre les toiles riches en hlium de l'amas du celles du champ. Dans leur ensemble, nos rsultats remettent en question notre comprhension du mcanisme de formation des sous-naines riches en hlium.

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Inspir par la rflexion pistmologique de l'anthropologue Michel Verdon, ce mmoire propose un cadre conceptuel pour l'tude de l'organisation sociale des castes en Inde. L'ethnographie de Jonathan Parry, Caste and Kinship in Kangra, est analyse et rinterprte dans un langage dit « oprationnel ». Les diffrentes approches des castes oscillent entre deux ples thoriques opposs : l'idalisme, reprsent notamment par la dmarche structuraliste de Louis Dumont, et le substantialisme, jadis adopt par les dirigeants coloniaux et incarn plus rcemment dans les travaux de Dipankar Gupta. Toutes deux holistes, ces options conduisent pourtant une impasse dans l'tude comparative de l'organisation sociale, car elles rendent les groupes « ontologiquement variables » et, par consquent, incomparables. En repensant les prmisses sur lesquelles repose la conception gnrale de l'organisation sociale, un cadre oprationnel confre la notion de groupe une ralit binaire, discontinue, vitant ainsi la variabilit ontologique des groupes et favorisant le comparatisme. Il rend galement possible l'tude des rapports entre groupes et rseaux. La relecture de l'ethnographie Caste and Kinship in Kangra montre la pertinence d'une telle approche dans l'tude des castes. Le caractre segmentaire de ces dernires est remis en cause et l'autonomie des foyers, qui forment des rseaux d'alliances en matire d'activits rituelles, est mise de l'avant. Cette nouvelle description incite enfin de nouvelles comparaisons.

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Les sondages tlphoniques visent habituellement lenregistrement de rponses selon leur contenu linguistique littraloui », « jamais », nom de politiciens, etc.). Cependant, les rponses orales contiennent galement des aspects acoustiques qui expriment le degr de conviction des rpondants. Dans les techniques actuelles de sondage, cette information, dite « extralinguistique », nest pas retenue bien quelle puisse servir la prdiction des comportements des rpondants. Le prsent mmoire a pour objectif de dmontrer que des mesures acoustiques de la conviction exprime par les rpondants peuvent servir amliorer la prdiction de comportements telle questime par les techniques de sondage. Cette dmonstration se fait en deux tapes et implique deux expriences. LExprience 1, ralise en laboratoire (n = 25), avait pour but d’isoler les variables vocales associes lexpression de la conviction. Ce test a permis d’isoler des variables mesurables pertinentes et les distributions catgoriques de valeurs permettant une catgorisation des rponses selon un « degr de conviction ». LExprience 2 a port sur lapplication de ces mesures acoustiques dans lanalyse de rponses enregistres lors d’un sondage tlphonique prlectoral fait par la firme Lger en 2010 (un corpus de 400 entrevues). Cette deuxime exprience a dmontr quune catgorisation des rponses nominatives (n = 188) sur la base des variables associes lexpression de la conviction (telles que dfinies lExprience 1) peut amliorer la prdiction des comportements des lecteurs. Les rsultats suggrent que les rponses orales un sondage contiennent des indices acoustiques mesurables qui expriment un degr de conviction reli une volont de produire certains comportements. La nature de ces variables prsente aussi la possibilit d’une dtection automatique.

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La fonction des canaux ioniques est finement rgule par des changements structuraux de sites cls contrlant louverture du pore. Ces modulations structurales dcoulent de linteraction du canal avec lenvironnement local, puisque certains domaines peuvent tre suffisamment sensibles des proprits physico-chimiques spcifiques. Les mouvements engendrs dans la structure sont notamment perceptibles fonctionnellement lorsque le canal ouvre un passage certains ions, gnrant ainsi un courant ionique mesurable selon le potentiel lectrochimique. Une description dtaille de ces relations structure-fonction est cependant difficile obtenir partir de mesures sur des ensembles de canaux identiques, puisque les fluctuations et les distributions de diffrentes proprits individuelles demeurent caches dans une moyenne. Pour distinguer ces proprits, des mesures lchelle de la molcule unique sont ncessaires. Le but principal de la prsente thse est d’tudier la structure et les mcanismes molculaires de canaux ioniques par mesures de spectroscopie de fluorescence lchelle de la molcule unique. Les tudes sont particulirement diriges vers le dveloppement de nouvelles mthodes ou leur amlioration. Une classe de toxine formeuse de pores a servi de premier modle d’tude. La fluorescence lchelle de la molcule unique a aussi t utilise pour ltude d’un rcepteur glutamate, d’un rcepteur la glycine et d’un canal potassique procaryote. Le premier volet porte sur ltude de la stœchiomtrie par mesures de photoblanchiment en temps rsolu. Cette mthode permet de dterminer directement le nombre de monomres fluorescents dans un complexe isol par le dcompte des sauts discrets de fluorescence suivant les vnements de photoblanchiment. Nous prsentons ici la premire description, notre connaissance, de lassemblage dynamique d’une protine membranaire dans un environnement lipidique. La toxine monomrique purifie Cry1Aa sassemble d’autres monomres selon la concentration et sature en conformation ttramrique. Un programme automatique est ensuite dvelopp pour dterminer la stœchiomtrie de protines membranaires fusionnes GFP et exprimes la surface de cellules mammifres. Bien que ce systme d’expression soit appropri pour ltude de protines d’origine mammifre, le bruit de fluorescence y est particulirement important et augmente significativement le risque d’erreur dans le dcompte manuel des monomres fluorescents. La mthode prsente permet une analyse rapide et automatique base sur des critres fixes. Lalgorithme charg d’effectuer le dcompte des monomres fluorescents a t optimis partir de simulations et ajuste ses paramtres de dtection automatiquement selon la trace de fluorescence. La composition de deux canaux ioniques a t vrifie avec succs par ce programme. Finalement, la fluorescence lchelle de la molcule unique est mesure conjointement au courant ionique de canaux potassiques KcsA avec un systme de fluoromtrie en voltage impos. Ces enregistrements combins permettent de dcrire la fonction de canaux ioniques simultanment leur position et densit alors quils diffusent dans une membrane lipidique dont la composition est choisie. Nous avons observ le regroupement de canaux KcsA pour diffrentes compositions lipidiques. Ce regroupement ne parat pas tre caus par des interactions protine-protine, mais plutt par des microdomaines induits par la forme des canaux reconstitus dans la membrane. Il semble que des canaux regroups puissent ensuite devenir coupls, se traduisant en ouvertures et fermetures simultanes o les niveaux de conductance sont un multiple de la conductance « normale » d’un canal isol. De plus, contrairement ce qui est actuellement suggr, KcsA ne requiert pas de phospholipide charg ngativement pour sa fonction. Plusieurs mesures indiquent plutt que des lipides de forme conique dans la phase cristalline liquide sont suffisants pour permettre louverture de canaux KcsA isols. Des canaux regroups peuvent quant eux surmonter la barrire d’nergie pour souvrir de manire cooprative dans des lipides non chargs de forme cylindrique.

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Aprs des dcennies de dveloppement, l'ablation laser est devenue une technique importante pour un grand nombre d'applications telles que le dpt de couches minces, la synthse de nanoparticules, le micro-usinage, lanalyse chimique, etc. Des tudes exprimentales ainsi que thoriques ont t menes pour comprendre les mcanismes physiques fondamentaux mis en jeu pendant l'ablation et pour dterminer leffet de la longueur d'onde, de la dure d'impulsion, de la nature de gaz ambiant et du matriau de la cible. La prsente thse dcrit et examine l'importance relative des mcanismes physiques qui influencent les caractristiques des plasmas d’aluminium induits par laser. Le cadre gnral de cette recherche forme une tude approfondie de l'interaction entre la dynamique de la plume-plasma et latmosphre gazeuse dans laquelle elle se dveloppe. Ceci a t ralis par imagerie rsolue temporellement et spatialement de la plume du plasma en termes d'intensit spectrale, de densit lectronique et de temprature d'excitation dans diffrentes atmosphres de gaz inertes tel que lAr et l’He et ractifs tel que le N2 et ce des pressions stendant de 10‾7 Torr (vide) jusqu 760 Torr (pression atmosphrique). Nos rsultats montrent que l'intensit d'mission de plasma dpend gnralement de la nature de gaz et quelle est fortement affecte par sa pression. En outre, pour un dlai temporel donn par rapport l'impulsion laser, la densit lectronique ainsi que la temprature augmentent avec la pression de gaz, ce qui peut tre attribu au confinement inertiel du plasma. De plus, on observe que la densit lectronique est maximale proximit de la surface de la cible o le laser est focalis et quelle diminue en sloignant (axialement et radialement) de cette position. Malgr la variation axiale importante de la temprature le long du plasma, on trouve que sa variation radiale est ngligeable. La densit lectronique et la temprature ont t trouves maximales lorsque le gaz est de largon et minimales pour l’hlium, tandis que les valeurs sont intermdiaires dans le cas de lazote. Ceci tient surtout aux proprits physiques et chimiques du gaz telles que la masse des espces, leur nergie d'excitation et d'ionisation, la conductivit thermique et la ractivit chimique. L'expansion de la plume du plasma a t tudie par imagerie rsolue spatio-temporellement. Les rsultats montrent que la nature de gaz naffecte pas la dynamique de la plume pour des pressions infrieures 20 Torr et pour un dlai temporel infrieur 200 ns. Cependant, pour des pressions suprieures 20 Torr, l'effet de la nature du gaz devient important et la plume la plus courte est obtenue lorsque la masse des espces du gaz est leve et lorsque sa conductivit thermique est relativement faible. Ces rsultats sont confirms par la mesure de temps de vol de lion Al+ mettant 281,6 nm. D’autre part, on trouve que la vitesse de propagation des ions d’aluminium est bien dfinie juste aprs lablation et prs de la surface de la cible. Toutefois, pour un dlai temporel important, les ions, en traversant la plume, se thermalisent grce aux collisions avec les espces du plasma et du gaz.