999 resultados para Climat social de la classe


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Ce mémoire porte sur les perceptions de l’université et des diplômes (universitaires) chez les lycéens guinéens du privé et du public en classe de terminale. L’atteinte de cet objectif exigeait une exploration de l’expérience scolaire et extrascolaire des élèves. La démarche privilégiée est qualitative et a consisté en des entrevues semi-dirigées auprès de 23 jeunes de deux lycées de la capitale, différents de par leur statut (privé/public) et l’origine sociale de leurs élèves. Les résultats de la recherche montrent que l’expérience scolaire et extrascolaire varie considérablement selon le type de lycée fréquenté. Si le parcours scolaire au privé s’est déroulé sans grands heurts, il est nettement plus chaotique parmi les élèves du public. Les premiers bénéficient d’un cadre d’apprentissage -tant au niveau infrastructurel que professoral- et d’un soutien familial clairement plus propices aux études que les seconds. Hors de l’école, si le temps est consacré aux loisirs pour les lycéens privés, il est marqué par une forte implication dans les activités économiques de survie pour les lycéens et lycéennes du public qui doivent tous se « battre » pour rester aux études. Les données révèlent en outre que la poursuite des études au-dede la classe de terminale est perçue par les deux groupes de lycéens comme une suite logique de leur parcours scolaire. L’université attire et exerce une forme de « fascination » notamment pour le «bout de papier » qu’elle octroie. Le diplôme universitaire demeure perçu comme une marque distinctive et un symbole de prestige et, surtout dans des milieux populaires, comme un gage d’employabilité. Enfin, pour les jeunes filles du lycée privé, la poursuite des études est présentée comme un moyen d’acquérir une certaine indépendance même si, comme leurs homologues du public, la poursuite des études doit « coexister » avec le projet matrimonial.

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La présente recherche a pour objectif d’examiner les stratégies de politesse utilisées par des apprenants coréens qui apprennent le français comme langue seconde lors des situations de demande et de mettre en évidence le rôle de la L1 et de la culture d’origine des apprenants quant à leurs choix des stratégies de politesse en français. Trois groupes de répondants ont participé à la recherche : 30 locuteurs natifs coréens qui habitent à Séoul, en Corée, 30 étudiants coréens apprenant le français comme langue seconde à Montréal, au Canada, et 30 locuteurs natifs francophones habitant Montréal. Les données recueillies auprès des locuteurs natifs ont servi de bases de données reflétant respectivement les normes de la L1 et celles de la langue cible. Pour la collecte de données, nous avons utilisé quatre outils : le Discourse Completion Test (DCT) écrit, des échelles d’évaluation des variables contextuelles, un Questionnaire à choix multiples (QCM) ainsi qu’une entrevue semi-structurée. Les réponses obtenues au DCT écrit ont été analysées à l’aide du schéma de codage élaboré dans le cadre du Cross-Cultural Speech Act Realization Project (CCSARP) (Blum-Kulka, House, & Kasper, 1989). Les résultats de notre recherche ont démontré que les apprenants coréens ont estimé les variables contextuelles, comme l’intimité et le pouvoir social ressentis vis-à-vis de l’interlocuteur dans les situations de demande de façon similaire aux locuteurs natifs francophones, alors qu’ils ont eu tendance à estimer une plus grande gravité d’imposition de la demande que les deux groupes de locuteurs natifs dans plusieurs situations de demande. Quant aux stratégies de demande, tandis que ce sont les stratégies indirectes qui ont été le plus fréquemment utilisées par les apprenants coréens et les locuteurs natifs francophones, les apprenants coréens ont montré une tendance au transfert pragmatique de la L1, en recourant aux stratégies directes plus fréquemment que les locuteurs natifs francophones. De plus, étant donné que les apprenants coréens ont utilisé beaucoup moins d’atténuateurs que les locuteurs natifs francophones, leurs formules de demande étaient plus directes et moins polies que celles employées par les locuteurs natifs francophones. En ce qui concerne les mouvements de soutien (supportive moves), les apprenants coréens se sont démarqués des deux groupes de locuteurs natifs, en recourant plus fréquemment à certaines catégories de mouvements de soutien que les autres répondants. Les analyses de corrélation entre l’estimation des variables contextuelles et le choix des stratégies de politesse nous ont permis de constater que les apprenants coréens ainsi que les locuteurs natifs francophones ont eu tendance à utiliser davantage d’atténuateurs lorsque le locuteur possède moins de pouvoir social. Les implications des résultats pour l’enseignement et l’apprentissage des aspects de la politesse dans la classe de français langue seconde ont été exposées.

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La présente thèse de doctorat visait d’abord à valider les résultats des études antérieures démontrant un accroissement de la prévalence des problèmes de santé mentale et ensuite, à évaluer l’importance du contexte social dans l’explication des changements de prévalence, à partir des effets d’âge, de période et de cohorte. L’atteinte de ces objectifs s’est faite à partir de deux études empiriques, chacune ciblant sa propre problématique en santé mentale. La première étude, basée sur les données de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) de Statistique Canada, a permis de conclure à un accroissement réel de la prévalence du diagnostic de trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDA/H) et de la consommation de psychostimulants chez les enfants canadiens entre 1994 et 2007. Toutefois, cette tendance n’est ni constante, ni universelle, puisque des effets de période et d’âge apparaissent clairement : l’augmentation des prévalences est uniquement remarquée dans les années 2000, et survient seulement chez les enfants d’âge scolaire. L’identification d’inégalités de prévalence dues à la période historique et à l’âge des enfants souligne l’importance du contexte social dans la problématique du diagnostic de TDA/H et de la consommation de psychostimulants. La seconde étude a été réalisée à partir des données du Panel Study of Belgian Households (PSBH) et cherchait à expliquer l’accroissement des symptômes dépressifs observé ces vingt dernières années chez les adultes belges. L’utilisation de l’analyse multiniveaux longitudinale permettant la distinction des effets d’âge et des effets de cohortes a été privilégiée. Bien que l’intensité des symptômes dépressifs ait varié de manière relativement importante chez les individus au cours des années 1990, nos conclusions démontrent que les symptômes auto-rapportés de dépression sont davantage associés aux conditions de vie, qu’à la personnalité. L’augmentation résulte d’un effet de la succession des cohortes, où les individus des cohortes les plus récentes rapportent toujours une plus grande intensité de symptômes dépressifs que les individus des cohortes précédentes. Les membres d’une même cohorte de naissance partagent donc des expériences communes à un âge similaire, ce qui a un impact durable sur leurs comportements et sur leur santé mentale. De manière générale, les résultats des deux articles empiriques ont, chacun à leur manière, confirmé la réalité de l’accroissement des problèmes de santé mentale dans les sociétés occidentales contemporaines, et permis de constater que la prévalence diffère selon l’âge et la cohorte de naissance des individus, ainsi que selon la période historique, renforçant ainsi l’hypothèse de l’importance des facteurs sociaux dans l’étiologie des problèmes de santé mentale. Bien que la nature de ces facteurs n’ait pu être testée de manière directe, de nombreuses explications sociales furent tout de même proposées. À cet égard, des changements dans les normes comportementales associées à l’âge, dans les normes sociales, dans la conceptualisation des troubles mentaux, des modifications dans la sphère éducative, ainsi que des innovations pharmacologiques, médicales et technologiques constituent des explications sociales aux effets d’âge, de période et de cohorte qui ont été observés.

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Chaque année, un nombre considérable d’élèves récemment immigrés intègrent les écoles du Québec. Pour ces jeunes, les risques de faire face à des difficultés socioscolaires sont potentiellement élevés, en particulier chez ceux pour qui des facteurs tels que l’allophonie et la défavorisation s’additionnent. De nombreuses recherches soulignent la réussite de l’adaptation socioscolaire de plusieurs de ces élèves, mais il demeure que d’autres jeunes éprouvent des difficultés et il est capital de chercher à mieux comprendre comment les accompagner à travers ce processus. L’objectif général de cette recherche est de décrire le phénomène de la résilience scolaire chez des jeunes allophones du primaire récemment immigrés dans le but de savoir comment mieux soutenir leur intégration sociale ainsi que leur réussite scolaire. Le concept de la résilience a été employé comme cadre théorique afin de capter le caractère systémique de l’intégration socioscolaire de ces élèves immigrants qui, à leur arrivée, ne maîtrisent pas le français. Les résultats de l’analyse de nos données révèlent que les caractéristiques qui ont soutenu l’adaptation socioscolaire des jeunes que nous avons rencontrés appartiennent à quatre catégories : l’élève (motivation scolaire et importance accordée aux études en général, volonté d’apprentissage du français), son environnement familial (intérêt porté par les parents à l’éducation de l’enfant, discours positif du parent quant à l’éducation), son environnement extra-familial (lieux de culte et espaces d’épanouissement socioculturel pour le jeune, organismes communautaires, adultes significatifs qui peuvent soutenir la résilience du jeune) et son vécu scolaire (enseignants engagés, disponibles, qui inspirent confiance et qui sont outillés, climat psychosocial positif en classe et à l’école).

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Depuis la mise en place de la réforme, il y a plus de dix ans, les directions d’établissement sont tenues de trouver des solutions alternatives au redoublement, afin d’aider les élèves en difficulté à rattraper leur retard. C’est afin de répondre à cet impératif que la classe de prolongation de cycle a été mise en place dans les écoles secondaires. Des élèves en fin de 1er cycle, jugés incapables de poursuivre au cycle supérieur, y sont regroupés et pendant une année, ils bénéficient de mesures de soutien afin d’atteindre le niveau de compétence attendu (plus précisément en français en en mathématiques) pour pouvoir vivre un passage réussi au second cycle. Peu de résultats de recherches sont toutefois disponibles quant à l’efficacité de cette modalité. La présente étude vise donc à estimer l’incidence de deux modèles de prolongation de cycle (co-enseignement et avec enseignant unique), sur la motivation et l’adaptation psychosociale des élèves. Ainsi, les élèves qui expérimentent un modèle de co-enseignement demeurent en groupe fermé et sont accompagnés par trois enseignants titulaires qui se partagent la responsabilité de la quasi-totalité des composantes du programme de formation. Les élèves qui expérimentent un modèle avec enseignant unique demeurent eux aussi en groupe fermé, mais sont encadrés par une seule enseignante titulaire qui assume la responsabilité des enseignements en français et en mathématiques. Les autres matières sont enseignées par des spécialistes. Cent trente-quatre élèves au total, fréquentant trois écoles secondaires francophones montréalaises situées en milieu défavorisé, ont donc formé les groupes expérimentaux et témoins. En début et en fin d’année, les participants ont répondu à un questionnaire d’enquête mesurant l’évolution de leur motivation générale pour les apprentissages, de leur motivation spécifique aux disciplines, de leur adaptation psychosociale, de même que certaines facettes de leurs relations avec leurs pairs, leurs enseignants et leurs parents. Les résultats d’analyses de variance multivariées à mesures répétées (MANOVA) et des tests univariés subséquents permettent d’observer, chez les élèves qui ont expérimenté la prolongation de cycle en co-enseignement, une augmentation de leur sentiment de compétence général vis-à-vis l’école. De plus, leurs buts de performance-évitement et leur anxiété sociale ont diminué. Chez les élèves qui ont expérimenté la prolongation de cycle avec enseignant unique, ce même sentiment de compétence vis-à-vis l’école et celui spécifique au français ont augmenté. En revanche, ces derniers s’expriment plus négativement que leurs homologues en ce qui concerne leur intérêt général envers l’école, leur sentiment d’appartenance à leur école et leurs relations avec leurs pairs. Ces résultats indiquent donc que cette mesure a un effet mitigé sur la motivation et l’adaptation psychosociale des élèves. De plus, les quelques bénéfices perçus peuvent être la conséquence du fait de se retrouver dans un environnement scolaire moins compétitif. Cela dit, il apparaît important de préciser que les enseignants qui ont testé le modèle de co-enseignement en étaient à une première expérience. Leurs pratiques sont susceptibles de se bonifier, ce qui laisse croire que des résultats plus disparates pourraient éventuellement être observés entre ces deux modèles de prolongation. Par ailleurs, la pérennité des gains observés est inconnue. En conséquence, il conviendrait de poursuivre cette étude pour être en mesure de déterminer si ceux-ci sont durables dans le temps et afin de constater la pleine mesure de l’efficacité du modèle de prolongation de co-enseignement.

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Ce mémoire analyse les articles et les publicités représentant les loisirs diffusés dans la Revue moderne et Châtelaine après la Seconde Guerre mondiale. Phénomène grandissant à l’ère de la consommation de masse, les loisirs sont de plus en plus populaires et l’abondance de leurs représentations illustre leur importance, notamment auprès des familles de la classe moyenne qui bénéficient de plus en plus de ressources pour en profiter. Ces représentations, utilisées pour faire la promotion de produits à usage quotidien, de produits du tourisme ou de conseils pour les vacances, semblent à première vue illustrer certains aspects de la vie quotidienne des Québécois, mais diffusent principalement certaines valeurs encouragées par la société d’après-guerre. En effet, plusieurs stéréotypes de genre peuvent être observés, dont celui de la mère ménagère et celui du père pourvoyeur. En plus d’être véhiculées dans les médias et par l’ensemble des acteurs sociaux de l’époque, les valeurs associées à la domesticité, la féminité, la masculinité et à la famille nucléaire se retrouvent jusque dans les loisirs, accessibles à de plus en plus de familles.

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Introduction: Les personnes ayant développé un état de stress post-traumatique (ÉSPT) évitent systématiquement d’aborder avec leurs proches le sujet du trauma ainsi que tout élément y étant associé. Cette forme d’évitement peut entraver le processus naturel de rétablissement. Les hypothèses suivantes peuvent être énoncées à cet égard. Tout d’abord, une discussion avec une personne proche et centrée sur le trauma peut être vécue comme étant anxiogène et, par conséquent, provoquer une augmentation de la fréquence du rythme cardiaque, d’ailleurs communément connue sous le nom de réactivité du rythme cardiaque. La réactivité provoquée par une telle situation peut positivement varier en fonction de l’intensité des symptômes d’ÉSPT. Cette association entre les symptômes et la réactivité peut, à son tour, varier en fonction des perceptions de la personne anxieuse du soutien social de la part de son proche et/ou de son entourage. Il en va de même pour les individus ayant développé un trouble anxieux comparable, soit le trouble panique (TP). Toutefois, toutes ces hypothèses n’ayant pas été jusqu’à maintenant vérifiées empiriquement, la présente thèse a eu pour objectif de les tester. Méthodologie: Un total de 46 personnes avec un ÉSPT et de 22 personnes avec un TP ont complété des entrevues diagnostiques et des questionnaires auto-rapportés concernant leurs symptômes ainsi que leurs perceptions des interactions sociales soutenantes et non soutenantes ou négatives avec leur proche significatif et leur entourage. Elles ont également participé à une interaction sociale avec une personne proche et centrée sur leur trouble anxieux, situation qui incluait également des mesures continues du rythme cardiaque. Résultats: Les résultats ont démontré qu’une interaction sociale centrée sur le trauma avec une personne proche provoquait une augmentation significative de la fréquence du rythme cardiaque des participants en comparaison à une interaction sociale non conflictuelle et non anxiogène avec cette même personne. Cette réactivité du rythme cardiaque corrélait de façon significative et positive avec l’intensité de leurs symptômes d’ÉSPT. Les résultats ont également permis de constater que l’hypothèse de modération concernant les perceptions d’interactions sociales positives était partiellement confirmée, soit pour les symptômes d’évitement; les perceptions d’interactions sociales négatives étant quant à elles associées de façon significative et positive à cette réactivité (c.à.d. suivant un effet principal). Quant aux personnes avec un TP, une atténuation significative dans la fréquence de leur rythme cardiaque fut observée dans le contexte analogue, atténuation qui était positivement liée à la sévérité de leurs attaques de panique. Certaines dimensions de leurs perceptions de soutien social étaient significativement et négativement liées à cette atténuation (c.à.d. suivant un effet principal). Discussion: La présente thèse a notamment démontré qu’il existait des liens entre les symptômes d’ÉSPT et la réactivité du rythme cardiaque dans le contexte d’une interaction sociale avec un proche et centrée sur le trauma. Elle a également permis de constater que les symptômes d’ÉSPT et les perceptions d’interaction sociales positives et négatives peuvent prédire cette réactivité. Dans l’avenir, des devis longitudinaux pourront informer davantage à propos de la direction des liens ici explorés.

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Cette recherche-action participative s’inscrit dans un paradigme féministe intersectionnelle. Elle présente la façon dont sept jeunes femmes de la rue (18-23 ans) de Québec ont fait l’expérience de la violence structurelle et ont déployé des stratégies pour y faire face. Elle s’articule autour d’une définition de la violence structurelle inspirée de celle proposée par Farmer, Bourgois, Scheper-Hugues et al. (2004) qui la présentent comme étant le processus à la racine des inégalités sociales et de l’oppression vécue par différents groupes sociaux. Ce processus s’opère dans trois dimensions complémentaires soit : 1) la domination symbolique, 2) la violence institutionnelle et 3) la violence quotidienne. Une analyse de contenu thématique a permis de dégager l’expérience des participantes dans chacune de ces dimensions. L’analyse de la domination symbolique a montré que les participantes ont été perçues à travers le prisme de quatre visions ou préjugés : 1) l’image de la jeune délinquante (Bad girl), 2) le discours haineux envers les personnes assistées sociales, 3) la culture du viol et 4) l’hétéronormativité. Les différentes expériences de violence quotidienne et institutionnelle vécues par les participantes peuvent être mises en lien avec ces manifestations de la domination symbolique. Les participantes ont expérimenté la violence institutionnelle à travers leurs trajectoires au sein des services de protection de l’enfance, durant leurs démarches pour obtenir un emploi, un logement ou du soutien financier de la part des programmes offerts par l’État et pendant leurs demandes d’aide auprès d’organismes communautaires ou d’établissements du réseau de la santé et des services sociaux. L’analyse de l’expérience des participantes a permis de révéler deux processus imbriqués de façon cyclique de violence structurelle : l’exclusion et le contrôle social. La plupart des stratégies ii expérimentées par les participantes pour combler leurs besoins fondamentaux les ont exposées au contrôle social. Le contrôle social a exacerbé les difficultés financières des participantes et a accru leur crainte de subir de l’exclusion. Bien que la violence structurelle expérimentée par les participantes se situe à la croisée des rapports de pouvoir liée au genre, à la classe sociale, à l’âge et à l’orientation sexuelle, il se dégage que la domination masculine s’est traduite dans le quotidien des participantes, car l’exclusion et le contrôle social ont créé des contextes où elles ont été susceptibles de subir une agression sexuelle ou de vivre de la violence de la part d’un partenaire intime. L’analyse de la dimension intersubjective de la grille d’analyse de Yuval-Davis (2006) montre la présence de certains rapports de pouvoir liés à la classe sociale au sein même de la population des jeunes de la rue. Cette analyse souligne également la difficulté des participantes à définir les contours de la violence et d’adopter des rapports égalitaires avec les hommes. Enfin, le processus de recherche-action participative expérimenté dans le cadre de cette thèse a été analysé à partir des critères de scientificité présentés par Reason et Bradbury (2001). L’élaboration de deux projets photos, choisis par le groupe en guise de stratégie de lutte contre la violence structurelle, a contribué à ouvrir le dialogue avec différents acteurs concernés par la violence structurelle envers les jeunes femmes de la rue et s’est inscrit dans une perspective émancipatoire.

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Le Teyyam est un rituel de possession hindouiste du Kerala (Inde du Sud) qui nécessite une pratique intransigeante : restrictions, jeûnes, exploits physiques, résistance à la chaleur du feu. Vêtus de costumes spectaculaires, des performeurs de caste intouchable dansent l’épée à la main, au son des tambours frénétiques, et font entendre la parole du dieu qu’ils incarnent; ils auront même le droit de critiquer le système des castes devant la communauté assemblée, le temps d’une inversion rituelle. Alors qu’autrefois il s’agissait d’un devoir de caste associé à une grande précarité, aujourd’hui il s’agit d’un métier que l’on peut choisir d’exercer ou non. Bien qu’on ait déploré un manque de relève à cause des conditions jugées trop difficiles, il y a toutefois de jeunes hommes qui ont décidé de poursuivre cette tradition ancestrale. Au Kerala, de nombreux jeunes aspirent à la classe moyenne et misent sur l’éducation pour espérer un bon emploi, il y a des opportunités, mais pas pour tous, et surtout beaucoup de compétition. C’est dans ce contexte que de jeunes hommes éduqués souhaitent poursuivre une tradition qu’ils admirent et dont ils sont fiers, mais sans avoir à sacrifier leurs chances de réussite sociale. Quelles sont leurs aspirations, quel sens donnent-ils à ce qu’ils souhaitent accomplir? Traditionnellement les relations de patronage dans le Teyyam ont été très dures sous le joug du système des castes, qu’en est-il aujourd’hui? Comment ces performeurs arrivent-il à négocier la réalisation de leurs aspirations dans les coulisses du Teyyam?

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Introduction : Les adolescents avec déficiences physiques en transition vers la vie adulte éprouvent des difficultés à établir une participation sociale optimale. Cette étude explore les retombées d'un programme de cirque social sur la participation sociale de ces jeunes selon leur point de vue et celui de leurs parents. Méthode : Étude qualitative exploratoire d’orientation phénoménologique. Neuf personnes avec déficiences physiques, âgées de 18 et 25 ans, ont participé au programme pendant neuf mois. Données recueillies : perceptions de leur qualité de participation sociale à partir d’entrevues semi-structurées en pré, mi-temps et post-intervention avec les participants et un de leurs parents. Le guide d’entrevue validé est ancré sur le Modèle du développement humain- Processus de production du handicap - 2 (HDM-PPH2). L’enregistrement audio des entretiens a été transcrit en verbatim. Le contenu a été analysé avec le logiciel Nvivo 9 à travers une grille de codage préalablement validée (co-codage, codage-inverse). Résultats : Corpus de 54 entrevues. L’âge moyen des jeunes était de 20,0 ± 1,4 années et de 51 ± 3,6 années pour les parents. Selon tous, la participation sociale des jeunes adultes a été optimisée, surtout sur le plan de la communication, des déplacements, des relations interpersonnelles, des responsabilités et de la vie communautaire. La perception de soi et les habiletés sociales, également améliorées, ont favorisé une plus grande auto-efficacité. Conclusion : Cette étude soutient donc le potentiel du cirque social comme approche novatrice et probante en réadaptation physique pour cette population, et appuie la pertinence d’autres études rigoureuses mesurant les diverses retombées possibles et identifiées.

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De los dos volúmenes que componen esta obra, uno es la guía para el profesor y el otro la del alumno

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Realizar un seguimiento de niños y jóvenes en situación de riesgo social de la zona de Pumarín, ofreciéndoles posibilidades de desarrollo personal y apoyando su proceso de autonomía y toma de decisiones. Desarrollar la toma de conciencia e implicación personal en las situaciones de marginación social en los jóvenes a través del voluntariado social. 30/40 niños y jóvenes de 6 a 16 años en situación de riesgo social, pertenecientes a familias con problemas socio-económicos y con dificultades escolares y/o relacionales. Se realiza un análisis de la realidad a tres niveles: zona de incidencia, problemas escolares y voluntariado juvenil. A continuación, se subdivide el proyecto global en 5 programas o subprogramas, con un cierto nivel de autonomía en su programación y evaluación. Por último, se especifica la organización general y los mecanismos de evaluación, así como los medios y recursos necesarios para la realización del proyecto y el presupuesto que implica. WISC, Tale, prueba de comprensión lectora de A. Lázaro, pruebas de conocimiento, BADYG A, B, C y E. Visitas a las familias. Descripción de los objetivos, actividades, metodología, organización y tipos de evaluación de cada uno de los 5 subprogramas. El programa de clases de apoyo tiene como objetivo desarrollar en cada niño las capacidades y habilidades básicas que les permitan mejorar su rendimiento académico, a través de un apoyo individualizado, así como favorecer una mayor motivación. Comprende: diagnóstico individualizado, recuperación, desarrollo del programa y evaluación. Su metodología se basa en la dinámica de trabajo en equipos. El programa de tiempo libre tiene por objetivo ofrecer recursos para el desarrollo de actividades y potenciar las capacidades críticas y creativas. Se basa en una metodología activa, participativa y globalizada y en centros de interés. El programa de seguimiento familiar se propone conocer en profundidad la situación y problemática concreta de cada familia y ofrecerles información y recursos a través de un educador de familia. El programa de seguimiento individualizado tiene por objetivo potenciar el desarrollo de hábitos y habilidades sociales de los participantes, favorecer la autonomía personal y toma de decisiones y ofrecerles recursos para su inserción profesional y social. Consiste en actividades de educación de calle y orientación escolar y profesional. Su metodología se basa en huir de una relación paternalista y evitar procesos de dependencia. El programa de formación de los voluntarios tiene por objetivo ofrecer a éstos la cualificación pedagógica y en material de animación indispensable para su labor. Comprenderá jornadas de iniciación, monográficas y de evaluación en las que usará una metodología eminentemente práctica. La evaluación global del proyecto se realizará a partir de las evaluaciones de cada programa y en función de los objetivos planteados en cada uno.

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Determinar las necesidades en el ??mbito de la competencia social de los j??venes y menores de la Casa Juvenil de Sograndio (centro de reforma para j??venes y menores infractores del Principado de Asturias). 30 j??venes entre los 14 y 23 a??os internos/as en la Casa Juvenil de Sograndio (Asturias). Estudio de evaluaci??n de necesidades estructurado en tres etapas: a) Fase pre-evaluativa o de reconocimiento en donde se aborda un estudio documental de fundamentaci??n te??rica y un estudio exploratorio del contexto, todo ello, orientado a la elaboraci??n de un an??lisis descriptivo del centro de estudio; b) Fase evaluativa o de diagn??stico centrada en la evaluaci??n de necesidades propiamente dichas; c) Fase post-evaluativa o de toma de decisiones en donde se hace una selecci??n o s??ntesis de las necesidades detectadas buscando soluciones para formular propuestas de mejora. Los instrumentos de recogida de informaci??n utilizados son dos: a) El cuestionario BAS-3 que permite evaluar cinco dimensiones de la conducta social (consideraci??n de los dem??s, autocontrol en las relaciones, retraimiento social, ansiedad social, timidez y liderazgo); b) Entrevista semiestructurada que consta de 50 ??tems con los que el entrevistado muestra su grado de acuerdo o desacuerdo en relaci??n con cinco dimensiones (resoluci??n de problemas, emociones, organizaci??n, autodominio, autoestima y habilidades sociales). Los j??venes internados en la Casa Juvenil de Sograndio tienen menos habilidades de socializaci??n que los j??venes con conductas no delictivas, es decir, se aprecia un d??ficit significativo de habilidades de socializaci??n en el grupo de sujetos objeto de estudio, lo que ratifica la necesidad de seguir orientando esfuerzo a la intervenci??n en adquisici??n de habilidades de socializaci??n.

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Los objetivos de esta investigación son:a)Delimitar realmente la problemática relativa a la distribución y funcionamiento de los programas de garantía social en cuanto a las necesidades del mercado laboral en las diversas localidades y zonas geográficas.b)Justificar la necesidad de la garantía social en base a los resultados de aprobados/suspensos en los cursos intermedios de la E.S.O. 9:27 13/05/2008c)Plantear las posibles soluciones que desde los diversos sectores de la Comunidad Educativa, especialmente el profesorado de Formación Básica y/o tutores así como el resto de profesionales que imparte clases en los Programas visitados por este equipo,se han ido aportando para solucionar las cuestiones centradas en los aspectos metodológicos y organizativos de la garantía social.. La muestra está constituida por los 27 institutos de enseñanza secundaria públicos de la provincia de cádiz. El proceso seguido es: a)Reuniones quincenales del grupo de investigación con el fin de organizar y repartir el trabajo a desarrollar durante las siguientes semanas.b)Lectura de bibliografía, normativa y prensa. c)Búsqueda de información: Listado de centros, mapa de la Garantía Social,normativa legal y referencias legislativas sobre PGS. (BOJA,....) d)Concertación de citas con los diversos centros educativos.e)Análisis de los datos recogidos en las actividades realizadas.f)Redacción y envío de la carta de solicitud de permiso para realizar la investigación a los centros* (IES) que cuentan con al menos un PGS durante el curso 99/2000.g)Redacción y envío de la carta de solicitud a los centros de adultos de la provincia, de los posibles listados de alumnos/as provenientes de un PGS.h)Primera reunión con el asesor del equipo de investigación perteneciente al CEP de Jerez de la Frontera h)Visitas a los centros educativos, preparación de la entrevista y recogida de datos previa a la visita.i)Entrevistas realizadas a diversas personalidades de reconocido prestigio en el campo educativo de la provincia de Cádiz.j)Asistencia al curso: FORMACIÓN PARA EL PROFESORADO DE ESO EN PROGRAMAS DE GARANTÍA SOCIAL. (DIFICULTADES DE APRENDIZAJE).Febrero a Marzo de 2000. Centro del profesorado de Jerez de la Frontera.. Los resultados obtenidos son: Siguiendo la división por comarcas se puede observar que en la Bahía de Cádiz, un núcleo de población denso, se han llevado a cabo diecisiete programas distribuidos en once institutos, tres centros en Cádiz, tres en El Puerto de Santa María, dos centros de Puerto Real, dos de San Fernando y uno en Chiclana. La comarca del Campo de Gibraltar, otro núcleo de población que tradicionalmente presenta altos índices de conflictividad, ha desarrollado en seis centros, tres de ellos en La Línea de la Concepción, ocho programas. En Algeciras, capital de la comarca y ciudad en la que existen barriadas con problemas sociales graves, no se implantó ninguno. Son la Sierra de Cádiz y la Comarca de Jerez las zonas donde mayor problemática en cuanto a la distribución y organización del P.G.S. se pueden encontrar, de ahí que, de los seis programas existentes para el curso 98/99,cuatro de ellos estén destinados a los servicios auxiliares de oficina, mientras que se echa de menos alguno de otro tipo que esté orientado a aprovechar los recursos naturales paisajísticos de la zona. Las conclusiones de esta investigación son:La distribución en líneas generales, hasta ahora, de los Programas de Garantía Social no corresponde a planteamientos sociales que los hagan necesarios y tampoco a criterios relacionados con el rendimiento académico de los alumnos de E.S.O sino más bien a la 'buena voluntad' de los centros de las diferentes localidades. La selección de objetivos y proyectos de trabajo por los que se orientan dichos programas no es debida a demandas laborales fuertes en cada núcleo de población. Muchos de ellos se inician con los residuos de materiales de otros cursos y niveles que ya se han desarrollado en los centros como puede ser las antigua Formación Profesional. El número de alumnos a los que desde este 'nivel educativo' se atiende es demasiado elevado, se observa los porcentajes de suspensos de cualquier centro de E.S.O., en comparación con la matrícula real, lo que puede ser sintomático de una Orientación educativa que no cree en el P.G.S. como medida curricular alternativa y con opciones reales de inserción laboral de los alumnos que arrastran un expediente académico lleno de suspensos y de los que positivamente saben que no van a obtener resultados 'satisfactorios' en la Secundaria. A partir de encuestas personales y telefónicas realizadas a los profesores de Formación Básica de los Programas de Garantía Social de la provincia de Cádiz y las visitas a los centros donde se imparten, se ha realizado un breve estudio acerca del rendimiento obtenido. Rendimiento medido en términos de incorporación al mundo del trabajo y al número de alumnos que prosiguen sus estudios y que arroja los siguientes datos: El tanto por ciento de alumnos que han podido presentarse a la pruebas de acceso ha sido del 52,33 y de ellos, el 34,46 ha obtenido resultados satisfactorios. Un 18,04 del total. Las pruebas de acceso a los Ciclos Formativos son elaboradas y evaluadas por los distintos departamentos que imparten los ciclos y generalmente se han circunscrito a dos apartados diferenciados claramente: a. Una parte general que está destinada a evaluar el nivel competencial del alumno en matemáticas y lengua fundamentalmente. b. Una parte específica que versa sobre contenidos concretos relacionados con la actividad profesional para la que capacita el ciclo.Lógicamente, las críticas a este sistema de acceso podrían ser las siguientes: 1. El profesorado del departamento en cuestión no tiene por qué hacer de seleccionador de unos alumnos/as que como máximo, tendrán conocimientos de E.S.O., nivel del que no son profesores. 2. Este modelo de selección puede llevar a 'eliminar' alumnos que tienen un historial conflictivo en el centro educativo y que todos conocemos. 3. La disparidad de pruebas hace que entre localidades distintas el nivel de exigencia solicitado para realizar el mismo nivel de estudios sea diferente, con la consecuente 'injusticia' que esto acarrea. 4. El alumno del P.G.S. no tiene una valoración de su esfuerzo distinta a la del resto del alumnado de E.S.O., sin embargo en determinados casos en los que los programas de garantía social están íntimamente relacionados con los Ciclos Formativos a lo que se pretende acceder, deberían tenerse en cuenta por parte de profesorado que evalúa estas pruebas, los informes que tanto el profesor técnico como el profesor de Formación Básica deben elaborar del alumno en cuestión. Las soluciones a tan alto grado de 'ineficacia' pueden venir desde todos los sectores que componen y tienen obligada participación en el Sistema Educativo..

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Identificar en los centros educativos analizados lo que se ha definido como buenas prácticas y, en segundo término, indagar en las dinámicas que posibilitan el surgimiento de las mismas. Analizar las políticas educativas, las prácticas, y los resultados que se están logrando con los estudiantes que tienen dificultades acusadas de seguir el currículo ordinario y la enseñanza regular en la Educación Secundaria Obligatoria y que están en situación extrema de riesgo de exclusión educativa. La metodología utilizada es la cualitativa por la necesidad de captar los significados que se construyen el el mundo escolar en contextos desfavorecidos. Se toman tres decisiones de tipo metodológico. La primera ser refiere al análisis de información secundaria contenida en las bases de datos de la propia administración educativa sobre el alumnado en situación de exclusión social en la ESO (Educación Secundaria Obligatoria). La segunda la selección de una muestra de centros IES (Instituto Educación Secundaria) ubicados en contextos de vulnerabilidad y con una tasa alumnado en riesgo de fracaso y abandono escolar por encima de la media andaluza. Se ha considerado el tercer y cuarto curso de la ESO, segundo ciclo, como el tramo educativo más sensible a estos procesos. Los centros seleccionados son tres ubicados en la provincia de Granada. La tercera decisión considera la conveniencia de analizar estudiantes y medidas especiales, como son talleres, programas de garantía social u otros equivalentes. Se realizan treinta y cuatro entrevistas y diez observaciones de aula en las diferentes medidas. Los estudiantes que forman parte de la investigación son 135 seleccionados según el criterio de 'vulnerabilidad educativa'. Desde la realidad de los centros de Educación Secundaria investigados, se puede apreciar algunas conclusiones. Existe un profesorado altamente implicado y conocedor de la realidad. No se pretende que los alumnos logren un título, sino desarrollarse para hacer posible una inserción socio-laboral exitosa. El profesorado posee una perspectiva histórica y situacional, no solo a nivel académico, sino también a nivel socio-familiar. La planificación didáctica se basa en el uso de unos recursos adecuados para el aprendizaje. La necesidad de una labor preventiva con el alumnado en riesgo que se inicie en etapas educativas más tempranas. El riesgo de exclusión social del alumnado está explicada por su origen y adscripción social y familiar y, por tanto, antes de su escolarización. Finalmente se considera de máxima importancia seguir estableciendo y reforzando las conexiones entre las dinámicas que desembocan en buenas prácticas educativas como una de las formas de respuesta a la complejidad de los procesos de exclusión social, esto supone un punto de partida que ha de ser más extensiva y, sobre todo, con un carácter implicativo de mayor alcance.