Análisis de la evolución del sistema de dunas de Maspalomas, Gran Canaria, Islas Canarias (1960-2000)

Premio Extraordinario, Área de Humanidades

Gran hidráulica y ocupación de la geografía árida de Norteamérica: una aproximación histórica, 1860-1960

[ES] Este trabajo tiene como propósito realizar una primera aproximación al proceso histórico de ocupación de la geografía árida de Norteamérica (1860-1960) que integra la frontera norte de México con el sureste de los Estados Unidos. Se hace énfasis en el impacto general que en este proceso jugó la revolución industrial y tecno-científica que la acompañó y específicamente el papel desempeñado de la Gran Hidráulica en la explotación de los recursos hídricos a gran escala, habilitando el desarrollo productivo y social. Como parte del cambio histórico se expone también la emergencia de un moderno marco jurídico-institucional en torno al agua. Se cierra con la exposición de dos casos regionales para mostrar las crecientes rivalidades por los recursos hídricos ante sus nuevos usos modernos y su explotación intensiva, así como las diferentes modalidades de gestión resultantes y sus impactos en el largo plazo. [EN] This work aims to make a first approach to the historical process of occupation of the arid geography of North America (1860-1960) that integrates the northern border of Mexico with the southeast of the United States. Emphasis on the general impact that this process played the industrial and technoscientific revolution that accompanied it and specifically the role of the great hydraulic in the exploitation of large-scale water resources, enabling productive and social development. As part of the historic change is also the emergence of a modern legal- institutional framework around water. It closes with the exhibition of two regional cases to show the growing rivalries for water resources to its new modern uses and its intensive exploitation, as well as the different forms of management resulting and their impacts in the long term.

La ville comme labyrinthe: réécritures d'un mythe entre les années 1950 et 1980

Entre les années 1950 et 1980, émerge une nouvelle forme de labyrinthe chez des romanciers européens comme Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Italo Calvino, Patrick Modiano et Alasdair Gray : un labyrinthe insaisissable et non cartographiable. Pour en rendre compte nous avons recours au modèle du rhizome, issu de la philosophie de Gilles Deleuze et de Félix Guattari, aussi bien qu'au concept d'hétérotopie de Michel Foucault. La spatialité de nos romans nous pousse à prendre en compte également les réécritures ironiques du mythe de Thésée, Ariane, le Minotaure, Dédale. Les citations et les allusions au mythe nous font remarquer la distance d'avec le modèle traditionnel et les effets de ce qu'on peut considérer comme un « bricolage mythique », dans le cadre d'un regard ironique, parodique ou satirique. La représentation romanesque du labyrinthe accentue d'un côté l'absence d'un centre, et de l'autre côté l'ouverture extrême de cet espace qu'est la ville contemporaine. En même temps, la présence de nombreux « espaces autres », les hétérotopies de Foucault, définit l'égarement des protagonistes des romans. Au fur et à mesure que les écrivains acquièrent conscience des caractéristiques « labyrinthiques » de ces espaces, celles-ci commencent à informer l'œuvre romanesque, créant ainsi un espace métafictionnel. Entre les années Cinquante et le début des années Soixante-dix, les Nouveaux romanciers français accentuent ainsi l'idée de pouvoir jouer avec les instruments de la fiction, pour exaspérer l'absence d'un sens dans la ville comme dans la pratique de l'écriture. Calvino reformule cette conception du roman, remarquant l'importance d'un sens, même s'il est caché et difficile à saisir. Pour cette raison, à la fin de l'époque que nous analysons, des auteurs comme Modiano et Gray absorbent les techniques d'écriture de ces prédécesseurs, en les faisant jouer avec la responsabilité éthique de l'auteur.