Gênero, educação e pobreza : Uma reflexão sobre a educação como contributo para a igualdade de gênero e para a redução da pobreza

O presente trabalho de investigação procura apresentar, à luz de uma história de vida inicialmente relatada, e embasado em diferentes perspetivas teóricas sobre gênero, educação e pobreza, novas possibilidades para uma educação mais comprometida e capaz de responder aos desafios da atualidade. Para tanto irá estabelecer relações entre a vertente individual de cada sujeito e as realidades da sociedade, através dos relatos de mulheres, cujas histórias têm como pano de fundo acontecimentos sociais, políticos e econômicos que desenham novas histórias. Neste sentido, este trabalho procura ser, acima de tudo, uma reflexão que faça convergir diferentes pontos de vista sobre o papel da educação na promoção da igualdade de gênero e como meio de mediação no combate à problemática da pobreza. RESUME: Ce travail cherche à présenter de nouvelles possibilités pour une éducation plus engagée et plus capable de répondre aux défis de l’actualité, à la lumiere d'une histoire de vie initialement racontée et ayant pour base différentes perspectives théoriques sur le genre, l’éducation et la pauvreté. Dans ce but, il établira des rapports entre le versant individuel de chaque sujet et les réalités de la société, moyennant des récits de femmes, dont les histoires présentent en tant que toile de fond des évenements sociaux, politiques et économiques qui dessinent de nouvelles histoires. Dans ce sens, ce travail cherche, surtout, une réflexion faisant la convergence de points de vue divers sur le rôle de l'éducation pour le développement de l’égalité de genre et en tant que moyen de médiation dans la lutte centre la pauvreté.

Perspectives croisées : les déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes de 18 à 25 ans

Depuis les années 1990, les indicateurs de la santé sexuelle des jeunes de 18 à 25 ans démontrent que ce groupe d’âge est sexuellement vulnérable, ce qui est observable en raison de la hausse du taux d’infections transmises sexuellement, ainsi que des lacunes de connaissances en matière de santé sexuelle. Ce mémoire propose un regard nouveau sur la santé sexuelle des jeunes à partir d’un faisceau de perspectives sociologiques axées sur les déterminants sociaux de la santé pour mieux comprendre la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes. Nous faisons appel à trois pistes analytiques en particulier : la perspective matérialiste, la perspective bio-psycho-sociale et la perspective des parcours de vie. Notre démarche de recherche s’inscrit dans une approche issue de la théorisation ancrée, employée au sein d’une clinique jeunesse de Montréal. Nos outils d’investigation consistent en entretiens semi-dirigés réalisés avec des intervenantes de la clinique et des jeunes patients âgés de 18 à 25 ans, ainsi qu’en observations non participantes dans divers lieux de la clinique. Les résultats de cette recherche font ressortir quatre déterminants sociaux : la question des connaissances en matière de santé sexuelle, les scripts sexuels genrés, la période de la jeunesse lors du parcours sexuel et les caractéristiques du quartier du centre-ville de Montréal. En tenant compte des perspectives croisées de ceux qui voient (les intervenantes) et de ceux qui vivent (les jeunes) la vulnérabilité sexuelle, nous pouvons mieux définir ces déterminants, leurs sources et leurs effets. Nous faisons également état de nos résultats au prisme des trois cadres analytiques des déterminants sociaux de la santé. Nous espérons que ces résultats inciteront la poursuite de recherches dans le domaine des déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle et qu’ils seront utiles dans la formulation des recommandations pratiques pour les interventions en santé sexuelle auprès des jeunes.

La théorie platonicienne de l'éducation : les rapports de l'opinion et du savoir dans la constitution d'une paideia philosophique

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Perspectives croisées : les déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes de 18 à 25 ans

Depuis les années 1990, les indicateurs de la santé sexuelle des jeunes de 18 à 25 ans démontrent que ce groupe d’âge est sexuellement vulnérable, ce qui est observable en raison de la hausse du taux d’infections transmises sexuellement, ainsi que des lacunes de connaissances en matière de santé sexuelle. Ce mémoire propose un regard nouveau sur la santé sexuelle des jeunes à partir d’un faisceau de perspectives sociologiques axées sur les déterminants sociaux de la santé pour mieux comprendre la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes. Nous faisons appel à trois pistes analytiques en particulier : la perspective matérialiste, la perspective bio-psycho-sociale et la perspective des parcours de vie. Notre démarche de recherche s’inscrit dans une approche issue de la théorisation ancrée, employée au sein d’une clinique jeunesse de Montréal. Nos outils d’investigation consistent en entretiens semi-dirigés réalisés avec des intervenantes de la clinique et des jeunes patients âgés de 18 à 25 ans, ainsi qu’en observations non participantes dans divers lieux de la clinique. Les résultats de cette recherche font ressortir quatre déterminants sociaux : la question des connaissances en matière de santé sexuelle, les scripts sexuels genrés, la période de la jeunesse lors du parcours sexuel et les caractéristiques du quartier du centre-ville de Montréal. En tenant compte des perspectives croisées de ceux qui voient (les intervenantes) et de ceux qui vivent (les jeunes) la vulnérabilité sexuelle, nous pouvons mieux définir ces déterminants, leurs sources et leurs effets. Nous faisons également état de nos résultats au prisme des trois cadres analytiques des déterminants sociaux de la santé. Nous espérons que ces résultats inciteront la poursuite de recherches dans le domaine des déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle et qu’ils seront utiles dans la formulation des recommandations pratiques pour les interventions en santé sexuelle auprès des jeunes.

Le partenariat État-tiers secteur: une étude de cas en développement des communautés

Depuis le milieu des années 1980, les rapports entre l’État et le tiers secteur ont plus ou moins évolué vers un modèle de type partenarial. Dans le domaine de la santé et des services sociaux, la redéfinition des relations s’actualise notamment par un plus grand partage des responsabilités avec le tiers secteur. La présente démarche de recherche s’intéresse à la façon dont s’articulent les relations de partenariat État-tiers secteur dans le contexte actuel. Plus précisément, les objectifs poursuivis par la recherche sont l’identification des principaux éléments qui caractérisent les relations de partenariat établies entre l’État et le tiers secteur ainsi que les éléments favorables et limites qui y sont associés. Pour ce faire, la démarche de recherche s’est orientée vers l’analyse des relations de partenariat État-tiers secteur dans le domaine du développement des communautés. L’étude des relations de partenariat a été approfondie dans le cadre d’une initiative de développement des communautés au Québec. À l’issue de la période de collecte de données, le cas étudié fournit certains éléments de réflexion pertinents en regard de l’objet d’étude. En effet, les résultats obtenus révèlent les principales caractéristiques de la relation de partenariat observé dans le cas à l’étude, qui correspond au type supplémentarité-coconstruction. L’analyse des résultats permet d’identifier les principales caractéristiques associées à ce type de partenariat notamment en ce qui a trait à l’autonomie du tiers secteur et au degré d’institutionnalisation de la relation. Les résultats obtenus démontrent que la relation de partenariat étudiée s’inscrit dans une logique complémentaire entre l’État et le tiers secteur. On constate également que les organismes du tiers secteur impliqués ont pu conserver leur caractère autonome au cours de la démarche d’intervention. L’identification de facteurs favorables et de certaines limites au travail en partenariat fournit certains outils qui peuvent être utilisés par les professionnels dans l’intervention en développement des communautés.

Middle aged wasps mate through most of the year, without regard to body size, ovarian development and nestmateship: a laboratory study of the primitively eusocial wasp Ropalidia marginata

We studied the mating behaviour of the primi-tively eusocial wasp Ropalidia marginata and the factors that may influence sperm transfer. By introducing a male and a female R. marginata into ventilated transparent plastic boxes, we were able to observe mating behaviour, and it involved mounting and short or long conjugation of the wasps. Dissection of female wasps after the observation indicated that long conjugation is a good behavioural predictor of sperm transfer. This finding makes it possible to obtain mated females without dissecting them every time. We tested the effect of age, season, relatedness, body size and female's ovarian status on mating. Under laboratory conditions, mating success declined rapidly below and above the ages 5-20 days. Within this age range mating success was significantly low in December compared to other months tested. There was no nestmate discrimination, and there was no influence of male and female body size or of the ovarian state of the female on the probability of sperm transfer.

Domestic violence on #qanda: The “Man” question in live Twitter discussion on the Australian Broadcasting Corporation's Q&A

Domestic violence is currently undergoing a period of heightened visibility in Australia. This article uses social media to analyze public discussions about this violence with respect to a specific theoretical frame, which Adrian Howe has called the “Man” question: where and how are men visible or invisible in narratives about their violence against women? The article presents a qualitative study of the Twitter conversation surrounding a special episode of the Australian Broadcasting Corporation's television program Q&A, themed around family violence, which aired in February 2015. We found that the place of men in this conversation was contested. Some tweets privileged men's voices and concerns, as did the organization and production of the program. However, feminist voices were also highly visible via presenting facts, legitimating survivor voices, and recuperating anti-feminist memes to challenge hegemonic patriarchal discourses on men's violence against women. La violence conjugale connait actuellement une visibilité accrue en Australie. Les auteures du présent article utilisent les réseaux sociaux pour analyser les débats publics sur cette violence selon un cadre théorique précis, qu'Adrian Howe a appelé la question de « l'homme » : où et comment les hommes sont-ils visibles ou invisibles dans les récits de leur violence envers les femmes? L'article présente une étude qualitative d'une conversation sur Twitter au sujet d'un épisode axé sur la famille diffusé en février 2015 dans le cadre de l'émission Q & A, à la télévision nationale d'Australie. Nous avons remarqué que dans cette conversation la place des hommes était remise en question. Certains tweets privilégiaient les voix et les craintes des hommes, comme l'ont fait les organisateurs et les producteurs de l'émission. Cependant, il y avait une forte présence de voix féministes dans la présentation des faits, légitimant le point de vue des survivantes et relevant des éléments culturels antiféministes afin de défier les discours hégémoniques et patriarcaux sur la violence des hommes envers les femmes.

Warfare in stingless bees

Bees are well known for being industrious pollinators. Some species, however, have taken to invading the nests of other colonies to steal food, nest material or the nest site itself. Despite the potential mortality costs due to fighting with an aggressive opponent, the prospects of a large bounty can be worth the risk. In this review, we aim to bring together current knowledge on intercolony fighting with a view to better understand the evolution of warfare in bees and identify avenues for future research. A review of literature reveals that at least 60 species of stingless bees are involved in heterospecific conflicts, either as attacking or victim colonies. The threat of invasion has led to the evolution of architectural, behavioural and morphological adaptations, such as narrow entrance tunnels, mud balls to block the entrance, decoy nests that direct invaders away from the brood chamber, fighting swarms, and soldiers that are skilled at immobilising attackers. Little is known about how victim colonies are selected, but a phylogenetically controlled analysis suggests that the notorious robber bee Lestrimelitta preferentially attacks colonies of species with more concentrated honey. Warfare among bees poses many interesting questions, including why species differ so greatly in their response to attacks and how these alternative strategies of obtaining food or new nest sites have evolved.

Clinging to royalty: Ropalidia marginata queens can employ both pheromone and aggression

Queens of the primitively eusocial wasp Ropalidia marginata are behaviourally docile and maintain their reproductive monopoly by rubbing their abdomen and applying a pheromone to the nest surface. We argued that the queen should be overthrown if she is prevented from applying her pheromone. To test this prediction we introduced the queen and her workers into a cage without the nest, thereby removing the substrate for pheromone application. Contrary to our expectation, queens maintained their status (in six out of seven experiments), by continuing to rub their abdomens (and presumably applying pheromone) to cage walls even in absence of the nest. Such attempts to apply pheromone to the cage are expected to be relatively inefficient as the surface area would be very large. Thus we found that the queens were aggressively challenged by the workers and they in turn reciprocated with aggression toward their workers. Such aggressive queen-worker interactions are almost nonexistent in natural colonies and were also not recorded in the control experiments (with nests present). Our results reinforce the idea that pheromone helps R. marginata queens maintain their status and more importantly, they also show that, if necessary, queens can also supplement the pheromone with physical aggression.

Males, but not females, mate with multiple partners: a laboratory study of a primitively eusocial wasp Ropalidia marginata

The intense interest in social Hymenoptera, on account of their elaborate sociality and the paradox of altruism, has often suffered from considerable gender imbalance. This is partly due to the fact that worker behaviour and altruism are restricted to the females and partly because males often live off the nest. Yet, understanding the males, especially in the context of mating biology is essential even for understanding the evolution of sociality. Mating patterns have a direct bearing on the levels of intra-colony genetic relatedness, which in turn, along with the associated costs and benefits of worker behaviour, are central to our understanding of the evolution of sociality. Although mating takes place away from the nest in natural colonies of the primitively eusocial wasp Ropalidia marginata, mating can be observed in the laboratory if a male and a female are placed in a transparent, aerated plastic container, and both wasps are in the range of 5-20 days of age. Here, we use this setup and show that males, but not females, mate serially with multiple partners. The multiple mating behaviour of the males is not surprising because in nature males have to mate with a number of females, only a few of whom will go on to lay eggs. The reluctance of R. marginata females to mate with multiple partners is consistent with the expectation of monogamy in primitively eusocial species with totipotent females, although the apparent discrepancy with a previous work with allozyme markers in natural colonies suggesting that females may sometimes mate with two or three different males remains to be resolved.

Queen signal should be honest to be involved in maintenance of eusociality: chemical correlates of fertility in Ropalidia marginata

Queens of many social insect species are known to maintain reproductive monopoly by pheromonal signalling of fecundity. Queens of the primitively eusocial wasp Ropalidia marginata appear to do so using secretions from their Dufour's glands, whose hydrocarbon composition is correlated with fertility. Solitary nest foundresses of R. marginata are without nestmates; hence expressing a queen signal can be redundant, since there is no one to receive the signal. But if queen pheromone is an honest signal inextricably linked with fertility, it should correlate with fertility and be expressed irrespective of the presence or absence of receivers of the signal, by virtue of being a byproduct of the state of fertility. Hence we compared the Dufour's gland hydrocarbons and ovaries of solitary foundresses with queens and workers of post-emergence nests. Our results suggest that queen pheromone composition in R. marginata is a byproduct of fertility and hence can honestly signal fertility. This provides important new evidence for the honest signalling hypothesis.

Virgin wasps develop ovaries on par with mated females, but lay fewer eggs

In the primitively eusocial wasp Ropalidia marginata, mating is not necessary for a female wasp to develop her ovaries, lay eggs, and even to become the sole egg layer of her colony despite the presence of other mated nestmates. Here, we show that virgin wasps do not differ from their mated counterparts in the extent and rapidity of their ovarian development, in the proportion of individuals that build a nest and laid eggs, and in the time taken to do so. However, a significantly larger proportion of virgin females showed resorbing oocytes, and laid fewer eggs as compared to mated individuals. Thus, virgin females have the ability to develop ovaries and lay eggs but also to refrain from necessarily laying all mature eggs produced, before mating opportunities arise. This dual ability would be adaptive in haplodiploid, tropical species with perennial nesting cycles and frequent opportunities for workers to become replacement queens or solitary nest foundresses throughout the year.

Males and females of the social wasp Ropalidia marginata do not differ in their cuticular hydrocarbon profiles and do not seem to use any long-distance volatile mate attraction cues

Sex pheromones are vital in communication between individuals belonging to opposite sexes and form an integral part of the reproductive biology of various species. Among insects, sexual dimorphism in CHCs has been reported from diverse taxa spanning seven different orders, and thereby CHCs have been implicated as sex pheromones. Because males and females of the primitively eusocial wasp Ropalidia marginata touch each other with their antennae during mating, before engaging in sperm transfer, a sex pheromone that is perceived via contact chemosensation through the antennae can possibly exist in this species. Since CHCs have been implied as sex pheromones in various insects (including hymenopterans), and since sexual dimorphism of CHCs should be an obligatory prerequisite for them to act as sex pheromones, we investigated whether males and females of R. marginata differ in their CHC profiles. We found only nonvolatile CHCs, and our results show absence of sexual dimorphism in CHCs, suggesting that CHCs do not function as sex pheromone in this species. A behavioral assay failed to show presence of mate attraction at a distance, thereby showing the absence of volatile long-distance mate attraction cues (that may originate from sources other than and in addition to CHCs).

Comment peut-on encore philosopher après la Révélation?

Résumé: Le défi vital que la Révélation pose à la philosophie légitime la question de leurs rapports possibles. La raison considère d’abord l’absence de rapport en distinguant radicalement ce qui relève de chacune. Mais l’élan fondamental orienté vers le divin qui anime cette faculté, la rend naturellement théologique. Pour éviter le scepticisme, incompatible avec son dynamisme naturel, la raison finit par dévaloriser la Révélation. Cette attitude signifie l’unicité de l’autorité théologique de la raison, alors naturellement divine. Développée à partir du XVIIIème siècle, elle culmine avec l’homme démiurgique des XIX et XXème siècles. Mais, ne pouvant justifier l’universalité de ses élaborations idéologiques, la raison hésite entre le scepticisme ou le totalitarisme, deux renoncements à l’exercice philosophique. L’acceptation du soutien lumineux de la Révélation, qui suppose l’humble reconnaissance des limites de la raison, ne nuit pas à cet exercice, mais le féconde, et, seule, en permet l’épanouissement. Eclairée par la Révélation, la philosophie contribue au bonheur suprême des hommes, qui demeure son intention fondamentale.

Meu nome não é ninguém: narrativa sobre excluídos na Literatura Brasileira Contemporânea: Cidade de Deus e Meu nome não é Johnny

O tema da exclusão social sempre esteve presente na Literatura Brasileira, porém, na virada do século XX para o XXI, ele ganha ainda mais relevo, através de narrativas realistas, chocantes, exacerbadas de violência e até anomia, que enfatizam a imagem dos excluídos. Cidade de Deus (Paulo Lins: 1997) e Meu nome não é Johnny (Guilherme Fiuza: 2004) focalizam a exclusão dos envolvidos com o narcotráfico. A despeito das diferenças entre as duas narrativas, os seus protagonistas entram em ação a partir da marginalidade; ganham autonomia, no cenário urbano, através da criminalidade, e se tornam ameaçadoramente visíveis, depois de uma histórica invisibilidade. O estudo das complexidades concernentes ao tratamento ficcional do tema se distribuiu, nessa dissertação, em três capítulos. No primeiro capítulo, as obras foram estudadas individualmente, em função da organização dos relatos no espaço narrativo. O segundo capítulo abordou a correlação entre geografia cultural e teoria da literatura, em suas considerações sobre a proeminência da categoria do espaço para o trabalho narratológico. Nessa perspectiva interdisciplinar, foram analisadas as paisagens ficcionais de ambos os romances e, em seguida, articulou-se o roteiro ficcional de cada romance com o pensamento de Foucault sobre os lugares heterotópicos. No terceiro capítulo, intertextualizando o binômio disciplinar geografia cultural e literatura com a filosofia, retroagiu-se aos filósofos idealistas alemães que teorizaram sobre o trágico e intuíram que a tragicidade não se manifesta apenas na tragédia, mas também em obras que lidam com a experiência do irrepresentável, da representação negativa e, em termos estéticos, do sublime. Conjugando as idéias de Hölderlin sobre o vislumbre do divino, de Schopenhauer sobre a metafísica da música, e de Nietzsche sobre a correlação entre o apolíneo e o dionisíaco, tragédia e música, chegou-se à conclusão de que ambas as narrativas incorporam produtivamente ao projeto ficcional duas metáforas absolutas (Hans Blumenberg) que dizem respeito à exclusão/inclusão: a cidade e o hipocorístico (Johnny), dois espaços um material, outro alegórico interativos, em ambos os romances. Em Meu nome não é Johnny, o percurso simbólico do protagonista o leva do sofrimento à redenção social e à inclusão (grandemente graças à atividade musical); em Cidade de Deus, a brutalização progressiva das relações humanas leva à erradicação de qualquer manifestação da sensibilidade, a uma cidade sem música e à permanência da exclusão