975 resultados para ventilation mécanique
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This study analyses characteristics of lung injuries produced by alveolar overdistension in three animal species. Mechanical ventilation at normal tidal volume (10 mL/Kg) and high tidal volume (50 mL/Kg) was applied for 30 min in each species. Data were gathered on wet/dry weight ratio, histological score, and area of alveolar collapse. Five out of six rabbits with high tidal volume developed tension pneumothorax, and the rabbit results were therefore not included in the histological analysis. Lungs from the pigs and rats showed minimal histological lesions. Pigs ventilated with high tidal volume had significantly greater oedema, higher neutrophil infiltration, and higher percentage area of alveolar collapse than rats ventilated with high tidal volume. We conclude that rabbits are not an appropriate species for in vivo studies of alveolar overdistension due to their fragility. Although some histological lesions are observed in pigs and rats, the lesions do not appear to be relevant.
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RESUME Ce mémoire de thèse traite de l'étude de la « scaffold »protéine ou protéine «échafaud», « Islet-Brain1/ JNK Interacting Protein 1 » (IB1/JIP-1) dans la vessie et la prostate, deux organes importants de l'appareil uro-genital. Cette protéine, mise en évidence dans notre laboratoire à la fin des année 90, a été reconnue pour réguler la voie de signalisation des « Mitogen-Activated Protein Kinases » (MAPKs), et en particulier de la MAPK appelée c-Jun N-terminal Kinase (JNK). Le réseau de voie de signalisation permet aux cellules de percevoir les changements dans le milieu extracellulaire et de permettre une réponse appropriée à ces différents stimuli. La connaissance des voies de signalisation a permis de mettre en évidence leur rôle crucial tant dans l'homéostase des tissus sains que dans des processus pathologiques comme l'oncogenèse. Parmi une vingtaine de voie de signalisation, la voie de signalisation des «MAPKinases » est une des plus importantes et a été montrée pour participer à diverses fonctions cellulaires telles que la différentiation, la motilité, la division et la mort cellulaire. La voie de signalisation des « MAPKinases » est typiquement constituée d'un module de trois kinases qui s'activent séquentiellement par phosphorylation. On note la présence d'une MAPK, d'un activateur de MAPK et d'un activateur de l'activateur de MAPK. Une fois la MAPK activée, elle permettra la régulation de différentes cibles dont certain facteur de transcription. Chez les mammifères, il existe 3 grands groupes de MAPKs : the extracellular signal-regulated kinase 1 and 2 (ERK 1/2) cascade, qui régule préférentiellement la croissance et la différentiation cellulaire, ainsi que les cascades JNK et p38 qui régulent préférentiellement la réponse à différents stress cellulaires telle que l'inflammation ou l'apoptose. JNK est activé par différents stress cellulaire telle que les cytokines inflammatoires. JNK est également requis au cours du développement embryonnaire et contribue à la mort (apoptose) ou à la prolifération cellulaire. Plusieurs études ont mis en évidence le rôle de JNK durant le processus tumoral, sans que son rôle soit clairement identifié. JNK pourrait avoir des fonctions différentes durant l'initiation puis de la progression tumorale. Chez les mammifères, les voies de signalisation intracellulaires forment un réseau complexe et elles interagissent entre elles, ce qui permet aux cellules une réponse adéquate aux multitudes de stimuli existants dans les organismes pluricellulaires. Parmi plusieurs mécanismes de régulation, les protéines dites « scaffold » ou «échafaud » jouent un rôle crucial dans l'homéostase de la voie de signalisation des «MAPKinase ». L'introduction revoit brièvement ces différents aspects, de la voie de signalisation des «MAPKinase et des connaissance sur IB1/JIP-1. Les premières études effectuées sur IB1/JIP-1 ont montré une expression relativement spécifique de cette protéine dans certains types de neurones ainsi que dans la cellule beta-sécrétrice d'insuline. IB1/JIP-1 régule la voie de signalisation JNK par interaction avec les différents composants du module, modifiant ainsi le spectre de substrats activés par JNK. La fonction précise de IB1/JIP-1 n'était pas encore élucidée, mais plusieurs travaux mettaient en lumière un rôle dans la régulation, et la sous-location cellulaire des composants de la voie de signalisation JNK, ainsi que dans la survie cellulaire à certain stress. Cette expression relativement spécifique est intrigante car elle suggère que sa présence serait nécessaire à une régulation spécifique de la MAPKinase JNK ou à certaines autres fonctions cellulaires également spécifiques de certains tissus. Le premier but de ce travail a consisté à mettre en évidence l'expression de IB1/JIP-1 dans l'appareil uro-génital et plus particulièrement dans la vessie et la prostate. Nos résultats ont montré que IB1/JIP-1 est spécifiquement exprimé au niveau de l'urothélium vésical, mais pas dans le muscle lisse. Il en est de même au niveau de la prostate où IB1/JIP-1 est exprimé spécifiquement au niveau de l'épithélium sécrétoire et absent au niveau du stroma fibro-musculaire. La vessie et la prostate sont des organes ou l'activité JNK pourrait être crucial tant dans l' homeostase tissulaire que dans le développement de pathologies bénignes ou malignes. La vessie et la prostate sont le siège fréquent de tumeur. La base pour le développement du cancer est complexe et implique plusieurs anomalies génétiques. Ce processus complexe lié au développement tumoral est encore loin d`être complètement élucidé, raison pour laquelle il est crucial de poursuivre l'étude des différents gènes pouvant être impliqué dans ces processus ou pouvant être utilisé comme outil thérapeutique. Dans l'urothelium de la vessie, la fonction de la MAPK JNK n'a été que très peu étudiée. Il existe quelques études, in vitro, suggérant une implication possible de cette voie de signalisation dans des processus telle que le développement ou la progression tumorale. Le chapitre 1 décrit une étude in vivo dans la vessie un modèle de stress mécanique, connu pour activer les MAPKinase. La dilatation vésicale, due à une obstruction urétrale, a mis en évidence une diminution de l'expression de IB1/JIP-1 ainsi qu'une activation de la MAPKinase JNK. Dans ce modèle, la régulation de IB1/JIP-1, par l'intermédiaire d'un vecteur viral, a permis de démontrer que IB1/JIP-1 régulait l'activité de JNK dans ce tissu. Pour poursuivre l'étude de cette fonction d' IB1/JIP-1 dans l'urothélium, nous avons investigué l'activité JNK dans des souris génétiquement modifiées et porteuse d'une délétion de 1 des 2 allèles du gène codant pour IB1/JIP-1, avec un contenu en IB1/JIP-1 diminué de moitié. L'activation de JNK est également augmentée dans l'urothelium au repos de ces souris, ce qui confirme la fonction régulatrice de JNK par IB1/JIP-1. Ces résultats ont permis de mettre en évidence un rôle critique de celle-ci dans l'homéostase de I`urothelium et suggère une nouvelle cible pour réguler la voie de signalisation dans ce tissu. En outre, la modulation des niveaux d'expression d'IB1/JIP-1 dans la vessie, in vivo, par l'intermédiaire de vecteurs viraux s'est révélée réalisable et indique un moyen élégant pour développer une thérapie génique dans cet organe. Un autre élément de ce travail de thèse, révélée au chapitre 2, a été d'étudier la régulation dans la vessie de rat de la communication intercellulaire de type « GAP ». Les cellules adjacentes partagent des ions, messagers secondaires et des petits métabolites par l'intermédiaire de canaux intercellulaire qui forment les jonctions de type « GAP ». Ce type de communications intercellulaire permet une activité cellulaire coordonnée, une caractéristique importante pour l'homéostase des organismes multicellulaire. Ce type de communication intercellulaire est formé de 2 demi-canaux appelés connexons. Chaque connexon est formé de six protéines appelées connexins (Cx). Il existe environ vingt connexines différentes nommées par leur poids moléculaire respectif. Les jonctions de type canaux "GAP" permettent aux cellules de communiquer avec les cellules voisines au quelles elles sont mécaniquement ou électriquement couplées. La vessie peut être particulièrement dépendante de la communication intercellulaire par les canaux « Gap » qui permettrait de coordonner la réponse de la musculature ainsi que de l'urothélium à l'augmentation de la pression transmurale du à l'accumulation d'urine, situation fréquemment observée dans le cadre de l'hyperplasie bénigne de la prostate. Dans la vessie de rat, la connexine26 est exprimée uniquement dans l'urothelium. La Cx26, a été montrée pour être un possible « tumor suppressor gene » dans le cancer de vessie. Une augmentation de la Cx26 ainsi que du couplage des cellules urothéliales a été démontré dans notre modèle de stress mécanique sur la vessie de rat et est dépendante de 2 éléments de réponses connues pour interagir avec AP-1. La régulation de IB1/JIP-1 a permis de montrer que celle-ci régulait l'activité JNK, ainsi que l'activité du facteur de transcription AP-1, composé de c-Jun lui-même cible de JNK. Cette réduction de l'activité de AP-1 est associée à une diminution de l'expression du transcipt de la Cx26. En résumé, la Cx26 pourrait être régulée par le complexe AP-1 lui-même dépendant du contenu en IB1/JIP-1. Dans le chapitre 3, l'étude de IB1/J1P-1 s'est portée sur la prostate. Cet organe, siège fréquent de pathologie telle que le cancer ou l'hyperplasie bénigne de la prostate, exprime IB1/JIP-1 au niveau de son épithélium sécrétoire. Cette expression est maintenue dans une lignée cellulaire humaine largement étudiée est reconnue comme un modèle adéquat de cellules tumorales de type androgène-sensible. IB1/JIP-1 a été investigué dans un modèle in vitro d'apoptose en réponse à un agent appelé N-(4-hydroxyphenyl)retinamide (4-HPR) qui induit une activation de la MAPK JNK ainsi que également un diminution du contenu en IB1/JIP-1. La surexpression de IB1/JIP-1 en utilisant à nouveau des virus comme vecteur a démontré que IB1/JIP-1 était capable de réguler l'activité de JNK ainsi que les taux d'apoptose. Dans le cancer de la prostate, certains travaux ont montré que la différentiation neuroendocrine des cellules tumorales est associée à la progression tumorale et à la perte de sensibilité aux androgènes. Ce travail a permis de dévoiler l'augmentation d'expression de IB1/JIP-1 dans un modèle de neurodifferentiation des cellules d'une lignée prostatique humaine (LNCaP). Les mécanismes qui permettent une expression spécifique de IB1/JIP-1 ont été partiellement investiguée dans notre laboratoire. Son promoteur humain contient un « Neuron Restricive Silencer Element » (NRSE) connu pour se lier a répresseur transcriptionel appelé « RE-1 Silencer Transcription Factor » ou « Neuron Restrictive Silencer Factor » (REST/NRSF). NRSF/REST est capable de réprimer l'expression de gènes neuronaux en dehors du système neuronal. Il prend part à la différentiation terminale des gènes neuronaux. Dans le chapitre 3, on observe que l'activité de REST/NRSF est diminuée dans les cellules LNCaP qui se transdifferencient de manière neuroendocrine, et que REST/NRSF est capable de moduler l'expression de ces gènes cibles dans ce type cellulaire. Ces travaux laissent suggérer que NRSF/REST participe à l'acquisition du phénotype neuroendocrinien et pourrait être une cible pour réguler ce phénomène. En conclusion, ce travail de thèse présente l'expression de IB1/JIP-1 dans 2 organes de l'appareil uro-génital ; la vessie et la prostate. La fonction de IB1/JIP-1 a été étudiée in vivo dans la vessie de rat, ce qui a mis en évidence sa fonction régulatrice de l'activité de la MAPKinase JNK, et de l'activité du facteur de transcription AP-1 ; ainsi que sa possible implication régulatrice de gène cible tel que la Connexin 26 (Cx26). AP-1 et la Cx26 pourraient jouer un rôle dans le processus oncologique, tant dans le control de l'invasion cellulaire ou le control de la croissance cellulaire. Dans la prostate, IB1/JIP-1 régule également l'activité JNK; crucial dans la transmission de certains stimulis pro-apoptotiques. Dans un modèle de transdifférenciation neuroendocrinienne, phénotype possiblement lié au caractère agressif du cancer de la prostate, l'expression de IB1/JIP-1 est augmenté, suggérant soit un rôle possible dans le développement du phénotype neuronal ou une implication dans une fonction anti-apoptotique. Ce travail a donc permis d'élargir nos connaissances sur la régulation et le control de la voie de signalisation des MAPKinases par IB1/JIP-1, qui pourrait avoir encore d'autres fonctions dans ces tissus.
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Résumé: La formation des atélectasies durant l'induction de l'anesthésie générale est plus importante chez le patient obèse morbide. Nous avons démontré dans des travaux de recherche antérieurs que l'utilisation de la PEEP (Pression Positive en Fin d'Expiration) durant l'induction de l'anesthésie prévient la formation d'atélectasies chez des patients non obèses. Par conséquent, nous voulions étudier l'efficacité de la pression positive en fin d'expiration chez le patient obèse morbide dans la prévention de la formation d'atélectasies. Nous avons fait une étude de 23 patients obèses morbides (BMI > 35 kg / m2) dans 2 groupes. Dans le groupe utilisant la pression positive en fin d'expiration, les patients respiraient 100% d'oxygène pendant 5 minutes par l'intermédiaire d'un masque facial type CPAP avec une pression de 10 cm H20. Après l'induction de l'anesthésie, nous avons ventilé les patients au masque facial avec une PEEP de 10 cm H20. Dans le groupe de contrôle, nous avons procédé au même type d'induction sans utiliser la pression positive en fin d'expiration. La surface de poumon atélectatique a été évaluée par tomographie (CT scann). L'étude des échanges gazeux se faisait à 2 reprises, à partir de gazométries réalisées juste avant l'induction de l'anesthésie puis juste après l'intubation. Après l'induction de l'anesthésie et l'intubation, les patients du groupe de contrôle présentaient une quantité d'atélectasies plus importante que les patients du groupe où la PEEP avait été utilisée (10.4% + 4.8% dans le groupe de contrôle versus 1.3% dans le groupe utilisant la pression positive en fin d'expiration p < 0.001). Après l'intubation, en présence d'une fraction inspirée en oxygène à 100%, la Pa02 était significativement supérieure dans le groupe ayant utilisé la pression positive en fin d'expiration en comparaison avec le groupe de contrôle (respectivement 457 ± 130 mmHg versus 315 ± 100 mmHg). Nous avons conclu que chez le patient obèse morbide, le recours à la pression positive en fin d'expiration lors de l'induction de l'anesthésie permet de prévenir largement la formation d'atélectasies et s'accompagne d'une meilleure oxygénation. Abstract: Atelectasis caused by general anesthesia is increased in morbidly obese patients. We have shown that application of positive end-expiratory pressure (PEEP) during the induction of anesthesia prevents atelectasis formation in nonobese patients. We therefore studied the efficacy of PEEP in morbidly obese patients to prevent atelectasis. Twenty-three adult morbidly obese patients (b ody mass index >35 kg/m2) were randomly assigned to one of two groups. In the PEEP group, patients breathed 100% oxygen (5 min) with a continuous positive airway pressure of 10 cm H20 and, after the induction, mechanical ventilation via a face mask with a PEEP of 10 cm H2O. In the control group, the same induction was applied but without continuous positive airway pressure or PEEP. Atelectasis, determined by computed tomography, and blood gas analysis were measured twice: before the induction and directly after intubation. After endotracheal intubation, patients of the control group showed an increase in the amount of atelectasis, which was much larger than in the PEEP group (10.4% -± 4.8% in control group versus 1.7% ± 1.3% in PEEP group; P <0.001). After in.tubation with a fraction of inspired oxygen of 1.0, Pao, was significantly higher in the PEEP group compared with the control group (457 ±- 130 mm Hg versus 315 ± 100 mm Hg, respectively; P = 0.035) We conclude that in morbidly obese patients, atelectasis formation is largely prevented by PEEP applied during the anesthetic induction and is associated with a better oxygenation.
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Previous research has demonstrated covariation of physiological responding with judgments of valence and arousal. However, until now links between these affective dimensions and respiratory measures have not been extensively investigated. In this study, eight picture series of different affective valence and arousal level were shown to 30 subjects, while respiration, skin conductance level (SCL), heart rate (HR) and affective judgments were measured. With increasing pleasantness, inspiratory time lengthened, mean inspiratory flow decreased and thoracic breathing increased. With increasing arousal, inspiratory time and total breath duration shortened and mean inspiratory flow, minute ventilation, thoracic breathing and electrodermal activity increased. These findings confirm the importance of arousal in respiratory responding, but also indicate a modulatory role of affective valence.We propose that the arousal effects reflect energy mobilization in preparation to act, and thatthe valence effects might be a manifestation of an attention bias toward negative stimuli. [Authors]
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STUDY OBJECTIVES: We sought to determine the effect of expiratory positive airway pressure on end expiratory lung volume (EELV) and sleep disordered breathing in obstructive sleep apnea patients. DESIGN: Observational physiology study PARTICIPANTS: We studied 10 OSA patients during sleep wearing a facial mask. We recorded 1 hour of NREM sleep without treatment (baseline) and 1 hour with 10 cm H2O EPAP in random order, while measuring EELV and breathing pattern. RESULTS: The mean EELV change between baseline and EPAP was only 13.3 mL (range 2-25 mL). Expiratory time was significantly increased with EPAP compared to baseline 2.64 +/- 0.54 vs 2.16 +/- 0.64 sec (P = 0.002). Total respiratory time was longer with EPAP than at baseline 4.44 +/- 1.47 sec vs 3.73 +/- 0.88 sec (P = 0.3), and minute ventilation was lower with EPAP vs baseline 7.9 +/- 4.17 L/min vs 9.05 +/- 2.85 L/min (P = 0.3). For baseline (no treatment) and EPAP respectively, the mean apnea+hypopnea index (AHI) was 62.6 +/- 28.7 and 56.8 +/- 30.3 events per hour (P = 0.4). CONCLUSION: In OSA patients during sleep, the application of 10 cm H2O EPAP led to prolongation of expiratory time with only marginal increases in FRC. These findings suggest important mechanisms exist to avoid hyperinflation during sleep.
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BACKGROUND Respiratory syncytial virus (RSV) is an important pathogen in lower respiratory tract infections (LRTI) in infants, but there are limited data concerning patients with underlying conditions and children older than 2 years of age. METHODS We have designed a prospective observational multicenter national study performed in 26 Spanish hospitals (December 2011-March 2012). Investigational cases were defined as children with underlying chronic diseases and were compared with a group of previously healthy children (proportion 1:2). Clinical data were compared between the groups. RESULTS A total of 1763 children hospitalized due to RSV infection during the inclusion period were analyzed. Of them, 225 cases and 460 healthy children were enrolled in the study. Underlying diseases observed were respiratory (64%), cardiovascular (25%), and neurologic (12%), as well as chromosomal abnormalities (7·5%), immunodeficiencies (6·7%), and inborn errors of metabolism (3·5%). Cases were statistically older than previously healthy children (average age: 16·3 versus 5·5 months). Cases experienced hypoxemia more frequently (P < 0·001), but patients with respiratory diseases required oxygen therapy more often (OR: 2·99; 95% CI: 1·03-8·65). Mechanical ventilation was used more in patients with cardiac diseases (OR: 3·0; 95% CI: 1·07-8·44) and in those with inborn errors of metabolism (OR: 12·27; 95% CI: 2·11-71·47). This subgroup showed a higher risk of admission to the PICU (OR: 6·7, 95% CI: 1·18-38·04). Diagnosis of pneumonia was more frequently found in cases (18·2% versus 9·3%; P < 0·01). CONCLUSIONS A significant percentage of children with RSV infection have underlying diseases and the illness severity is higher than in healthy children.
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BACKGROUND: The evidence base for the diagnosis and management of amyotrophic lateral sclerosis (ALS) is weak. OBJECTIVES: To provide evidence-based or expert recommendations for the diagnosis and management of ALS based on a literature search and the consensus of an expert panel. METHODS: All available medical reference systems were searched, and original papers, meta-analyses, review papers, book chapters and guidelines recommendations were reviewed. The final literature search was performed in February 2011. Recommendations were reached by consensus. RECOMMENDATIONS: Patients with symptoms suggestive of ALS should be assessed as soon as possible by an experienced neurologist. Early diagnosis should be pursued, and investigations, including neurophysiology, performed with a high priority. The patient should be informed of the diagnosis by a consultant with a good knowledge of the patient and the disease. Following diagnosis, the patient and relatives/carers should receive regular support from a multidisciplinary care team. Medication with riluzole should be initiated as early as possible. Control of symptoms such as sialorrhoea, thick mucus, emotional lability, cramps, spasticity and pain should be attempted. Percutaneous endoscopic gastrostomy feeding improves nutrition and quality of life, and gastrostomy tubes should be placed before respiratory insufficiency develops. Non-invasive positive-pressure ventilation also improves survival and quality of life. Maintaining the patient's ability to communicate is essential. During the entire course of the disease, every effort should be made to maintain patient autonomy. Advance directives for palliative end-of-life care should be discussed early with the patient and carers, respecting the patient's social and cultural background.
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Introduction :¦Le reflux vésico-urétéral (RVU) touche environs 1% des nouveau-nés et est retrouvé chez 25 à 30 % des enfants ayant une pyélonéphrite. Le RVU peut être associé à une hypoplasie/dysplasie rénale ou/et à des cicatrices rénales causées par les pyélonéphrites. Ces changements morphologiques sont plus ou moins importants selon le grade du reflux et peuvent conduire à une insuffisance rénale chronique et potentiellement évoluer en une insuffisance rénale terminale.¦La microalbuminurie (MA) reflète une augmentation anormale de la perméabilité capillaire glomérulaire et est un indicateur prédictif de la péjoration de la fonction rénale vers l'insuffisance chronique. La MA est également un facteur de risque cardiovasculaire.¦Objectif :¦Le but de cette recherche transversale est d'évaluer la présence de MA chez des patients atteints de RVU et de voir s'il est possible de corréler la MA avec le degré de reflux, la présence d'une hyperfiltration et le degré de l'insuffisance rénale.¦Patients et méthode :¦Une base de données de 160 dossiers médicaux du service de pédiatrie du CHUV, portant sur les années 2007, 2008, 2009 et 2010, va être investiguée. Ces dossiers regroupent tous les patients atteints de RVU ayant eu une exploration fonctionnelle rénale, dont l'âge varie du nouveau-né au jeune adulte âgé de 21 ans. Les variables suivantes seront considérées et analysées en détail: âge, sexe, taille, type de RVU, taux de filtration glomérulaire (TFG), flux plasmatique rénal (FPR), fraction de filtration (FF), albuminurie, rapport albumine/créatinine.¦- Les RVU sont classés en cinq grades (I, II, III, IV, V) et peuvent être uni- ou bilatéraux¦- Le TFG est calculé avec la clairance à l'inuline, un polymère de glucose filtré, non réabsorbé, ni sécrété, qu'on perfuse au patient. TFG = Uin V/Pin (ml/min)¦- Le FPR est calculé avec la clairance au PAH (acide para-amino-hippurique), une substance entièrement filtrée et sécrétée au premier passage et qu'on injecte au patient. FPR = UPAHV / PPAH (ml/min)¦- La FF est la proportion du FPR qui est filtrée.¦FF= TGF / FPR ou FF = Cl in / Cl PAH¦- La MA a été mesurée par la méthode Immulite (Siemens) jusqu'en fin août 2010 et par la méthode ALBT2 (Roche Diagnostics) à partir d'octobre 2010. Le taux normal d'albuminurie est de moins de 20 mg/l sur un échantillon d'urine.¦- Le rapport albumine urinaire / créatinine urinaire permet d'éviter les problèmes de variation de volume urinaire lors de l'analyse d'échantillon urinaire d'une seule miction. Le rapport normal est de moins de 2,5 g/mol de créatinine.¦Un questionnaire sera envoyé aux patients pour obtenir des précisions sur la fréquence et la sévérité des infections urinaires éventuellement survenues depuis.¦Les dossiers seront revus pour connaître l'évolution du RVU.¦Résultats attendus et discussion: Les résultats nous permettront :¦1) De savoir si les patients avec un RVU ont une MA¦2) De savoir si la MA varie en fonction du grade de leur reflux¦3) De savoir si la MA varie en fonction de l'hyperfiltration mesurée par la FF.¦Interprétation :¦Si la MA varie en fonction de la FF cela indiquera que la MA est la conséquence directe de l'hyperfiltration compensatrice de la perte de la masse néphronique et qu'elle est ainsi le reflet d'une cause principalement mécanique. Si la MA ne varie pas en fonction de la FF cela indiquera qu'elle est liée à l'hypoplasie/dysplasie ou/et aux cicatrices dues aux pyélonéphrites. Elle pourra alors être par exemple la conséquence d'une néphropathie glomérulotubulointerstitielle.¦Du point de vue pratique, cette étude permettra de déterminer si la simple mesure da la MA peut aider à prédire le degré de l'atteinte rénale et/ou le degré de l'hyperfiltration dans ce groupe de patients atteints de RVU.¦Bibliographie¦1. Silbernagl S, Despopoulos A. Atlas de poche de physiologie. Paris : Flammarion médecine-sciences; 2004.¦2. Brenner BM, Rector FC. The Kidney . Philadelphia : WB Saunders Company; 1996.¦3. Brandström P, Esbjörner E, Herthelius M, Holmdahl G, Läckgren G, Nevéus T, et al. The Swedish Reflux Trial in Children: I. Study Design and Study Population Characteristics. The Journal of Urology. 2010;184:274-279.¦4. Holmdahl G, Brandström P, Läckgren G, Sillén U, Stokland E, Jodal U, et al. The Swedish Reflux Trial in Children: II. Vesicoureteral Reflux Outcome. The Journal of Urology. 2010;184:280-285.¦5. Brandström P, Esbjörner E, Herthelius M, Swerkersson S, Jodal U, Hansson S. The Swedish Reflux Trial in Children: III. Urinary Tract Infection Pattern. The Journal of Urology. 2010;184:286-291.¦6. Brandström P, Nevéus T, Sixt R, Stokland E, Jodal U, Hansson S. The Swedish Reflux Trial in Children: IV. Renal Damage. The Journal of Urology. 2010;184:292-297.¦7. Ruggenenti P, Remuzzi G. Time to abandon microalbuminuria? Kidney Int. 2006;70:1214-1222.¦8. Hostetter TH, Olson JL, Rennke HG, Venkatachalam MA, Brenner BM. Hyperfiltration in remnant nephrons: a potentially adverse response to renal ablation. J. Am. Soc. Nephrol. 2001;12:1315-1325.¦9. Basic J, Golubovic E, Miljkovic P, Bjelakovic G, Cvetkovic T, Milosevic V. Microalbuminuria in children with vesicoureteral reflux. Ren Fail. 2008:639-643.¦10. González E, Papazyan JP, Girardin E. Impact of vesicoureteral reflux on the size of renal lesions after an episode of acute pyelonephritis. The Journal of Urology. 2005;173:571-575.
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Most forms of myopathy may involve the respiratory muscles and progress to respiratory failure. However, the diagnosis of myopathy is seldom considered in an adult patient with no history of muscle disease and presenting with respiratory failure. Nemaline myopathy (NM) is a rare disorder characterized by symmetrical diffuse muscle weakness and rod-like nemaline bodies in muscle fibers. Respiratory muscle involvement is a major determinant of mortality in congenital NM, but is rare in late onset NM. Here, we report that acute or chronic respiratory failure may be caused by NM in subjects with no known history of muscle disease. Adult-onset NM was diagnosed in a 67-year-old woman with chronic respiratory insufficiency. Late onset childhood NM was revealed by respiratory failure in twin sisters aged 31. The diagnosis was established by muscle biopsy and electron microscopy (and mutations in the nebulin gene in the two sisters). Long-term clinical improvement was obtained with non-invasive ventilation (NIV) in the three patients. In conclusion, respiratory failure in an adult patient with no known history may correspond to NM with diaphragm involvement. Long-term outcome may be favorable with NIV.
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Extended-spectrum β-lactamases (ESBL) of the CTX-M, SHV, and TEM families were recognized in 76 (67%), 31 (27%), and 6 (5%) isolates, respectively, among 162 ESBL-producing Klebsiella pneumoniae (ESBL-Kp) strains obtained in a multicenter study in Spain. Predisposing factors for ESBL-Kp acquisition included invasive procedures, mechanical ventilation, and previous antimicrobial use.
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Objectives: Polychlorinated biphenyls (PCBs) are considered probable human carcinogens by the International Agency for Research on Cancer and one congener, PCB126, has been rated as a known human carcinogen. A period-specific job exposure matrix (JEM) was developed for former PCB-exposed capacitor manufacturing workers (n=12,605) (1938-1977). Methods: A detailed exposure assessment for this plant was based on a number of exposure determinants (proximity, degree of contact with PCBs, temperature, ventilation, process control, job mobility). The intensity and frequency of PCB exposures by job for both inhalation and dermal exposures, and additional chemical exposures were reviewed. The JEM was developed in nine steps: (1) all unique jobs (n=1,684) were assessed using (2) defined PCB exposure determinants; (3) the exposure determinants were used to develop exposure profiles; (4) similar exposure profiles were combined into categories having similar PCB exposures; (5) qualitative intensity (high-medium-low-baseline) and frequency (continuous-intermittent) ratings were developed, and (6) used to qualitatively rate inhalation and dermal exposure separately for each category; (7) quantitative intensity ratings based on available air concentrations were developed for inhalation and dermal exposures based on equal importance of both routes of exposure; (8) adjustments were made for overall exposure, and (9) for each category the product of intensity and frequency was calculated, and exposure in the earlier era was weighted. Results: A period-specific JEM modified for two eras of stable PCB exposure conditions. Conclusions: These exposure estimates, derived from a systematic and rigorous use of the exposure determinant data, lead to cumulative PCB exposure-response relationships in the epidemiological cancer mortality and incidence studies of this cohort. [Authors]
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In European countries and North America, people spend 80 to 90% of time inside buildings and thus breathe indoor air. In Switzerland, special attention has been devoted to the 16 stations of the national network of observation of atmospheric pollutants (NABEL). The results indicate a reduction in outdoor pollution over the last ten years. With such a decrease in pollution over these ten years the question becomes: how can we explain an increase of diseases? Indoor pollution can be the cause. Indoor contaminants that may create indoor air quality (IAQ) problems come from a variety of sources. These can include inadequate ventilation, temperature and humidity dysfunction, and volatile organic compounds (VOCs). The health effects from these contaminants are varied and can range from discomfort, irritation and respiratory diseases to cancer. Among such contaminants, environmental tobacco smoke (ETS) could be considered the most important in terms of both health effects and engineering controls of ventilation. To perform indoor pollution monitoring, several selected ETS tracers can be used including carbon monoxide (CO), carbon dioxide (CO2), respirable particles (RSP), condensate, nicotine, polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs), nitrosamines, etc. In this paper, some examples are presented of IAQ problems that have occurred following the renewal of buildings and energy saving concerns. Using industrial hygiene sampling techniques and focussing on selected priority pollutants used as tracers, various problems have been identified and solutions proposed. [Author]
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OBJECTIVES: To document and compare the prevalence of asynchrony events during invasive-assisted mechanical ventilation in pressure support mode and in neurally adjusted ventilatory assist in children. DESIGN: Prospective, randomized, and crossover study. SETTING: Pediatric and Neonatal Intensive Care Unit, University Hospital of Geneva, Switzerland. PATIENTS: Intubated and mechanically ventilated children, between 4 weeks and 5 years old. INTERVENTIONS: Two consecutive ventilation periods (pressure support and neurally adjusted ventilatory assist) were applied in random order. During pressure support, three levels of expiratory trigger setting were compared: expiratory trigger setting as set by the clinician in charge (PSinit), followed by a 10% (in absolute values) increase and decrease of the clinician's expiratory trigger setting. The pressure support session with the least number of asynchrony events was defined as PSbest. Therefore, three periods were compared: PSinit, PSbest, and neurally adjusted ventilatory assist. Asynchrony events, trigger delay, and inspiratory time in excess were quantified for each of them. MEASUREMENTS AND MAIN RESULTS: Data from 19 children were analyzed. Main asynchrony events during PSinit were autotriggering (3.6 events/min [0.7-8.2]), ineffective efforts (1.2/min [0.6-5]), and premature cycling (3.5/min [1.3-4.9]). Their number was significantly reduced with PSbest: autotriggering 1.6/min (0.2-4.9), ineffective efforts 0.7/min (0-2.6), and premature cycling 2/min (0.1-3.1), p < 0.005 for each comparison. The median asynchrony index (total number of asynchronies/triggered and not triggered breaths ×100) was significantly different between PSinit and PSbest: 37.3% [19-47%] and 29% [24-43%], respectively, p < 0.005). With neurally adjusted ventilatory assist, all types of asynchrony events except double-triggering and inspiratory time in excess were significantly reduced resulting in an asynchrony index of 3.8% (2.4-15%) (p < 0.005 compared to PSbest). CONCLUSIONS: Asynchrony events are frequent during pressure support in children despite adjusting the cycling off criteria. Neurally adjusted ventilatory assist allowed for an almost ten-fold reduction in asynchrony events. Further studies should determine the clinical impact of these findings.
Resumo:
Severe head injury induces major hormonal, humoral and metabolic changes, characterized by increases in stress hormone secretion, lymphokines production, associated with high lipid and protein catabolism as well as changes in energy expenditure (EE). Numerous factors influence EE in head-injured patients, particularly anthropometric data, body temperature, nutritional support, level of consciousness, muscular tone and activity. Resting EE is usually increased following brain trauma; however, normal or decreased metabolic rates can be observed in curarized patients on mechanical ventilation or in patients receiving high doses of barbiturates.