989 resultados para Traité de la nature humaine
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Depuis le Renouveau de l’enseignement collégial (1993), les programmes d’études sont définis selon l’approche par compétences. Depuis l’implantation de cette approche, les enseignantes et les enseignants ont à faire de nombreux choix quant aux contenus qui seront enseignés. Cette approche a aussi des implications importantes sur les pratiques pédagogiques des enseignantes et des enseignants des programmes techniques et préuniversitaires puisque celles-ci devraient être choisies de façon à favoriser le développement de compétences. Dans le cadre de cet essai, nous avons tenté de décrire les pratiques d'enseignantes et d'enseignants en chimie relativement aux décisions prises pour le choix des savoirs à enseigner et des stratégies pédagogiques pour l’enseignement et l’apprentissage du modèle probabiliste de l’atome dans le cadre du cours « chimie générale » formulé par compétence du programme Sciences de la nature. Nous avons procédé à des entrevues semi-dirigées avec deux enseignantes et un enseignant qui donnent ce cours. Nous avons aussi procédé à l’analyse des documents de planification remis par ces personnes participantes. L’analyse a montré que les pratiques de planification des personnes rencontrées pour le choix des contenus à enseigner et des stratégies pédagogiques semblent changer avec l’expérience. Alors qu’en début de carrière, les personnes interrogées semblaient se fier davantage à des sources internes au programme d’études pour les guider dans le choix des contenus à enseigner lors de leur planification, elles se posent beaucoup plus de questions relativement à la pertinence et à l’entendue des contenus à enseigner pour faciliter les apprentissages lors de la carrière plus avancée. L’analyse a aussi montré qu’en début de carrière, la planification pédagogique des enseignantes et de l’enseignant rencontrés était surtout centrée sur l’appropriation et le traitement des contenus et que, conséquemment, l’exposé magistral était la principale formule pédagogique prévue. Enfin, on a pu voir que la préoccupation pour les étudiants, quasi absente en début de carrière, devient un facteur déterminant dans le choix des stratégies pédagogiques en carrière plus avancée, et ce, pour toutes les personnes participantes.
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Dans Fin de partie, Beckett se révèle de nouveau un maître du théâtre de l’âme, mais d’une façon pas du tout conventionnelle. On doit classer cette pièce dans l’antithéâtre parce qu’elle manque d’intrigue, il n’y a que de situations cycliques toujours répétées, le temps ne veut pas passer, c’est plutôt un moment éternel, les personnages manquent de consistance et d’individualité : ils sont davantage des incarnations d’attitudes humaines, et ils parlent un langage décousu, un bourdonnement dépourvu de sens. Bien que tous ces aspects contribuent à l’ambiguïté de la pièce, rien n’y est laissé au hasard : tout sert à communiquer l’incommunicable. La scène se passe dans un lieu clos, avec une lumière crépusculaire qui suggère la fin du jour. Les personnages et les objets se trouvent dans des poubelles (Nagg et Nell) ou couverts par des draps : peu à peu, les objets et les personnages se dévoilent d’une façon fragmentée. C’est Clov qui nous dit qu’il s’agit de la fin de quelque chose, mais déjà le décor, la lumière, la déchéance physique des personnages et les dialogues à peine esquissés suggèrent un stage final qui n’en finit plus, qui devient un moment éternel, car la mort, elle non plus, ne se présente pas comme une solution pour le problème de notre existence absurde. Et nous voilà de nouveau face à face avec l’absurdité de la condition humaine, où l’homme se sent privé de toute certitude et incapable de découvrir un sens à son existence. Le tragique de la condition humaine, et le désir de lui mettre fin est le fil conducteur de Fin de partie. Les personnages montrent tout au long de la pièce que la condition humaine est intolérable et qu’ils sont écrasés par la routine et l’ennui. Ils se sentent perdus et abandonnés par un dieu quiconque, un monstre qui a créé la nature humaine. La vie est une pile de moments infernaux ; tout le monde est dans l’attente de quelqu’un ou d’un événement qui puisse changer son cours. Mais rien ne change, les personnages sont trop passifs – Clov se prépare pour son voyage, cependant, au lieu de partir, il reste là, immobile, jusqu’à la fin. Mais c’est juste pour ce danger que Beckett veut nous alerter : si nous ne faisons pas usage de notre liberté en nous recréant par une succession de choix, nous serons damnés, c’est-à-dire, condamnés à vivre dans le désespoir, le néant, l’absurde – la vie sera toujours un infini recommencement de rien.
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Contient : « Mémoire sur l'architecture, dressé par M. DE VIGNY, architecte du Roy, de l'Académie royalle d'architecture, et membre de la Société royalle de Londres » ; « Observations sur les Vies des Peintres » ; ce sont des corrections et additions à la première édition, parue en 1742, de l'Abrégé de la vie des plus fameux peintres, d'Antoine-Joseph DEZALLIER-D'ARGENVILLE ; Lettre de « Joblot » à un Bénédictin, sur l'aimant, 1679, orig ; Mémoires concernant l'expédition de DELOZIER-BOUVET dans les Terres australes, 1738-1739 [cf. l'Histoire des navigations aux Terres australes, du président de Brosses, t. II, 1756, p. 255] : Mémoire concernant le projet de cette expédition, deux exemplaires (fol. 21 et 25) ; — « Relation du voiage aux Terres australes, des vaisseaux l'Aigle et la Marie », commandés par Delozier-Bouvet, avec une note finale, indiquant que cette relation a été publiée, en février 1740, dans le Journal de Trévoux (fol. 29) ; — « Additions au mémoire présenté en 1735 [par Delozier-Bouvet] à la Compagnie des Indes, au sujet de la découverte des Terres australes » (fol. 35) ; Copie, faite au XVIe siècle, d'un manuscrit ou fragment de manuscrit, qui portait comme mention finale : « Et sic est finis hujus libri, per me Gaspar Stern de Nuremberga, etc., MCCCCLXVI, XIIII junii », et qui contenait notamment : 1° le « Liber Augustorum seu Romanorum imperatorum, compilatus per ALBERTUM historiographum », résumé très sommaire de l'histoire des empereurs romains et des empereurs d'Allemagne, depuis Jules César jusqu'à Frédéric III, rédigée à la requête de ce dernier, et achevée le 11 juin 1466 (fol. 54), — 2° une « Vita Aristotelis, principis philosophorum ». (fol. 62 v° ) ; Questions théologiques et philosophiques, minute ; Traité ou fragment de traité « de la nature de l'homme, et des passions en particulier » ; Traduction du début du traité du P. Emmanuel MAIGNAN, De usu licito pecuniae, jusqu'à la Proposition VI exclusivement (pages 1-33 de l'édition de Lyon, 1673) ; « Observations sur l'édition de Lucrèce par Mrs Barbou « [parue en 1754] ; Lettre, non signée, du P. François Lamy à un religieux, concernant sa polémique avec Malebranche ; « Excerpta ex dissertationibus posthumis Petri DE MARCA », de la main du P. François Lamy ; « Éclaircissement sur les difficultés et les peines d'esprit qui naissent de l'obligation au recueillement d'esprit, dans les prières et dans la psalmodie », de la main du P. François Lamy, incomplet ; Fragments, de la main du P. François Lamy, concernant ses polémiques avec Arnauld et Malebranche, notamment (fol. 105) : « Réponse à un écrit où l'on m'accuse d'avoir imposé à Mr Arnauld, dans le traité des Premiers éléments des sciences », paru en 1706 ; Copie d'une lettre de monsieur « de Marly » à Fontenelle, s. d ; Lettre au P. François Lamy, sur ses Lettres philosophiques, signée « Boyer », orig., s. d ; Fragments divers, de la main du P. François Lamy
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Contient : I馮氏錦囊秘錄雜症大小合參Feng shi jin nang bi lu za zheng da xiao he can.Traité de médecine générale ; II馮氏錦囊秘錄痘疹全集Feng shi jin nang bi lu dou zhen quan ji.Traité des éruptions cutanées ; III馮氏錦囊秘錄雜症痘疹藥性主治合參Feng shi jin nang bi lu za zheng dou zhen yue xing zhu zhi he can.Traité de la nature des médicaments convenant aux diverses maladies et aux éruptions cutanées
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Contient : I馮氏錦囊秘錄雜症大小合參Feng shi jin nang bi lu za zheng da xiao he can.Traité de médecine générale ; II馮氏錦囊秘錄痘疹全集Feng shi jin nang bi lu dou zhen quan ji.Traité des éruptions cutanées ; III馮氏錦囊秘錄雜症痘疹藥性主治合參Feng shi jin nang bi lu za zheng dou zhen yue xing zhu zhi he can.Traité de la nature des médicaments convenant aux diverses maladies et aux éruptions cutanées
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Contient : 1° « Traictié de la significacion des comectes, extraict des ditz de PTHOLOMEE, ALBUMAZAR, ALY, ALQUINDUS, GILLE DE ROMME et autres plusieurs astrologiens » ; 2° Traité de la nature des comètes
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Cette thèse s’ouvre avec des commentaires du siècle dernier sur les opinions de Luther à propos de l’autorité du gouvernement et de l’Église, ainsi que sur la nature humaine et la fonction de la loi. Je présente ensuite où ces critiques situent Luther par rapport à la tradition scholastique et par rapport à la tradition romaine au sein de l’Église. Puis, j’explore les œuvres de Luther pour mettre en lumière ses arguments concernant l’Église, la source de son autorité, ainsi que la relation de celle-ci avec les gouvernements, autrement dit les autorités temporelles. De là, je m’intéresse à la comparaison que le réformateur fait entre la place de l’Église dans la société et celle de l’autorité temporelle. Enfin, j’analyse les écrits de Luther à propos de deux évènements concernant la construction du Royaume de Dieu et plus précisément, dans quelle mesure l’Église dépend, ou non, des autorités temporelles pour construire ce Royaume. Nous allons trouver une réponse surprenante à la question de comment l’église est indépendante de l’autorité temporelle dans l’ouvrage spécifique au royaume de Dieu. Le but de ma thèse est de répondre à certains critiques qui reprochent à Luther de s’appuyer sur l’autorité temporelle pour établir l’Église, et par conséquent de donner au temporel le contrôle sur le spirituel. Nous découvrirons que Luther tire son autorité des Écritures. Nous découvrirons aussi les conséquences que cette autorité a sur sa philosophie politique, c'est-à-dire l’importance de la soumission aux autorités gouvernantes en même temps que la libération des individus de la tyrannie d’une fausse doctrine.
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La figure du législateur demeure matière à controverse dans la pensée politique de Jean-Jacques Rousseau. Son rôle, consistant à « transformer » la nature humaine en vue de réaliser la vertu civique, a porté certains interprètes à voir dans sa pensée une forme d’autoritarisme. L'erreur de cette interprétation nous apparaît être dans le sens et la portée attribués à l'idée de transformation morale. Cette dernière n'implique pas une transformation radicale des mœurs, mais bien leur parachèvement. Circonscrire cette portée nécessite de concevoir les mœurs comme une matière donnée et qui ne saurait être façonnée indéfiniment, car ses potentialités sont déterminées par son développement historique. Ce caractère décisif attribué par Rousseau au développement historique peut se comprendre à la lumière de sa conception pessimiste de l’évolution des mœurs. D’après cette conception, les mœurs, essentiellement corruptibles, atteignent un stade historique de corruption où elles ne sauraient être parachevées en vertu. Il s’ensuit que seul un peuple dont les mœurs sont non corrompues par le progrès historique a la potentialité d'atteindre la vertu. Ainsi, la tâche du législateur d'effectuer une transformation morale de l'homme doit être entendue non comme celle de créer ex nihilo une nouvelle nature humaine, mais comme celle de parachever les virtualités propres aux mœurs saines.
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Le Coran et la Sunna (la tradition du prophète Muḥammad) relatée dans les aḥâdîth (les traditions orales du Prophète) représentent la source éternelle d’inspiration et de savoir à laquelle les Musulmans se réfèrent pour agir, réagir et interagir. Par le fait même, tout au long de l’histoire musulmane, ces sources sacrées ont été à la base des relations des Musulmans avec autrui, incluant les Chrétiens. Les trois éléments majeurs de différenciation entre l’islam et le christianisme sont : la nature divine de Jésus, la trinité ainsi que la crucifixion et la mort de Jésus sur la croix. La position tranchée du Coran quant aux deux premiers points ne laisse place à aucun débat académique. Cependant, l’ambiguïté du texte coranique quant à la crucifixion de Jésus et sa mort a favorisé de nombreux débats entre mufassirûn (les exégètes du Coran). Cette thèse est une analyse textuelle des deux passages coraniques qui traitent de cette troisième différence. Pour cette étude textuelle et intertextuelle, les tafâsîr (interprétations du Coran) de huit mufassirûn appartenant à différentes madhâhib (écoles d’interprétation) et périodes de l’histoire des relations musulmanes-chrétiennes sont utilisés en combinaison avec certaines approches et méthodes récentes telles que : historico-critique et critique rédactionnelle. De plus, trois nouvelles théories développées dans la thèse enrichissent les outils herméneutiques de la recherche : la « théorie des cinq couches de sens », la « théorie des messages coraniques doubles » et la « théorie de la nature humaine tripartite ». À la lumière de ces théories et méthodes, il apparaît que l’ambiguïté coranique au sujet de la crucifixion et de la mort de Jésus est une invitation claire de la part du Coran incitant les Musulmans et les Chrétiens à vivre avec cette ambiguïté insoluble. La conclusion de cette thèse contribue directement à de meilleures relations musulmanes-chrétiennes, renforçant l’appel coranique (Coran 3:64, 103) à ces deux communautés leurs demandant de se cramponner aux points communs majeurs, d’intégrer leurs différences mineures et de consacrer leurs énergies pour une vie harmonieuse entre eux et laisser le reste dans les mains du Dieu qu’ils ont en commun.
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L’amour, la mort et la souffrance sont parmi les expériences les plus incompréhensibles que l’homme doit affronter dans sa vie. Elles définissent sa nature et font partie intégrante de son univers symbolique. Le saut de Leucade aurait été pratiqué pendant plus de mille ans. À la fois présent dans les récits mythiques, religieux et historiques, le rituel est attesté par les premiers historiens de l’Antiquité qui décrivent ce phénomène à partir des données de l’historiographie antique. La forme traditionnelle du saut s’inscrit dans l’univers mythologique des Grecs et le plongeon est un acte de délivrance de la passion amoureuse. La nature du rituel change selon les contextes littéraires, passant d’un rite érotique à un rituel apotropaïque pour se voir perpétuer de manière désacralisée dans les récits plus tardifs. L’analyse des différentes fonctions du saut semble démontrer le profil d’une expérience limite, où la mort serait vécue de manière métaphorique et pose le problème de la nature ordalique du rituel qui serait à la base de son efficacité pragmatique. Cette étude projette d’analyser les formes de la pensée grecque dans son expression anthropologique à travers la dialectique du mythe et du rite et vise à comprendre l’interprétation de la souffrance amoureuse dans le cadre du rituel de précipitation. Le saut de Leucade serait dès lors un discours spécifique qui témoignerait d’une certaine conception de la nature humaine, de la mort et de la souffrance amoureuse dans l’imaginaire de la Grèce ancienne.
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La sympathie comme principe par lequel une idée se convertit en impression n’est pas la seule espèce de sympathie employée par David Hume dans ses ouvrages. Le terme «sympathie» possédait des sens variés dans le langage courant au XVIIIème siècle, et il arrive que le philosophe écossais se serve du terme «sympathie» dans l’un ou l’autre de ces sens. C’est ainsi que, outre son concept philosophique, Hume se sert du terme «sympathie» suivant cinq autres sens. L’identification des différentes sortes de sympathie présentes dans les ouvrages de Hume a permis de mieux comprendre ce qu’il en était de la nature de son concept philosophique de sympathie. Ainsi, on a pu comprendre quels rapports la sympathie entretenait avec un autre principe de production d’affections mentionné à l’occasion par Hume : la contagion. Ainsi, on a également pu comprendre quels rapports la sympathie entretenait avec d’autres éléments de la philosophie humienne, tels que les esprits animaux, leurs mouvements et les émotions. Les analyses ont démontré, par ailleurs, que les esprits animaux et leurs mouvements jouaient un rôle de premier plan dans la théorie humienne des passions et que le principe de la sympathie, au final, désignait l’augmentation de l’agitation des esprits animaux. C’est ainsi que la sympathie entendue comme principe par lequel une idée était convertie en impression désignait un mécanisme physiologique chez Hume. Les analyses ont également démontré que les impressions que Hume nommait «émotions» désignaient plus particulièrement le mouvement des esprits animaux. Qu’ainsi, l’on devait considérer qu’il y avait dans la taxonomie du philosophe écossais non seulement des perceptions de l’entendement humain (idées, passions, sentiments, etc.) mais également des perceptions du corps humain (émotions) et que celles-ci étaient en correspondance étroite avec celles-là. On peut ainsi faire l’hypothèse qu’il y a dans la philosophie humienne des éléments susceptibles de fonder une théorie de l’union entre l’âme et le corps. La considération de la sympathie comme un principe physiologique d’agitation des esprits animaux permet que l’on jette un regard nouveau sur la façon dont David Hume concevait la nature humaine.
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Grady distinguishes two main types of metaphor in order to provide a solution in the controversies stemming from the conceptual theory of metaphor: correlation-based metaphors and resemblance metaphors. In “correlation-based metaphors”, the source domain is sensory-motor, while the target domain is not. On the contrary, “resemblance metaphors” are originated by a physical or conceptual perception which is common in both domains, by the association of concepts with common features. Primary metaphors are the minimal units of correlation-based metaphors; they are inherent in human nature and the result of the nature of our brain, our body and the world that we inhabit. We acquire them automatically and we cannot avoid them. Furthermore, as corporal experiences are universal, so are primary metaphors. In this paper, I will argue that primary metaphors manifest themselves visually through scene-setting techniques such as composition, framing, camera movement or lighting. Film-makers can use the different aspects of mise-en-scène metaphorically in order to express abstract notions like evil, importance, control, relationship or confusion. Such visual manifestations, as also occurs with their verbal equivalents, frequently go unnoticed or have been used so often that they have become clichés. But the important thing to bear in mind is that their origin lies in a primary metaphor and due to this origin these kinds of film-making strategies have been so expressively successful.
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v. 1-3. De la recherche de la vérite.--v. 4. Conversations chrétiennes.--v. 5. Traité de la nature et de la grâce.--v. 10. Méditations chrétiennes et métaphysiques.--v. 11. Traité de moral.--v. 12-13. Entretiens sur la métaphysique et sur la religion. Entretiens sur la mort.--v. 14. Traité de l'amour de Dieu.--v. 15. Entretien d'un philosophie chrétien et d'un philosophie chinois.--v. 16. Réflexions sur la prémotion physique.--v. 17. Pièces joimtes, ecrits divers.--v. 18. Correspondance, actes et documents, 1638-1689.--v. 19. Correspondance, actes et documents, 1690-1715.
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Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département de philosophie Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal et au département de philosophie école doctorale V de l’Université de la Sorbonne – Paris IV. Soutenue à Paris le 8 avril 2010.
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Ce mémoire porte sur le traité de Venise de 1201, passé entre les barons de la Quatrième Croisade et la république de Venise, pour l’affrètement d’une flotte incluant transport et vivres. L’étude du Traité est d’autant plus importante que, les croisés manquant à leurs obligations, cet accord eut un impact déterminant sur la suite de la Croisade, se plaçant ainsi au cœur de sa déviation vers Constantinople. Le mémoire analyse d’abord la nature et l’ampleur des engagements pris par Venise, en essayant de quantifier et de mesurer en termes économiques le nombre de bateaux et de croisés transportés, ainsi que le poids et le coût des provisions pour hommes et chevaux. Cette analyse, basée sur la comparaison avec des contrats analogues, prouve que la somme de 85 000 marcs d’argent convenue avec les barons n’était en rien exagérée. Parallèlement, le mémoire évalue ce que pouvait signifier, dans le contexte économique de l’époque, une telle somme, et tente d’identifier les raisons pour lesquelles les croisés furent dans l’impossibilité d’honorer leur part du contrat. Cette analyse montre que, contrairement à une certaine historiographie traditionnelle, il serait faux d’imputer aux Vénitiens la responsabilité du détournement de la Croisade ou de les taxer d’intransigeance, de cupidité, voire de duplicité. L’effort fourni par la République indique qu’elle mit tout en œuvre pour que l’entreprise fût une réussite. L’interruption du commerce, la construction de nombreux navires, la réquisition de milliers de marins pour manœuvrer la flotte et la logistique pour approvisionner des dizaines de milliers d’hommes témoignent toutes de l’ampleur de l’implication vénitienne. C’est le défaut de paiement des croisés, qui força le doge Henri Dandolo à se commettre plus avant encore, joignant irrémédiablement la fortune de la ville marchande à celle de l’expédition.