938 resultados para social cognition
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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À ce jour, plusieurs études se sont penchées sur l’influence des comportements problématiques des enfants présentant un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sur les pratiques parentales (Chronis-Tuscano et al., 2008), mais peu de recherches se sont intéressées à la relation entre ce que pensent les parents et la façon dont ils se comportent avec leur enfant (Rudy & Grusec, 2006). L’objectif principal de cette thèse est d’étudier la relation entre les cognitions sociales des parents, les pratiques parentales et les caractéristiques comportementales de l’enfant présentant un TDAH. Une première étude examine la relation entre les cognitions sociales des parents (attributions causales, sentiment d’auto-efficacité parental (SAEP)), les caractéristiques comportementales de l’enfant (sous-type TDAH, symptômes concomitants) en lien avec les pratiques parentales utilisées. Cent dix familles dont l’enfant a un TDAH ont participé à l’étude. Les résultats indiquent que plus les parents ont un SAEP élevé, plus ils rapportent employer une discipline appropriée, une discipline verbale positive, des félicitations/récompenses et moins ils rapportent utiliser une discipline sévère/inconstante ou la punition physique. Les résultats montrent également que l’attribution des comportements de désobéissance de l’enfant soit à l’effort important du parent, soit au manque d’effort de l’enfant joue un rôle prédicteur en regard respectivement de l’utilisation d’une discipline verbale positive ou de l’utilisation d’une discipline sévère et inconstante par le parent. Par ailleurs, le fait de percevoir des symptômes d’opposition chez l’enfant TDAH prédit l’utilisation d’une discipline appropriée et d’une discipline verbale positive. Enfin, la présence de symptômes concomitants au TDAH prédit l’utilisation d’une discipline sévère et inconstante. L’objectif de la seconde étude est d’examiner le rôle des cognitions sociales des parents d’enfant ayant un TDAH en lien avec les pratiques parentales utilisées après leur participation à deux types d’intervention (programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) ou soutien téléphonique (ST)) comparativement à un groupe contrôle (GC). Les résultats suggèrent que dans certains cas, le SAEP ou les attributions causales prédisent différemment les pratiques parentales selon que les parents ont ou non participé à une intervention, mais il est prématuré de conclure que les cognitions sociales des parents d’enfant TDAH sont des modérateurs du changement des pratiques parentales. Les implications méthodologiques, conceptuelles et cliniques de ces deux études sont discutées.
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Déterminer si quelqu’un est digne de confiance constitue, tout au long de notre vie, une décision à la base de nos interactions sociales quotidiennes. Des études récentes chez les jeunes adultes ont proposé que le jugement de confiance basé sur un visage constituerait une extension des processus de reconnaissance des expressions faciales, particulièrement de la colère et de la joie (Todorov, 2008). Bien que le jugement de confiance soit d’une grande importance tout au long de notre vie, à notre connaissance, aucune étude n’a tenté d’explorer l’évolution de ce processus au cours du vieillissement. Pourtant, sachant que les personnes âgées saines sont moins efficaces que les jeunes adultes pour reconnaître les expressions faciales émotionnelles (Ruffman et al., 2008; Calder et al., 2003), des différences pourraient exister dans les capacités de ces deux groupes d’âge à poser un jugement de confiance. Le présent travail a permis d’explorer, pour une première fois, les processus perceptifs sous-jacents au jugement de confiance chez une population âgée saine ainsi que chez une population présentant une démence fronto-temporale. Les résultats démontrent que les représentations de colère, de joie et de confiance sont similaires chez les jeunes et les âgés sains et suggèrent qu’il existe bel et bien un lien entre le jugement de confiance et les jugements de joie et de colère. De plus, ils révèlent que ce lien persiste au cours vieillissement, mais que les adultes âgés sains se fient davantage à leur représentation de la colère que les jeunes adultes pour déterminer si un visage est digne de confiance ou non. Enfin, les patients présentant une démence fronto-temporale possèdent des représentations différentes des âgés sains en ce qui concerne la colère, la joie et la confiance, et ils semblent se fier davantage à leur représentation de la joie que les âgés sains pour déterminer le niveau de confiance d’un visage.
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Il est maintenant bien établi que le cerveau humain est doté d’un système de neurones qui s’active tant à la perception qu’à l’exécution d’une action. Les neurones miroirs, ainsi que le système qu’ils forment avec des structures adjacentes appelées système neurones miroirs (SNM), ont été relié à la compréhension d’action et pourrait être impliqué dans les fonctions sociales de haut niveau tel que l’empathie et l’imitation. Dans la foulée spéculative reliant le SNM à la sphère sociale, le dysfonctionnement de ce système a rapidement gagné intérêt dans la genèse des anomalies du domaine social chez les personnes présentant le Trouble du spectre de l’autisme (TSA). Néanmoins, l’hypothèse voulant que le dysfonctionnement social des TSA repose sur une atteinte du SNM est controversée. En effet, les études soutenant cette hypothèse nécessitent des fonctions cognitives et sociales qui peuvent contribuer à l’obtention de résultats atypiques, telles que la compréhension des consignes, l’attention sur des stimuli sociaux ou la réalisation d’acte moteur. Récemment, un protocole auditif de négativité de discordance (MMN) utilisant des stimuli reliés à l’action humaine a été utilisé pour mesurer l’activité du SNM. Cette technique semble prometteuse dans la mesure où elle ne nécessite pas de capacités attentionnelles ou langagières, elle est brève et demande un montage minimal d’électrodes. Le premier article avait comme objectif principal de mesurer la validité de convergence du protocole MMN relié à l’action avec celui du rythme mu, le protocole le plus utilisé pour enregistrer l’activité miroir à l’aide de l’électroencéphalographie (EEG). Les modes de stimulation ont été délivrées en bloc successif à un groupe de 12 adultes en santé. Alors que les deux techniques ont modulé efficacement les régions fronto-centrales et centrales respectivement, mais ne sont pas corrélées, nous avons conclu qu’il est possible 2 qu’elles mesurent des aspects différents du SNM. Le deuxième article avait comme objectif principal de mesurer l’activité du SNM à l’aide du protocole MMN relié à l’action chez 10 enfants présentant un TSA ainsi que chez 12 enfants neurotypiques dans la même tranche d’âge (5-7ans). Chez les enfants TSA, nous avons montré un patron de latence inversée, comparativement aux enfants du groupe contrôle; ils traitaient plus rapidement les sons contrôles que les sons reliés à l’action humaine, alors que la tendance inverse était observée chez les contrôles. De plus, bien que les deux groupes différaient quant aux sons d’action, ils ne différaient pas quant aux sons contrôles. Quant à l’amplitude, les enfants TSA se distinguaient du groupe contrôle par une amplitude restreinte du son d’action provenant de la bouche. Par ailleurs, les mesures neurophysiologiques et neuropsychologiques n’étaient pas corrélées. En sommes, basé sur la prémisse que ce protocole MMN pourrait mesurer l’activité du SNM, cette thèse a comme but d’améliorer les connaissances quant à son utilisation chez l’adulte et l’enfant neurotypique ainsi que chez l’enfant TSA. Celui-ci pourrait ultimement être utilisé comme un biomarqueur potentiel du TSA.
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El terrorismo en la actualidad es considerado como uno de los conceptos más controversiales en los campos social, académico y político. El término se empieza a utilizar después de la Revolución Francesa, pero recientemente, a raíz de los atentados del 11 de septiembre de 2001, ha tomado suma relevancia y ha motivado numerosas investigaciones para tratar de entender qué es terrorismo. Aunque a la fecha existen varias revisiones sistemáticas, este trabajo tiene como propósito revisar, agrupar y concretar diferentes teorías y conceptos formulados por los autores que han trabajado sobre el concepto de “terrorismo” con el fin de entender las implicaciones de su utilización en el discurso, y cómo esto afecta la dinámica interna de las sociedades en relación con la violencia, las creencias, los estereotipos entre otros elementos. Para lograrlo, se revisaron 56 artículos, publicados entre los años 1985 y 2013; 10 fuentes secundarias entre noticias y artículos de periódicos correspondientes a los años 1995-2013 y 10 estudios estadísticos cuyos resultados nos aportan a la comprensión del tema en cuestión. La búsqueda se limitó al desarrollo histórico del terrorismo, sus diferentes dimensiones y el concepto social de la realidad de terrorismo. Los hallazgos demuestran que la palabra “terrorismo” constituye un concepto que como tal es un vehículo lingüístico que puede ser utilizado con fines, estratégicos movilizando al público conforme a través del discurso e intereses políticos, destacando la necesidad de estudiar las implicaciones psicológicas y sociales de su uso.
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En el presente trabajo se aborda la definición de una de las variables dentro de lo que se denomina Capital psicológico positivo, la Resiliencia, sus principales características y algunas de las variables socio demográficas que en el estudio pretenden ver el nivel de relación existente entre cada una de ellas (indirecta o directamente) en el proceso resiliente de una persona para posteriores discusiones y su implicación dentro de la gestión empresarial y sus direcciones futuras.
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El objetivo de este estudio fue comparar la eficacia del condicionamiento clásico (CC) y el efecto de mera exposición (ME), en condiciones supraliminales (2000 milisegundos –ms-), sobre la formación de preferencias hacia marcas publicitarias. Se realizó un experimento con diseño intrasujeto, donde se manipuló la variable tratamiento afectivo representada por los dos procedimientos a comparar y se midió la variable dependiente –preferencia hacia las marcas- a través de una tarea de elección forzosa y un diferencial semántico. En el experimento participaron 70 hombres, estudiantes de medicina de la Universidad del Rosario con edades entre 18 y 22 años. El CC se realizó a través de un procedimiento simultáneo y en ambas condiciones la variable independiente se expuso el estímulo 8 veces con una duración de 2000 ms. Los resultados mostraron que los dos procedimientos generaron preferencias en los sujetos, pero no diferencias significativas entre la efectividad de los procedimientos.
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Esta revisión de la literatura tuvo como objetivo describir las actitudes hacia el VIH/SIDA, el cáncer y la Enfermedad de Alzheimer desde el modelo tripartito. Se revisaron 109 artículos publicados entre 2005 y 2015 en algunas bases de datos especializadas y herramientas de análisis de impacto. También se incluyeron fuentes secundarias ampliándose la búsqueda a los últimos 20 años (1995-2015). Los resultados mostraron que la mayoría de los estudios realizados sobre las actitudes hacia estas tres enfermedades son de tipo cuantitativo y la información se analizó con base en los componentes del modelo tripartito. Algunos aspectos sociodemográficos como el sexo y la edad están asociados con las actitudes hacia las tres enfermedades y predominan las creencias erróneas sobre ellas respecto a sus causas, curso y tratamiento. También predominan actitudes negativas hacia las tres enfermedades y las conductas e intenciones conductuales son diversas hacia cada una de ellas. No se hallaron antecedentes empíricos del estudio de la estructura de las actitudes propuesta por el modelo tripartito hacia las tres enfermedades. La Salud Pública ha liderado la investigación con base en el modelo de conocimientos, actitudes y prácticas propuesto por la OMS.
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Previous research has shown that people's evaluations of explanations about medication and their intention to comply with the prescription are detrimentally affected by the inclusion of information about adverse side effects of the medication. The present study (Experiment 1) examined which particular aspects of information about side effects (their number, likelihood of occurrence, or severity) are likely to have the greatest effect on people's satisfaction, perception of risk, and intention to comply, as well as how the information about side effects interacts with information about the severity of the illness for which the medication was prescribed. Across all measures, it was found that manipulations of side effect severity had the greatest impact on people's judgements, followed by manipulations of side effect likelihood and then number. Experiments 2 and 3 examined how the severity of the diagnosed illness and information about negative side effects interact with two other factors suggested by Social Cognition models of health behaviour to affect people's intention to comply: namely, perceived benefit of taking the prescribed drug, and the perceived level of control over preventing or alleviating the side effects. It was found that providing people with a statement about the positive benefit of taking the medication had relatively little effect on judgements, whereas informing them about how to reduce the chances of experiencing the side effects had an overall beneficial effect on ratings.
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Williams syndrome (WS) is characterized by apparent relative strengths in language, facial processing and social cognition but by profound impairment in spatial cognition, planning and problem solving. Following recent research which suggests that individuals with WS may be less linguistically able than was once thought, in this paper we begin to investigate why and how they may give the impression of linguistic proficiency despite poor standardized test results. This case study of Brendan, a 12-year-old boy with WS, who presents with a considerable lack of linguistic ability, suggests that impressions of linguistic competence may to some extent be the result of conversational strategies which enable him to compensate for various cognitive and linguistic deficits with a considerable degree of success. These conversational strengths are not predicted by his standardized language test results, and provide compelling support for the use of approaches such as Conversation Analysis in the assessment of individuals with communication impairments.
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Background: Previous research suggests that the phenotype associated with Asperger's syndrome (AS) includes difficulties in understanding the mental states of others, leading to difficulties in social communication and social relationships. It has also been suggested that the first-degree relatives of those with AS can demonstrate similar difficulties, albeit to a lesser extent. This study examined 'theory of mind' (ToM) abilities in the siblings of children with AS relative to a matched control group. Method: 2 7 children who had a sibling with AS were administered the children's version of the 'Eyes Test'(Baron-Cohen, Wheelwright, Stone, & Rutherford, 1999). The control group consisted of 27 children matched for age, sex, and a measure of verbal comprehension, and who did not have a family history of AS/autism. Results: A significant difference was found between the groups on the Eyes Test, the 'siblings' group showing a poorer performance on this measure of social cognition. The difference was more pronounced among female siblings. Discussion: These results are discussed in terms of the familial distribution of a neuro-cognitive profile associated with AS, which confers varying degrees of social handicap amongst first-degree relatives. The implication of this finding with regard to the autism/AS phenotype is explored, with some discussion of why this neuro-cognitive profile (in combination with corresponding strengths) may have an evolutionary imperative.
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The human mirror neuron system (hMNS) is believed to provide a basic mechanism for social cognition. Event-related desynchronization (ERD) in alpha (8–12 Hz) and low beta band (12–20 Hz) over sensori-motor cortex has been suggested to index mirror neurons' activity. We tested whether autistic traits revealed by high and low scores on the Autistic Quotient (AQ) in the normal population are linked to variations in the electroencephalogram (EEG) over motor, pre-motor cortex and supplementary motor area (SMA) during action observation. Results revealed that in the low AQ group, the pre-motor cortex and SMA were more active during hand action than static hand observation whereas in the high AQ group the same areas were active both during static and hand action observation. In fact participants with high traits of autism showed greater low beta ERD while observing the static hand than those with low traits and this low beta ERD was not significantly different when they watched hand actions. Over primary motor cortex, the classical alpha and low beta ERD during hand actions relative to static hand observation was found across all participants. These findings suggest that the observation–execution matching system works differently according to the degree of autism traits in the normal population and that this is differentiated in terms of the EEG according to scalp site and bandwidth.
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Recent research in social neuroscience proposes a link between mirror neuron system (MNS) and social cognition. The MNS has been proposed to be the neural mechanism underlying action recognition and intention understanding and more broadly social cognition. Pre-motor MNS has been suggested to modulate the motor cortex during action observation. This modulation results in an enhanced cortico-motor excitability reflected in increased motor evoked potentials (MEPs) at the muscle of interest during action observation. Anomalous MNS activity has been reported in the autistic population whose social skills are notably impaired. It is still an open question whether traits of autism in the normal population are linked to the MNS functioning. We measured TMS-induced MEPs in normal individuals with high and low traits of autism as measured by the autistic quotient (AQ), while observing videos of hand or mouth actions, static images of a hand or mouth or a blank screen. No differences were observed between the two while they observed a blank screen. However participants with low traits of autism showed significantly greater MEP amplitudes during observation of hand/mouth actions relative to static hand/mouth stimuli. In contrast, participants with high traits of autism did not show such a MEP amplitude difference between observation of actions and static stimuli. These results are discussed with reference to MNS functioning.
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The human mirror neuron system (hMNS) has been associated with various forms of social cognition and affective processing including vicarious experience. It has also been proposed that a faulty hMNS may underlie some of the deficits seen in the autism spectrum disorders (ASDs). In the present study we set out to investigate whether emotional facial expressions could modulate a putative EEG index of hMNS activation (mu suppression) and if so, would this differ according to the individual level of autistic traits [high versus low Autism Spectrum Quotient (AQ) score]. Participants were presented with 3 s films of actors opening and closing their hands (classic hMNS mu-suppression protocol) while simultaneously wearing happy, angry, or neutral expressions. Mu-suppression was measured in the alpha and low beta bands. The low AQ group displayed greater low beta event-related desynchronization (ERD) to both angry and neutral expressions. The high AQ group displayed greater low beta ERD to angry than to happy expressions. There was also significantly more low beta ERD to happy faces for the low than for the high AQ group. In conclusion, an interesting interaction between AQ group and emotional expression revealed that hMNS activation can be modulated by emotional facial expressions and that this is differentiated according to individual differences in the level of autistic traits. The EEG index of hMNS activation (mu suppression) seems to be a sensitive measure of the variability in facial processing in typically developing individuals with high and low self-reported traits of autism.