996 resultados para Lower-Canada
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La prévalence de l’excès de poids (EP) est en pleine croissance à travers le monde. Au Canada, elle serait de 59,1% dans la population générale, dont 23,1% d’obésité et 36,0% d’embonpoint. Ces pourcentages sont encore plus élevés dans la population autochtone, en plus d’une forte prévalence d’insécurité alimentaire (IA) et une alimentation en transition vers de moins en moins de nourritures traditionnelles, et de plus en plus de nourritures commerciales de faible densité nutritionnelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande des initiatives pour documenter le statut sanitaire de cette population afin d’orienter les actions pouvant prévenir les conséquences négatives sur la santé. Notre étude visait donc à décrire les phénomènes de l’EP et de l’IA chez les Premières Nations (PN) adultes de 19 ans et plus, vivant sur les réserves en Colombie-Britannique (CB). Cet échantillon est en effet le premier d’un projet de 10 ans dénommé « First Nations Food, Nutrition and Environment Study » ou (FNFNES), visant à documenter l’état nutritionnel et l’exposition à certains contaminants chez les PN vivant au sud du 60ème parallèle au Canada. Plus particulièrement, cette thèse cherche à associer trois dimensions de la santé, soit l’EP, la qualité de l’alimentation (QA) et l’IA. Nous avons voulu en effet vérifier dans le contexte des PN de la CB: 1) si une QA inadéquate serait associée à un risque plus élevé d’EP; 2) si l’IA des ménages serait associée à une qualité inadéquate de l’alimentation; et 3) si la QA et l’IA expliqueraient ensemble la présence d’EP. A l’issue des analyses (univariées, bivariées, MANOVA et régressions logistiques) de nos données transversales colligées en 2008/2009, les prévalences respectives chez les femmes (n = 493) et les hommes (n = 356) adultes étaient de 44,8% et 35,4% pour l’obésité, de 31,6% et 41,3% pour l’embonpoint, soit un total de 76,4% et 76,7% d’EP. Elles étaient de 39,3% et de 34,8% pour l’IA. Seuls 42,4% des femmes et 43,8% des hommes avaient un accès suffisant aux aliments traditionnels. Après ajustement pour les variables sociodémographiques et du mode de vie, les résultats des analyses multivariées ont montré ii que bien que les prévalences d’EP et d’IA soient assez similaires dans les deux sexes, les processus reliant l’EP, la QA et l’IA seraient différents. En effet, chez les femmes, l’EP serait expliqué par une QA compromise par des apports énergétiques relativement élevés (RC = 2,26; IC: 1,13 - 4,52), la consommation fréquente des boissons gazeuses (pour l’embonpoint, RC = 2,70; IC: 1,11 - 6,56 et pour l’obésité, RC = 2,53; IC: 1,05 - 6,09), en synergie avec l’inactivité physique (RC = 0,52; IC: 0,28 – 0,98 pour le groupe à activité modérée, et RC = 0,36; IC: 0,18 – 0,72 pour le groupe le plus actif), tandis que les produits céréaliers (RC = 0,35; IC: 0,16 - 0,75) et le lait et substituts (RC = 0,40; IC: 0,16 - 0,95) joueraient un rôle protecteur contre l’EP. D’autre part, l’IA des ménages influencerait la QA (à travers les gras saturés, p = 0,02) mais lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, seules des dimensions de la QA apparaissent associées à l’EP. Par contre chez les hommes, le seul facteur alimentaire associé à l’EP est le pain blanc mais dans un rôle protecteur (pour l’embonpoint, RC = 0,38; IC: 0,18 - 0,76 et pour l’obésité, RC = 0,36; IC: 0,16 - 0,80); de même, lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, l’IA joue un rôle protecteur de l’EP, dans un contexte de tabagisme relativement élevé et également protecteur, ce qui n’expliquerait pas la forte prévalence d’EP observée chez les hommes PN vivant sur les réserves de la CB. Des études plus approfondies et sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour mieux cerner la nature des relations mais d’ores et déjà, notre travail suggère que des effets positifs sur l’EP peuvent être attendus des politiques et programmes visant à réduire la consommation des boissons gazeuses et l’inactivité physique, et à encourager la consommation des produits céréaliers et de lait et substituts chez les femmes. Quant aux hommes, les conclusions de notre étude ne nous permettent pas encore de formuler des recommandations précises. Alors, les comportements santé recommandés aux femmes devraient être généralisés aux hommes en attendant les conclusions d’autres études.
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Il est bien connu que les immigrants rencontrent plusieurs difficultés d’intégration dans le marché du travail canadien. Notamment, ils gagnent des salaires inférieurs aux natifs et ils sont plus susceptibles que ces derniers d’occuper des emplois précaires ou pour lesquels ils sont surqualifiés. Dans cette recherche, nous avons traité de ces trois problèmes sous l’angle de la qualité d’emploi. À partir des données des recensements de la population de 1991 à 2006, nous avons comparé l’évolution de la qualité d’emploi des immigrants et des natifs au Canada, mais aussi au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. Ces comparaisons ont mis en évidence la hausse du retard de qualité d’emploi des immigrants par rapport aux natifs dans tous les lieux analysés, mais plus particulièrement au Québec. Le désavantage des immigrants persiste même lorsqu’on tient compte du capital humain, des caractéristiques démographiques et du taux de chômage à l’entrée dans le marché du travail. La scolarité, l’expérience professionnelle globale et les connaissances linguistiques améliorent la qualité d’emploi des immigrants et des natifs. Toutefois, lorsqu’on fait la distinction entre l’expérience de travail canadienne et l’expérience de travail étrangère, on s’aperçoit que ce dernier type d’expérience réduit la qualité d’emploi des immigrants. Dans ces circonstances, nous trouvons incohérent que le Canada et le Québec continuent à insister sur ce critère dans leur grille de sélection des travailleurs qualifiés. Pour valoriser les candidats les plus jeunes ayant peu d’expérience de travail dans leur pays d’origine, nous suggérons d’accroître l’importance accordée à l’âge dans ces grilles au détriment de l’expérience. Les jeunes, les étudiants étrangers et les travailleurs temporaires qui possèdent déjà une expérience de travail au Canada nous apparaissent comme des candidats à l’immigration par excellence. Par contre, les résultats obtenus à l’aide de la méthode de décomposition de Blinder-Oaxaca ont montré que l’écart de qualité d’emploi entre les immigrants et les natifs découle d’un traitement défavorable envers les immigrants dans le marché du travail. Cela signifie que les immigrants sont pénalisés au chapitre de la qualité d’emploi à la base, et ce, peu importe leurs caractéristiques. Dans ce contexte, la portée de tout ajustement aux grilles de sélection risque d’être limitée. Nous proposons donc d’agir également en aval du problème à l’aide des politiques d’aide à l’intégration des immigrants. Pour ce faire, une meilleure concertation entre les acteurs du marché du travail est nécessaire. Les ordres professionnels, le gouvernement, les employeurs et les immigrants eux-mêmes doivent s’engager afin d’établir des parcours accélérés pour la reconnaissance des compétences des nouveaux arrivants. Nos résultats indiquent aussi que le traitement défavorable à l’égard des immigrants dans le marché du travail est plus prononcé au Québec qu’en Ontario et en Colombie-Britannique. Il se peut que la société québécoise soit plus réfractaire à l’immigration vu son caractère francophone et minoritaire dans le reste de l’Amérique du Nord. Pourtant, le désir de protéger la langue française motive le Québec à s’impliquer activement en matière d’immigration depuis longtemps et la grille de sélection québécoise insiste déjà sur ce critère. D’ailleurs, près des deux tiers des nouveaux arrivants au Québec connaissent le français en 2011.
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Objectifs: Évaluer l’association entre l’exposition récréative, professionnelle et globale au soleil et le risque de cancer de la prostate (CaP). Méthodes: Dans le contexte d’une étude cas-témoins sur le CaP menée à Montréal, Canada, des entrevues ont été complétées auprès de 1371 cas incidents de CaP diagnostiqués en 2005-2009, et 1479 témoins de la population générale. Des questionnaires détaillés ont permis d’obtenir de l’information sur la fréquence et la durée de participation à toute activité extérieure lors des loisirs durant l’âge adulte, ainsi qu’une description de chaque emploi tenu au cours de la vie. Une matrice emploi-exposition canadienne a été appliquée à chaque emploi afin d’assigner un niveau d’exposition professionnelle au soleil. Des indices cumulatifs de l’exposition au soleil basés sur le nombre d’événements récréatifs, la durée d’exposition professionnelle, ainsi qu’un indice d’exposition global ont été développés. La régression logistique a été utilisée pour estimer l’association entre chaque indice d’exposition et le CaP, en ajustant pour des variables de confusion potentielles. Résultats: Globalement, il n’y avait pas d’association entre chacun des indices d’exposition et le risque de CaP. Certaines tendances en accord avec un risque légèrement plus faible chez les hommes exposés au soleil ont été observées mais les résultats n’étaient pas statistiquement significatifs et il n’y avait pas de relation dose-réponse. Conclusion: Notre étude apporte peu de soutien à l’hypothèse d’une association entre l’exposition au soleil et le risque de développer un cancer de la prostate.
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En archéologie, l’identification des identités culturelles spécifiques pose souvent problème. Cependant, lorsqu’on en arrive à la fin de la Paléohistoire et plus particulièrement au cours de la Protohistoire, les vestiges archéologiques trouvent alors des alliées sous la forme de sources littéraires et iconographiques qui documentent tant bien que mal la géographie humaine de l’époque. Sur le bassin hydrographique de la rivière Saguenay, quelques-unes de ces mentions révèlent que se trouvaient au cours de la Protohistoire un certain nombre de groupes distincts parmi lesquels des Iroquoiens du Saint-Laurent, des Montagnais de Tadoussac, des Kakouchacks et autres groupes du Nord. Les vestiges archéologiques des 393 sites archéologiques qui comptent au moins une composante de la Protohistoire ou de la Paléohistoire récente sur le bassin hydrographique de la rivière Saguenay ont été mis à contribution afin de déterminer si ce qui est mentionné où illustré dans les documents historiques est vérifiable du point de vue archéologique. Que ce soit les vestiges céramiques, lithiques, ostéologiques ou autres, ceux-ci ont en effet révélé certaines tendances qui ne peuvent s’expliquer que par des trames culturelles spécifiques. Après avoir constaté la présence de cette mosaïque culturelle au cours de la Protohistoire, le défi était de déterminer depuis quand celle-ci s’était mise en place et surtout d’en identifier les causes. Si l’environnement très variable qui caractérise le bassin hydrographique de la rivière Saguenay (incluant le lac Saint-Jean) a certes joué un rôle, d’autres événements ou comportements ont assurément contribué à diversifier les populations. Parmi ceux-ci, il y a la provenance des populations qui fréquentaient la rivière et ses affluents, les axes de circulations qu’ils empruntaient dans le cadre de leur cycle saisonnier, de même que le contexte des échanges qui se pratiquaient à l’échelle pan-bassin hydrographique. Tous ces aspects ont assurément joué un rôle dans la détermination de ce qu’était une population des basses terres du lac Saint-Jean versus une population du Bas-Saguenay.
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The Aspen Parkland of Canada is one of the most important breeding areas for temperate nesting ducks in North America. The region is dominated by agricultural land use, with approximately 9.3 million ha in pasture land for cattle grazing. However, the effects of using land for cattle grazing on upland-nesting duck production are poorly understood. The current study was undertaken during 2001 and 2002 to investigate how nest density and nesting success of upland-nesting ducks varied with respect to the intensity of cattle grazing in the Aspen Parkland. We predicted that the removal and trampling of vegetation through cattle grazing would reduce duck nest density. Both positive and negative responses of duck nesting success to grazing have been reported in previous studies, leading us to test competing hypotheses that nesting success would (1) decline linearly with grazing intensity or (2) peak at moderate levels of grazing. Nearly 3300 ha of upland cover were searched during the study. Despite extensive and severe drought, nest searches located 302 duck nests. As predicted, nest density was higher in fields with lower grazing intensity and higher pasture health scores. A lightly grazed field with a pasture score of 85 out of a possible 100 was predicted to have 16.1 nests/100 ha (95% CI = 11.7–22.1), more than five times the predicted nest density of a heavily grazed field with a pasture score of 58 (3.3 nests/100 ha, 95% CI = 2.2–4.5). Nesting success was positively related to nest-site vegetation density across most levels of grazing intensity studied, supporting our hypothesis that reductions in vegetation caused by grazing would negatively affect nesting success. However, nesting success increased with grazing intensity at the field scale. For example, nesting success for a well-concealed nest in a lightly grazed field was 11.6% (95% CI = 3.6–25.0%), whereas nesting success for a nest with the same level of nest-site vegetation in a heavily grazed field was 33.9% (95% CI = 17.0–51.8%). Across the range of residual cover observed in this study, nests with above-average nest-site vegetation density had nesting success rates that exceeded the levels believed necessary to maintain duck populations. Our findings on complex and previously unreported relationships between grazing, nest density, and nesting success provide useful insights into the management and conservation of ground-nesting grassland birds.
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Abstract Background To study the effects of household crowding upon the respiratory health of young children living in the city of São Paulo, Brazil. Methods Case-control study with children aged from 2 to 59 months living within the boundaries of the city of São Paulo. Cases were children recruited from 5 public hospitals in central São Paulo with an acute episode of lower respiratory disease. Children were classified into the following diagnostic categories: acute bronchitis, acute bronchiolitis, pneumonia, asthma, post-bronchiolitis wheezing and wheezing of uncertain aetiology. One control, crudely matched to each case with regard to age (<2, 2 years old or more), was selected among healthy children living in the neighborhood of the case. All buildings were surveyed for the presence of environmental contaminants, type of construction and building material. Plans of all homes, including measurements of floor area, height of walls, windows and solar orientation, was performed. Data were analysed using conditional logistic regression. Results A total of 313 pairs of children were studied. Over 70% of the cases had a primary or an associated diagnosis of a wheezing illness. Compared with controls, cases tended to live in smaller houses with less adequate sewage disposal. Cases and controls were similar with respect to the number of people and the number of children under five living in the household, as well the number of people sharing the child's bedroom. After controlling for potential confounders, no evidence of an association between number of persons sharing the child's bedroom and lower respiratory disease was identified when all cases were compared with their controls. However, when two categories of cases were distinguished (infections, asthma) and each category compared separately with their controls, crowding appeared to be associated with a 60% reduction in the incidence of asthma but with 2 1/2-fold increase in the incidence of lower respiratory tract infections (p = 0.001). Conclusion Our findings suggest that household crowding places young children at risk of acute lower respiratory infection but may protect against asthma. This result is consistent with the hygiene hypothesis.
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The composition of the atmosphere is frequently perturbed by the emission of gaseous and particulate matter from natural as well as anthropogenic sources. While the impact of trace gases on the radiative forcing of the climate is relatively well understood the role of aerosol is far more uncertain. Therefore, the study of the vertical distribution of particulate matter in the atmosphere and its chemical composition contribute valuable information to bridge this gap of knowledge. The chemical composition of aerosol reveals information on properties such as radiative behavior and hygroscopicity and therefore cloud condensation or ice nucleus potential. rnThis thesis focuses on aerosol pollution plumes observed in 2008 during the POLARCAT (Polar Study using Aircraft, Remote Sensing, Surface Measurements and Models, of Climate, Chemistry, Aerosols, and Transport) campaign over Greenland in June/July and CONCERT (Contrail and Cirrus Experiment) campaign over Central and Western Europe in October/November. Measurements were performed with an Aerodyne compact time-of-flight aerosol mass spectrometer (AMS) capable of online size-resolved chemical characterization of non-refractory submicron particles. In addition, the origins of pollution plumes were determined by means of modeling tools. The characterized pollution episodes originated from a large variety of sources and were encountered at distinct altitudes. They included pure natural emissions from two volcanic eruptions in 2008. By the time of detection over Western Europe between 10 and 12 km altitude the plume was about 3 months old and composed to 71 % of particulate sulfate and 21 % of carbonaceous compounds. Also, biomass burning (BB) plumes were observed over Greenland between 4 and 7 km altitude (free troposphere) originating from Canada and East Siberia. The long-range transport took roughly one and two weeks, respectively. The aerosol was composed of 78 % organic matter and 22 % particulate sulfate. Some Canadian and all Siberian BB plumes were mixed with anthropogenic emissions from fossil fuel combustion (FF) in North America and East Asia. It was found that the contribution of particulate sulfate increased with growing influences from anthropogenic activity and Asia reaching up to 37 % after more than two weeks of transport time. The most exclusively anthropogenic emission source probed in the upper troposphere was engine exhaust from commercial aircraft liners over Germany. However, in-situ characterization of this aerosol type during aircraft chasing was not possible. All long-range transport aerosol was found to have an O:C ratio close to or greater than 1 implying that low-volatility oxygenated organic aerosol was present in each case despite the variety of origins and the large range in age from 3 to 100 days. This leads to the conclusion that organic particulate matter reaches a final and uniform state of oxygenation after at least 3 days in the free troposphere. rnExcept for aircraft exhaust all emission sources mentioned above are surface-bound and thus rely on different types of vertical transport mechanisms, such as direct high altitude injection in the case of a volcanic eruption, or severe BB, or uplift by convection, to reach higher altitudes where particles can travel long distances before removal mainly caused by cloud scavenging. A lifetime for North American mixed BB and FF aerosol of 7 to 11 days was derived. This in consequence means that emission from surface point sources, e.g. volcanoes, or regions, e.g. East Asia, do not only have a relevant impact on the immediate surroundings but rather on a hemispheric scale including such climate sensitive zones as the tropopause or the Arctic.
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Data on the evolution of geomagnetic paleointensity are crucial for understanding the geodynamo and Earth’s thermal history. Although basaltic flows are preferred for paleointensity experiments, quickly cooled mafic dykes have also been used. However, the paleointensity values obtained from the dykes are systematically lower than those from lava flows. This bias may originate from the difference in cooling histories and resultant magnetic mineralogies of extrusive and intrusive rocks. To explore this hypothesis, the magnetic mineralogy of two feeder dyke-lave flow systems, from Thunder Bay (Canada) and La Cienega (New-Mexico), has been studied using magnetic and microscopy methods. Within each system, the flow and dyke show different stages of deuteric oxidation of titanomagnetite, but the oxidation stages also differ between the two systems. It is concluded that the tested hypothesis is viable, but the relationships between the magnetic and mineralogical properties of flows and dykes are complex and need a further investigation.
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Non-sorted circles, non-sorted polygons, and earth hummocks are common ground-surface features ill arctic regions. The), are caused by a variety of physical processes that Occur in permafrost regions including contraction cracking and frost heave. Here we describe the vegetation of patterned-ground forms on zonal sites at three location!: along an N-S transect through the High Arctic of Canada. We made 75 releves on patterned-ground features (circles, polygons, earth hummocks) and adjacent tundra (Interpolygon, intercircle, interhummock areas) and identified and classified the vegetation according to the Braun-Blanquet Method. Environmental factors were correlated with the vegetation data using a nonmetric multidimensional scaling ordination (NMDS). We identified eleven commnunities: (1) Puccinellia angustata-Papaver radicalum community in xeromesic non-sorted polygons of subzone A of the Circumpolar Arctic Vegetation Map; (2) Saxifraga-Parmelia omphalodes ssp. glacialis community in hydromesic interpolygon areas of subzone A; (3) Hypogymnia subobscura-Lecanora epibryon community In xeromesic non-sorted polygons of subzone B; (4) Orthotrichum speciosum-Salix arctica community In xeromesic interpolygon areas of subzone B; (5) Cochlearia groenlandica-Luzula nivalis community in hydromesic earth Mocks Of subzone B; (6) Salix arctica-Eriophorum angustifolium ssp. triste community in hygric earth hummocks of subzone 13; (7) Puccinellia angustata-Potentilla vahliana community in xeromesic non-sorted circles and bare patches of subzone Q (8) Dryas integrifolia-Carex rupestris community in xeromesic intercircle areas and vegetated patches of subzone C; (9) Braya glabella ssp. purpurascens-Dryas integrifolia community In hydromesic non-sorted circles of subzone Q (10) Dryas integrifolia-Carex aquatilis community in hydromesic intercircle areas of subzone C; and (11) Eriophorum angustifolium ssp. triste-Carex aquatilis community ill hygric intercircle areas of subzone C. The NMDS ordination displayed the vegetation types with respect to complex environmental gradients. The first axis of the ordination corresponds to a complex soil moisture gradient and the second axis corresponds to a complex geology/elevation/climate gradient. The tundra plots have a greater moss and graminoid cover than the adjacent frost-heave communities. In general, frost-heave features have greater thaw depths, more bare ground, thinner organic horizons, and lower soil moisture than the surrounding tundra. The morphology of the investigated patterned ground forms changes along the climatic gradient, with non-sorted pollygons dominating in the northernmost sites and non-sorted circles dominating, in the southern sites.
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Our objective was to assess differences in all-cause mortality, as well as AIDS and non-AIDS death rates, among patients started on antiretroviral therapy (ART) according to their geographical origin and ethnicity/race in Europe, Canada, and the United States. METHODS: This was a collaboration of 19 cohort studies of human immunodeficiency virus-positive subjects who have initiated ART (ART Cohort Collaboration) between 1998 and 2009. Adjusted mortality hazard ratios (AHRs) were estimated using Cox regression. A competing risk framework was used to estimate adjusted subdistribution hazard ratios for AIDS and non-AIDS mortality. RESULTS: Of 46 648 European patients, 16.3% were from sub-Saharan Africa (SSA), 5.1% Caribbean and Latin America, 1.6% North Africa and Middle East, and 1.7% Asia/West; of 1371 patients from Canada, 14.9% were First Nations and 22.4% migrants, and of 7742 patients from North America, 55.5% were African American and 6.6% Hispanic. Migrants from SSA (AHR, 0.79; 95% confidence interval [CI], .68-.92) and Asia/West (AHR, 0.62; 95% CI, .41-.92) had lower mortality than Europeans; these differences appeared mainly attributable to lower non-AIDS mortality. Compared with white Canadians, mortality in Canadian First Nations people (AHR, 1.48; 95% CI, .96-2.29) was higher, both for AIDS and non-AIDS mortality rates. Among US patients, when compared with whites, African Americans had higher AIDS and non-AIDS mortality, and hazard ratios for all-cause mortality increased with time on ART. CONCLUSIONS: The lower mortality observed in migrants suggests "healthy migrant" effects, whereas the higher mortality in First Nations people and African Americans in North America suggests social inequality gaps. KEYWORDS: HIV infection, antiretroviral therapy, ethnic minorities, migrants Comment in Addressing disparities in HIV mortality: antiretroviral therapy is necessary but not sufficient. [Clin Infect Dis. 2013]
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The isotopic and chemical signatures for ice-age and Holocene ice from Summit, Greenland and Penny Ice Cap, Baffin Island, Canada, arc compared. The usual pattern of low delta(18)O, high Ca2+ and high Cl- is presented in the Summit records, but Penny Ice Cap has lower than present Cl- in its ice-age ice. A simple extension of the Hansson model (Hansson, 1994) is developed and used to simulate these signatures. The low ice-age Cl- from Penny Ice Cap is explained by having the ice-age ice originating many thousands of km inland near the centre of the Laurentide ice sheet and much further from the marine sources. Summit's flowlines all start close to the present site. The Penny Ice Cap early-Holocene delta(18)O's had to be corrected to offset the Laurentide meltwater distortion. The analysis suggests that presently the Summit and Penny Ice Cap marine impurity originates about,500 km away, and that presently Penny Ice Cap receives a significant amount of local continental impurity.
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On the Lower Brule Indian Reservation in South Dakota, about 3 million tons of metallic manganese are in low-grade deposits in the DeGrey Member of the Pierre Shale on the reservation. The geology and methods of mining and processing this sub-economic mineral resource have been studied extensively; technologically, extraction of manganese is possible. However, an efficient, economical method to separate manganese-bearing nodules from the shale host rocks has yet to be found. The manganiferous nodules occur in the Oacoma zone of the Sully shale member (De-Grey Member) which is a subdivision of the South Dakota Pierre Shale formation. These nodular deposits have an interesting similarity in stratigraphical position, lithology and manganese content to those of the Porcupine Mountain area in Manitoba.
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We conducted a six-week investigation of the sea ice inorganic carbon system during the winter-spring transition in the Canadian Arctic Archipelago. Samples for the determination of sea ice geochemistry were collected in conjunction with physical and biological parameters as part of the 2010 Arctic-ICE (Arctic - Ice-Covered Ecosystem in a Rapidly Changing Environment) program, a sea ice-based process study in Resolute Passage, Nunavut. The goal of Arctic-ICE was to determine the physical-biological processes controlling the timing of primary production in Arctic landfast sea ice and to better understand the influence of these processes on the drawdown and release of climatically active gases. The field study was conducted from 1 May to 21 June, 2010.
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Melt pond covered sea ice is a ubiquitous feature of the summertime Arctic Ocean when meltwater collects in lower-lying areas of ice surfaces. Horizontal transects were conducted during June 2008 above and below landfast sea ice with melt ponds to characterize surface and bottom topography together with variations in transmitted spectral irradiance. We captured a rapid progression from a highly flooded sea ice surface with lateral drainage toward flaws and seal breathing holes to the formation of distinct melt ponds with steep edges. As the mass of the ice cover decreased due to meltwater drainage and rose upward with respect to the seawater level, the high-scattering properties of ice above the water level (i.e., white ice) were continuously regenerated, while pond waters remained transparent compared to underlying ice. The relatively stable albedos observed throughout the study, even as ice thickness decreased, were directly related to these surface processes. Transmission through the ice cover of incident irradiance in the 400-700 nm wave band ranged from 38% to 67% and from 5% to 16% beneath ponded and white ice, respectively. Our results show that this transmission varied not only as a function of surface type (melt ponds or white ice) areal coverage but also in relation to ice thickness and proximity to other surface types through the influence of horizontal spreading of light. Thus, in contrast to albedo, this implies that regional transmittance estimates need to consider melt pond size and shape distributions and variations in optical properties and thickness of the ice cover.