923 resultados para Cancer de la prostate
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HYAL-1 (hyaluronidase-1) appartient à la famille des hyaluronidases connues pour leur rôle dans la dégradation de l’acide hyaluronique. L’expression de HYAL-1 est élevée dans de nombreux type de cancers, notamment dans le cancer de la prostate, de la vessie, des reins et du sein où il est impliqué dans la croissance tumorale et les métastases. Récemment notre laboratoire a aussi démontré une expression élevée de HYAL-1 dans le cancer épithélial de l’ovaire (CEO) de type mucineux et à cellules claires, expression qui est inversement corrélée à celle du récepteur de l’oestrogène alpha (REα). Cependant, malgré le fait que le rôle de HYAL-1 dans le cancer soit bien établit, le mécanisme de sa régulation reste encore inconnu. Le REα est un facteur de transcription qui suite à sa liaison avec son ligand va réguler l’expression de plusieurs gènes. Le REα ainsi stimulé par l’hormone va activer la transcription de ces gènes cibles mais il est connu maintenant qu’une grande partie des gènes régulés par le REα sont en réalité réprimés par ce récepteur. Dans ce travail nous proposons d’étudier le mécanisme de la régulation du gène HYAL-1 par le REα dans le CEO à cellules claires et dans le cancer du sein. L’expression ectopique du REα dans la lignée TOV21G (RE-) de même que le traitement de la lignée MCF-7 (RE+) avec de l’oestrogène a induit une diminution du niveau d’expression de l’ARN m de HYAL-1. Ces résultats nous ont permis de confirmer que HYAL-1 est un gène cible du REα. Il est aussi connu que le REα peut exercer son action par différents mécanismes d’action, entre autres en interagissant avec une séquence d’ADN appelée élément de réponse à l’oestrogène (ERE), retrouvé sur le promoteur des gènes cibles ou bien indirectement par des interactions protéine-protéine en se liant à d’autres facteur de transcription tels que Sp1. Après avoir identifiés de telles séquences sur le promoteur proximal de HYAL-1, (1 ERE proximal à -900 pb, 3 distaux à -32350 pb, 48430, -50130 pb du site d’initiation de la transcription) en plus des 2 Sp1 connus (-60 et – 1020pb), nous avons démontrés par immunoprécipitation de la chromatine que le REα est recruté sur le promoteur de HYAL-1 au niveau de l’ERE proximal -900 pb et du distal -32350 pb de même que sur le site Sp1 -1020 pb. De plus, l’activité biologique de l’ERE -900 pb et du ii Sp1-1020pb à été confirmée par des essais de gènes rapporteurs à la luciférase. Avec son rôle connu dans la tumorigenèse, l’identification de HYAL-1 comme gène cible du REα pourrait être une avenue intéressante pour le traitement des cancers hormono-indépendants.
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Travail d'intégration présenté à la Faculté de médecine en vue de l’obtention de la maîtrise en physiothérapie
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Ultraviolet radiation is the major cause of skin cancer, but promotes vitamin D synthesis, and vitamin D has been inversely related to the risk of several common cancers including prostate, breast and colorectum. We therefore computed the incidence of prostate, breast and colorectal cancer following skin cancer using the datasets of the Swiss cancer Registries of Vaud and Neuchâtel. Between 1974 and 2005, 6,985 histologically confirmed squamous cell skin cancers, 21,046 basal cell carcinomas and 3,346 cutaneous malignant melanomas were registered, and followed up to the end of 2005 for the occurrence of second primary cancer of the prostate, breast and colorectum. Overall, 680 prostate cancers were observed versus 568.3 expected (standardized incidence ratio (SIR) = 1.20; 95% confidence interval (CI): 1.11-1.29), 440 breast cancers were observed versus 371.5 expected (SIR = 1.18; 95% CI: 1.08-1.30) and 535 colorectal cancers were observed versus 464.6 expected (SIR = 1.15; 95% CI: 1.06-1.25). When basal cell, squamous cell and skin melanoma were considered separately, all the SIRs for prostate, breast and colorectal cancers were around or slightly above unity. Likewise, the results were consistent across strata of age at skin cancer diagnosis and location (head and neck versus others), and for male and female colorectal cancers. These findings, based on a population with a long tradition of systematic histologic examination of all surgically treated skin lesions, do not support the hypothesis that prostate, breast and colorectal cancer risk is decreased following skin cancer.
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L'hormonoradiothérapie concomitante est utilisée depuis plusieurs années en pratique clinique quotidienne dans les cancers localement évolués de la prostate. Le transfert de ce concept en pathologie mammaire a été très peu rapporté dans la littérature, mais semble pourtant licite devant l'hormonodépendance fréquente des cancers du sein et la synergie potentielle de ces deux armes thérapeutiques. En situation adjuvante, deux stratégies sont actuellement utilisées : la prescription d'un inhibiteur de l'aromatase d'emblée ou après un délai plus ou moins long de tamoxifène. En pratique, ces molécules peuvent donc interagir avec la radiothérapie adjuvante. Les études rétrospectives récemment publiées n'ont pas mis en évidence de différence significative sur l'incidence des évènements, notamment locorégionaux, de l'association concomitante ou séquentielle du tamoxifène à la radiothérapie. La toxicité de l'association reste discutable en termes de fibroses sous-cutanée et pulmonaire. Il semble que le tamoxifène aggraverait les séquelles postradiques uniquement chez les patientes prédisposées à souffrir d'effets tardifs de la radiothérapie et identifiées par un test prédictif biologique. La prudence reste donc encore de mise du moins pour ces patientes. Cet article détaille les avantages et les risques de l'utilisation concomitante de la radiothérapie et de l'hormonothérapie adjuvantes des cancers localisés du sein. Combined radiation and hormone therapies have become common clinical practice in recent years for locally-advanced prostate cancers. The use of such concomitant therapy in the treatment of breast disease has been infrequently reported in the literature, but seems justified given the common hormonal dependence of breast cancer and the potential synergistic effect of these two treatment modalities. As adjuvant therapy, two strategies are used in daily clinical practice: upfront aromatase inhibitors or sequentially after a variable delay of tamoxifen. These molecules may, thus, interact with radiotherapy. Retrospectives studies recently published did not show any differences in terms of locoregional recurrences between concurrent or sequential radiohormonotherapy. Lung and skin fibroses due to concurrent treatment are still under debate. Nevertheless, late side effects appeared to be increased by such a treatment, particularly in hypersensitive patients identified at risk by the lymphocyte predictive test. Concurrent radiohormonotherapy should, thus, be delivered cautiously at least for these patients. This article details the potent advantages and risks of concurrent use of adjuvant hormonotherapy and radiotherapy in localized breast cancers.
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Tumor-host interaction is a key determinant during cancer progression, from primary tumor growth to metastatic dissemination. At each step, tumor cells have to adapt to and subvert different types of microenvironment, leading to major phenotypic and genotypic alterations that affect both tumor and surrounding stromal compartments. Understanding the molecular mechanisms that govern tumor-host interplay may be essential for better comprehension of tumorigenesis in an effort to improve current anti-cancer therapies. The present work is composed of two projects that address tumor-host interactions from two different perspectives, the first focusing on the characterization of tumor-associated stroma and the second on membrane trafficking in tumor cells. Part 1. To selectively address stromal gene expression changes during cancer progression, oligonucleotide-based Affymetrix microarray technology was used to analyze the transcriptomes of laser-microdissected stromal cells derived from invasive human breast and prostate carcinoma. Comparison showed that invasive breast and prostate cancer elicit distinct, tumor-specific stromal responses, with a limited panel of shared induced and/or repressed genes. Both breast and prostate tumor-specific deregulated stromal gene sets displayed statistically significant survival-predictive ability for their respective tumor type. By contrast, a stromal gene signature common to both tumor types did not display prognostic value, although expression of two individual genes within this common signature was found to be associated with patient survival. Part 2. GLG1 is known as an E-selectin ligand and an intracellular FGF receptor, depending on cell type and context. Immunohistochemical and immunofluorescence analyses showed that GLG1 is primarily localized in the Golgi of human tumor cells, a central location in the biosynthetic/secretory pathways. GLG1 has been shown to interact with and to recruit the ARF GEF BIGI to the Golgi membrane. Depletion of GLG1 or BIGI markedly reduced ARF3 membrane localization and activation, and altered the Golgi structure. Interestingly, these perturbations did not impair constitutive secretion in general, but rather seemed to impair secretion of a specific subset of proteins that includes MMP-9. Thus, GLG1 coordinates ARF3 activation by recruiting BIGI to the Golgi membrane, thereby affecting secretion of specific molecules. - Les interactions tumeur-hôte constituent un élément essentiel à la progression tumorale, de la croissance de la tumeur primaire à la dissémination des métastases. A chaque étape, les cellules tumorales doivent s'adapter à différents types de microenvironnement et les détourner à leur propre avantage, donnant lieu à des altérations phénotypiques et génotypiques majeures qui affectent aussi bien la tumeur elle-même que le compartiment stromal environnant. L'étude des mécanismes moléculaires qui régissent les interactions tumeur-hôte constitue une étape essentielle pour une meilleure compréhension du processus de tumorigenèse dans le but d'améliorer les thérapies anti cancer existantes. Le travail présenté ici est composé de deux projets qui abordent la problématique des interactions tumeur-hôte selon différentes perspectives, le premier se concentrant sur la caractérisation du stroma tumoral et le second sur le trafic intracellulaire des cellules tumorales. Partie 1. Pour examiner les changements d'expression des gènes dans le stroma en réponse à la progression du cancer, des puces à ADN Affymetrix ont été utilisées afin d'analyser les transcriptomes des cellules stromales issues de carcinomes invasifs du sein et de la prostate et collectées par microdissection au laser. L'analyse comparative a montré que les cancers invasifs du sein et de la prostate provoquent des réponses stromales spécifiques à chaque type de tumeur, et présentent peu de gènes induits ou réprimés de façon similaire. L'ensemble des gènes dérégulés dans le stroma associé au cancer du sein, ou à celui de la prostate, présente une valeur pronostique pour les patients atteints d'un cancer du sein, respectivement de la prostate. En revanche, la signature stromale commune aux deux types de cancer n'a aucune valeur prédictive, malgré le fait que l'expression de deux gènes présents dans cette liste soit liée à la survie des patients. Partie 2. GLG1 est connu comme un ligand des sélectines E ainsi que comme récepteur intracellulaire pour des facteurs de croissances FGFs selon le type de cellule dans lequel il est exprimé. Des analyses immunohistochimiques et d'immunofluorescence ont montré que dans les cellules tumorales, GLG1 est principalement localisé au niveau de l'appareil de Golgi, une place centrale dans la voie biosynthétique et sécrétoire. Nous avons montré que GLG1 interagit avec la protéine BIGI et participe à son recrutement à la membrane du Golgi. L'absence de GLG1 ou de BIGI réduit drastiquement le pool d'ARF3 associé aux membranes ainsi que la quantité d'ARF3 activés, et modifie la structure de l'appareil de Golgi. Il est particulièrement intéressant de constater que ces perturbations n'ont pas d'effet sur la sécrétion constitutive en général, mais semblent plutôt affecter la sécrétion spécifique d'un sous-groupe défini de protéines comprenant MMP-9. GLG1 coordonne donc l'activation de ARF3 en recrutant BIGI à la membrane du Golgi, agissant par ce moyen sur la sécrétion de molécules spécifiques.
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Els pacients amb càncer presenten una taxa de supervivència superior si es diagnostiquen a estadis inicials, per la qual cosa és indispensable disposar de marcadors tumorals adequats. Glicoformes de proteïnes específiques es podrian utilizar com marcadors tumorals. S’han investigat les subformes i glicosilació de l’Antígen Prostàtic Específic (PSA) per millorar la seva capacitat de diagnosis de pacients amb càncer de pròstata vs aquells amb hiperplàsia benigna prostàtica. També s’han avaluat glicoproteïnes sèriques amb alteracions glucídiques en pacients de càncer de pàncrees, comparat amb pacients amb pancreatitis crònica i controls. S’ha observat una disminució de la fucosilació core i sialilació del PSA en càncer de pròstata i un augment de la fucosilació core i Sialyl-Lewis X en algunes Proteïnes de fase Aguda en càncer de pàncrees. Aquest canvis s’haurien d’avaluar en un cohort de pacients més gran per determinar el seu paper en el cribratge, diagnòstic o monitorització dels cancers estudiats.
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Le virus Epstein-Barr est un des virus dotés de propriétés oncogéniques. Ceci est inquiétant car le virus est présent sous forme d’infection latente dans 95% de la population adulte au niveau mondial. Bien que ce virus soit associé surtout aux lymphomes, d’autres types de cancer sont aussi connus par leur association à cette infection tels que le carcinome gastrique. En fait, 10% de tous les cas de carcinome gastrique sont associés à la présence du virus Epstein-Barr. Plusieurs protéines du virus ont été étudiées individuellement afin d’établir leurs propriétés oncogéniques. Parmi celles-ci, la protéine virale EBNA1 joue un rôle important au niveau de la carcinogénèse et son expression est détectée au niveau des tissus gastriques cancéreux associés à l’infection par le virus Epstein-Barr. Des études réalisées au cours de ces dernières années montrent la relation entre un patron aberrant de l’épissage alternatif des ARN messagers et différents types de cancer, comme le cancer du sein et de la prostate. Les travaux de recherche présentés dans ce mémoire visent à établir si le virus Epstein-Barr est capable de changer le patron d’épissage alternatif au niveau des tissus cancéreux de l’estomac. L’utilisation de données de séquençage à haut débit fait sur des tissus cancéreux et tissus sains d’estomac (infectés ou non par le virus Epstein-Barr) permettra d’estimer les changements au niveau du patron d’épissage alternatif en relation à l’état des tissus et de la présence du virus Epstein-Barr. Les résultats obtenus nous montrent que l’épissage alternatif de plus de 500 gènes est altéré lorsque le virus est présent. Parmi ces gènes plusieurs codent pour des facteurs d’épissage, des facteurs de transcription, et des suppresseurs de tumeurs qui pourraient être impliqués dans le processus de développement du cancer. Finalement, nos résultats montrent que le patron d’épissage alternatif d’une cellule est modifié lorsque celle-ci est infectée par le virus Epstein-Barr ou qu’elle exprime une de ses protéines virales EBNA1, et ces altérations touchent plusieurs gènes impliqués dans des processus biologiques et qui semblent favoriser le développement du cancer.
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The current approach to prostate cancer diagnosis has major limitations including the inability of prostate-specific antigen (PSA) assays to accurately differentiate between prostate cancer and benign prostate hyperplasia (BPH) and the imprecision of transrectal ultrasound (TRUS) biopsy sampling. We have employed cDNA microarray screening to compare gene expression patterns in BPH and tumour samples to identify expression markers that may be useful in discriminating between these conditions. Screening of 3 individual cDNA arrays identified 8 genes with expression 3-fold greater in 6 tumour tissues than in 1 nontumour sample and I BPH sample. Real-time PCR was used to confirm the overexpression of these 8 genes and 12 genes selected from the literature against a panel of 17 tumours and I 1 BPH samples. Two genes, delta-catenin (delta-catenin; CTNND2) and prostate-specific membrane antigen (PSMA; FOLH1), were significantly overexpressed in prostate cancer compared to BPH. Prostate epithelial cells stained positively for S-catenin and PSMA in our prostate cancer tissues, whereas the majority of our BPH tissues were negative for both markers. Thus we have identified delta-catenin (not previously associated with prostatic adenocarcinoma) and confirmed the potential of PSMA as potential candidates for the diagnosis and management of prostate cancer. (C) 2002 Wiley-Liss. Inc.
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BACKGROUND There are multiple risk factors for cancer, including obesity, sedentary lifestyle, diabetes (DM). Hormon Insulin is a growth factor that promotes cellular differentiation. AIMS The aim of our study is to observe impaired glycaemia in cancer population compared with control. METHODS We studied the prevalence of diabetes (DM) and impaired fasting glycaemia (IFG) in 374 patients with different types of cancer before treatment, by medical records in a Malaga hospital (Spain). We compared the prevalence of basal hyperglycaemia in these patients with general population, within an age range and by gender. RESULTS AND DISCUSSION The prevalence of diabetes was 32.35% in our cancer patients. The comparison depends of age range, and by gender prevalence was: 45-54 years, DM: 40.91% in men cases, versus (vs.) 14.5% in men control (p = 0.005). 55-64 years, IFG: 23.08% in women cases, vs. 5.9% in women control (p = 0.001). 65-74 years, DM: 47.13% in men cases, vs. 25.4% in men control (p = 0.000), and IFG: 23.81% in women cases, vs. 9.5% in women control (p = 0.019). We found a higher prevalence of diabetes in specific types of cancer such as prostate (p < 0.005). Moreover, men had a higher prevalence of diabetes or less diabetes control than women in our cancer sample. CONCLUSIONS We recommend an OGTT (oral glucose tolerance test) for better diagnosis of possible DM in patients with cancer, and an appropriate treatment. It may be an independent risk factor for cancer to have decreased insulin activity, or DM.
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In 2009, the American Cancer Society (ACS) Prostate Cancer Advisory Committee began the process of a complete update of recommendations for early prostate cancer detection. A series of systematic evidence reviews was conducted focusing on evidence related to the early detection of prostate cancer, test performance, harms of therapy for localized prostate cancer, and shared and informed decision making in prostate cancer screening. The results of the systematic reviews were evaluated by the ACS Prostate Cancer Advisory Committee, and deliberations about the evidence occurred at committee meetings and during conference calls. On the basis of the evidence and a consensus process, the Prostate Cancer Advisory Committee developed the guideline, and a writing committee drafted a guideline document that was circulated to the entire committee for review and revision. The document was then circulated to peer reviewers for feedback, and finally to the ACS Mission Outcomes Committee and the ACS Board of Directors for approval. The ACS recommends that asymptomatic men who have at least a 10-year life expectancy have an opportunity to make an informed decision with their health care provider about screening for prostate cancer after they receive information about the uncertainties, risks, and potential benefits associated with prostate cancer screening. Prostate cancer screening should not occur without an informed decision-making process. Men at average risk should receive this information beginning at age 50 years. Men in higher risk groups should receive this information before age 50 years. Men should either receive this information directly from their health care providers or be referred to reliable and culturally appropriate sources. Patient decision aids are helpful in preparing men to make a decision whether to be tested.
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BACKGROUND: Cancer mortality statistics for 2015 were projected from the most recent available data for the European Union (EU) and its six more populous countries. Prostate cancer was analysed in detail. PATIENTS AND METHODS: Population and death certification data from stomach, colorectum, pancreas, lung, breast, uterus, prostate, leukaemias and total cancers were obtained from the World Health Organisation database and Eurostat. Figures were derived for the EU, France, Germany, Italy, Poland, Spain and the UK. Projected 2015 numbers of deaths by age group were obtained by linear regression on estimated numbers of deaths over the most recent time period identified by a joinpoint regression model. RESULTS: A total of 1 359 100 cancer deaths are predicted in the EU in 2015 (766 200 men and 592 900 women), corresponding to standardised death rates of 138.4/100 000 men and 83.9/100 000 women, falling 7.5% and 6%, respectively, since 2009. In men, predicted rates for the three major cancers (lung, colorectum and prostate) are lower than in 2009, falling 9%, 5% and 12%. Prostate cancer showed predicted falls of 14%, 17% and 9% in the 35-64, 65-74 and 75+ age groups. In women, breast and colorectal cancers had favourable trends (-10% and -8%), but predicted lung cancer rates rise 9% to 14.24/100 000 becoming the cancer with the highest rate, reaching and possibly overtaking breast cancer rates-though the total number of deaths remain higher for breast (90 800) than lung (87 500). Pancreatic cancer has a negative outlook in both sexes, rising 4% in men and 5% in women between 2009 and 2015. CONCLUSIONS: Cancer mortality predictions for 2015 confirm the overall favourable cancer mortality trend in the EU, translating to an overall 26% fall in men since its peak in 1988, and 21% in women, and the avoidance of over 325 000 deaths in 2015 compared with the peak rate.
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Contexte : Après les maladies cardiovasculaires, le cancer est la deuxième cause de mortalité en Suisse. Les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et le mélanome cutané représentent, en termes d'incidence et de mortalité, la moitié du fardeau du cancer en Suisse. Des moyens de prévention primaire et/ou secondaire contribuent à réduire la fréquence et la mortalité due à ces cinq cancers. Cependant, l'attitude face à la prévention diffère selon les individus et dépend de multiples facteurs socio-économiques, environnementaux, culturels et comportementaux. Objectif : Évaluer la fréquence et identifier les déterminants des pratiques de dépistage des cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et du mélanome cutané en Suisse. Matériel et méthode : Les données utilisées sont issues de l'Enquête suisse sur la santé 2007. Une pondération statistique permet d'extrapoler les résultats à la population générale. Des modèles de régression logistique multivariée ont été construits afin de décrire l'association entre pratique du dépistage et facteurs sociodémographiques, style de vie, état de santé, recours aux prestations de santé et soutien social. Résultats : En 2007, selon les méthodes et fréquences recommandées en Suisse et dans les tranches d'âge concernées, 49% des hommes ont effectué un dépistage du cancer prostatique, 13% du cancer colorectal et 33,7% du mélanome cutané. Chez les femmes, 17,9% ont réalisé un dépistage du cancer du sein, 8,7% du cancer colorectal, 36,8% du mélanome cutané et 50,2% du cancer du col utérin. Globalement et pour les deux sexes, l'âge, le lieu de résidence, le niveau de formation, la classe socioprofessionnelle, le revenu d'équivalence du ménage, la pratique d'autres dépistages des cancers, le nombre de visites médicales et de jours d'hospitalisation au cours des 12 mois précédents déterminent le recours au dépistage des cancers d'intérêt. Chez les hommes, la présence d'un médecin de famille et, chez les femmes, la franchise annuelle, influencent aussi la pratique du dépistage. Conclusion : Les prévalences du dépistage varient notablement selon le type de cancer. Le recours aux dépistages des cancers dépend de facteurs sociodémographiques, de l'utilisation des services de santé et de la pratique d'autres dépistages, mais peu, voire pas, du style de vie, de l'état de santé et de la sécurité et du soutien sociaux. Les facteurs identifiés sont souvent communs aux différents types de cancer et rendent possible l'établissement d'un profil général d'utilisateurs du dépistage des cancers. Les stratégies visant à améliorer la compliance aux examens de dépistage devraient considérer les facteurs qui en déterminent le recours et mieux cibler les segments de la population qui les sous-utilisent.
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Prostate cancer is relatively unique to man. There is no naturally occurring prostate cancer in the mouse. Pre-clinical studies involve the establishment of a genetically engineered mouse prostate cancer model with features close to those of the human situation. A new knock-in mouse adenocarcinoma prostate (KIMAP) model was established, which showed close-to-human kinetics of tumor development. In order to determine if the similar kinetics is associated with heterogeneous tumor architecture similar to the human situation, we utilized a new mouse histological grading system (Gleason analogous grading system) similar to the Gleason human grading system and flow cytometry DNA analysis to measure and compare the adenocarcinoma of the KIMAP model with human prostate cancer. Sixty KIMAP prostate cancer samples from 60 mice were measured and compared with human prostate cancer. Flow cytometry DNA analysis was performed on malignant prostate tissues obtained from KIMAP models. Mice with prostate cancer from KIMAP models showed a 53.3% compound histological score rate, which was close to the human clinical average (50%) and showed a significant correlation with age (P = 0.001). Flow cytometry analyses demonstrated that most KIMAP tumor tissues were diploid, analogous to the human situation. The similarities of the KIMAP mouse model with tumors of the human prostate suggest the use of this experimental model to complement studies of human prostate cancer.
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Pituitary tumor-transforming gene-1 (PTTG1) is a proto-oncogene that promotes tumorigenesis and metastasis in numerous cell types and is overexpressed in a variety of human tumors. We have demonstrated that PTTG1 expression was up-regulated in both human prostate cancer specimens and prostate cancer cell lines. For a more direct assessment of the function of PTTG1 in prostate tumorigenesis, RNAi-mediated knockdown was used to selectively decrease PTTG1 expression in PC3 human prostate tumor cells. After three weeks of selection, colonies stably transfected with PTTG1-targeted RNAi (the knockdown PC3 cell line) or empty vector (the control PC3 cell line) were selected and expanded to investigate the role of PTTG1 expression in PC3 cell growth and invasion. Cell proliferation rate was significantly slower (28%) in the PTTG1 knockdown line after 6 days of growth as indicated by an MTT cell viability assay (P < 0.05). Similarly, a soft agar colony formation assay revealed significantly fewer (66.7%) PTTG1 knockdown PC3 cell colonies than control colonies after three weeks of growth. In addition, PTTG1 knockdown resulted in cell cycle arrest at G1 as indicated by fluorescence-activated cell sorting. The PTTG1 knockdown PC3 cell line also exhibited significantly reduced migration through Matrigel in a transwell assay of invasive potential, and down-regulation of PTTG1 could lead to increased sensitivity of these prostate cancer cells to a commonly used anticancer drug, taxol. Thus, PTTG1 expression is crucial for PC3 cell proliferation and invasion, and could be a promising new target for prostate cancer therapy.
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L'élastographie ultrasonore est une technique d'imagerie émergente destinée à cartographier les paramètres mécaniques des tissus biologiques, permettant ainsi d’obtenir des informations diagnostiques additionnelles pertinentes. La méthode peut ainsi être perçue comme une extension quantitative et objective de l'examen palpatoire. Diverses techniques élastographiques ont ainsi été proposées pour l'étude d'organes tels que le foie, le sein et la prostate et. L'ensemble des méthodes proposées ont en commun une succession de trois étapes bien définies: l'excitation mécanique (statique ou dynamique) de l'organe, la mesure des déplacements induits (réponse au stimulus), puis enfin, l'étape dite d'inversion, qui permet la quantification des paramètres mécaniques, via un modèle théorique préétabli. Parallèlement à la diversification des champs d'applications accessibles à l'élastographie, de nombreux efforts sont faits afin d'améliorer la précision ainsi que la robustesse des méthodes dites d'inversion. Cette thèse regroupe un ensemble de travaux théoriques et expérimentaux destinés à la validation de nouvelles méthodes d'inversion dédiées à l'étude de milieux mécaniquement inhomogènes. Ainsi, dans le contexte du diagnostic du cancer du sein, une tumeur peut être perçue comme une hétérogénéité mécanique confinée, ou inclusion, affectant la propagation d'ondes de cisaillement (stimulus dynamique). Le premier objectif de cette thèse consiste à formuler un modèle théorique capable de prédire l'interaction des ondes de cisaillement induites avec une tumeur, dont la géométrie est modélisée par une ellipse. Après validation du modèle proposé, un problème inverse est formulé permettant la quantification des paramètres viscoélastiques de l'inclusion elliptique. Dans la continuité de cet objectif, l'approche a été étendue au cas d'une hétérogénéité mécanique tridimensionnelle et sphérique avec, comme objectifs additionnels, l'applicabilité aux mesures ultrasonores par force de radiation, mais aussi à l'estimation du comportement rhéologique de l'inclusion (i.e., la variation des paramètres mécaniques avec la fréquence d'excitation). Enfin, dans le cadre de l'étude des propriétés mécaniques du sang lors de la coagulation, une approche spécifique découlant de précédents travaux réalisés au sein de notre laboratoire est proposée. Celle-ci consiste à estimer la viscoélasticité du caillot sanguin via le phénomène de résonance mécanique, ici induit par force de radiation ultrasonore. La méthode, dénommée ARFIRE (''Acoustic Radiation Force Induced Resonance Elastography'') est appliquée à l'étude de la coagulation de sang humain complet chez des sujets sains et sa reproductibilité est évaluée.