166 resultados para CB1
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Abstract - Cannabis: what are the risks ? Cannabinoids from cannabis have a dual use and display often opposite pharmacological properties depending on the circumstances of use and the administered dose. Cannabinoids constitute mainly a recreative or addictive substance, but also a therapeutic drug. They can be either neurotoxic or neuroprotector, carcinogenic or an anti-cancer drug, hyperemetic or antiemetic, pro-inflammatory or anti-inflammatory... Improvement in in-door cultivation techniques and selection of high yield strains have resulted in a steadily increase of THC content. Cannabis is the most frequently prohibited drug used in Switzerland and Western countries. About half of teenagers have already experimented cannabis consumption. About 10% of cannabis users smoke it daily and can be considered as cannabis-dependant. About one third of these cannabis smokers are chronically intoxicated. THC, the main psychoactive drug interacts with the endocannnabinoid system which is made of cellular receptors, endogenous ligands and a complex intra-cellular biosynthetic, degradation and intra-cellular messengers machinery. The endocannabinoid system plays a major role in the fine tuning of the nervous system. It is thought to be important in memory, motor learning, and synaptic plasticity. At psychoactive dose, THC impairs psychomotor and neurocognitive performances. Learning and memory abilities are diminished. The risk to be responsible of a traffic car accident is slightly increased after administration of cannabis alone and strongly increased after combined use of alcohol and cannabis. With the exception of young children, cannabis intake does not lead to potentially fatal intoxication. However, cannabis exposure can act as trigger for cardiovascular accidents in rare vulnerable people. Young or vulnerable people are more at risk to develop a psychosis at adulthood and/or to become cannabis-dependant. Epidemiological studies have shown that the risk to develop a schizophrenia at adulthood is increased for cannabis smokers, especially for those who are early consumers. Likewise for the risk of depression and suicide attempt. Respiratory disease can be worsen after cannabis smoking. Pregnant and breast-feeding mothers should not take cannabis because THC gets into placenta and concentrates in breast milk. The most sensitive time-period to adverse side-effects of cannabis starts from foetus and extends to adolescence. The reason could be that the endocannabinoid system, the main target of THC, plays a major role in the setup of neuronal networks in the immature brain. The concomitant use of other psychoactive drugs such as alcohol, benzodiazepines or cocaine should be avoided because of possible mutual interactions. Furthermore, it has been demonstrated that a cross-sensitisation exists between most addictive drugs at the level of the brain reward system. Chronic use of cannabis leads to tolerance and withdrawals symptoms in case of cannabis intake interruption. Apart from the aforementioned unwanted side effects, cannabis displays useful and original medicinal properties which are currently under scientific evaluation. At the moment the benefit/risk ratio is not yet well assessed. Several minor phytocannabinoids or synthetic cannabinoids devoid of psychoactive properties could find their way in the modern pharmacopoeia (e.g. ajulemic acid). For therapeutic purposes, special cannabis varieties with unique cannabinoids composition (e.g. a high cannabidiol content) are preferred over those which are currently used for recreative smoking. The administration mode also differs in such a way that inhalation of carcinogenic pyrolytic compounds resulting from cannabis smoking is avoided. This can be achieved by inhaling cannabis vapors at low temperature with a vaporizer device. Résumé Les cannabinoïdes contenus dans la plante de cannabis ont un double usage et possèdent des propriétés opposées suivant les circonstances et les doses employées. Les cannabinoïdes, essentiellement drogue récréative ou d'abus pourraient, pour certains d'entre eux, devenir des médicaments. Selon les conditions d'utilisation, ils peuvent être neurotoxiques ou neuroprotecteurs, carcinogènes ou anticancéreux, hyper-émétiques ou antiémétiques, pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires... Les techniques de culture sous serre indoor ainsi que la sélection de variétés de cannabis à fort potentiel de production ont conduit à un accroissement notable des taux de THC. Le cannabis est la drogue illégale la plus fréquemment consommée en Suisse et ailleurs dans le monde occidental. Environ la moitié des jeunes ont déjà expérimenté le cannabis. Environ 10 % des consommateurs le fument quotidiennement et en sont devenus dépendants. Un tiers de ces usagers peut être considéré comme chroniquement intoxiqué. Le THC, la principale substance psychoactive du cannabis, interagit avec le "système endocannabinoïde". Ce système est composé de récepteurs cellulaires, de ligands endogènes et d'un dispositif complexe de synthèse, de dégradation, de régulation et de messagers intra-cellulaires. Le système endocannabinoïde joue un rôle clé dans le réglage fin du système nerveux. Les endocannabinoïdes régulent la mémorisation, l'apprentissage moteur et la plasticité des liaisons nerveuses. À dose psychoactive, le THC réduit les performances psychomotrices et neurocognitives. Les facultés d'apprentissage et de mémorisation sont diminuées. Le risque d'être responsable d'un accident de circulation est augmenté après prise de cannabis, et ceci d'autant plus que de l'alcool aura été consommé parallèlement. À l'exception des jeunes enfants, la consommation de cannabis n'entraîne pas de risque potentiel d'intoxication mortelle. Toutefois, le cannabis pourrait agir comme facteur déclenchant d'accident cardiovasculaire chez de rares individus prédisposés. Les individus jeunes, et/ou vulnérables ont un risque significativement plus élevé de développer une psychose à l'âge adulte ou de devenir dépendant au cannabis. Des études épidémiologiques ont montré que le risque de développer une schizophrénie à l'âge adulte était augmenté pour les consommateurs de cannabis et ceci d'autant plus que l'âge de début de consommation était précoce. Il en va de même pour le risque de dépression. Les troubles respiratoires pourraient être exacerbés par la prise de cannabis. Les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas consommer de cannabis car le THC traverse la barrière hémato-placentaire, en outre, il se concentre dans le lait maternel. La période de la vie la plus sensible aux effets néfastes du cannabis correspond à celle allant du foetus à l'adolescent. Le système endocannabinoïde sur lequel agit le THC serait en effet un acteur majeur orchestrant le développement des réseaux neuronaux dans le cerveau immature. La prise concomitante d'autres psychotropes comme l'alcool, les benzodiazépines ou la cocaïne conduit à des renforcements mutuels de leurs effets délétères. De plus, il a été montré l'existence d'une sensibilité croisée pour la majorité des psychotropes qui agissent sur le système de la récompense, le cannabis y compris, ce qui augmente ainsi le risque de pharmacodépendance. La prise régulière de doses élevées de cannabis entraîne l'apparition d'une tolérance et de symptômes de sevrage discrets à l'arrêt de la consommation. À part les effets négatifs mentionnés auparavant, le cannabis possède des propriétés médicales originales qui sont l'objet d'études attentives. Plusieurs cannabinoïdes mineurs naturels ou synthétiques, comme l'acide ajulémique, pourraient trouver un jour une place dans la pharmacopée. En usage thérapeutique, des variétés particulières de cannabis sont préférées, par exemple celles riches en cannabidiol non psychoactif. Le mode d'administration diffère de celui utilisé en mode récréatif. Par exemple, la vaporisation des cannabinoïdes à basse température est préférée à l'inhalation du "joint".
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Résumé - Les cannabinoïdes contenus dans la plante de cannabis ont un double usage et possèdent des propriétés opposées suivant les circonstances et les doses employées. Les cannabinoïdes, essentiellement drogue récréative ou d'abus pourraient, pour certains d'entre eux, devenir des médicaments. Selon les conditions d'utilisation, ils peuvent être neurotoxiques ou neuroprotecteurs, carcinogènes ou anticancéreux, hyper-émétiques ou antiémétiques, pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires. . . Les techniques de culture sous serre indoor ainsi que la sélection de variétés de cannabis à fort potentiel de production ont conduit à un accroissement notable des taux de THC. Le cannabis est la drogue illégale la plus fréquemment consommée en Suisse et ailleurs dans le monde occidental. Environ la moitié des jeunes ont déjà expérimenté le cannabis. Environ 10 % des consommateurs le fument quotidiennement et en sont devenus dépendants. Un tiers de ces usagers peut être considéré comme chroniquement intoxiqué. Le THC, la principale substance psychoactive du cannabis, interagit avec le « système endocannabinoïde ». Ce système est composé de récepteurs cellulaires, de ligands endogènes et d'un dispositif complexe de synthèse, de dégradation, de régulation et de messagers intra-cellulaires. Le système endocannabinoïde joue un rôle clé dans le réglage fin du système nerveux. Les endocannabinoïdes régulent la mémorisation, l'apprentissage moteur et la plasticité des liaisons nerveuses. À dose psychoactive, le THC réduit les performances psychomotrices et neurocognitives. Les facultés d'apprentissage et de mémorisation sont diminuées. Le risque d'être responsable d'un accident de circulation est augmenté après prise de cannabis, et ceci d'autant plus que de l'alcool aura été consommé parallèlement. À l'exception des jeunes enfants, la consommation de cannabis n'entraîne pas de risque potentiel d'intoxication mortelle. Toutefois, le cannabis pourrait agir comme facteur déclenchant d'accident cardiovasculaire chez de rares individus prédisposés. Les individus jeunes, et/ou vulnérables ont un risque significativement plus élevé de développer une psychose à l'âge adulte ou de devenir dépendant au cannabis. Des études épidémiologiques ont montré que le risque de développer une schizophrénie à l'âge adulte était augmenté pour les consommateurs de cannabis et ceci d'autant plus que l'âge de début de consommation était précoce. Il en va de même pour le risque de dépression. Les troubles respiratoires pourraient être exacerbés par la prise de cannabis. Les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas consommer de cannabis car le THC traverse la barrière hémato-placentaire, en outre, il se concentre dans le lait maternel. La période de la vie la plus sensible aux effets néfastes du cannabis correspond à celle allant du foetus à l'adolescent. Le système endocannabinoïde sur lequel agit le THC serait en effet un acteur majeur orchestrant le développement des réseaux neuronaux dans le cerveau immature. La prise concomitante d'autres psychotropes comme l'alcool, les benzodiazépines ou la cocaïne conduit à des renforcements mutuels de leurs effets délétères. De plus, il a été montré l'existence d'une sensibilité croisée pour la majorité des psychotropes qui agissent sur le système de la récompense, le cannabis y compris, ce qui augmente ainsi le risque de pharmacodépendance. La prise régulière de doses élevées de cannabis entraîne l'apparition d'une tolérance et de symptômes de sevrage discrets à l'arrêt de la consommation. À part les effets négatifs mentionnés auparavant, le cannabis possède des propriétés médicales originales qui sont l'objet d'études attentives. Plusieurs cannabinoïdes mineurs naturels ou synthétiques, comme l'acide ajulémique, pourraient trouver un jour une place dans la pharmacopée. En usage thérapeutique, des variétés particulières de cannabis sont préférées, par exemple celles riches en cannabidiol non psychoactif. Le mode d'administration diffère de celui utilisé en mode récréatif. Par exemple, la vaporisation des cannabinoïdes à basse température est préférée à l'inhalation du « joint »
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Endocannabinoids and cannabinoid 1 (CB(1)) receptors have been implicated in cardiac dysfunction, inflammation, and cell death associated with various forms of shock, heart failure, and atherosclerosis, in addition to their recognized role in the development of various cardiovascular risk factors in obesity/metabolic syndrome and diabetes. In this study, we explored the role of CB(1) receptors in myocardial dysfunction, inflammation, oxidative/nitrative stress, cell death, and interrelated signaling pathways, using a mouse model of type 1 diabetic cardiomyopathy. Diabetic cardiomyopathy was characterized by increased myocardial endocannabinoid anandamide levels, oxidative/nitrative stress, activation of p38/Jun NH(2)-terminal kinase (JNK) mitogen-activated protein kinases (MAPKs), enhanced inflammation (tumor necrosis factor-α, interleukin-1β, cyclooxygenase 2, intracellular adhesion molecule 1, and vascular cell adhesion molecule 1), increased expression of CB(1), advanced glycation end product (AGE) and angiotensin II type 1 receptors (receptor for advanced glycation end product [RAGE], angiotensin II receptor type 1 [AT(1)R]), p47(phox) NADPH oxidase subunit, β-myosin heavy chain isozyme switch, accumulation of AGE, fibrosis, and decreased expression of sarcoplasmic/endoplasmic reticulum Ca(2+)-ATPase (SERCA2a). Pharmacological inhibition or genetic deletion of CB(1) receptors attenuated the diabetes-induced cardiac dysfunction and the above-mentioned pathological alterations. Activation of CB(1) receptors by endocannabinoids may play an important role in the pathogenesis of diabetic cardiomyopathy by facilitating MAPK activation, AT(1)R expression/signaling, AGE accumulation, oxidative/nitrative stress, inflammation, and fibrosis. Conversely, CB(1) receptor inhibition may be beneficial in the treatment of diabetic cardiovascular complications.
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Background and aims: Anandamide is an endocannabinoid that evokes hypotension by interaction with peripheral cannabinoid CB1 receptors and with the perivascular transient receptor potential vanilloid type 1 protein (TRPV1). As anandamide has been implicated in the vasodilated state in advanced cirrhosis, the study investigated whether the mesenteric bed from cirrhotic rats has an altered and selective vasodilator response to anandamide. Methods: We assessed vascular sensitivity to anandamide, mRNA and protein expression of cannabinoid CB1 receptor and TRPV1 receptor, and the topographical distribution of cannabinoid CB1 receptors in resistance mesenteric arteries of cirrhotic and control rats. Results: Mesenteric vessels of cirrhotic animals displayed greater sensitivity to anandamide than control vessels. This vasodilator response was reverted by CB1 or TRPV1 receptor blockade, but not after endothelium denudation or nitric oxide inhibition. Anandamide had no effect on distal femoral arteries. CB1 and TRPV1 receptor protein was higher in cirrhotic than in control vessels. Neither CB1 mRNA nor protein was detected in femoral arteries. Immunochemistry showed that CB1 receptors were mainly in the adventitia and in the endothelial monolayer, with higher expression observed in vessels of cirrhotic rats than in controls. Conclusions: These results indicate that anandamide is a selective splanchnic vasodilator in cirrhosis which predominantly acts via interaction with two different types of receptors, CB1 and TRPV1 receptors, which are mainly located in perivascular sensory nerve terminals of the mesenteric resistance arteries of these animals.
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Several cannabinoid compounds present therapeutic properties, but also have psychotropic effects, limiting their use as medicine. Nowadays, many important discoveries on the compounds extracted from the plant Cannabis sativa (cannabinoids) have contributed to understand the therapeutic properties of these compounds. The main discoveries in the last years on the cannabinoid compounds were: the cannabinoid receptors CB1 and CB2, the endogenous cannabinoids and the possible mechanisms of action involved in the interaction between cannabinoid compounds and the biological receptors. So, from the therapeutical aspects presented in this work, we intended to show the evolution of the Cannabis sativa research and the possible medicinal use of cannabinoid compounds.
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The most conspicuous effect of bradykinin following its administration into the systemic circulation is a transient hypotension due to vasodilation. In the present study most of the available evidence regarding the mechanisms involved in bradykinin-induced arterial vasodilation is reviewed. It has become firmly established that in most species vasodilation in response to bradykinin is mediated by the release of endothelial relaxing factors following the activation of B2-receptors. Although in some cases the action of bradykinin is entirely mediated by the endothelial release of nitric oxide (NO) and/or prostacyclin (PGI2), a large amount of evidence has been accumulated during the last 10 years indicating that a non-NO/PGI2 factor accounts for bradykinin-induced vasodilation in a wide variety of perfused vascular beds and isolated small arteries from several species including humans. Since the effect of the non-NO/PGI2 endothelium-derived relaxing factor is practically abolished by disrupting the K+ electrochemical gradient together with the fact that bradykinin causes endothelium-dependent hyperpolarization of vascular smooth muscle cells, the action of such factor has been attributed to the opening of K+ channels in these cells. The pharmacological characteristics of these channels are not uniform among the different blood vessels in which they have been examined. Although there is some evidence indicating a role for KCa or KV channels, our findings in the mesenteric bed together with other reports indicate that the K+ channels involved do not correspond exactly to any of those already described. In addition, the chemical identity of such hyperpolarizing factor is still a matter of controversy. The postulated main contenders are epoxyeicosatrienoic acids or endocannabinoid agonists for the CB1-receptors. Based on the available reports and on data from our laboratory in the rat mesenteric bed, we conclude that the NO/PGI2-independent endothelium-dependent vasodilation induced by BK is unlikely to involve a cytochrome P450 arachidonic acid metabolite or an endocannabinoid agonist.
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Our objective was to determine the effect of arachidonylethanolamide (anandamide, AEA) injected intracerebroventricularly (icv) into the lateral ventricle of the rat brain on submandibular gland (SMG) salivary secretion. Parasympathetic decentralization (PSD) produced by cutting the chorda tympani nerve strongly inhibited methacholine (MC)-induced salivary secretion while sympathetic denervation (SD) produced by removing the superior cervical ganglia reduced it slightly. Also, AEA (50 ng/5 µL, icv) significantly decreased MC-induced salivary secretion in intact rats (MC 1 µg/kg: control (C), 5.3 ± 0.6 vs AEA, 2.7 ± 0.6 mg; MC 3 µg/kg: C, 17.6 ± 1.0 vs AEA, 8.7 ± 0.9 mg; MC 10 µg/kg: C, 37.4 ± 1.2 vs AEA, 22.9 ± 2.6 mg). However, AEA did not alter the significantly reduced salivary secretion in rats with PSD, but decreased the slightly reduced salivary secretion in rats with SD (MC 1 µg/kg: C, 3.8 ± 0.8 vs AEA, 1.4 ± 0.6 mg; MC 3 µg/kg: C, 14.7 ± 2.4 vs AEA, 6.9 ± 1.2 mg; P < 0.05; MC 10 µg/kg: C, 39.5 ± 1.0 vs AEA, 22.3 ± 0.5 mg; P < 0.001). We showed that the inhibitory effect of AEA is mediated by cannabinoid type 1 CB1 receptors and involves GABAergic neurotransmission, since it was blocked by previous injection of the CB1 receptor antagonist AM251 (500 ng/5 µL, icv) or of the GABA A receptor antagonist, bicuculline (25 ng/5 µL, icv). Our results suggest that parasympathetic neurotransmission from the central nervous system to the SMG can be inhibited by endocannabinoid and GABAergic systems.
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(-)-∆9-Tetrahydrocannabinol (∆9-THC), a psychoactive component of marijuana, has been reported to induce oxidative damage in vivo and in vitro. In this study, we administered ∆9-THC to healthy C57BL/6J mice aged 15 weeks in order to determine its effect on hepatic redox state. Mice were divided into 3 groups: ∆9-THC (N = 10), treated with 10 mg/kg body weight ∆9-THC daily; VCtrl (N = 10), treated with vehicle [1:1:18, cremophor EL® (polyoxyl 35 castor oil)/ethanol/saline]; Ctrl (N = 10), treated with saline. Animals were injected ip twice a day with 5 mg/kg body weight for 10 days. Lipid peroxidation, protein carbonylation and DNA oxidation were used as biomarkers of oxidative stress. The endogenous antioxidant defenses analyzed were glutathione (GSH) levels as well as enzyme activities of superoxide dismutase, catalase, glutathione S-transferase, glutathione reductase, and glutathione peroxidase (GPx) in liver homogenates. The levels of mRNA of the cannabinoid receptors CB1 and CB2 were also monitored. Treatment with ∆9-THC did not produce significant changes in oxidative stress markers or in mRNA levels of CB1 and CB2 receptors in the liver of mice, but attenuated the increase in the selenium-dependent GPx activity (Δ9-THC: 8%; VCtrl: 23% increase) and the GSH/oxidized GSH ratio (Δ9-THC: 61%; VCtrl: 96% increase), caused by treatment with the vehicle. Δ9-THC administration did not show any harmful effects on lipid peroxidation, protein carboxylation or DNA oxidation in the healthy liver of mice but attenuated unexpected effects produced by the vehicle containing ethanol/cremophor EL®.
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This paper presents an up-to-date review of the evidence indicating that atypical neurotransmitters such as nitric oxide (NO) and endocannabinoids (eCBs) play an important role in the regulation of aversive responses in the periaqueductal gray (PAG). Among the results supporting this role, several studies have shown that inhibitors of neuronal NO synthase or cannabinoid receptor type 1 (CB1) receptor agonists cause clear anxiolytic responses when injected into this region. The nitrergic and eCB systems can regulate the activity of classical neurotransmitters such as glutamate and γ-aminobutyric acid (GABA) that control PAG activity. We propose that they exert a ‘fine-tuning’ regulatory control of defensive responses in this area. This control, however, is probably complex, which may explain the usually bell-shaped dose-response curves observed with drugs that act on NO- or CB1-mediated neurotransmission. Even if the mechanisms responsible for this complex interaction are still poorly understood, they are beginning to be recognized. For example, activation of transient receptor potential vanilloid type-1 channel (TRPV1) receptors by anandamide seems to counteract the anxiolytic effects induced by CB1 receptor activation caused by this compound. Further studies, however, are needed to identify other mechanisms responsible for this fine-tuning effect.
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Nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) have been used extensively to control inflammatory pain. Several peripheral antinociceptive mechanisms have been described, such as opioid system and NO/cGMP/KATP pathway activation. There is evidence that the cannabinoid system can also contribute to the in vivo pharmacological effects of ibuprofen and indomethacin. However, there is no evidence of the involvement of the endocannabinoid system in the peripheral antinociception induced by NSAIDs. Thus, the aim of this study was to investigate the participation of the endocannabinoid system in the peripheral antinociceptive effect of NSAIDs. All experiments were performed on male Wistar rats (160-200 g; N = 4 per group). Hyperalgesia was induced by a subcutaneous intraplantar (ipl) injection of prostaglandin E2 (PGE2, 2 μg/paw) in the rat’s hindpaw and measured by the paw pressure test 3 h after injection. The weight in grams required to elicit a nociceptive response, paw flexion, was determined as the nociceptive threshold. The hyperalgesia was calculated as the difference between the measurements made before and after PGE2, which induced hyperalgesia (mean = 83.3 ± 4.505 g). AM-251 (80 μg/paw) and AM-630 (100 μg/paw) were used as CB1 and CB2 cannabinoid receptor antagonists, respectively. Ipl injection of 40 μg dipyrone (mean = 5.825 ± 2.842 g), 20 μg diclofenac (mean = 4.825 ± 3.850 g) and 40 μg indomethacin (mean = 6.650 ± 3.611 g) elicited a local peripheral antinociceptive effect. This effect was not antagonized by ipl CB1 cannabinoid antagonist to dipyrone (mean = 5.00 ± 0.9815 g), diclofenac (mean = 2.50 ± 0.8337 g) and indomethacin (mean = 6.650 ± 4.069 g) or CB2 cannabinoid antagonist to dipyrone (mean = 1.050 ± 6.436 g), diclofenac (mean = 6.675 ± 1.368 g) and indomethacin (mean = 2.85 ± 5.01 g). Thus, cannabinoid receptors do not seem to be involved in the peripheral antinociceptive mechanism of the NSAIDs dipyrone, diclofenac and indomethacin.
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The distribution of aquatic microfossils and pollen in the long core from Lake Simcoe (LS07PC5) shows synchronous response since deglaciation, highlighting the potential of little-known non-pollen palynomorphs (NPP) as paleolimnological indicators. Upcore variations in NPP, thecamoebians and pollen reflect hydrological and climatic variations: onset of the Main Lake Algonquin, the draining of Lake Algonquin, the early Holocene drought, the midto late Holocene climate shifts including mid-Holocene drought and the Little Ice Age, and human settlement. The distribution of microfossils in the short cores (CB1 and SB1) shows the level of eutrophication decreasing gradually from Cook’s Bay to the Atherley Narrows outflow due to differences in the extent of anthropogenic impact and cumulative retention of phosphorous within sediments. Changes in assemblages and concentration of NPP within the cores reflect the history of settlement within Lake Simcoe basin, recording temporal differences in eutrophication.
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Durant le développement du système visuel, les cellules ganglionnaires de la rétine (CGRs) envoient des axones qui seront influencés par divers signaux guidant leur cône de croissance, permettant ainsi la navigation des axones vers leurs cibles terminales. Les endocannabinoïdes, des dérivés lipidiques activant les récepteurs aux cannabinoides (CB1 et CB2), sont présents de manière importante au cours du développement. Nous avons démontré que le récepteur CB2 est exprimé à différents points du tractus visuel durant le développement du hamster. L’injection d’agonistes et d’agonistes inverses pour le récepteur CB2 a modifié l’aire du cône de croissance et le nombre de filopodes présents à sa surface. De plus, l’injection d’un gradient d’agoniste du récepteur CB2 produit la répulsion du cône de croissance tandis qu’un analogue de l’AMPc (db-AMPc) produit son attraction. Les effets du récepteur CB2 sur le cône de croissance sont produits en modulant l’activité de la protéine kinase A(PKA), influençant la présence à la membrane cellulaire d’un récepteur à la nétrine-1 nommé Deleted in Colorectal Cancer (DCC). Notamment, pour que le récepteur CB2 puisse moduler le guidage du cône de croissance, la présence fonctionnelle du récepteur DCC est essentielle.. Suite à une injection intra-occulaire d’un agoniste inverse du récepteur CB2, nous avons remarqué une augmentation de la longueur des branches collatérales des axones rétiniens au niveau du LTN (noyau lateral terminal). Nous avons également remarqué une diminution de la ségrégation des projections ganglionnaires au niveau du dLGN, le noyau genouillé lateral dorsal, chez les animaux transgéniques cnr2-/-, ayant le gène codant pour le récepteur CB2 inactif. Nos données suggèrent l’implication des endocannabinoïdes et de leur récepteur CB2 dans la modulation des processus de navigation axonale et de ségrégation lors du développement du système visuel.
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Les effets de la marijuana, un médicament utilisé par l’homme depuis des millénaires, sur le système visuel sont peu connus. Une meilleure connaissance de la distribution du système endocannabinoïde (eCB) de la rétine pourrait expliquer comment cette drogue affecte la vision. Cette étude vise à caractériser la distribution du récepteur cannabinoïde CB1 (CB1R) et de l’enzyme de dégradation FAAH (“fatty acid amide hydrolase”) des ligands du CB1R dans la rétine du singe Vert (Chlorocebus sabaeus). De plus, elle vise à déterminer quelles sous-populations cellulaires de la rétine expriment ces composantes. La plupart des études à ce jour ont été conduites surtout sur les rongeurs et peu de travaux ont été réalisés chez le singe. Notre étude vient donc combler cette carence. Par le biais de méthodes immunohistochimiques, nous avons investigué la localisation du CB1R et de l’enzyme FAAH à différentes excentricités rétiniennes, de la fovéa centralis vers la périphérie. Nos résultats, en accord avec notre hypothèse de travail, démontrent que CB1R et FAAH sont exprimés à travers toute la rétine mais avec, cependant, des différences notoires. Au niveau de la couche des photorécepteurs, CB1R est exprimé préférentiellement dans les cônes et ce patron d’expression suit la distribution des photorécepteurs centre-périphérie. De plus, CB1R se retrouve surtout dans les pédicules des cônes de la couche plexiforme externe. CB1R et FAAH sont abondants dans les cellules bipolaires tant au centre qu’en périphérie. Le soma et l’axone des cellules ganglionnaires expriment aussi CB1R et FAAH. Ces données suggèrent que le système eCB est présent à travers toute la rétine du primate et pourrait expliquer les perturbations visuelles entrainées par la marijuana, telles la photosensibilité et la vision des couleurs.
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Le système endocannaboïde (eCB) est constitué des ligands, des récepteurs – les plus étudiés étant les récepteurs CB1 et CB2 – et les enzymes de synthèse et de dégradation. Les ligands étant lipophiles, ils ne sont pas encapsulés dans des vésicules, ce qui place les enzymes de synthèse et de dégradation dans une position de régulateurs clés. Plusieurs études démontrent une participation du système eCB à des processus de développement dans le système nerveux central (SNC). La rétine est un modèle important pour l’étude de ces processus car elle contient plusieurs types cellulaires bien connus, dont le patron de développement est clairement établi. Pour l’instant très peu est connu sur l’expression du système eCB durant le développement rétinien. C’est dans ce cadre que les patrons d’expression du récepteur CB1 et de l’enzyme de dégradation FAAH ont été étudiés pendant le développement rétinien postnatal chez le rat. Pour identifier les types cellulaires exprimant ces protéines, des co-marquages ont été accomplis pour le récepteur CB1 ou FAAH et des marqueurs des types cellulaires rétiniens. À P1, les cellules ganglionnaires, amacrines, horizontales et mitotiques expriment le récepteur CB1. Les cellules ganglionnaires et amacrines cholinergiques sont FAAH-positives. Au cours du développement, certains types cellulaires démontrent une expression transitoire de ces deux protéines, suggérant une implication du système eCB dans les processus de développement. Nos données démontrent également une importante expression du système eCB dans la rétine adulte, ce qui soutient l’hypothèse de son implication dans la réponse rétinienne. En bref, des études fonctionnelles in vitro sur des rétines de non-mammifères ont révélées que le récepteur CB1 modulait la réponse des cônes et des cellules bipolaires. Malgré la récente démonstration de sa présence dans la rétine, il n’existe pas de d’étude sur le rôle du récepteur CB2 dans la rétine. Dans cette thèse, les conséquences fonctionnelles de l’élimination des récepteurs CB1 ou CB2 ont été évaluées chez des souris transgéniques. Les réponses rétiniennes ont été enregistrées par électrorétinographie chez des souris cnr1-/- (CB1R-KO) et cnr2-/- (CB2R-KO). Nos données suggèrent une implication différente pour chaque récepteur dans la formation de la réponse rétinienne