940 resultados para Victimisation secondaire
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Cette recherche porte sur l'évaluation des effets d'un programme de prévention primaire de la violence dans les relations amoureuses auprès des adolescents d'une école secondaire de l'Outaouais. Un échantillon de 162 élèves de troisième et quatrième secondaire a participé à la recherche: 76 sujets du groupe expérimental ont été soumis à la formule courte du programme V.I.R.A.J. (Violence dans les Relations Amoureuses des Jeunes) et 86 autres sujets ont constitué le groupe contrôle. Les résultats obtenus indiquent la présence de progrès significatifs dans le groupe expérimental, sur le plan des connaissances, de même que des différences significatives entre les garçons et les filles sur le plan des attitudes égalitaires, contrôlantes et des connaissances. Malgré une prédominance de la violence verbale, les résultats montrent aussi que la violence dans les fréquentations amoureuses des adolescents est aussi présente sous ses autres formes (psychologique et physique). Certaines différences liées au fait que l'on ait émis, subi ou observé des comportements de violence (verbale, psychologique et physique) suggèrent que l'on est beaucoup plus témoin de violence, et cela sous toutes ses formes, que victimes ou agresseurs. Ces résultats indiquent aussi que les filles rapportent être davantage témoins que les garçons de violence verbale et psychologique.
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A Cultura Digital é uma realidade do século XXI, onde as relações humanas são fortemente mediadas pelas tecnologias e pelo digital. O Digital tem mudado o comportamento das pessoas e influenciado o seu meio cultural. O conceito de Cultura digital inclui saber onde encontrar informação, ferramentas e sistemas, necessários para cumprir uma determinada tarefa de forma não só eficaz, mas também mais eficiente. As competências para explorar as tecnologias que o permitam, são cada vez mais exigidas na interação em sociedade. Tendo em consideração estudos existentes associados com as competências TIC, nomeadamente os propostos pela UNESCO e pelo Executivo Angolano no seu Plano Nacional de Desenvolvimento para 2013-2017, em que está enquadrada a iniciativa da Rede de Mediatecas de Angola, foi tomada a Cultural Digital e a sua promoção no ambito das Mediatecas. Numa primeira avaliação desde da abertura da Mediateca em Fevereiro de 2014, verificamos uma fraca adesão dos professores na utilização dos serviços da Mediateca do Huambo – Angola. Coloca-se neste contexto a questão do porquê que é que os professores não exploram as TIC para as atividades docentes ou da sua aprendizagem? Desta forma, é considerada a questão de investigação: Quais as estratégias a desenvolver para incrementar a exploração das TIC pelos professores e como a Mediateca do Huambo pode servir de espaço para a promoção da Cultura Digital. Foi realizado um estudo de caso, no contexto da Mediateca do Huambo, em que foi efetuada uma recolha de dados pela (a) aplicação de questionários aos professores do 1º e 2º Ciclo do Ensino Secundário do Município do Huambo para mapear as competências TIC dos professores segundo os padrões da UNESCO e o apuramento da formação e uso das TIC em contexto educativo, (b) pela aplicação de um conjunto de tarefas com o objetivo de verificar quais as competências digitais dos professores e por último (c), a implementação do projeto-piloto denominado “ Mediateca +Escola” com o objetivo de levar à Mediateca professores e alunos para desenvolver um projeto TIC onde os professores teriam uma oportunidade de demostrar as competências que afirmavam possuir. Como resultado final obtido neste estudo de caso podemos concluir que 71,27% indicanos que os professores têm a perceção que necessitam de mais formação e desenvolvimento de competências TIC, 27,50% confirma que os professores creem que têm confiança nas TIC. Em face das respostas com valores negativos que apontam para a necessidade de delinear estratégia para capacitar este grupo em competências TIC de forma a incluí-los na sociedade em rede providos de uma Cultura Digital foi proposto o modelo que permite validar os dados obtidos pelo questionário permitindo também delinear estratégias com vista à promoção da Cultura Digital.
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Le monde du travail est en constante évolution : changement rapide des nouvelles technologies, mondialisation, bureaucratisation, restructurations organisationnelles, etc. Les pratiques en orientation scolaire et professionnelle se doivent donc d'être adaptées à ces nouvelles réalités. «Ce qui auparavant s'avérait comme une aide à la définition du parcours scolaire s'est complexifiée pour devenir une aide à construire des compétences qui permettront à l'individu de s'orienter dans un contexte d'incertitude et de s'adapter constamment à de nouvelles réalités.» (Ordre professionnel des conseillers et conseillères d'orientation du Québec, 1997, p. 7). La situation des jeunes en matière d'orientation révèle de nombreux besoins non comblés, plus particulièrement au secondaire où plusieurs phénomènes démontrent l'importance de ces besoins : nombre alarmant d'échecs et d'abandons de cours, décrochage scolaire, démotivation, nombreuses réorientations et indécision vocationnelle. «Au cours des dix dernières années, nous observons une augmentation constante des difficultés d'orientation vécues par les jeunes et ce, tant en ce qui concerne la fréquence que le degré de complexité des difficultés.» (Landry, 1995, p. 21). Malgré l'importance des besoins en orientation, les services actuellement offerts dans les écoles secondaires présentent certaines lacunes. Le programme d'éducation au choix de carrière recueille peu d'intérêt chez les jeunes, les services d'orientation et d'informations scolaires et professionnelles sont insuffisants et la relation entre l'école et le marché du travail n'est pas assez évidente. Une réflexion sur les services d'orientation et d'information scolaires et professionnelles offerts dans les écoles secondaires est donc nécessaire. C'est en ce sens que la Commission des états généraux sur l’éducation s'est penchée sur cette question en 1995. L'une des principales conclusions issues de ces travaux était que «Les acteurs du milieu scolaire voudraient que la fonction d'orientation soit reconnue comme faisant partie de la mission éducative, que toute l'école soit orientante par les cheminements et les activités qu'elle offre et que chacun et chacune s'en occupe.» (tiré de Moisan, 2000, p. 23). À la suite de la tenue de ces travaux et d'autres études ou consultations publiques, une réforme scolaire a été amorcée au Québec. Entre autres, cette réforme inclut le concept d'approche orientante qui favorise l'intégration de l'orientation à l'ensemble des activités de l'école. Dès à présent et au cours des prochaines années, nos institutions scolaires devront donc incorporer un contenu d'ordre vocationnel à leur projet éducatif. Selon cette perspective, les activités instaurées par les écoles pourront être de divers ordres compte tenu de la clientèle desservie, des problématiques rencontrées et des ressources disponibles. Cependant, toutes ces activités devront faire l'objet d'une évaluation afin de répondre aux exigences du ministère de l’éducation. De quelle manière est-il possible d'évaluer l'approche orientante? C'est la question à laquelle nous nous attardons dans le cadre de cet essai. La réforme de l'éducation sera d'abord expliquée selon son historique, son contenu et ses modalités d'actualisation et d'évaluation. Par la suite, l'approche orientante ainsi que des conceptions théoriques connexes (éducation à la carrière et développement de carrière) seront abordées. Les éléments recueillis grâce à une recension d'écrits en lien avec ces concepts seront finalement analysés afin de mettre en lumière différentes façons d'évaluer l'approche orientante.
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La réalité scolaire au Québec est un sujet d'actualité depuis quelques temps. En effet, on observe une préoccupation de plus en plus grande à remettre en question le fonctionnement scolaire lorsque l'on regarde les chiffres de décrochage scolaire au secondaire: quatre Québécois sur dix quittent aujourd'hui l'école sans diplôme d'études secondaires (Gruda, 1991). Phlegar (1987) identifie différents facteurs qui amènent les adolescents à délaisser l'école, lesquels se situent à quatre niveaux: académique, scolaire et social, familial et personnel. Selon l'auteure, dès l'entrée scolaire, nous pouvons observer certaines de ces caractéristiques chez les enfants. Pour favoriser une expérience de succès et ainsi développer une motivation à apprendre dans un cadre formel d'enseignement, quand peut-on dire alors qu'un enfant est prêt à intégrer l'école? Le ministre de l'éducation du Québec, monsieur Michel Pagé (Montpetit, 1991), considère l'importance de l'âge chronologique pour déterminer le temps propice à l'entrée scolaire selon un document préparé en 1988 par la Direction des études économiques et démographiques du ministère de l’Éducation. D'après cette recherche interne, l'enfant jeune (celui qui a commencé jeune sa scolarité par dérogation scolaire ou celui dont l'anniversaire se situe entre le premier juillet et le 30 septembre) démontre plus de probabilité de reprendre une année scolaire au primaire et la première année du secondaire que les autres enfants. Toujours selon cette étude, Gagnon (1991) rapporte que les enfants qui entrent à l'école à six ans précis (les enfants jeunes) seraient plus nombreux à persévérer. Malgré cette donnée, le ministre a envisagé l'éventualité de retarder l'entrée scolaire des enfants et de mettre la date d'admission au 31 mai plutôt qu'au 30 septembre comme c'est le cas actuellement (Projet, 1991; Lessard, 1991). Ce dernier considère, en effet, qu'un retard d'un an dans l'entrée à l'école de ces enfants contribuerait à réduire le nombre d'élèves qui redoublent de même que le nombre de ceux qui décrochent du système plus tard. Mais cette étude interne démontre aussi qu'il n'y a aucune relation entre le mois de naissance et la probabilité d'accéder au diplôme d'études secondaires. Ce désir de changement entraîne beaucoup de réactions dans le milieu éducatif, certaines favorables et d'autres non. M. Pagé, devant ces réactions, a ouvert la porte à la possibilité d'utiliser une formule d'évaluation individuelle pour les cas limites. Ce que la Fédération des Commissions Scolaires du Québec (F.C.S.Q.) et la Centrale de l'enseignement du Québec (C.E.Q.) qualifient d'utopie. L'âge d'admission est pour la F.C.S.Q. le seul critère objectif d'admission (1991). Nous remarquons donc que ce débat est principalement centré sur un critère unique de sélection concernant l'entrée scolaire: l'âge chronologique. Mais en existe-t-il d'autres? Ainsi, à partir de l'existence de différentes positions fermes des instances concernées par la formation académique des enfants et des modalités qui régissent l'entrée scolaire, cet essai a pour objectif l'identification des prédicteurs de réussite scolaire pour les enfants à leur entrée au primaire. Qu'il s'agisse d'enfants qui ont des risques de troubles d'apprentissage en lecture (Fedoruk, 1989), d'enfants qui sont doués et qui bénéficieraient d'une dérogation scolaire pour l'âge d'admission (Proctor,Black & Feldhusen, 1986; Proctor, Feldhusen & Black, 1988), ou des enfants qui répondent au critère chronologique d'admission scolaire (Phlegar, 1987), tous ces chercheurs s'entendent pour dire que les performances académiques sont influencées par différents facteurs qui concernent l'enfant et le milieu d'appartenance. De plus, les Gouverneurs et le Président américain adoptaient en février 1990 une série d'objectifs nationaux concernant l'éducation pour l'an 2000 aux États-Unis dont le premier étant que tous les enfants soient prêts à apprendre à leur entrée scolaire primaire (Haycock, 1991). L'équipe de recherche chargée de développer cet objectif (Prince, 1992) considère, dans ses recommandations qu'un système d'évaluation doit comprendre plusieurs dimensions s'intégrant dans les cinq sphères de développement de l'enfant (physique, socio-affectif, style d'apprentissage, langage, cognitions et connaissances) et son environnement (parents et professeurs). Et c'est justement ce que notre étude veut établir. Nous verrons, dans un premier temps, la nature du problème ainsi que l'objectif de la recherche et le cadre théorique qui servent de charpente à la compréhension de cet objet d'étude. Viendront ensuite l'identification du modèle de recension des écrits utilisé suivi des informations concernant la recherche des études scientifiques. Nous ferons ensuite le résumé et l'analyse des recherches primaires retenues en tenant compte des qualités méthodologiques et métrologiques. Nous synthétiserons ces informations pour retenir les résultats valides afin de faire le point sur les résultats disponibles à ce jour. Nous terminerons avec une discussion sur la pertinence des résultats, les limites de l'étude de même que des suggestions concernant de futurs domaines d'investigation.
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Après avoir dépensé beaucoup d'énergies pour en arriver à des services distincts dans l'enseignement aux jeunes et l'enseignement aux adultes, l'on regroupe maintenant "adultes" et "jeunes" dans un même enseignement. Désormais, l'on joint, en formation professionnelle, ces deux clientèles jadis jugées différentes. Ce fut d'abord une réforme administrative de la formation professionnelle qui a conduit à cette "harmonisation". Mais cette harmonisation comporte une dimension pédagogique qui n'a pas été étudiée. La présente recherche entend analyser un aspect de cette dimension pédagogique. Elle veut étudier les complémentarités entre jeunes et adultes en regard de leur motivation à apprendre. Peut-on penser que des jeunes et des adultes, se retrouvant dans une même classe se motivent les uns les autres à apprendre? Y a-t-il une complémentarité entre ces deux clientèles (jeunes et adultes) qui contribue à motiver les uns et les autres à apprendre? Cette complémentarité des uns et des autres pourrait-elle être un facteur à apprendre chez les uns et chez les autres? C'est la question qui sous-tend cette recherche et à laquelle cette dernière entend répondre. Cette recherche veut cerner la perception qu'ont les professeurs et les étudiants quant aux influences que les jeunes et les adultes exercent les uns sur les autres. Il s'agit d'une recherche exploratoire qui s'effectue au niveau de la formation professionnelle au secondaire dans une commission scolaire où les jeunes sont intégrés au secteur des adultes.
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L'enseignement primaire et secondaire au Québec donnait lieu à une vaste consultation auprès de tous les agents de l'éducation et auprès du grand public en général. Depuis ce temps, l'idée de projet éducatif est dans l'air. Comme l'indique le Livre vert "cette idée de projet éducatif n'est pas entièrement nouvelle puisque les commissions scolaires et les écoles ont déjà pris des initiatives sous diverses formes et appellations" (5.15 p. 141). Au printemps 1979, le Ministère de l'éducation du Québec publiait l'École québécoise: énoncé de politique et plan d'action. Tel que défini par l'École québécoise, le projet éducatif est une "démarche dynamique par laquelle une école grâce à la volonté concertée des parents, des élèves, de la direction et du personnel entreprend la mise en oeuvre d'un plan général d'action" (p. 35). Un projet éducatif, on le sent, vise donc à la concertation des agents de l'éducation en vue d'atteindre une meilleure qualité de l'éducation. Un terrain sur lequel il doit d'abord y avoir entente c'est sur les valeurs que le système scolaire doit transmettre. Naud et Morin (1979) dans l'ouvrage L'esquive, l'école et les valeurs le souligne lorsqu'ils disent que l'idée de projet éducatif "se trouve dépouillée de toute réalité véritable tant qu'on ne réussit pas à se dire les valeurs qu'on veut préconiser" {p. 15). Quelles sont les valeurs qu'une école doit mettre de l'avant? Voilà une question qui ne trouve pas sa réponse à l'intérieur d'une seule journée pédagogique. On voit s'opposer les idéologies, les philosophies, les styles de gestion, les luttes de pouvoir. Trop souvent nous sommes tentés de penser que fixer les priorités et les buts de l'école ne regarde que les spécialistes de la question c'est-à-dire: cadres de commissions scolaires, enseignants, directeurs d'école. Pourtant les étudiants, surtout au secondaire se forment une opinion sur ce sujet et dans le sens de concertation du projet éducatif il est important de connaître leurs opinions sur les valeurs qu'ils privilégient pour leur école. La présente recherche s'efforcera donc de connaître les valeurs éducatives privilégiées par les étudiants d'une polyvalente.
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[…] La plupart de nos organisations ont été conçues pour gérer la permanence, pour gérer ce qui ne change pas beaucoup ou pas du tout. Pour réussir à vivre dans un monde qui change tellement, ces organisations doivent changer aussi pour arriver à remplir la mission pour laquelle elles ont été conçues. Le secteur de l'éducation n'échappe pas à ce vent de métamorphose qui souffle fort sur ce milieu en évolution constante et particulièrement touché par des réformes de toutes sortes depuis les années 60. L'école a dû s'adapter à maintes reprises à des structures différentes, à de nouveaux programmes, à des approches pédagogiques diverses, à des conventions collectives négociées qui ont entraîné des changements importants dans la tâche de l’éducateur et de l’enseignant. Plus récemment, le plan d'action pour la réussite éducative et la réforme amorcée au collégial puis au secondaire et au primaire tentent d'apporter des éléments de solution pour redresser une situation jugée précaire et orienter nos jeunes (notre société de demain) vers une réussite de meilleure qualité. La tendance veut redonner un rôle plus important aux agents de première ligne, à savoir les enseignants et les directeurs d'école, en misant sur leur responsabilisation, leur imputabilité et en favorisant les initiatives et les projets des écoles. Les moments difficiles peuvent être de formidables occasions de progrès. Voilà autant d'opportunités de relever de nouveaux défis, d'exploiter des possibilités latentes, de démontrer des capacités de diverses manières en faisant preuve d'esprit d'innovation, en prenant le changement en main et en modifiant les obstacles en tremplin vers le meilleur et en transformant les apparentes défaites en gains substantiels ou en victoires. Il revient donc à chaque école de se donner les meilleurs moyens pour favoriser le développement intégral de la personne par le biais de l'atteinte des objectifs des programmes d'études et ce, dans un climat harmonieux, valorisant et satisfaisant pour toutes et tous. Voilà l'idéal visé, il reste à le traduire dans notre vécu de tous les jours. Afin de satisfaire aux besoins des classes multiprogrammes de notre milieu, nous avons voulu créer un modèle d'émergence de la gestion d'une école et de la pédagogie en classe répondant le plus adéquatement à nos aspirations et à notre réalité quotidienne. […]
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Depuis vingt ans, le monde de l'éducation du Québec en a vu de toutes les couleurs, en fait de changement. Le rapport Parent a remis en question les pratiques pédagogiques traditionnelles et autoritaires du monde de l'éducation. De là, toute une révolution s'est mise en marche. On a abandonné le passé avec ses traditions et ses valeurs, au nom du progrès et du développement; c'en fut fini de la stabilité et de la continuité. Tout a été bouleversé: bâtisses, structures, technologie, méthodes d'enseignement, règlements, discipline, etc. Cette révolution était nécessaire à cause de l'urgent rattrapage que l'éducation au Québec avait à faire. Mais, quelles conséquences ont eu ces changements sur les organisations scolaires et leur environnement? Que sont devenues les attentes, les attitudes et les aspirations de tous les intervenants face à l'école élémentaire? La publication du Livre Vert sur l'enseignement primaire et au secondaire à l'automne 1977 et la consultation qui s'en suivit ont permis au gouvernement du Québec de déceler les tendances et les aspirations de la collectivité en matière d'éducation primaire et secondaire. L'énoncé de politique et le plan d'action qui ont résulté à la consultation doivent être considérés comme un premier pas. Le deuxième pas se situe au niveau de chaque école avec le projet éducatif, tel que proposé au chapitre trois du document "École Québécoise". Ce deuxième pas, mandat ou "patate chaude" est apparu dernièrement è la table de gestion des principaux de la Commission scolaire et deux grandes questions sont apparues: "C'est quoi un projet éducatif?" et "Comment va-t-on s'y prendre pour arriver à en bâtir un dans nos écoles?". À la première question, il est possible d'y répondre avec la définition qu'en donne le livre orange (voir; définition de termes). Le problème apparaît à la deuxième question et, sur ce point, le M.E.Q. n'en dit pas long; il parle d'une démarche, une réflexion ou une remise en question. Il ne donne aucun moyen, sauf des documents à venir et un programme de soutien pour le développement de projet éducatif, aussi à venir. N'ayant pas encore trouvé de solution à la table de gestion, je ramène le problème au niveau de mon école et surtout au niveau de mon essai. Je tenterai donc de développer un moyen qui me permettra d'avoir un portrait de mon école à partir des intervenants cités dans la définition du P.E., portrait qui me permettra de voir les écarts entre la situation actuelle et la situation désirée chez chacun des intervenants et aussi préparer la prochaine étape qui est soulignée dans la définition d'un P.E., c'est-à-dire la concertation: action qui repose sur une préoccupationcommune de développement global des élèves.
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Le vieillissement du personnel enseignant se manifeste à la grandeur du Québec. Partout, dans toutes les commissions scolaires, on parle du besoin de se renouveler, d'avoir du "sang neuf". Pourtant, on oublie une réalité cruciale. Ces hommes et ces femmes qui ont donné 20, 30, parfois 40 ans de leur vie à l'enseignement, ont atteint une maturité incontestable. Ces personnes ont tout un bagage de connaissances et d'expériences à apporter aux enseignants débutants. L'envers de la médaille, c'est aussi le fait que l'absence de jeunes enseignants se fait cruellement sentir dans nos écoles. Les étudiants manifestent clairement le besoin de voir autres choses que des têtes blanches... Ils ont besoin de grands-parents, bien sûr, mais aussi de parents et plus que tout, de grands frères et de grandes soeurs qui ont le goût d'être avec eux et de vivre avec eux des expériences enrichissantes tous les jours, et non pas uniquement de temps en temps... Oui, le personnel enseignant du Québec a pris de l'âge (moyenne d'âge: 48 ans pour les enseignants(tes) du primaire et du secondaire). Peut-on espérer des stratégies qui géreraient ce vieillissement de façon positive? Ce travail veut souligner qu'avec le vieillissement vient aussi l'expérience, les connaissances et la maturité. Il voudrait de plus explorer des façons de vivre le vieillissement de façon à ce que chacun(e) puisse donner le meilleur de soi-même. Il voudrait surtout apporter des pistes pour que tous, jeunes et moins jeunes, trouvent leur vrai place dans l'organisation scolaire.
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[…] À l'aide de ce travail, je désire produire ou identifier dans une recherche, les attentes ou les besoins des enseignants en supervision, de façon à développer un vrai contexte adéquat de relation d'aide, c'est-à-dire d'expression et de satisfaction de besoins mutuels. Dans une époque où tous les intervenants du monde de l'éducation (lire ici États Généraux) ont manifesté un besoin éminent de superviser dans le but d'améliorer la qualité de l'enseignement à l'école primaire et secondaire, il deviendrait très avantageux de connaître les besoins et les réticences de chacun en matière de supervision pédagogique, afin d'en tirer des lignes de force permettant de rendre cette supervision dite essentielle, efficace et désirée de tous.
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Ce travail se propose de porter à la connaissance des professeurs un certain nombre de recherches sur le tutorat effectuées surtout dans les cinq dernières années, ainsi que l'information relative à l'implantation d'un tel système d'enseignement dans les classes de l'élémentaire. Voulant proposer un modèle d'utilité pratique pour les écoles du primaire, nous avons volontairement fait abstraction des recherches portant ou utilisant des étudiants de niveau collégial ou secondaire. Dans la réalité québécoise, les écoles primaires sont totalement indépendantes. Afin de rester opérationnalisables à l'intérieur des structures scolaires, nous avons relevé seulement les recherches où tuteurs aussi bien que tuteurés sont des élèves de l’élémentaire. [...]
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À titre de dernier regard, il serait intéressant de se rappeler que le problème de l'abandon prématuré des études, au niveau secondaire en particulier, semble une caractéristique commune à maints milieux scolaires; il nous a été donné de voir que la polyvalente Mrg-Richard ne faisait pas exception à la règle. À titre d'agent éducateur au C.P.C., nous ne pouvons demeurer insensible face à ce phénomène, puisque c'est justement le secteur qui tient le premier rang dans la représentativité des décrocheurs, notamment à la P.M.R. Cette situation délicate nous a donc invités à effectuer une investigation à l'égard de ce problème afin de bien l'identifier en fonction du vécu des décrocheurs. Forte de la connaissance des études effectuées par différents auteurs sur le sujet, nous en sommes arrivés à définir l'abandon scolaire comme étant le fait pour un étudiant de mettre un terme, volontairement ou involontairement, temporairement ou définitivement, à son programme d'étude en se retirant sans équivoque du système scolaire, avant l'obtention du diplôme de son niveau d'étude. Notre point de départ étant ainsi marqué, nous avons procédé à faire l'assemblage de facteurs endogènes, exogènes ou circonstanciels responsables des causes latentes ou manifestes du décrochage. À cet égard nous retenons que la personnalité de l'étudiant décrocheur est caractérisée par l'immaturité, une mauvaise perception de soi, une attirance vers les choses concrètes ou bien une nette incapacité d'actualiser son potentiel. Le milieu familial y est également pour quelque chose, avons-nous vu, ne fusse que par son manque de communication, son climat insécure ou menaçant. De même, le milieu scolaire constitue également un facteur capital de décrochage. En effet, le manque ou la faiblesse des relations entre le futur décrocheur et ses pairs ou ses professeurs, alliée à des échecs scolaires, des retards pédagogiques, des problèmes de comportement ou d'absentéisme amènent progressivement l'adolescent à se mettre à l'écart pour s'évader de ce milieu scolaire opprimant dès que la première occasion se présente. […]
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Lundi matin. Le réveil claironne. Il faut rassembler toutes ses énergies pour s'attaquer à une autre semaine et ses quarante heures de boulot, et cette perspective sourira aux uns et affligera les autres, selon l'humeur du moment. Après quelques années de participation à la population active, ces habitudes et opinions s'ancrent profondément en nous pour relever finalement de l'automatisme. On pourrait ainsi énumérer une longue liste d'actes et d'attitudes qui sont passés à l'inconscient tellement la routine s'est installée. Cependant, une personne ne naît pas avec des habitudes de travail et des opinions à ce sujet. Elle les acquière au fil des années. En effet, il fût un jour où elle n'avait pas à traiter avec des éléments tels les syndicats, les patrons, le chômage, etc. Elle fréquentait encore l'école, lieu d'apprentissage où, malgré tout, elle possédait sûrement quelques opinions au sujet des éléments précités. Questionnons l'élève pour connaître ses attitudes vis-à-vis la prochaine étape de sa vie, étape qui durera une quarantaine d'années et qui débouchera sur une retraite, active ou non. Connaître les attitudes des élèves - plus précisément celles des finissants du secteur professionnel des paliers secondaire et collégial – à propos du monde du travail, voilà, en gros, la ligne directrice de ce travail de recherche. Pour ce faire, nous nous sommes tournés vers environ 2 000 élèves de l'Estrie qui, en 1983, étaient inscrits aux paliers éducationnels qui forment soit des ouvriers soit des techniciens. L'analyse détaillée des résultats du questionnaire nous offre un regard sur maints éléments sociologiques fort intéressants. Ainsi pourrons-nous découvrir certains éléments de l'idéologie qui sera celle d'une importante composante du bassin démographique québécois de l'avenir. Au Québec, entre autres, plusieurs intervenants politiques, économiques et sociaux ne prennent pas le temps de réfléchir aux répercussions des conditions sociales actuelles sur les jeunes qui s'apprêtent à tenter de trouver une niche au sein du marché du travail Lors de votre première journée à la maternelle, on a mis en oeuvre tous les moyens inimaginables pour que votre intégration se fasse en douceur. En fait-on autant pour la personne qui s'apprête à relever un défi long de quarante ans? Que lui arrivera-t-elle si on la traumatise dès le début? Comment auriez-vous réagi si on vous avait refusé l'accès à la maternelle? Mettez-vous dans la peau du jeune chômeur chronique et les réponses viendront aisément. Enfin, tout ceci pour dire que le finissant possède assurément une idée de ce qui l'attend dans l’«au-delà» de son école polyvalente. Mais cette idée concorde-t-elle avec celle du finissant du collégial? En quels points ces idées se rejoignent-elles? En quels autres divergent-elles? Y a-t-il un fil conducteur? Les questions sont posées. Tentons d'y répondre au moyen de la présente recherche.
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Depuis quelques années, le Ministère de l’Éducation recherche une orientation susceptible d’apporter une plus grande efficacité dans l’administration des commissions scolaires du Québec. Cette recherche s’est manifestée, entre autres, par la consultation sur l’enseignement primaire et secondaire au Québec (Livre Vert 1977), par des publications au nombre desquelles on peut citer l’École québécoise (1979), une école communautaire et responsable (1982) ou par des tentatives d’imposition qu’on peut identifier par les lois 71 (1972) et 3 (1984) pour ne nommer que celles-là. Le Ministère de l’Éducation a fait des efforts pour rapprocher de l’école certains pouvoirs décisionnels qui appartiennent aux commissions scolaires. [...]
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Intriguée par la statistique couramment rapportée dans le domaine de l'intervention en toxicomanie à l'effet qu'une seule femme sur dix quitte un conjoint alcoolique alors que neuf hommes sur dix quittent une conjointe aux prises avec le même problème, nous nous sommes demandé quels facteurs entraient en ligne de compte quand cette petite proportion de femmes posait ce geste. Nous avons, dans ce sens, entrepris la présente étude qualitative, laquelle nous a permis d'explorer, de décrire puis de comparer l'expérience de femmes en regard de leur vie et de leur rupture temporaire ou définitive avec un partenaire qu'elles considèrent alcoolique. Bien que la documentation regorge d'hypothèses au sujet de la relation et de l'évolution du couple où le mari est alcoolique, peu d'écrits portent sur les facteurs associés au maintien de cette union et aucun n'aborde les facteurs associés à la rupture de celle-ci. Les écrits que nous avons consultés nous ayant, de plus, amenée à constater que les épouses d'alcooliques ont rarement été interrogées sur leur expérience, il nous est apparu tout à fait indiqué d'interpeller quelques-unes de ces femmes directement concernées par la question qui nous intéresse, d'écouter et de recueillir leur version à propos de leur réalité. Nous avons ainsi rencontré trois femmes qui ont accepté de nous raconter, dans le cadre d'entrevues semi-dirigées, leur histoire en regard de leur vie liée à un conjoint qu'elles considèrent alcoolique. Ces trois informatrices ont vécu au moins quinze ans avec leur conjoint et l'ont quitté à une ou à quelques reprises pour des périodes plus ou moins prolongées: la première (Édith), pour quelques heures à quelques reprises: la seconde (Hélène), quelques fois pour peu de temps puis définitivement; la troisième (Solange) a divorcé puis repris la vie commune deux mois plus tard. Leur expérience respective ajoutée à celle de deux autres femmes rapportée dans la littérature populaire québécoise nous a permis d'atteindre notre objectif de recherche, à savoir identifier des facteurs associés à la décision de quitter un conjoint alcoolique et d'autres associés au maintien de cette décision. Au terme de cette étude, l'alcoolisme nous apparaît être un facteur relativement secondaire dans la décision de quitter un partenaire aux prises avec ce problème. Il semble plutôt que l'insatisfaction conjugale et la baisse ou la perte d'espoir d'une amélioration de sa situation développée au fil des ans de même que le désir de provoquer un changement soient des facteurs déterminants dans la décision de quitter son conjoint alcoolique. D'autre part, l'acquisition d'une plus grande autonomie à divers niveaux, l'incapacité à entrevoir l'avenir auprès de son conjoint sans la présence des enfants, un réseau social de support étendu et diversifié et le développement d'une autre relation amoureuse satisfaisante semblent être des facteurs susceptibles de favoriser le maintien de ce choix. Il ressort de notre étude que la décision de quitter un partenaire alcoolique serait le fruit d'un long processus et résulterait de l'impact simultané de plusieurs facteurs d'ordres divers. Il nous semble, en outre, que la compréhension que nous avons développée de la situation des femmes que nous avons rencontrées pourrait se transposer à celle d'autres femmes vivant une relation conjugale dysfonctionnelle. Nous pensons, entre autres, aux femmes violentées par leur conjoint. Violence conjugale et alcoolisme ne sont-ils pas d'ailleurs des phénomènes souvent entrecroisés (MacLeod, 1987; Forest, 1986)? Finalement, de la présente recherche ont émergé certaines questions qui mériteraient, à notre avis, d'être examinées de près.