875 resultados para récit de fiction
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Esta propuesta de investigación se enmarca en los encuentros y discusiones que se están realizando en la Escuela de Artes de la Facultad de Filosofía y Humanidades (CEPIA, CIFFyH y SeCyT, de la U.N.C), en relación a las problemáticas de la investigación en Artes. Los encuentros llevados a cabo en diversas ocasiones y a lo largo de 2009, demuestran la necesidad de establecer un campo particular de la investigación y su relación con la práctica artística. Este proyecto nace de estas inquietudes y establece ciertos ejes de trabajo que permiten poner en práctica ciertos esbozos imaginados. En este sentido, nuestra propuesta se centra en definir la misma construcción escénica como objeto de estudio, delimitando sobre éste la problemática de lo real en el trabajo de la ficción, proponiendo además un equipo que permita investigar en su propio desarrollo creativo las diversas variables que entran en juego. De este modo, se trabajará en una propuesta de laboratorio escénico donde los planteos de orden teórico atraviesen la práctica y, a su vez, la observación de ésta permita una reelaboración y profundización del pensamiento contemporáneo sobre la problemática ejecución/representación, desde los diversos órdenes en que ésta interviene. La idea de representación teatral que planteaba Aristóteles señala que las acciones devienen necesariamente en la definición del carácter de los personajes. Este concepto es clave en el desarrollo del teatro occidental y por ende en las diferentes concepciones de actor. La definición de acción dada por Aristóteles es problemática para parte del teatro contemporáneo ya que supone que toda acción es mimética. También da por supuesto que en el teatro se conforman personajes, y que la unidad narrativa está dada por una programática, que es definida por la acción.La presente investigación se propone indagar en la relación entre la ejecución de la acción y su representación en el desarrollo de un laboratorio teatral. Esto implica que necesariamente es aplicada al trabajo escénico. Nuestra hipótesis de partida es que la relación conflictiva entre acción, ejecución de la misma y representación, se produce a partir de la operación material sobre lo real . Estas intersecciones podrían ser pensadas como una teoría del montaje donde la corporalidad es el principio necesario e irreductible de la construcción. La intersección de lo real es una problemática que permite ahondar sobre los procedimientos por los cuales se construye la escena. La idea de un teatro material, obliga a pensar con qué procedimientos se construye ficción. Un teatro que intenta recalar en lo “real” como modo de señalar la cosa misma, se propone, desde la perspectiva de la realización, indagar en los mecanismos de su construcción (procedimientos), por lo cual supone que la actividad teatral puede dar cuenta de los procesos por los cuales se realiza. La realización de una acción, puede remitir a sí misma y genera una relación “extraña” y ambigua con el mundo de referencia. La acción en sí misma, pone en cuestión la idea de modelo y da cuenta de una crisis en la representación. La teoría ha intentado dividir y sistematizar de manera binaria la manifestación teatral: Teatro de Representación/ Teatro Performático, para distinguir un teatro vinculado a la creación de personajes o para relacionarlo a un teatro de ejecución. Sin embargo, pensamos que es posible encontrar en la producción escénica, intersecciones de lo real que median el mundo de la representación y el de la performance para la construcción de ficción. Nuestra hipótesis de base es que si intervenimos el plano de la ejecución en el actor, la representación varía sustancialmente sus mecanismos de producción de sentido. Este primer planteo no es conflictivo hasta que se pone de manifiesto lo real. This research’s proposal is framed into the meetings and discussions that have been taking place in the School of Arts of the Faculty of Philosophy and Humanities (CEPIA, CIFFyH y SeCyT, of the National University of Cordoba), concerning the difficulties of research in Arts. The meetings carried out along 2009, demonstrate the need to establish a particular field of research and its relation to the practice of arts. This project is born from these concerns and it establishes central axis for the work, that enables us to put on practice some sketches imagined. In this regard, our proposal focuses on defining the construction of the scene as object of study, in itself, delimiting the issue of “the real” in the work of fiction. Proposing, furthermore, a team for researching the many variables that comes into play, in their own creative development. Consequently, the work will be developed in the method of a scenic laboratory, where the theoretical proposals cross over the practice and, in turn, these observations allow a reworking and deepen of contemporary thinking about the problematic of performance / representation, from the diverse orders in which it intervene. The idea of theatrical performance proposed by Aristotle, indicate that actions necessarily turn into the definition of the nature of the characters. This concept is key to the development of Western theaterand consequently on the different conceptions of actor. The definition of action given by Aristotle is problematic for a part of the contemporary theater, because it assumes that every action is mimetic. Also presumes that in the theatre the characters are formed, and narrative unit is given by a programmatic, which is defined by the action. This research proposes to explore the relationship between implementation of the action and its representation in the development of a theatrical laboratory. This implies that it is applied necessarily to the scenic practice. Our preliminary hypothesis is that the co.
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En invitant à se pencher sur les modalités concrètes de la réception d'un écrivain, l'étude des lettres de lecteurs à Simenon met en lumière ce que ce dernier fait à et pour eux, et ce, dans l'enchevêtrement de la personne réelle, du personnage de fiction (Maigret) et de la vedette. Les traits marquants de la relation auteurs-lecteurs sont examinés, en tenant compte de la tension spécifique engendrée par les valeurs marchandes et symboliques portées ensemble par un auteur présent sur plus d'un terrain : commercial, médiatique et littéraire. Au final, il s'agit de décrire les formes d'un « attachement aux grands singuliers » (Heinich) qu'illustre la correspondance « ordinaire » à Simenon.
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Considérations méthodologiques Nous avons limité aux précisions indispensables à la compréhension de notre propos les considérations sur la gigantomachie en général. Nous renvoyons aux études signalées plus haut (supra, p. 7, n. 2), principalement pour ce qui concerne les géants avant leur transformation en anguipèdes à partir de l'époque hellénistique. Notre recherche de parallèles reposera sur quelques oeuvres d'art encore existantes : les sculptures décorant les plus importantes d'entre elles feront dès lors figure d'archétype, même si, bien sûr, rien ne permet d'exclure qu'il en ait existé de plus significatives. Parmi les nombreux monuments aujourd'hui disparus, respectivement parmi ceux qui seraient encore à découvrir, il s'en trouvait sans doute qui auraient été susceptibles de servir de modèle pour les sculptures ornant le fanum de Lousonna, duquel bien peu de restes nous sont parvenus. A l'exception de quelques renvois ponctuels, notre démarche s'est appuyée exclusivement sur du matériel et des informations déjà publiés. Pour la reconstitution des bas-reliefs de Lousonna, nous nous sommes inspiré généralement de sculptures hellénistiques et romaines dont l'ornementation présentait des similitudes avec les fragments à notre disposition ; la plupart des parallèles sont mentionnés dans le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. L'examen des volumes du Corpus Signorum Imperii Romani et de quelques autres recueils nous a permis de faire des propositions pour les cas restés en suspens. A une exception près, l'échantillonnage aéré formé à partir d'ensembles sculptés qui devaient avoir les mêmes caractéristiques que le matériel que nous tenterons d'identifier : ils comportaient des monstres anguipèdes avec les jambes se terminant par la tête du serpent, remontant au plus tard à la fin de la période romaine et produits dans un atelier gréco-romain. Afin de recréer avec le plus de vraisemblance possible l'environnement du fanum de Lousonna, nous avons recherché des édifices de caractéristiques semblables dans les catalogues de temples gallo-romains dressés par P. D. HORNE et A. C. KING (1980), respectivement I. FAUDUET et P. ARCELIN (1993). Tant l'absence presque complète de restes architecturaux susceptibles d'être rapportés à l'édifice religieux que la nature somme toute modeste du vicus lémanique nous ont fait opter pour une variante minimaliste, se limitant finalement à la structure supportant la gigantomachie devant un temple sans aucune décoration. Pour tenter de préciser les modalités de la transmission du thème des géants, nous envisagerons trois cheminements possibles : la tradition orale, la transmission littéraire et, enfin, la représentation iconographique, qu'il s'agisse de monuments, d'objets mobiliers ou même des quelques rares illustrations de textes antiques. Sauf indication contraire, les textes anciens sont cités dans les traductions des Belles-Lettres, des Sources chrétiennes ou de la Loeb Classical Library dont la liste figure à la page 161. La version française des textes dont aucune traduction n'était disponible est généralement due à François Mottas (traduction F.M.). Nous ne reportons les dates de naissance des auteurs ou des artistes mentionnés que lorsqu'elles sont utiles à la compréhension de notre exposé. En plus du rôle qu'ont pu jouer les oeuvres d'art disparues au cours des deux derniers millénaires, divers facteurs ont dû assurer la constitution et la mise au point d'un imaginaire de plus en plus élaboré des gigantomachies. La mémoire a certes sa part dans l'inspiration des artistes qui réalisèrent les sculptures de la cité lémanique; mais si un mythe ou le récit d'un événement peuvent s'être transmis de bouche à oreille au cours des siècles, certaines ressemblances dans l'attitude des personnages sont trop frappantes, même en tenant compte de ces gestes qu'il n'existe qu'une seule façon de représenter: il n'est dès lors pas possible d'imaginer que la transmission des détails des scènes se serait pratiquée uniquement par voie orale. Si le voyage touristique; tel que nous l'entendons de nos jours, n'a pas existé, les personnes susceptibles d'avoir ramené des informations de leurs déplacements à travers l'Empire sont plus nombreuses qu'on ne le croirait au premier abord. Fonctionnaires allant prendre leur charge ou en mission dans une contrée voisine; soldats, parmi lesquels des mercenaires gaulois; pèlerins ayant visité de grands sanctuaires, comme celui d'Esculape à Pergame, emplacement de la gigantomachie la plus impressionnante, ou d'autres lieux de culte; jeunes fortunés ayant étudié à Athènes; commerçants accompagnés par des muletiers ou des portefaix acheminant leurs marchandises; membres de corporations ou artisans exerçant des métiers itinérants; esclaves, dont l'exportation devait représenter une source de revenus intéressante pour les commerçants romains; en dernier lieu, sans parler des artistes eux-mêmes, ces arpenteurs-géomètres chargés de toutes sortes de relevés qui accompagnaient les empereurs lors de leurs déplacements (infra, p. 36). Il faudra cependant rester prudent quant à l'affirmation d'une connaissance visuelle directe que les sculpteurs de Lousonna auraient eue des réalisations antiques avec lesquelles nous mettrons la gigantomachie en parallèle. Même si elle n'a toujours pas pu être prouvée, la circulation de cahiers de modèles semble bel et bien assurée: dans un atelier, les maîtres ont forcément passé leurs croquis à leurs successeurs et ceci s'est peut-être répété pour plusieurs générations d'artisans. Sans parler des monnaies, d'autres moyens de transmission peuvent encore être mentionnés : éventuelles éditions illustrées de textes antiques, motifs gravés sur des gemmes ou représentés sur des récipients décorés... Une observation s'impose ici : la plupart des monuments que nous utiliserons pour notre reconstitution existaient encore lors de l'érection de notre gigantomachie. Une fois les bas-reliefs de Lousonna reconstitués, restait donc à combler l'absence de toute étude sur la survie de la gigantomachie à travers les âges et à préciser l'emploi qui en serait fait à la Renaissance. Divers recueils d'ouvrages consacrés à la mythologie et remontant à cette période nous ont permis de décrire les modalités de la reprise du récit de la guerre des géants; en l'absence de toute synthèse sur ceux-ci dans la peinture de la Renaissance, c'est en partant de l'examen des nombreux travaux consacrés au Palazzo del Te à Mantoue que nous avons pu établir un lien entre les représentations de géants peintes durant la première moitié du 16ème siècle, au cours duquel la gigantomachie était redevenue un sujet d'actualité. Le monument de la bourgade lémanique comporte encore neuf personnages et constitue, avec celui d'Yzeures-sur-Creuse, l'exemplaire le plus complet découvert dans la partie occidentale de l'Empire romain : il méritait bien d'être à l'origine d'une telle démarche.
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Si les versions cérébralisantes de la pathologie mentale ont eu plus ou moins de succès et de partisans selon les périodes et les courants dominants de la psychiatrie, elles n'ont cessé d'intéresser les aliénistes puis les psychiatres à travers les décennies. La question n'a pas fondamentalement varié au cours de ces deux derniers siècles. Elle peut être résumée ainsi : quels sont les dysfonctionnements cérébraux dont l'influence sur le comportement humain est telle qu'ils puissent provoquer parfois des pathologies qu'aucune thérapie biologique et/ou psychothérapeutique n'est capable de totalement maîtriser? Ce travail aborde ces questionnements à travers l'étude d'une hypothèse représentative des nombreuses tentatives de la psychiatrie de désigner les dysfonctionnements cérébraux potentiellement responsables des pathologies qu'elle tente de traiter: l'hypothèse diencéphalique des pathologies mentales, élaborée durant la première moitié du vingtième siècle, illustre en effet la quête de légitimité scientifique d'une psychiatrie constamment réduite à un tâtonnement thérapeutique. Se pencher sur la biographie d'une zone cérébrale permet premièrement de proposer un autre récit que celui généralement mis en avant par les historien·ne·s de la psychiatrie : il s'agit ici de montrer l'influence de la physiologie, de l'endocrinologie, de la neurologie et de la neurochirurgie sur la manière dont les psychiatres ont envisagé la relation esprit-cerveau, tant dans leur pratique clinique que dans leurs recherches expérimentales. En outre, l'étude de cette hypothèse révèle la continuité théorique entre la période qui précède et celle qui suit la « révolution neuroleptique », continuité qui contraste avec l'idée de rupture transmise par les récits plus classiques. Enfin, cette démarche permet de mettre en relief les enjeux actuels qu'entoure l'avancée des neurosciences psychiatriques, et de les réinscrire dans une histoire fondée sur des questionnements bien antérieurs au récent essor des neurosciences. Ainsi, revisiter la période durant laquelle a émergé l'hypothèse diencéphalique des pathologies mentales ne vise pas uniquement à s'intéresser au passer de la psychiatrie, mais plutôt à mobiliser ce passé pour mieux réfléchir à la façon dont cette discipline écrit sa propre histoire au présent.
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Hacia fines del siglo XX, en Latinoamérica se publica una gran producción de novelas calificadas como históricas, notable cuantitativa y cualitativamente. Sus novedosas propuestas y las diferencias que guarda respecto a las características tradicionales del género, provocan un cuestionamiento crítico respecto a la categoría de novela histórica. En general, las producciones recientes problematizan las posibilidades del conocimiento histórico, como también las posibilidades del lenguaje para expresar ese conocimiento. Además, contienen una fuerte crítica hacia el discurso historiográfico oficial y recurren a la historia, no como producto acabado o dato, sino como procedimiento narrativo y cognoscitivo. Esto les permite trascender la referencia histórica local –sin excluirla – para remitir de manera más amplia a la historiografía y a la historia como portadores de la verdad sobre el pasado. La investigación analiza un corpus de novelas argentinas de finales del siglo pasado indagando los conceptos de historia y ficción propuestos por los textos.
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Pour composer la fin des Actes (28,16-31), Luc s'est inspiré d'un procédé littéraire que l'on retrouve à la fois dans l'oeuvre d'Homère, dans la poétique gréco-romaine et dans l'historiographie grecque (Hérodote): la suspension narrative. Il s'agit d'une rhétorique du silence, qui conduit le lecteur à porter lui-même le récit à son achèvement. Le souvenir de la mort de Paul est réinterprété par l'inversion du schéma du procès (Ac 27,28); dans le sommaire conclusif (28,30-31) se déploie le portrait du pasteur exemplaire, anticipation du programme missionnaire des Actes.
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Cet essai décrit les débuts du christianisme primitif à partir des divers types de langages utilisés pour exprimer et transmettre l'Evangile. Une première partie répertorie et analyse les divers moyens de communication du Nouveau Testament, tels la parabole, le récit de miracle ou les récits de résurrection. Dans la seconde partie, l'auteur aborde quelques questions plus spécifiques comme, par exemple, la position de Paul sur le rôle des femmes dans l'Eglise. Par rapport à la précédente édition, cette nouvelle version propose un chapitre supplémentaire sur l'Evangile de Jean.
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(Résumé du numéro) Que sait-on de Paul aujourd'hui ? Les Actes des Apôtres, le seul récit de la vie de Paul en notre possession, racontent la lapidation d'Étienne sous les yeux de Saül, puis les voyages missionnaires de Saül, devenu Paul sur la route de Damas. On ne connaît de lui ni son nom complet, ni sa date de naissance, ni les circonstances exactes de sa mort, à Rome. Dans la Bible, on trouve treize lettres de Paul écrites à des amis et à des communautés chrétiennes, en Méditerranée. Mais elles ne sont pas forcément de lui. Le personnage, son itinéraire et son oeuvre, fascinent encore et divisent. Juif radical pour certains, fils de la grande culture grecque, ou enfant terrible du christianisme pour d'autres... Paul le converti est un passeur de frontières, un visionnaire. Le monde de la Bible a mené l'enquête auprès des meilleurs spécialistes contemporains.
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En écrivant à la suite de l'évangile ses Actes d'apôtres, Luc a signé la première histoire du christianisme. Fut-il un bon historien? Pour beaucoup, son oeuvre serait partielle, partiale, imprécise et antijuive. Daniel Marguerat s'insurge contre ce procès injustement intenté à l'auteur des Actes. Il s'attache à montrer comment Luc construit son récit en contraste avec les historiens de l'époque. On saisit ainsi mieux la grande originalité des Actes sur des thèmes aussi cruciaux que l'identité du christianisme entre Jérusalem et Rome, l'image de Dieu, magie et guérisons, le conflit entre juifs et chrétiens, l'énigme de la fin de Paul.
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The thesis examines the impact of collective war victimization on individuals' readiness to accept or assign collective guilt for past war atrocities. As a complement to previous studies, its aim is to articulate an integrated approach to collective victimization, which distinguishes between individual-, communal-, and societal-level consequences of warfare. Building on a social representation approach, it is guided by the assumption that individuals form beliefs about a conflict through their personal experiences of victimization, communal experiences of warfare that occur in their proximal surrounding, and the mass- mediatised narratives that circulate in a society's public sphere. Four empirical studies test the hypothesis that individuals' beliefs about the conflict depend on the level and type of war experiences to which they have been exposed, that is, on informative and normative micro and macro contexts in which they are embedded. The studies have been conducted in the context of the Yugoslav wars that attended the breakup of Yugoslavia, a series of wars fought between 1991 and 2001 during which numerous war atrocities were perpetrated causing a massive victimisation of population. To examine the content and impact of war experiences at each level of analysis, the empirical studies employed various methodological strategies, from quantitative analyses of a representative public opinion survey, to qualitative analyses of media content and political speeches. Study 1 examines the impact of individual- and communal- level war experiences on individuals' acceptance and assignment of collective guilt. It further examines the impact of the type of communal level victimization: exposure to symmetric (i.e., violence that similarly affects members of different ethnic groups, including adversaries) and asymmetric violence. The main goal of Study 2 is to examine the structural and political circumstances that enhance collective guilt assignment. While the previous studies emphasize the role of past victimisation, Study 2 tests the assumption that the political demobilisation strategy employed by elites facing public discontent in the collective system-threatening circumstances can fuel out-group blame. Studies 3 and 4 have been conducted predominantly in the context of Croatia and examine rhetoric construction of the dominant politicized narrative of war in a public sphere (Study 3) and its maintenance through public delegitimization of alternative (critical) representations (Study 4). Study 4 further examines the likelihood that highly identified group members adhere to publicly delegitimized critical stances on war. - Cette thèse étudie l'impact de la victimisation collective de guerre sur la capacité des individus à accepter ou à attribuer une culpabilité collective liée à des atrocités commises en temps de guerre. En compléments aux recherches existantes, le but de ce travail est de définir une approche intégrative de la victimisation collective, qui distingue les conséquences de la guerre aux niveaux individuel, régional et sociétal. En partant de l'approche des représentations sociales, cette thèse repose sur le postulat que les individus forment des croyances sur un conflit au travers de leurs expériences personnelles de victimisation, de leurs expériences de guerre lorsque celle-ci se déroule près d'eux, ainsi qu'au travers des récits relayés par les mass media. Quatre études testent l'hypothèse que les croyances des individus dépendent des niveaux et des types d'expériences de guerre auxquels ils ont été exposés, c'est-à-dire, des contextes informatifs et normatifs, micro et macro dans lesquels ils sont insérés. Ces études ont été réalisées dans le contexte des guerres qui, entre 1991 et 2001, ont suivi la dissolution de la Yougoslavie et durant lesquelles de nombreuses atrocités de guerre ont été commises, causant une victimisation massive de la population. Afin d'étudier le contenu et l'impact des expériences de guerre sur chaque niveau d'analyse, différentes stratégies méthodologiques ont été utilisées, des analyses quantitatives sur une enquête représentative d'opinion publique aux analyses qualitatives de contenu de médias et de discours politiques. L'étude 1 étudie l'impact des expériences de guerre individuelles et régionales sur l'acceptation et l'attribution de la culpabilité collective par les individus. Elle examine aussi l'impact du type de victimisation régionale : exposition à la violence symétrique (i.e., violence qui touche les membres de différents groupes ethniques, y compris les adversaires) et asymétrique. L'étude 2 se penche sur les circonstances structurelles et politiques qui augmentent l'attribution de culpabilité collective. Alors que les recherches précédentes ont mis l'accent sur le rôle de la victimisation passée, l'étude 2 teste l'hypothèse que la stratégie de démobilisation politique utilisée par les élites pour faire face à l'insatisfaction publique peut encourager l'attribution de la culpabilité à l'exogroupe. Les études 3 et 4 étudient, principalement dans le contexte croate, la construction rhétorique du récit de guerre politisé dominant (étude 3) et son entretien à travers la délégitimation publique des représentations alternatives (critiques] (étude 4). L'étude 4 examine aussi la probabilité qu'ont les membres de groupe fortement identifiés d'adhérer à des points de vue sur la guerre critiques et publiquement délégitimés.
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Qu'ont-ils dit de Pâques, les évangélistes? Quand ils racontent qu'après le sabbat, les femmes ont vu le tombeau ouvert, et qu'un Revenu d'entre les morts est apparu aux disciples, que disent-ils et sur quoi font-ils silence? Relire leurs récits de Pâques conduit à une découverte: ils disent peu. Très peu. Juste quelques images, rapides, comme si le sujet se dérobait à la description. Les peintres, eux, nous informent beaucoup plus dans leurs tableaux: l'allure du Ressuscité, ses gestes, ses attitudes... mais ils peignent ce que personne ne sait. Ils violent le silence des textes. Tentons d'écouter ce peu que les récits nous livrent, et de nous interroger sur ces pesants silences.
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Dans cette introduction, Valentine Robert propose de saisir les films mettant en scène l'acte de créer (et en particulier de peindre) dans une perspective historiographique et filmographique renouvelée. Postulant que filmer la création réactive une esthétique de « paragone », autrement dit une métadiscursivité plastique d'association et de réappropriation entre l'art représenté et l'art représentant, elle esquisse une histoire des genres et des théories du film sur l'art qui se cristallisent dans un corpus d'oeuvres à priori inclassables, telles que La Chute de la Maison Usher (Jean Epstein, 1928), The Rebel (Robert Day, 1960), L'Hypothèse du tableau volé (Raoul Ruiz, 1978), The Draughtsman's contract (Peter Greenaway, 1982), Portrait du peintre dans son atelier (Boris Lehman, 1985), Caravaggio (Derek Jarman, 1987), La Belle noiseuse (Jacques Rivette, 1991) ou El sol del membrillo (Victor Erice, 1992). Ces « fictions de création », sans appartenir traditionnellement à la catégorie documentaire des « films sur l'art », ont en effet ce point commun de révéler, par le jeu de la fiction, de la mise en abyme et de l'intermédialité, une véritable théorisation de la création.
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El treball de recerca té com a principal objectiu l'estudi del cinema documental rus contemporani a través de l'obra cinematogràfica d'Alexander Sokurov, Sergei Dvortsevoi, Sergei Loznitsa i Victor Kossakovski. En un primer moment la investigació s'havia encaminat en un estudi comparatiu sobre les noves tendències del documental i els models de realisme proposats des de la Rússia post-comunista. El treball s'ha realitzat a partir de tres vies d'investigació. La primera ha consistit en una exhaustiva recerca bibliogràfica sobre cinema documental i cinema soviètic. La segona s'ha plantejat a partir d'un anàlisi acurat de les diverses pel•lícules. Finalment, la tercera via s'ha desenvolupat a partir d'un treball de camp realitzat durant una estada a Rússia, un període en el qual va ser possible entrevistar dos dels cineastes protagonistes de l'estudi, Sergei Dvortsevoi i Victor Kossakovski, així com el crític de cinema Andrei Xemijakin. També va ser fonamental l'assistència a la taula rodona i la master class impartida per Sergei Loznitsa en el marc del desè aniversari del Màster en Teoria i Pràctica de Documental Creatiu de la Universitat Autònoma de Barcelona. Tot i que es poden traçar vincles entre el treball dels quatre cineastes escollits i algunes de les pràctiques contemporànies en l'àmbit de la no-ficció, com pot ser l'experiència de Sergei Loznitsa en el terreny del found-footage, o els documentals experimentals de caràcter assagístic d'Alexander Sokurov, així com la tendència observacional i el pas al cinema de ficció de Segei Dvortsevoi, o l'ús de la tecnologia digital en les últimes pel•lícules de Victor Kossakovski. Tot i aquestes aproximacions, es pot afirmar que el model de realisme proposat per aquests cineastes troba el seu autèntic llegat en el cinema soviètic. Una herència que comença amb el cinema de Dziga Vertov –pioner del documental artístic i revolucionari- i acaba en el d'Artavadz Pelechian.
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El presente estudio está dedicado a analizar la traducción de la ironía en una obra de ficción literaria, más concretamente en los relatos satíricos de Mijaíl Zoschenko y Mijaíl Bulgákov en su versión castellana. Metodológicamente, el estudio presenta un enfoque pragmático, y se inscribe en las aportaciones pragmáticas de la segunda mitad del siglo XX, que permiten analizar el texto literario como un acto de comunicación y un discurso dialógico, inscribiéndolo en un contexto extralingúístico relevante. Abordaremos el análisis de lo "no dicho": el subtexto irónico que subyace como un significado implícito no-deducible de los medios lingüísticos en sí mismos, y donde cobran una gran importancia los factores comunicativos: la situación, la intención del hablante, el principio cooperativo (según Paul Grice) y toda una serie de presupuestos que pueden o no compartir los interlocutores. Partiendo del supuesto de la existencia de diferentes tipos textuales en toda traducción, la ficción literaria se abordará como un tipo de texto que presenta características particupares. En este sentido, el relato satírico de la época soviética se contempla como un género específico que implica, a su vez, una estrategia específica de traducción. Como es sabido, en los textos humorísticos predomina el efecto perlocutivo. Así pues, dependerá del tradutor que el texto transferido a otra cultura, y a menudo a otra época, consiga el mismo efecto humorístico, o similar, al que tuvo el original en su contexto histórico-cultural.
Le Protévangile de Jacques latin dans l'homélie Inquirendum est pour la fête de la Nativité de Marie
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L'article est le fruit d'une recherche sur la survie du Protévangile de Jacques en latin. Il contient l'édition critique et la traduction d'une homélie pour la fête de la Nativité de Marie, désignée par son incipit, Inquirendum est, et conservant les ch. 1-8 du Protévangile de Jacques (PJ). Dans trois des six manuscrits utilisés pour l'édition, l'homélie fait partie d'un recueil de sermons de l'époque carolingienne, l'« Homéliaire de Saint-Père de Chartres ». Elle a été composée en même temps que cet homéliaire, entre 820 et 950, dans un milieu marqué par des échanges entre l'Angleterre et la France. L'auteur de l'homélie a inséré dans un cadre homilétique les ch. 1-8 du PJ. Il a utilisé une version latine amplifiée du Protévangile (traduction II), dont dépendent également plusieurs autres témoins: le manuscrit de Paris, Sainte-Geneviève 2787 (PJlatG); les Latin Infancy Gospels édités par M. R. James (JAr et JHer, formes Arundel et Hereford de la « compilation J »); le récit irlandais de l'enfance du Liber Flavus Fergusiorum (InfLFF). Certaines amplifications du récit primitif sont présentes dans l'ensemble de ces témoins, comme l'épisode de la révélation céleste du nom de Marie (traduction IIa). D'autres sont communes à l'homélie, à JAr-JHer et/ou à InfLFF, comme l'ordre supplémentaire donné par Joachim à ses bergers (traduction IIb). A côté de ces éléments traditionnels, l'article met en évidence une série de particularités rédactionnelles (omissions, retouches, additions). L'auteur de l'homélie tient notamment à souligner le caractère naturel de la conception de Marie.