909 resultados para lymphocyte T CD8
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Le Costimulateur Inductible (ICOS) est un rcepteur exprim la surface des cellules T CD4 auxiliaires et T CD8 cytotoxiques. Il fut dmontr laide de modles murins de transplantation de moelle osseuse que ICOS joue un rle important dans linduction de la maladie du greffon contre lhte aigue (GVHD). ICOS potentialise deux signaux mdis par le rcepteur de cellules T (TCR) : lactivation de la phosphoinositide 3-kinase (PI3K) ainsi que la mobilisation interne de calcium. En conditions in vitro, dans les cellules CD4 et CD8, ICOS russi potentialiser le flux de calcium mdi par le TCR indpendamment de PI3K. La voie de signalisation de ICOS implique dans la GVHD demeure inconnue. Cependant, en utilisant une ligne de souris knock-in nomme ICOS-Y181F, dans laquelle le cellules T ont slectivement perdu la capacit dactiver PI3K par lentremise dICOS, nous avons dmontr que les cellules T peuvent utiliser un mcanisme ICOS indpendant de PI3K afin dinduire la GVHD. La mobilisation interne du Ca2+ mne lactivation de NFAT, un facteur de transcription cl rgulant des gnes comme IFN-, qui exprime une des cytokines cls impliques dans la GVHD. Nous mettons comme hypothse que la capacit pathognique intacte des cellules T ICOSY181F induire la GVHD, repose sur la signalisation du Ca2+ indpendante de PI3K. Le but de mon projet est didentifier les rsidus responsables de cette signalisation de Ca2+ mdie par ICOS ainsi que le mcanisme par lequel ce rcepteur fonctionne. laide de la mutagnse dirige, jai gnr des mutants dICOS et jai analys par cytomtrie en flux leur capacit activer le flux de Ca2+. Jai ainsi identifi un groupe de lysine sur la queue cytoplasmique dICOS situ proximit de la membrane comme tant essentiel la fonction de potentialisation du flux de Ca2+. Je fournis galement des preuves de limplication de la kinase Lck, membre de la famille de kinases Src, dans la voie de signalisation de ICOS mdiant la potentialisation du flux de Ca2+. Ainsi, ICOS sassocie Lck et mne une augmentation de lactivation de PLC1, la protine effectrice cl causant la sortie de Ca2+ de la rserve intracellulaire. En conclusion, notre tude permet de comprendre davantage une des voies de signalisation dICOS. Linflux de Ca2+ dans les cellules T implique la voie ICOS-Lck-PLC1. Une comprhension plus approfondie de cette voie de signalisation pourrait savrer bnfique afin dlaborer de nouvelles stratgies menant la prvention de maladies relies ICOS, comme la GVHD.
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Lobjectif principal de cette tude est de dterminer la valeur pronostique de linfiltrat lymphocytaire dans ladnocarcinome du pancras. Les densits des lymphocytes T CD3+, CD4+, CD8+, FOXP3+ et CD45RO+ intratumoraux (T) et pritumoraux (PT) de 111 spcimens ont t mesures avec des micromatrices tissulaires. Un Index Lymphocytaire (IL) a t cr bas sur les valeurs des CD4+ T, CD8+ PT et le ratio CD3+ T/PT regroupant les patients selon que les tumeurs prsentaient aucune (IL---), 1 2 (IL+/-) ou les 3 caractristiques immunitaires favorables (IL+++). La survie mdiane des patients atteints dun cancer du pancras est significativement diffrente selon la catgorie dindex lymphocytaire; elle tait de 14 mois pour IL---, de 19 mois pour IL +/- et de 29 mois pour IL+++ (p=0,01). LIL est un facteur indpendant de survie en analyse multivarie ainsi que la diffrenciation tumorale et lutilisation dun traitement adjuvant. LIL est un facteur pronostique de survie des adnocarcinomes du pancras rsqus et devrait pouvoir permettre une meilleure classification des patients.
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Il existe plusieurs dfis au dveloppement dune thrapie visant stimuler limmunit cellulaire. Dans la prvention contre certains virus et en immunothrapie du cancer, linduction de lymphocytes T spcifiques est cependant primordiale. Dans la premire partie de ltude, nous avons port notre attention sur la comprhension de la prsentation croise par le complexe majeur dhistocompatibilit de classe I (CMH I) mdie par des particules pseudo-virales (VLP) composes de la protine de surface de potexvirus laquelle nous avons ajout un pitope de la protine M1 du virus de linfluenza ou un pitope de la protine gp100 du mlanome. Cette VLP se caractrise par sa capacit stimuler, sans laide dadjuvant, le systme immunitaire et de prsenter de faon croise lpitope insr dans sa protine de surface et ce, indpendamment de lactivit du protasome. Nous avons, tout dabord, compar les proprits de prsentation antignique croise des VLP formes du virus de la mosaque de la malva (MaMV) celles des VLP du virus de la mosaque de la papaye (PapMV). Les rsultats confirment que ces proprits sont partages par plusieurs membres de la famille des potexvirus malgr des divergences de squences (Hanafi et al. Vaccine 2010). De plus, nous avons procd des expriences pour prciser le mcanisme menant la prsentation de lpitope insr dans les VLP de PapMV. Les rsultats nous confirment une voie vacuolaire dpendante de lactivit de la cathepsine S et de lacidification des lysosomes pour lapprtement antignique. Linduction de lautophagie par les VLP semble galement ncessaire la prsentation croise par les VLP de PapMV. Nous avons donc tabli un nouveau mcanisme de prsentation croise vacuolaire dpendant de lautophagie (Hanafi et al. soumis Autophagy). En second lieu, en immunothrapie du cancer, il est aussi important de contrler les mcanismes dvasion immunitaire mis en branle par la tumeur. Nous avons spcifiquement tudi lenzyme immunosuppressive indoleamine 2,3-dioxygnase (IDO) (revue de la littrature dans les tumeurs humaines; Hanafi et al. Clin. Can. Res 2011) et son inhibition dans les cellules tumorales. Pour ce faire, nous avons tent dinhiber son expression par la fludarabine, agent chimiothrapeutique prcdemment tudi pour son activit inhibitrice de lactivation de STAT1 (signal transducers and activators of transcription 1). tonnamment, nos rsultats ont montr linhibition dIDO dans les cellules tumorales par la fludarabine, indpendamment de linhibition de la phosphorylation de STAT1. Nous avons dmontr que le mcanisme daction dpendait plutt de linduction de la dgradation dIDO par le protasome (Hanafi et al. PlosOne 2014). Les travaux prsents dans cette thse ont donc ports autant sur la comprhension dune nouvelle plateforme de vaccination pouvant mdier lactivation de lymphocytes T CD8+ cytotoxiques et sur le contrle dune immunosuppression tablie par les cellules tumorales pour vader au systme immunitaire. Ces deux grandes stratgies sont considrer en immunothrapie du cancer et la combinaison avec dautres thrapies dj existantes pourra permettre une meilleure rponse clinique.
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Des tudes antrieures ont indiqu que lIL-27 supprime le dveloppement de lencphalomylite auto-immune exprimentale (EAE), un modle murin de la sclrose en plaques (SEP). Lexpression en ARNm dIL-27 est maximale au pic du dveloppement de lEAE. Cependant, sa contribution dans la pathogense de la SEP demeure irrsolue. Nous avons investigu si lIL-27 contribue moduler les rponses immunes dans le systme nerveux central (SNC) de patients SEP. Nos rsultats dimmunohistochimie sur chantillons post-mortem de cerveaux humains ont rvl que la production des deux sous-units dIL-27 (EBI-3 et p28) est plus leve chez des patients compars des contrles. De plus, les astrocytes (GFAP) et les microglies/macrophages (Iba1) reprsentent des sources biologiques importantes de lIL-27 dans les lsions. Les lymphocytes T CD4 et CD8 qui infiltrent le SNC des patients expriment dailleurs le rcepteur de lIL-27 compos des chanes gp130 et TCCR, supportant le concept que ces cellules pourraient rpondre aux sources locales dIL-27. Nous avons galement dmontr que des combinaisons de cytokines pro-inflammatoires (IFN, IL-1 et TNF) augmentent lexpression in vitro dIL-27 par les astrocytes et macrophages humains, et que les microglies/macrophages de phnotype M1 produisent lIL-27. Enfin, nous avons dmontr que les astrocytes humains expriment aussi le rcepteur lIL-27 et rpondent lIL-27 par la phosphorylation de STAT1, mais pas de STAT3. Une telle signalisation dans ces cellules mne laugmentation dexpression de la molcule de co-inhibition PD-L1 et de la scrtion de la chimiokine CXCL10.
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Les kinines sont des peptides vasoactifs et des neuromediateurs centraux impliques dans le controle cardiovasculaire, la douleur et linflammation. Leurs actions sont relayees par deux types de recepteurs couples aux proteines G : le recepteur B2 (RB2), constitutif, et le recepteur B1 (RB1), inductible en presence de lesions tissulaires, de cytokines pro-inflammatoires, dendotoxines bacteriennes et dans certaines pathologies tel que le diabete. Le diabete sucre augmente a lechelle mondiale et son etiologie est complexe; il aggrave les infections severes et augmente la mortalite par hyperbacteriemie resistante a un controle therapeutique et une prise en charge en soins intensifs. Les deces surviennent dans la grande majorite des cas a la suite de l'apparition d'une coagulation intra- vasculaire disseminee (CIVD). Ce projet a pour but detudier le role du RB1 dans la CIVD dans un modele de diabete de type 1 induit par la streptozotocine (STZ) (Article 1) et dans linsulite (Article 2). La CIVD est produite par linjection de lipopolysaccharide (LPS, 2 mg/kg, i.p.), 4 jours apres le traitement a la STZ (65 mg/kg, i.p.). Dans le premier article, nous avons montre une augmentation significative de l'deme et de la permeabilite vasculaire par le bleu dEvans dans le rein, le poumon, le coeur et le foie chez les rats traites au LPS et/ou a la STZ, une situation qui favorise une hemoconcentration et le developpement d'un etat d'hypercoagulabilite. Nous avons aussi montre la presence d'indices de thrombus et de lesions tissulaires dans l'etude histologique ainsi quune augmentation de l'expression du RB1 dans le coeur, le rein et les plaquettes sanguines. Un traitement avec lantagoniste du RB1, le SSR240612, a corrige lapparition de ces anomalies et a rendu normale la glycemie chez les rats STZ et lhyperthermie induite par le LPS. De meme, le SSR240612 a nettement ameliore la survie des animaux. Les benefices du SSR240612 ont ete reproduits par linhibition de la iNOS avec le 1400W et de la COX-2 avec lacide niflumique, suggerant que les mediateurs de ces enzymes pro-inflammatoires agissent en aval du RB1.Dans le deuxieme article, le rat STZ est traite du jour 4 au jour 7 avec le SSR240612 (10 mg/kg/jr per os). Cet antagoniste du RB1 bloque linfiltration du pancreas par les macrophages et les lymphocytes TCD4+ qui sont porteurs du RB1. Lantagoniste previent aussi laugmentation de lexpression de la iNOS, du TNF-, du RB1 et du TRPV1 dans le pancreas des rats diabetiques. Le traitement avec lantagoniste du RB1 a limite la perte des cellules des ilots de Langerhans et a corrige lhypoinsulinemie et lhyperglycemie. Ces deux etudes mettent en lumiere un role important du RB1 dans la letalite associee au choc septique, a la thrombose et a linsulite. Par consequent, le RB1 represente une cible therapeutique prometteuse dans le traitement du diabete et de ses complications.
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La drgulation du compartiment de cellules B est une consquence importante de linfection par le virus de limmunodficience humaine (VIH-1). On observe notamment une diminution des nombres de lymphocytes B sanguins ainsi quune variation des frquences relatives des diffrentes populations de lymphocytes B chez les individus infects par rapport aux contrles sains. Notre laboratoire a prcdemment dmontr limplication des cellules dendritiques dans la drgulation des lymphocytes B via la roduction excessive de BLyS/BAFF, un stimulateur des cellules B. De plus, lors ltudes menes chez la souris transgnique prsentant une maladie semblable au SIDA, et chez la souris BLyS/BAFF transgnique, linfection au VIH-1 fut associe une expansion de la zone marginale (MZ) de la rate. De faon intressante, nous observons chez les contrleurs lites une diminution de la population B mature de la MZ. Il sagit du seul changement important chez les contrleurs lites et reflte possiblement un recrutement de ces cellules vers la priphrie ainsi quune implication dans des mcanismes de contrle de linfection. Pour tenter dexpliquer et de mieux comprendre ces variations dans les frquences des populations B, nous avons analys les axes chimiotactiques CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 et CCL25-CCR9. Ltude longitudinale de cohortes de patients avec diffrents types de progression clinique ou de contrle de linfection dmontre une modulation des niveaux plasmatiques de la majorit des chimiokines analyses chez les progresseurs rapides et classiques. Au contraire, les contrleurs lites conservent des niveaux normaux de chimiokines, dmontrant leur capacit maintenir lhomostasie. La migration des populations de cellules B semble tre module selon la progression ou le contrle de linfection. Les contrleurs lites prsentent une diminution de la population B mature de la MZ et une augmentation de la frquence dexpression du rcepteur CXCR7 associ la MZ chez la souris, suggrant un rle important des cellules de la MZ dans le contrle de linfection au VIH-1. De faon gnrale, les rsultats dans cette tude viennent enrichir nos connaissances du compartiment de cellules B dans le contexte de linfection au VIH-1 et pourront contribuer laborer des stratgies prventives et thrapeutiques contre ce virus.
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Chez la souris, la thrapie anti-HER2 est dpendante de la prsence de cellules T CD8+IFN-+ et des rponses IFN de type I. Ces IFN sont induits par les TLRs suite la reconnaissance de signaux de danger, appels PAMPs et DAMPs. Les TLR-3 et TLR-9 sont tous deux de bons inducteurs dIFN de type I et sont galement capable dagir en synergie afin daugmenter les niveaux dIFN-, de TNF- et dIL-12. Notre hypothse fut que la stimulation de ces deux TLRs mnerait lamlioration de lactivit anti-tumorale du trastuzumab via le recrutement et lactivation des cellules immunitaires. Nos buts furent de confirmer le potentiel thrapeutique de la combinaison de lanticorps anti-HER2, de lagoniste de TLR-3, le poly(I:C), et de lagoniste de TLR-9, le CpG ODN. Des tudes in vivo et in vitro nous ont permis de dcouvrir une synergie entre ces agents qui rsulte en une cytotoxicit cible plus efficace. De plus, cette thrapie savra efficace chez des modles CD8-dpendants et CD8-indpendents. Les souris purent rejeter leur tumeur et demeurer sains plusieurs semaines aprs larrt des injections. Ces souris taient galement protges lors dun challenge, soulignant ainsi la prsence dune immunit mmoire. Nous avons aussi dcouvert que ladministration combine de trastuzumab des deux agonistes de TLRs mne des rponses systmiques. Des tudes de dpltion confirmrent que les cellules T CD8+ sont cruciales pour la protection long terme des animaux, mais que les pDC sont moins impliques que ce que lon pourrait croire. Leur absence na que modestement affect les effets de notre thrapie. loppos, les cellules NK sont dimportants mdiateurs des effets thrapeutiques. Des expriences dADCC ont rvl que le CpG ODN et poly(I:C) ont tous deux la capacit damliorer les fonctions des cellules NK, mais que la stimulation simultane des TLR-3 et TLR-9 permet de maximiser les effets bnfiques du trastuzumab. De la mme manire, laddition de CpG ODN et de poly(I:C) aux anticorps anti-HER2 a permis daugmenter les rponses pro-inflammatoires, plus spcifiquement lIFN-, le TNF-, lIP-10 et lIL-12.
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Streptococcus suis et Streptococcus du groupe B (GBS) sont deux bactries encapsules qui induisent des pathologies similaires chez lhomme et/ou lanimal, incluant septicmies et mningites. La capsule polysaccharidique (CPS) est un facteur de virulence cl de ces deux pathognes et les anticorps (Ac) anti-CPS prsentent un bon potentiel protecteur. Nanmoins, ces molcules sont faiblement immunogniques et les mcanismes de la gnration de la rponse humorale anti-CPS demeurent mconnus. Lobjectif principal de cette thse tait dvaluer les caractristiques et les mcanismes du dveloppement de la rponse Ac dirige spcifiquement contre les CPS de S. suis et GBS, ainsi que leffet de la biochimie de la CPS dans cette rponse. Nous avons tudi S. suis types 2 et 14 et GBS types III et V, dont les CPS prsentent plusieurs similarits dans leurs compositions et leurs structures, incluant la prsence dacide sialique, un sucre potentiellement immunosuppresseur, tout en possdant une antignicit propre. Nous avons tout dabord analys la nature de la rponse Ac anti-CPS srique face la bactrie entire. Les souris infectes par S. suis dveloppent une rponse trs faible (S. suis type 2) voire insignifiante (S. suis type 14) de profil isotypique restreint lIgM et sont incapables de monter une rponse mmoire efficace face une seconde infection. Un profil similaire est obtenu chez le porc infect par S. suis type 2. On dtecte des titres dIgM anti-CPS significatifs chez les souris infectes par GBS (type III ou V). Toutefois, la magnitude de la rponse reste globalement faible et aucune commutation de classe nest observe. Nous avons ensuite examin linfluence de la biochimie de la CPS sur ces profils de rponse en conduisant des expriences avec la CPS hautement purifie de ces pathognes. Tandis que la CPS de GBS type III administre aux souris conserve des proprits immunogniques similaires celles observes durant linfection par la bactrie intacte, les CPS de S. suis type 2 et GBS type V perdent toute capacit induire une rponse Ac spcifique. Lanalyse de linteraction in vitro des CPS avec les cellules dendritiques (DC) murines, des acteurs cls dans la dtection des pathognes et lorchestration des rponses immunitaires subsquentes, rvle que ces molcules stimulent la production de niveaux consquents de chmokines via diffrents rcepteurs. Nanmoins, les CPS sont inaptes induire la scrtion de cytokines et elles interfrent avec la capacit des DC exprimer BAFF, une cytokine cl dans la diffrenciation des lymphocytes B en plasmocytes. Lutilisation de CPS chimiquement dsialyles dmontre que lacide sialique ne joue aucun rle immunosuppresseur majeur dans le dveloppement de la rponse Ac dirige contre les CPS purifies de S. suis ou GBS, ni sur linteraction des CPS avec les DC in vitro, ni sur profil de la rponse in vivo. Dautres proprits biochimiques intrinsques ces CPS seraient responsables de linaptitude de lhte infect monter une rponse Ac adquate et les identifier constituera un outil prcieux pour une meilleure comprhension de limmunopathognse de S. suis et GBS ainsi que pour dvelopper des moyens de lutte efficaces contre ces bactries.
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La maladie lymphoprolifrative post-greffe (MLP) est une complication grave chez les greffs (dorganes solides ou de cellules souches hmatopotiques) immunosupprims suite l'infection par le virus Epstein-Barr (VEB). En labsence d'une rponse efficace des lymphocytes T cytotoxiques, les cellules B infectes par le VEB peuvent prolifrer et donner lieu la MLP. Dans le cas des receveurs de greffe immunosupprims, les cellules B infectes par le VEB de faon lytique, produisent activement de nouveaux virions. Ces derniers infectent les cellules B voisines, entranant leur expansion polyclonale. La gp350, une protine du cycle lytique situe dans l'enveloppe virale, joue un rle important dans l'infection par le VEB. Elle interagit avec le rcepteur CD21 exprime la surface des cellules B pour permettre lentre du virus. Ainsi, des anticorps neutralisants anti-gp350 sont considrs tre des acteurs cls dans le blocage de l'infection, empchant ainsi le dveloppement de la MLP. L'effet protecteur des immunoglobulines intraveineuses (IgIV) titre prophylactique contre le VEB et la MLP chez les greffs de cellules souches hmatopotiques nest pas clairement dmontr. Par consquent, le premier objectif de cette thse a propos d'valuer l'efficacit des IgIV contre l'infection par le VEB et la MLP chez les receveurs de cellules souches hmatopotiques. Le deuxime objectif a propos de dterminer, en utilisant la technique ELISpot, si la prsence d'une rponse forte des lymphocytes T contre l'antigne prcoce BMLF1 du cycle lytique du VEB pourrait constituer un marqueur de protection contre la MLP chez les greffs de cellules souches hmatopotiques. Les rsultats ont montr d'une part que, si les IgIV peuvent neutraliser efficacement l'infection par le VEB in vitro, ils ne protgent pas efficacement les patients greffs contre l'infection par le VEB in vivo. D'autre part, l'tude de la rponse des lymphocytes T contre des antignes du VEB a dmontr que les cellules T de certains patients sont capables de reconnatre l'antigne lytique BMLF1. Cette rponse spcifique des lymphocytes T peut savrer un bon marqueur de la protection contre la MLP. Les rsultats de cette thse dmontrent que linfection lytique au VEB joue un rle fondamental dans le dveloppement de la MLP. Les donnes indiquent galement que la prsence d'une rponse spcifique des lymphocytes T contre un antigne du cycle lytique du VEB peut constituer un bon marqueur de la protection contre la MLP. Cependant, le traitement des patients recevant des greffes de cellules souches hmatopotiques avec les IgIV napparat pas efficace dans la prvention de la MLP.
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4-1BB (CD137) est un membre de la superfamille TNFR qui est impliqu dans la transmission des signaux de survie aux lymphocytes. TRAF1 est une protine adaptatrice qui est recrute par 4-1BB et autres TNFRs et est caractrise par une expression trs restreinte aux lymphocytes, cellules dendritiques et certaines cellules pithliales. TRAF1 est ncessaire pour lexpansion et la survie des cellules T mmoire en prsence d'agonistes anti-4-1BB in vivo. De plus, TRAF1 est requise en aval de 4-1BB pour activer (phosphoryler) la MAP kinase Erk implique dans la rgulation de la molcule pro-apoptotique Bim. Suite lactivation du rcepteur 4-1BB, TRAF1 et ERK sont impliqus dans la phosphorylation de Bim et la modulation de son expression. Lactivation et la rgulation de TRAF1 et Bim ont un rle important dans la survie des cellules T CD8 mmoires. Dans cette tude, nous avons utilis une approche protomique afin de pouvoir identifier de nouveaux partenaires de liaison de TRAF1. Utilisant cette stratgie, nous avons identifi que LSP1 (Leukocyte Specific Protein 1) est recrut dans le complexe de signalisation 4-1BB de manire TRAF1 dpendante. Une caractrisation plus pousse de linteraction entre TRAF1 et LSP1 a montr que LSP1 lie la rgion unique N-terminal de TRAF1 de faon indpendante de la rgion conserve C-terminal. linstar des cellules T dficientes en TRAF1, les cellules T dficientes en LSP1 ne sont pas capables dactiver ERK en aval de 4-1BB et par consquent ne peuvent pas rguler Bim. Ainsi, TRAF1 et LSP1 cooprent en aval de 4-1BB dans le but dactiver ERK et rguler en aval les niveaux de Bim dans les cellules T CD8. Selon la littrature, le rcepteur 4-1BB nest pas exprim la surface des cellules B murines, mais le rcepteur 4-1BB favorise la prolifration et la survie des cellules B humaines. Cependant, il est important d'tudier l'expression du rcepteur 4-1BB dans les cellules B murines afin de disposer d'un modle murin et de prdire la rponse clinique la manipulation de 4-1BB. En utilisant diffrentes stimulations de cellules B murines primaires, nous avons identifi que le rcepteur 4-1BB est exprim la surface des cellules B de souris suite une stimulation avec le LPS (Lipopolysaccharides). Une caractrisation plus pousse a montr que le rcepteur 4-1BB est induit dans les cellules B murines d'une manire dpendante de TLR4 (Toll Like Receptor 4). Collectivement, notre travail a dmontr que la stimulation avec le LPS induit lexpression du rcepteur 4-1BB la surface des cellules B murines, menant ainsi l'induction de TRAF1. De plus, TRAF1 et LSP1 cooprent en aval de 4-1BB pour activer la signalisation de la Map kinase ERK dans les cellules B murines de manire similaire aux cellules T. Les cellules B dficientes en TRAF1 et les cellules B dficientes en LSP1 ne sont pas en mesure d'activer la voie ERK en aval de 4-1BB et montrent un niveau dexpression du rcepteur significativement diminu compar aux cellules B dune souris WT. Ainsi, TRAF1 et LSP1 sont ncessaires pour une expression maximale du rcepteur 4-1BB la surface cellulaire de cellules B murines et cooprent en aval de 4-1BB afin d'activer la cascade ERK dans les cellules B murines.
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Mit ansteigenden Jahresmilchleistungen werden die Khe einer hohen metabolischen Belastung ausgesetzt, die bei einer suboptimalen Gestaltung der Lebensbedingungen mit einer Erhhung der Inzidenzrate von Faktorenkrankheiten einhergehen kann. Im Vordergrund der Untersuchungen stand die Frage, inwieweit metabolische Belastungszustnde von Milchkhen in der Phase des Puerperiums und in Abhngigkeit von der Milchleistung sowie Belastungen durch eine klinische Erkrankung zu Beginn der Laktation mit Hilfe von Parametern der immunologischen Abwehr und der Reaktion des Immunsystems auf eine Challenge dargestellt werden knnen. In die Untersuchung wurden insgesamt 68 klinisch gesunde sowie 20 klinisch erkrankte Milchkhe der Rasse Holstein Friesian einbezogen. Die Untersuchungen erfolgten in den Zeitrumen 10-21 Tage sowie 14-15 Wochen nach der Kalbung. Dazu wurden an jeweils drei Untersuchungstagen (Tag 0, 2, 7) Blutproben aus der Vena jugularis entnommen. Zur Stimulierung des unspezifischen Immunsystems wurde in beiden Versuchszeitrumen an den Untersuchungstagen 0 und 2 der Paramunittsinducer Zylexis appliziert. Ferner wurde den Khen zu Beginn der Laktation der Tollwutimpfstoff Rabisin verabreicht. Fr die Auswertung wurden die untersuchten Milchkhe in Gruppen unterteilt. Die klinisch gesunden Khe wurden anhand der nach Fett und Eiwei korrigierten 305-Tage-Leistung in die Gruppe M = mittleres Leistungsniveau (Milchmengenleistung 6.500-8.990 kg) und die Gruppe H = hohes Leistungsniveau (Milchmengenleistung 9.000-12.500 kg) aufgeteilt. Die klinisch erkrankten Khe wurden in der Gruppe K zusammengefasst. Zur Beurteilung der Immunabwehr wurden die Parameter Phagozytoseaktivitt der isolierten Neutrophilen Granulozyten, die Vollblutbakterizidie, die Lymphozytenproliferation mit den Mitogenen ConA, PHA und PWM sowie die spezifische Antikrperbildung gegen Tollwut untersucht. Anhand der Parameter Phagozytoseaktivitt, Vollblutbakterizidie und Lymphozytenproliferation wurde zustzlich die Reaktion auf die Challenge mit dem Paramunittsinducer Zylexis berprft. Zur Erfassung der metabolischen Belastungszustnde wurden verschiedene Stoffwechselparameter und hmatologische Parameter erfasst. Zu Beginn der Laktation konnten bei den Khen in der mittleren und hohen Leistungsgruppe signifikant hhere Konzentrationen an -Hydroxybuttersure und Freien Fettsuren im Vergleich zu der Laktationsmitte festgestellt werden. Die Khe mit einem hohen Leistungsniveau zeigten darber hinaus eine signifikant hhere Bilirubinkonzentration am Laktationsanfang gegenber der Laktationsmitte. Die mittlere Konzentration der freien Fettsuren lag bei den Khen in beiden Leistungsgruppen oberhalb des Referenzbereiches und wies auf eine negative Energiebilanz zu Laktationsbeginn hin. Die mittleren Konzentrationen bzw. Enzymaktivitten der Parameter Cholesterol, Harnstoff, AST, GLDH, -GT, Gesamtprotein, Kalzium und Phosphor wiesen in der Laktationsmitte signifikant hhere Werte als am Laktationsanfang auf. Dabei lagen die mittleren Enzymaktivitten von AST und GLDH sowie die Konzentrationen von Harnstoff und Gesamtprotein in der Laktationsmitte oberhalb des Referenzbereiches. Die untersuchten Stoffwechselparameter wurden durch die Challenge mit einem Paramunittsinducer nicht signifikant beeinflusst. Hinsichtlich der Immunparameter zeigten die Milchkhe mit einem mittleren Leistungsniveau in Abhngigkeit vom Laktationszeitpunkt zu Beginn der Laktation eine signifikant hhere Phagozytoseaktivitt gegenber der Laktationsmitte (p < 0,05). Die Gruppe mit einem hohen Leistungsniveau wies dagegen keine signifikanten Unterschiede in der Phagozytoseaktivitt zwischen den beiden Untersuchungszeitrumen auf. Bei den Immunparametern Vollblutbakterizidie und Lymphozytenproliferation konnten bei den Khen beider Gruppen keine signifikanten Unterschiede in Abhngigkeit vom Laktationszeitpunkt festgestellt werden. Im Hinblick auf die Milchleistung wiesen die Khe in den beiden Leistungsgruppen am Untersuchungstag 0 weder zu Beginn noch in der Mitte der Laktation signifikante Unterschiede bezglich der untersuchten Immunparameter auf. Nach der Challenge durch den Paramunittsinducer reagierten einzig die Khe mit einer mittleren Leistung zu Beginn der Laktation auf die Challenge mit einer signifikanten Reduzierung der mittleren Phagozytoseaktivitt von Tag 0 zu Tag 2 (p < 0,05). Bei den weiteren untersuchten Immunparametern konnten weder bei den Khen mit einer mittleren noch mit einer hohen Leistung eine signifikante Reaktion auf die Challenge nachgewiesen werden. Die klinisch erkrankten Khe zeigten im Vergleich zu den klinisch gesunden Khen keine unterschiedlichen Konzentrationen bzw. Aktivitten der untersuchten Stoffwechselparameter. Auch konnten anhand der immunologischen Parameter und der Reaktion auf die Challenge keine Unterschiede zwischen den klinisch gesunden Khen festgestellt werden. Die in der vorliegenden Untersuchung geprften metabolischen Belastungen konnten weder anhand der Immunparameter noch durch die Reaktion der Immunparameter auf eine Challenge dargestellt werden. Es wird geschlussfolgert, dass das immunologische Reaktionsvermgen nicht geeignet ist, um als Indikator fr Belastungszustnde bei der Milchkuh herangezogen zu werden.
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By the end of the first day of embryonic development, zebrafish primordial germ cells (PGCs) arrive at the site where the gonad develops. In our study we investigated the mechanisms controlling the precision of primordial germ cell arrival at their target. We found that in contrast with our expectations which were based on findings in Drosophila and mouse, the endoderm does not constitute a preferred migration substrate for the PGCs. Rather, endoderm derivatives are important for later stages of organogenesis keeping the PGC clusters separated. It would be interesting to investigate the precise mechanism by which endoderm controls germ cell position in the gonad. In their migration towards the gonad, zebrafish germ cells follow the gradient of chemokine SDF-1a, which they detect using the receptor CXCR4b that is expressed on their membrane. Here we show that the C-terminal region of CXCR4b is responsible for down-regulation of receptor activity as well as for receptor internalization. We demonstrate that receptor molecules unable to internalize are less potent in guiding germ cells to the site where the gonad develops, thereby implicating chemokine receptor internalization in facilitating precision of migration during chemotaxis in vivo. We demonstrate that while CXCR4b activity positively regulates the duration of the active migration phases, the down-regulation of CXCR4b signalling by internalization limits the duration of this phase. This way, receptor signalling contributes to the persistence of germ cell migration, whereas receptor down-regulation enables the cells to stop and correct their migration path close to the target where germ cells encounter the highest chemokine signal. Chemokine receptors are involved in directing cell migration in different processes such as lymphocyte trafficking, cancer and in the development of the vascular system. The C-terminal domain of many chemokine receptors was shown to be essential for controlling receptor signalling and internalization. It would therefore be important to determine whether the role for receptor internalization in vivo as described here (allowing periodical corrections to the migration route) and the mechanisms involved (reducing the level of signalling) apply for those other events, too.
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MicroRNAs (miRNAs), an abundant class of ~22 nucleotide non-coding RNAs, are thought to play an important regulatory role in animal and plant development at the posttranscriptional level. Many miRNAs cloned from mouse bone marrow cells are differentially regulated in various hematopoietic lineages, suggesting that they might influence hematopoietic lineage differentiation. Some human miRNAs are linked to leukemias: the miR-15a/miR-16 locus is frequently deleted or down-regulated in patients with B-cell chronic lymphocytic leukemia and miR-142 is at a translocation site found in a case of aggressive B-cell leukemia. miR-181, a miRNA upregulated only in the B cell lineage of mouse bone marrow cells, promotes B cell differentiation and inhibits production of CD8 T cells when expressed in hematopoietic stem/progenitor cells. In contrast miR-142s inhibits production of both CD4 and CD8 T cells and does not affect B cells. Collectively, these results indicate that microRNAs are components of the molecular circuitry controlling mouse hematopoiesis and suggest that other microRNAs have similar regulatory roles during other facets of vertebrate development.
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Resumen tomado de la publicaci??n
Resumo:
Introduccin. Los pintores de vehculos automotores estn expuestos a solventes puros o mezclas de estos, los cuales se han asociado con efectos neurolgicos y mutacarcinognicos. Materiales y Mtodos. Se realiz un estudio descriptivo de corte transversal para caracterizar las condiciones de salud y trabajo de individuos expuestos a solventes orgnicos en talleres de lmina y pintura en Bogot. Se compar un grupo de expuestos a solventes orgnicos con un grupo no expuestos. Se determinaron concentraciones de benceno, tolueno y xileno (BTX) en aire, se aplic una encuesta individual y se midieron en orina, los cidos fenil mercaptrico, hiprico, orto-para metilhiprico como metabolitos de benceno, tolueno y xileno. Los resultados de las mediciones y de la encuesta se correlacionaron para establecer el panorama de exposicin. Resultados: hubo diferencias estadsticamente significativas entre la poblacin expuesta y la poblacin no expuesta a solventes (p = 0,00) para los tres metabolitos de BTX. Se encontraron correlaciones positivas entre el tolueno en aire y cido hiprico en orina de los expuestos, (Spearman de 0,82) y entre el xileno en aire y el cido o-metilhiprico (Spearman de 0,76). Se encontraron valores de cido hiprico por encima de los lmites permisibles en 11 2 trabajadores y de cido p-metilhiprico en 8 de ellos. No hubo valores para cido fenilmercapturico fuera de lmite. Discusin: los pintores de carros se encuentran expuestos a niveles altos de solventes orgnicos en sus sitios de trabajo y no cuentan con condiciones adecuadas de higiene y seguridad industrial para realizar sus labores.