1000 resultados para développement d’une intervention
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Résumé Ce travail s'intéresse à la mise en oeuvre des politiques publiques visant à résoudre les problèmes engendrés par le développement de la mobilité urbaine. Nous adoptons sur cette dernière un point de vue nouveau, à savoir que l'enjeu de la régulation du trafic est d'abord celui de la maîtrise des usages nombreux et conflictuels sur deux ressources collectives, l'air et les voies publiques. Pour comprendre comment ces usages sont régulés, nous mobilisons les deux apports théoriques de l'économie institutionnelle (Bromley 1991, Devlin et Grafton 1990, Ostrom 1990, 2000) et de l'analyse des politiques publiques (Knoepfel et al. 2001) au sein du cadre d'analyse des régimes institutionnels de ressources collectives. La première problématise la difficulté de définir des règles communes d'usage pour éviter la surexploitation des ressources alors que la seconde met en jeu notamment le problème de la coordination des politiques publiques d'exploitation et de protection de l'environnement. Sur ce socle, nous choisissons de retenir une approche « institutionnaliste centrée sur les acteurs » (Scharpf 1997), aussi thématisée par les approches néo-institutionnalistes (Hall/Taylor 1996, March/Olsen 1989) visant à expliquer le changement politique par deux types de variables explicatives, à savoir les changements dans la régulation publique (variable institutionnelle) et les changements de la configuration des acteurs en présence, à partir desquels nous bâtissons nos hypothèses de recherche. En l'espèce, l'étude mobilise la variable explicative des régimes institutionnels de l'air et du sol mobilisés par les acteurs de la mobilité pour comprendre l'évolution de la répartition des usages sur les routes urbaines. Ce processus passe par le recours à des ressources de politiques publiques comme le droit, l'argent, l'information, le consensus, le soutien politique, l'infrastructure ou le temps que les acteurs peuvent activer en fonction des règles institutionnelles en présence. On peut classer ces dernières d'abord selon leur niveau de généralité (niveaux opérationnel, des choix collectifs et constitutionnel - Ostrom 1990). L'étude établit que la régulation des usages connaît une importante gradation que rend compte le concept de résistance normative. En fonction de cette dernière, les acteurs essaient de s'imposer au moyen de deux dimensions des règles, que ce travail met en exergue, à savoir selon qu'elles régulent tantôt le mode de décision tantôt le mode d'appropriation. Ces règles décisionnelles et possessionnelles déterminent les possibilités d'accès, ainsi que la procédure d'intervention et la place qui sont réservées aux acteurs, aussi bien pour les ressources collectives physiques que de politique publique. L'étude permet ainsi à la fois d'apporter des éléments nouveaux à la théorie des changements de régimes institutionnels de ressources collectives, d'éclairer un peu plus les processus de mise en couvre de l'action publique et de contribuer au débat sur les principales propositions permettant de maîtriser les impacts négatifs du développement de la mobilité.
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IPH developed this report for the Centre for Effective Services (CES). The report explores learning from evaluations of 10 programmes operated as part of the Prevention and Early Intervention Initative funded by Atlantic Philanthropies and others. The report provides insights into the outcomes of prevention and early intervention initiatives relevant to early child development, school-based programmes and the integration of child services. A briefing paper is also available.
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BACKGROUND: Numerous trials of the efficacy of brief alcohol intervention have been conducted in various settings among individuals with a wide range of alcohol disorders. Nevertheless, the efficacy of the intervention is likely to be influenced by the context. We evaluated the evidence of efficacy of brief alcohol interventions aimed at reducing long-term alcohol use and related harm in individuals attending primary care facilities but not seeking help for alcohol-related problems. METHODS: We selected randomized trials reporting at least 1 outcome related to alcohol consumption conducted in outpatients who were actively attending primary care centers or seeing providers. Data sources were the Cochrane Central Register of Controlled Trials, MEDLINE, PsycINFO, ISI Web of Science, ETOH database, and bibliographies of retrieved references and previous reviews. Study selection and data abstraction were performed independently and in duplicate. We assessed the validity of the studies and performed a meta-analysis of studies reporting alcohol consumption at 6 or 12 months of follow-up. RESULTS: We examined 19 trials that included 5639 individuals. Seventeen trials reported a measure of alcohol consumption, of which 8 reported a significant effect of intervention. The adjusted intention-to-treat analysis showed a mean pooled difference of -38 g of ethanol (approximately 4 drinks) per week (95% confidence interval, -51 to -24 g/wk) in favor of the brief alcohol intervention group. Evidence of other outcome measures was inconclusive. CONCLUSION: Focusing on patients in primary care, our systematic review and meta-analysis indicated that brief alcohol intervention is effective in reducing alcohol consumption at 6 and 12 months.
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Objective:We investigated to what extent changes in metabolic rate and composition of weight loss explained the less-than-expected weight loss in obese men and women during a diet-plus-exercise intervention.Design:In all, 16 obese men and women (41±9 years; body mass index (BMI) 39±6 kg m(-2)) were investigated in energy balance before, after and twice during a 12-week very-low-energy diet(565-650 kcal per day) plus exercise (aerobic plus resistance training) intervention. The relative energy deficit (EDef) from baseline requirements was severe (74%-87%). Body composition was measured by deuterium dilution and dual energy X-ray absorptiometry, and resting metabolic rate (RMR) was measured by indirect calorimetry. Fat mass (FM) and fat-free mass (FFM) were converted into energy equivalents using constants 9.45 kcal per g FM and 1.13 kcal per g FFM. Predicted weight loss was calculated from the EDef using the '7700 kcal kg(-1) rule'.Results:Changes in weight (-18.6±5.0 kg), FM (-15.5±4.3 kg) and FFM (-3.1±1.9 kg) did not differ between genders. Measured weight loss was on average 67% of the predicted value, but ranged from 39% to 94%. Relative EDef was correlated with the decrease in RMR (R=0.70, P<0.01), and the decrease in RMR correlated with the difference between actual and expected weight loss (R=0.51, P<0.01). Changes in metabolic rate explained on average 67% of the less-than-expected weight loss, and variability in the proportion of weight lost as FM accounted for a further 5%. On average, after adjustment for changes in metabolic rate and body composition of weight lost, actual weight loss reached 90% of the predicted values.Conclusion:Although weight loss was 33% lower than predicted at baseline from standard energy equivalents, the majority of this differential was explained by physiological variables. Although lower-than-expected weight loss is often attributed to incomplete adherence to prescribed interventions, the influence of baseline calculation errors and metabolic downregulation should not be discounted.
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Le concept de « participation » est fortement lié à celui de développement durable. Une analyse en termes d'histoire des idées permet de comprendre les différences entre « écologie politique » et « développement durable ». Cette distinction éclaire en retour les différences entre démocratie directe, représentative et participative. La démocratie participative doit être comprise comme une simple modalité de la démocratie représentative et ne constitue pas en soi un facteur de démocratisation. L'article conclut en montrant les affinités entre les idées de « participation » et de « développement durable ».
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Rapport de synthèse : Cette thèse a étudié en détail le cas d'un enfant souffrant d'une hémiplégie congénitale sur un infarctus prénatal étendu qui a développé une forme particulière d'épilepsie, le syndrome des pointes ondes continues du sommeil (POCS), associé à une régression mentale massive. Les caractéristiques de cette détérioration pointaient vers un dysfonctionnement de type frontal. Une chirurgie de l'épilepsie (hémisphérotomie) a, non seulement, permis la guérison de l'épilepsie mais une récupération rapide sur le plan comportemental et cognitif, suivie d'une reprise plus lente du développement, avec finalement à l'âge de 11 ans un niveau de déficience intellectuelle modérée. L'intérêt de cette étude réside dans le fait que l'enfant a pu être suivi prospectivement entre l'âge de 4.5 ans et 11 ans par des enregistrements électro-encéphalographiques (EEG) ainsi que des tests neuropsychologiques et des questionnaires de comportements sériés, permettant de comparer les périodes pré-, péri- et postopératoires, ce qui est rarement réalisable. Un enregistrement EEG de surface a même pu être effectué durant l'opération sur l'hémisphère non lésé, permettant de documenter l'arrêt des décharges épileptiformes généralisées dès la fin de l'intervention. L'hypothèse que nous avons- souhaité démontrer est que la régression comportementale et cognitive présentée par l'enfant après une période de développement précoce presque normale (retard de langage) était de nature épileptique : nous l'expliquons par la propagation de l'activité électrique anormale à partir de la lésion de l'hémisphère gauche vers les régions préservées, en particulier frontales bilatérales. L'hémisphérotomie a permis une récupération rapide en déconnectant l'hémisphère gauche lésé et épileptogène de l'hémisphère sain, qui a ainsi pu reprendre les fonctions cognitives les plus importantes. Les progrès plus lents par la suite et l'absence de rattrapage au delà d'un niveau de déficience mentale modérée sont plus difficiles à expliquer: on postule ici un effet de l'épilepsie sur le développement de réseaux neuronaux de l'hémisphère initialement non lésé, réseaux qui sont à la fois à un stade précoce de leur maturation et en cours de réorganisation suite à la lésion prénatale. La littérature sur les déficits cognitifs avant et après hemisphérotomie s'est surtout préoccupée du langage et de sa récupération possible. À notre connaissance, notre étude est la première à documenter la réversibilité d'une détérioration mentale avec les caractéristiques d'un syndrome frontal après hémisphérotomie. La chirurgie de l'épilepsie a offert ici une occasion unique de documenter le rôle de l'activité épileptique dans la régression cognitive puisqu'en interrompant brusquement la propagation de l'activité électrique anormale, on a pu comparer la dynamique du développement avant et après l'intervention. La mise en relation des multiples examens cliniques et EEG pratiqués chez un seul enfant sur plusieurs années a permis d'obtenir des informations importantes dans la compréhension des troubles cognitifs et du comportement associés aux épilepsies focales réfractaires. ABSTRACT : A boy with a right congenital hemiparesis due to a left pre-natal middle cerebral artery infarct developed focal epilepsy at 33 months and then an insidious and subsequently more rapid, massive cognitive and behavioural regression with a frontal syndrome between the ages of 4 and 5 years with continuous spike-waves during sleep (CSWS) on the EEG. Both the epilepsy and the CSWS were immediately suppressed by hemispherotomy at the age of 5 years and 4months. A behavioural-cognitive follow-up prior to hemispheratomy, an per-operative EEG and corticography and serial post-operative neuropsychological assessments were performed until the age of 11 years. The spread of the epileptic activity to the "healthy" frontal region was the cause of the reversible frontal syndrome. A later gradual long-term but incomplete cognitive recovery, with moderate mental disability was documented. T9ris outcome is probably explained by another facet of the epilepsy, namely the structural effects of prolonged epileptic dischazges in rapidly developing cerebral networks which are, at the same time undergoing the reorganization imposed by a unilateral early hemispheric lesion. Group studies on the outcome of children before and after hemispherectomy using only single IQ measures, pre- and postoperatively, may miss particular epileptic cognitive dysfunctions as they are likely to be different from case to case. Such detailed and rarely available complementary clinical and EEG data obtained in a single case at different time periods in relation to the epilepsy, including peroperative electrophysiological findings, may help to understand the different cognitive deficits and recovery profiles and the limits of full cognitive recovery.
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OBJECTIVES: This study sought to assess outcomes in patients with ST-segment elevation myocardial infarction undergoing primary percutaneous coronary intervention (PCI) for unprotected left main (LM) disease. BACKGROUND: Limited data are available on outcomes in patients with ST-segment elevation myocardial infarction undergoing LM PCI. METHODS: Of 9,075 patients with ST-segment elevation myocardial infarction enrolled in the AMIS (Acute Myocardial Infarction in Switzerland) Plus registry between 2005 and June 30, 2010, 6,666 underwent primary PCI. Of them, 348 (5.2%; mean age: 63.5 ± 12.6 years) underwent LM PCI, either isolated (n = 208) or concomitant to PCI for other vessel segments (n = 140). They were compared with 6,318 patients (94.8%; mean age: 61.9 ± 12.5 years) undergoing PCI of non-LM vessel segments only. RESULTS: The LM patients had higher rates of cardiogenic shock (12.2% vs. 3.5%; p < 0.001), cardiac arrest (10.6% vs. 6.3%; p < 0.01), in-hospital mortality (10.9% vs. 3.8%; p < 0.001), and major adverse cardiac and cerebrovascular events (12.4% vs. 5.0%; p < 0.001) than non-LM PCI. Rates of mortality and major adverse cardiac and cerebrovascular events were highest for concurrent LM and non-LM PCI (17.9% and 18.6%, respectively), intermediate for isolated LM PCI (6.3% and 8.3%, respectively), and lowest for non-LM PCI (3.8% and 5.0%, respectively). Rates of mortality and major adverse cardiac and cerebrovascular events for LM PCI were higher than for non-LM multivessel PCI (10.9% vs. 4.9%, p < 0.001, and 12.4% vs. 6.4%, p < 0.001, respectively). LM disease independently predicted in-hospital death (odds ratio: 2.36; 95% confidence interval: 1.34 to 4.17; p = 0.003). CONCLUSIONS: Emergent LM PCI in the context of acute myocardial infarction, even including 12% cardiogenic shock, appears to have a remarkably high (89%) in-hospital survival. Concurrent LM and non-LM PCI has worse outcomes than isolated LM PCI.