971 resultados para Littérature occidentale du vingtième siècle
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Ce titre est d'une main du XVIIe siècle. Commencement du texte (fol. 1) : « C'est chose tres profitable, et qui aux roys et princes de France doit estre moult delectable, de savoir et congnoistre les haults et vertueux faiz de leurs tres nobles predecesseurs... ». Fin (fol. 49) : «... Toutes ces choses dessusdictes sont plus au long mises et enregistrées aux croniques dudit Charles septiesme, père dudit seigneur Loys, à present roy de France ». A la suite sont quelques titres de chapitres : « La nativité de Loys, unziesme de ce nom, à present roy de France... ».
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Contient : 1 Chronique abrégée des rois de France, allant de Charles le Chauve à Charles VI. Dans la première partie sont des extraits de Vincent de Beauvais, de Sigebert de Gembloux, de Guillaume de Malmesbury, etc. Le commencement manque ; voici les premiers mots de ce qui subsiste (fol. 1) : «... et avoir les yeulx crevez, et à recevoir mort; et ainsi fut fait. Cronographus. Cy doivent prendre exemple les seigneurs du sang des roys et par especial ceulx de la tres noble maison de France... ». Fin (fol. 29 v°) : «... L'an mil CCC IIIIXX et trois, le conte de Flandres trespassa. Et pour ce que je n'ay plus avant veu de l'histoire dudit roy Charles sixiesme, je faiz cy la fin de ce present euvre, quant aux genealogies et briefves incidences des temps ». Une suite de cette chronique commence, au fol. 30, par : « S'ensuivent aucunes choses notables, singulières et dignes de memoire pour aucune declaration et ampliation de ce present traicté, lesquelles n'y ont peu estre assises ne mises, parce que alors je ne les avoye pas. Et premierement de la dignité royal. La dignité royal est la premiere et souveraine entre toutes les autres dignitez ou puissances terriennes... ». L'ouvrage se termine par un traité sur la prudence, dont voici le début (fol. 36) : « Pour parvenir, à l'aide de Dieu, à la fin de ce present traictié, considerant que entre les autres vertuz cardinales dont Dieu de sa grace a ourné le roy... je finiray ce dit traictié en parlant briefment de prudence et ensuivant en ce, après le philosophe, la doctrine de saint Thomas d'Aquin, en la seconde partie de sa Somme, en la XLe question, en laquelle, en tractant de prudence, selon elle, il fait les articles qui s'ensuivent. En la principalle responce du premier, il dit que prudent est dit aussi comme provident... ». Fin (fol. 42 v°) : «... je le bailleray voulentiers, pour honneur du roy, à celui qui lui plaira commectre à ce faire. Et pour ce que l'ordre de ceste presente histoire de France abregée commancée aux princes, en laquelle abreviacion, à l'aide de Dieu... j'ay procedé jusques au temps du regne Charles VI de ce nom, jadiz roy de France, que Dieu absoille, et pour conclusion finale d'icelle, esperant que par la clemence divine je puisse gaigner dix jours de indulgence et pardon, que Innocent pape, quart de ce nom, a donnez à tous ceulx qui prient pour le roy de France... et aussi pour recongnoissance, non pas telle comme je suis tenu, maiz comme je la puis faire, de l'onneur qu'il a pleu au roy de sa bonté naturelle à moy faire, en moy retenant en son très humble serviteur, après mon exil par les Angloys, auquel service royal je fuz retenu, passé sont trente six ans. Je prie Dieu, qui est prince des roys de la terre... ». La suite manque. Le feuillet 43 r° est occupé par la fin d'un traité contre les prétentions d'Henri V d'Angleterre au trône de France. En voici les premiers et les derniers mots : « Maiz est icelle pretendue privacion... Cecy est escript veritablement soubz la benigne supportation et debonnaireté du roy, que Nostre Seigneur par sa grace vueille toujours garder et en ses affaires prosperer. Amen. Qui scripsit scribat, semper cum Domino vivat ». Cette partie du manuscrit est du XVe siècle ; 2 Copie des mémoires de THOMASSIN sur l'histoire des rois de Bourgogne et du Dauphiné. On lit, en effet, au fol. 54 v° : « Seconde partye de ce registre, contenant la genealogie des daulphins », et au fol. 67 : « Tiers livre des registres dudit Thomassin ». Cette copie commence (fol. 47) par : « Gontran, frère de Chilperic,... » et finit (fol. 72 v°) par : «... fust prinse par luy la possession, ledit an et le XIIIe aost ». On lit à la suite (fol. 72 v°-74) un « Extraict du livre en papier dudit Thomassin intitullé : Declaratio dignitatum, prerogativarum spectantium ac pertinentium illustrissimo principi Ludovico, regis Francorum primogenito, dalphino Vienensi. De comitibus Viennae. Tradunt scripturae antiquae... ». Cette partie du manuscrit est du XVIe siècle ; 3 « La vie, les miracles et les éminentes vertus de sainct Brieuc, premier evesque de l'evesché appellé de son nom Sainct Brieuc, et aussi de sainct Guillaume, evesque du mesme diocèse, ensemble la translation des relicques dudict sainct Brieuc et la canonisation dudict sainct Guillaume par nostre sainct père le pape Innocent quatriesme, plus quelques remarques et observations necessaires pour l'intelligence d'aucunes difficultés qui se trouvent en cet oeuvre, par L. G. DE LA DENISON, chanoine de l'eglise cathédrale de Sainct Brieuc »
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Cet exemplaire paraît être l'exemplaire offert à Charles VIII, ce qui en fixe la date à la fin du XVe siècle.
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Contient : 1 Quatre vers, dont le premier est ainsi : « Debat contre mes debateurs » ; 2 « Par le roy en son conseil, monseigneur le constable present. Blondeau »
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Elles commencent (fol. 1) par : « Cy commence le second volume des Cronicques Froissart, contenant les faitz et batailles des roys de France et de Angleterre. Apres le conquest de La Roche sur Ion, si comme chi dessus est dit... » et finissent (fol. 286) par : «... et sirez Jaques d'Ardembourcq fut doien des menus mestiers, qui est ossy un gran office en la ville de Gand ». Le commencement du premier livre se trouvait dans un autre volume, qui semble perdu. Le premier livre finit, dans ce ms., au fol. 78, par : «... de laquelle je parlerai plus à plain, quant j'en serai mieux informé ». Le second livre vient ensuite, mais il n'est signalé par aucun titre. Il commence par : « En ce temps que li duc de Bourgongne fist son armée en Picardie, si comme il est contenu chi dessus... » et ces mots sont les premiers d'un paragraphe en tout semblable aux autres. « Une main postérieure, dit M. S. Luce (Introd. au premier livre des Chroniques de J. Froissart, Paris, 1869, page XLI), a pris à tâche de faire disparaître, en grattant ou en ajoutant des lettres à certains mots, une empreinte wallonne très caractérisée, ainsi que les signes usités dans notre ancienne langue pour marquer la distinction du cas sujet et du cas régime, qui est encore généralement observée dans ce précieux ms. ». Le texte y est accompagné d'un certain nombre de notes marginales dues à une main du XVe siècle. Ces notes ont été reproduites sur les marges d'une copie de ce ms., conservée sous le n° 20357 du Fonds français. Au bas du fol. 1 r° et au milieu de la bordure dont il est orné, sont les armes suivantes : d'azur à une tête de more de sable accompagnée de trois trèfles d'or. Ces armes se retrouvent dans le ms. 20357, fol. 1.
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Les nombreux scrutins qui ont eu lieu dernièrement ont suscité plusieurs réflexions tant en ce qui concerne les taux de participation que l’impact réel du vote individuel sur la sphère politique. Récemment, une commission spéciale de l’Assemblée nationale du Québec a parcouru seize villes pour consulter la population sur le mode de scrutin et la loi électorale. De fait, cette dernière a changé radicalement depuis 1792, année où a eu lieu la première élection parlementaire. À ce sujet, la collection Baby de l’Université de Montréal est une source d’information inestimable sur les mœurs électorales du 19e siècle québécois. Les pressions et les sollicitations dont les électeurs font l’objet, les stratégies adoptées par les candidats et leurs partisans, l’ambiance enfiévrée autour des bureaux de scrutin, tous ces éléments trouvent des exemples dans les documents disponibles. En plus de témoigner des vicissitudes du scrutin ouvert et public, ces derniers révèlent des aspects insoupçonnés de la culture politique de l’époque. Cette présentation se veut donc une exploration de la sphère politique de notre passé à partir des traces multiples offertes par la collection Baby.
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Contrairement à ce qui s’est produit dans les colonies espagnoles, en Nouvelle-Fance, les Français ont privilégié le maintien de relations pacifiques avec les peuples autochtones. Même si les représentants de la couronne sont autorisés à les assujettir par la force, très rapidement, le roi exige le respect des traités conclus avec eux. Ces alliances constituent d’ailleurs la première étape d’un processus de sédentarisation et de conversion qui doit, dans l’esprit des autorités, culminer par l’assujettissement des Autochtones à la couronne. Pour l’heure, au début du XVIIe siècle, ils sont considérés comme des alliés vivant selon leurs propres coutumes. C’est pourquoi Champlain doit renoncer à appliquer le droit français dans les cas où un Français a été tué par un Autochtone, alors qu’il n’envisage même pas d’imposer ces règles quand les protagonistes sont tous autochtones.
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À paraître en décembre 2007.
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Comparant l’Allemagne à l’ensemble des pays occidentaux, nombreux ont été les chercheurs et les activistes qui ont affirmé que les « gains » féministes n’avaient pas été aussi importants en Allemagne qu’à l’étranger. Cet état provisoire des lieux n’implique cependant pas l’absence de féministes en Allemagne. Le présent mémoire se penche sur la féministe allemande contemporaine la plus connue : Alice Schwarzer. À travers la vie, la pensée, les campagnes et les revendications de cette féministe de la « deuxième vague », le mémoire vise à mettre en lumière l’évolution du féminisme en Allemagne de l’Ouest dans la seconde moitié du 20e siècle. À travers l’étude de cas, le mémoire retrace de nombreuses luttes féministes et les situe dans leur contexte sociopolitique. Cette présentation permet de retracer l’histoire du féminisme allemand et de cerner les facteurs qui ont contribué à l’atteinte —ou l’absence— de certains « gains » féministes au 20e siècle en Allemagne. Par le biais de discussions récentes, l’étude permet également de mettre en lumière des différends entre des féministes comme Schwarzer et des féministes de la « troisième vague » en Allemagne. Le présent travail est divisé en deux parties. Après une présentation de la problématique et des concepts employés, il retrace dans la première partie l’histoire de l’héritage familial et social de Schwarzer. Dans une deuxième partie, il explore sa pensée féministe à travers les thèmes qu’elle privilégie : la socialisation de la sexualité et le caractère public du privé. Pour ce faire, le mémoire s’appuie sur les livres d’Alice Schwarzer, au premier plan La petite différence et ses grandes conséquences (1975), le magazine EMMA qu’elle a fondé en 1977, des articles de journaux ainsi que sur des sources secondaires.
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Cette thèse de doctorat se penche sur la contribution de la pensée sociologique de Karl Mannheim (1893-1947) à la question des intellectuels sous la République de Weimar. L’objectif de notre recherche est de montrer que la sensibilité de Mannheim à l’égard de la détresse spirituelle et de la précarité matérielle des intellectuels allemands constitue le fil conducteur de sa pensée sociologique de 1921 à 1933. À cet effet, le concept d’intelligentsia sans attaches occupe une place centrale dans notre analyse, car il permet à Mannheim d’expliquer cette détresse sur le plan sociologique et de repenser les fondements de l’autonomie politique des intellectuels. Notre démarche méthodologique privilégie une histoire intellectuelle qui fait ressortir dans notre analyse une tension heuristique entre d’une part, la signification du concept d’intelligentsia sans attaches dans le cadre de l’histoire de la crise d’autonomie des intellectuels allemands dans le premier tiers du XXe siècle et d’autre part, les implications théoriques de ce concept dans le développement de la pensée sociologique de Mannheim. La tension entre l’étude du contexte historique et celle de l’évolution de l’oeuvre de Mannheim se reflète dans la structure de la thèse qui se divise en deux grandes parties : 1- Les deux premiers chapitres délimitent le contexte historique qui a présidé l’émergence du concept d’intelligentsia sans attaches. Dans le premier chapitre, nous situons le concept en question dans le contexte du déclin de l’hégémonie culturelle de la bourgeoisie éduquée allemande ("Bildungsbürgertum") et de l’émergence d’une nouvelle génération d’intellectuels gravement affectée par la crise économique des années 1920. Le deuxième chapitre fait état des premiers débats théoriques et des controverses politiques qui sont à l’origine de la sociologie des intellectuels au début du XXe siècle. Une attention particulière est portée à deux sociologues importants, Max et Alfred Weber, parce qu’ils contribuent à problématiser la question du statut politique des intellectuels weimariens et inspirent à Mannheim le concept d’intelligentsia sans attaches. 2- Les trois autres chapitres font état de l’évolution du concept d’intelligentsia sans attaches dans les écrits sociologiques de Mannheim. Le troisième chapitre met en lumière la première ébauche de la théorie sociologique des intellectuels dans sa thèse d’habilitation (1925). En imputant les origines historiques des intellectuels sans attaches aux penseurs conservateurs du début du XIXe siècle, Mannheim s’intéresse à la première crise existentielle qui déchira l’intelligentsia allemande, partagée entre la nécessité de s’engager en politique ou de s’enfermer dans un idéal culturel apolitique. Dans le quatrième chapitre, nous voyons que le concept d’intelligentsia sans attaches devient le nerf du programme politique que Mannheim élabore dans son célèbre ouvrage "Ideologie und Utopie" (1929) dans le but de consolider l’autonomie de l’intelligentsia allemande. Dans le cinquième chapitre, nous analysons comment un tel projet est aux prises avec des contradictions que le sociologue est incapable de résoudre dans les dernières années de la République de Weimar. Ces contradictions concrétisent l’échec du concept d’intelligentsia sans attaches dans sa tentative de devenir un modèle d’autonomie pour les intellectuels allemands.
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"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit international (LL.M)"
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Le principal reproche qui est adressé au droit international est la faiblesse de ses mécanismes de sanctions. Pour cette raison, plusieurs penseurs juridiques ont conclu que le droit international n'existait pas. Le présent mémoire vise donc à étudier la rhétorique derrière cette affirmation et à examiner sa validité. Pour ce faire, nous analysons dans un premier temps la relation entre la sanction et le droit à travers le cadre positiviste du XIXe siècle. Nous étudions tour à tour les soi-disant critères constitutifs de la sanction. Nous les comparons avec d'autres ordres non juridiques pour ensuite rejeter le postulat positiviste qui fait de la contrainte et de la centralisation des pouvoirs les éléments essentiels de la sanction. Nous étudions ensuite le cadre d'adoption des sanctions économiques du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cette étape nous permet d'expliquer les principales faiblesses et limitations du droit international. Parmi celles-ci, le manque de coopération internationale, le droit de veto et le principe de la souveraineté nationale sont les éléments qui freinent l'adoption des sanctions coopération internationale. Nous examinons ensuite les objectifs derrière l'imposition des sanctions ainsi que leur efficacité. Finalement, nous étudions les embargos en général et les embargos sur les armes. Cette étude nous permet d'une part de démontrer les effets des sanctions économiques sur la population civile et sur les États tiers. D'autre part, elle nous permet de mieux comprendre les problèmes relatifs à l'administration d'une sanction, ainsi qu'aux mesures de contournement des interdictions.
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Problèmes d'approvisionnement et de consommation d'énergie, de démographie et d’urbanisation, la conservation du patrimoine bâti se trouve, en ce début de 21e siècle, face à de nombreux défis. Cela d'autant plus que la façon de percevoir le patrimoine bâti a considérablement évolué depuis le début du 20e siècle (chapitre 1) changeant ainsi les raisons qui mènent à l'appropriation d'un bâtiment patrimonial. Face à l'importance accordée aujourd'hui à l'énergie en général et plus particulièrement à celle consommée par les bâtiments (chapitre 2), comment les enjeux liés à la conservation patrimoniale et ceux liés à l'énergie - via son utilisation et sa production - se confrontent-ils ? Si selon les principes du développement durable (chapitre 3) la conservation du patrimoine bâti associée à une gestion efficace de ses besoins énergétiques semble apparaître comme une évidence, qu’en est-il dans la pratique ? Comment les professionnels du patrimoine bâti intègrent-ils les aspects de l'énergie consommée par les bâtiments ? Comment envisagent-ils l'installation et l'utilisation d'énergies renouvelables dans les bâtiments patrimoniaux ? Afin de trouver des réponses issues de la réalité de la pratique patrimoniale québécoise, ce mémoire - en se limitant à des professionnels avec une formation d'architecte (chapitre 4) - cherche à évaluer, d'une part, dans quelle mesure les chartes et lois appliquées au Québec considèrent les questions énergétiques (chapitre 5) et, d'autre part, à définir l'état d'esprit avec lequel les professionnels de la conservation du patrimoine bâti au Québec approchent, dans leur pratique, les questions liées à l'énergie consommée ainsi que l'utilisation d'énergies renouvelables (chapitre 6).
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Ce mémoire porte sur les processus de catégorisation et les modes de prise en charge des populations sans logement par l’État français à deux époques que sont la fin du XIXème siècle et la fin du XXème siècle (1880-1910 et 1980-2008). Au cours de ces deux périodes charnières, les transformations socio-économiques brouillent les dispositifs traditionnels de prise en charge de populations sans logement et conduisent progressivement l’État à une redéfinition de ces populations sur le plan administratif ainsi qu’à un resserrement sur le plan juridique. L’analyse met en évidence la résistance des discours juridiques et politiques face aux transformations sociales avant d’étudier l’émergence de nouvelles catégories et de nouveaux dispositifs pour appréhender et contrôler ces populations. Les sources utilisées (juridico-politiques et médicales) permettent de nuancer l’analyse dominante proposée jusqu’alors par Castel, qui néglige les sources médicales dans son étude des bouleversements sociaux et de la prise en charge des populations marginalisées aux deux époques. Enfin, le travail de catégorisation des populations marginalisées de la part de l’État s’oppose à une résistance de la part des populations elles-mêmes qui débordent les catégories et les dispositifs mis en œuvre pour les appréhender.