1000 resultados para Bénéfices travail-famille-études
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[Factum. Calas, Jean (1698-1762). 1764]
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[Factum. Calas, Jean (1698-1762). 1764]
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RÉSUMÉ : Le bullying est un type de comportement agressif qu'un élève (ou plusieurs) fait subir à un autre et qui se manifeste par des agressions verbales, physiques et/ou psychologiques. Les caractéristiques du bullying sont la répétitivité d'actions négatives sur le long terme et une relation de pouvoir asymétrique. Pour la victime, ce type de comportement peut avoir des conséquences graves telles qu'échec scolaire, dépression, troubles alimentaires, ou idées suicidaires. De plus, les auteurs de bullying commettent plus de comportements déviants au sein de l'école ou à l'extérieur de cette dernière. La mise en place d'actions ciblées auprès des auteurs de bullying pourrait donc non seulement prévenir une victimisation, mais aussi réduire les actes de délinquance en général. Hormis quelques études locales ou cantonales, aucune recherche nationale auprès d'adolescents n'existait dans le domaine. Ce travail propose de combler cette lacune afin d'obtenir une compréhension suffisante du phénomène qui permet de donner des pistes pour définir des mesures de prévention appropriées. Afin d'appréhender la problématique du bullying dans les écoles secondaires suisses, deux sondages de délinquance juvénile autoreportée ont été effectués. Le premier a eu lieu entre 2003 et 2005 dans le canton de Vaud auprès de plus de 4500 écoliers. Le second a été administré en 2006 dans toute la Suisse et environ 3600 jeunes y ont participé. Les jeunes ont répondu au sondage soit en classe (questionnaire papier) soit en salle d'informatique (questionnaire en ligne). Les jeunes ayant répondu avoir sérieusement harcelé un autre élève est d'environ 7% dans le canton de Vaud et de 4% dans l'échantillon national. Les analyses statistiques ont permis tout d'abord de sélectionner les variables les plus fortement liées au bullying. Les résultats montrent que les jeunes avec un bas niveau d'autocontrôle et ayant une attitude positive envers la violence sont plus susceptibles de commettre des actes de bullying. L'importance des variables environnementales a aussi été démontrée: plus le jeune est supervisé et encadré par des adultes, plus les autorités (école, voisinage) jouent leur rôle de contrôle social en faisant respecter les règles et en intervenant de manière impartiale, moins le jeune risque de commettre des actes de bullying. De plus, l'utilisation d'analyses multiniveaux a permis de montrer l'existence d'effets de l'école sur le bullying. En particulier, le taux de bullying dans une école donnée augmente lorsque les avis des jeunes divergent par rapport à leur perception du climat scolaire. Un autre constat que l'on peut mettre en évidence est que la réaction des enseignants lors de bagarres a une influence différente sur le taux de bullying en fonction de l'établissement scolaire. ABSTRACT : Bullying is the intentional, repetitive or persistent hurting of one pupil by another (or several), where the relationship involves an imbalance of power. Bullying is a type of aggressive behaviour and the act can be verbal, physical and/or psychological. The consequences on the victims are serious: school failure, depressive symptomatology, eating disorders, or suicidal ideation. Moreover, the authors of bullying display more delinquent behaviour within or outside the school. Thus, preventive programmes targeting bullying could not only prevent victimisation, but also reduce delinquency in general. Very little data concerning bullying had been collected in Switzerland and, except some local or cantonal studies, no national research among teenagers existed in the field. This work intends to fill the gap in order to provide sufficient understanding of the phenomenon and to suggest some tracks for defining appropriate measures of prevention. In order to understand the problems of bullying in Swiss secondary schools better, two surveys of self-reported juvenile delinquency were carried out. The first one took place between 2003 and 2005 in the canton Vaud among more than 4500 pupils, the second in 2006 across Switzerland with about 3600 youths taking part. The pupils answered to the survey either in the classroom (paper questionnaire) or in the computer room (online questionnaire). The youths that answered having seriously bullied another pupil are about 7% in canton Vaud and 4% in the national sample. Statistical analyses have selected the variables most strongly related to bullying. The results show that the youths with a low level of self-control and adopting a positive attitude towards violence are more likely to bully others. The importance of the environmental variables was also shown: the more that youth is supervised and monitored by adults, and the more the authorities (school, neighbourhood) play their role of social control by making the rules be respected through intervening in an impartial way, the less the youth bully. Moreover, the use of multilevel analyses permitted to show the existence of effects of the school on bullying. In particular, the rate of bullying in a given school increases when there is a wide variation among students of the same school in their perception of their school climate. Another important aspect concerns teachers' reactions when pupils fight: this variable does not influence the bullying rate to the same extent, and depends on the school.
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STRUCTURE DU DOCUMENT ET PRINCIPALES CONTRIBUTIONS CHAPITRE 1 INTRODUCTION ET MÉTHODOLOGIE Le chapitre 1 présente un aperçu de la recherche, le contexte, les objectifs, la méthodologie, la démarche. CHAPITRE 2 : ÉTAT DE LA QUESTION Le chapitre 2 présente un état de la question des principaux concepts : les compétences, la gestion des compétences, les systèmes de gestion des compétences. La question de la gestion des compétences en sciences de gestion, et son lien avec la stratégie de l'entreprise a beaucoup occupé les chercheurs et les praticiens. On peut distinguer deux tendances principales : les recherches provenant du champ disciplinaire de la stratégie d'entreprise, regroupées par commodité sous l'étiquette «approche stratégique », et les recherches issues du domaine de la gestion des ressources humaines, qu'on appellera GRH. Au-delà du vocabulaire souvent commun (ressources, compétences), de la vision partagée qu'il est nécessaire de voir l'entreprise « de l'intérieur » et non plus uniquement dans son environnement, les deux approches ont des problématiques très similaires, comme le lien avec la performance ou les changements organisationnels induits par une démarche compétence. Pourtant, les divergences subsistent. L'approche stratégique procède d'un niveau « macro »pour identifier des « compétences-clés », et peine souvent à opérationnaliser ce concept. Les démarches GRH ont un souci analytique de décomposition de la compétence et de la ressource qui risque de noyer la démarche dans le détail. En outre, alors que le vocabulaire est similaire, les définitions divergent. Concilier ces divergences, afin de conserver les avantages de l'une et de l'autre de ces théories, à savoir le lien avec la stratégie pour l'une et le souci d'opérationnaliser les concepts pour l'autre est peut être plus aisé à l'heure ou les nouvelles conditions auxquelles sont soumises les entreprises qui oeuvrent dans l' »économie de la connaissance ». Les technologies qui deviennent accessibles plus facilement font qu'en dernière instance, ce sont bien les collaborateurs de l'entreprise qui sont le support de la compétence. L'objectif de cet état de la question n'est pas de procéder à un recensement exhaustif des manières de traiter de la compétence en sciences de gestion. Il est plutôt de mettre en évidence ce que les deux approches peuvent amener, chacun à leur manière, à notre problème, l'identification des compétences d'entreprise en lien avec la stratégie. Ces éléments nous serviront de matériau pour construire notre propre modèle d'identification des compétences. C'est sans doute la première fois que ces deux modèles sont confrontés du point de vue de la stratégie de l'entreprise. CHAPITRE 3 : LE MODÈLE CONCEPTUEL Le chapitre 3 présente le modèle conceptuel d'identification des compétences d'entreprise. Après une discussion sur la notion de modèle en sciences de gestion, il présente l'intérêt d'une modélisation, et la démarche de modélisation. Celle-ci se décompose en 3 étapes concentriques successives : un modèle informel, un modèle semi-formel qui prendra la forme d'une ontologie, et quelques éléments d'un modèle formel. Une présentation des ontologies et de l'utilité de cette technique précèdera la construction du modèle à proprement parler. Cette construction se fera à partir des fonctionnalités d'un système de gestion des compétences défini comme utile à l'entreprise, c'est à dire répondant aux objectifs. Dans cette partie, nous construirons notre modèle conceptuel d'identification et de qualification des compétences d'entreprises. Nous commencerons par préciser la notion de modèle. Un modèle consiste en une schématisation, -qui typifie certaines caractéristiques du réel, pour en faire ressortir certains traits dominants, les mettre en valeur et permettre ainsi d'anticiper certains développements de la réalité. Nous sélectionnerons et préciserons ensuite les entités nécessaires à la composition du modèle. Nous définirons ainsi le concept de compétences et les concepts qui lui sont liés. Dans une troisième partie, nous montrerons en quoi la technique des ontologies peut se révéler utile pour notre problématique. CHAPITRE 4 : LE MODÈLE DE RAISONNEMENT Le chapitre 4 présente le modèle de raisonnement, quelques fonctionnalités du prototype, quelques éléments de l'algorithme, une esquisse de l'architecture, des requêtes possibles, vues à travers une technique inspirée des use-cases. La partie précédente aura permis de sélectionner les entités nécessaires à un modèle d'identification et de qualification des compétences. Dans cette partie, nous allons développer le modèle de raisonnement. L'objectif de notre travail est d'identifier concrètement les compétences de l'entreprise, et de les qualifier, afin de servir d'aide à la décision. Dans cette optique, le modèle de raisonnement décrira les opérations effectuées sur les entités identifiées précédemment. Après avoir défini le modèle de raisonnement et son fonctionnement, nous présenterons les quatre cas d'utilisation qui nous servirons d'exemples d'utilisation. Il s'agit des cas de dirigeant d'entreprise, responsable des ressources humaines, chef de projet, et collaborateur de l'entreprise. Ces cas d'utilisation nous permettrons d'opérationnaliser les concepts décrits dans le modèle conceptuel à travers un système d'indicateurs, d'effectuer des opérations sur ces concepts. ANNEXE : UNE ÉTUDE DE CAS Enfin, en annexe de ce document, nous décrirons une étude de cas. Il s'agit d'une intervention menée en entreprise, qui a repris, et ainsi testé, une bonne partie des éléments décrits dans ce travail. Cette intervention a débouché sur la mise en place d'une gestion des compétences qui se concrétise notamment par un «tableau de bord des compétences ». CHAPITRE 5 : CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES Le chapitre 5 présente les conclusions, et quelques perspectives. Il présente les principaux apports, les limites, un retour sur certaines questions méthodologiques. PRINCIPALES CONTRIBUTIONS L'objectif de cette thèse est de proposer un modèle qui permette d'identifier et de qualifier les compétences d'entreprise. On peut dégager un certain nombre de contributions 1. Nous proposons un modèle d'identification et de qualification des compétences en cohérence avec les préoccupations des entreprises, notamment par le lien avec la stratégie, qui permet l'adaptabilité et la flexibilité. 2. Nous proposons une méthode de qualification des compétences qui permet de distinguer les compétences d'entreprise selon différents points de vue 3. Nous proposons des fonctionnalités et une architecture rendant possible la réalisation d'un outil de gestion des compétences.
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Les Chantiers à haute intensité de la main d’oeuvre (Faimo) donnent la possibilité aux femmes des Villages d’Achada Costa et Levada l’opportunité de se rencontrer en dehors des espaces traditionnels (funérailles, messe, baptême etc.). Ces rencontres facilitent l’établissement des liens sociaux et d’amitié qui aboutissent à une certaine complicité et à la réalisation de projets communs. Le revenu et l’apprentissage d’un métier que les Faimo procurent aux femmes ouvrent à celles-ci la voie menant à un « empowerment » économique (synonyme d’autonomie financière et économique) et social en leur permettant un certain contrôle de ses ressources et l’accès à une forme de savoir professionnel. Nous sommes ainsi devant un cas de ‘ pouvoir de’ qui renvoie aux capacités intellectuelles (la connaissance objective, le savoir) et émotionnelles (savoir-être), mais aussi économiques (avoir) : avoir l'accès et le contrôle des moyens de production et des bénéfices » (Charlier : 2011). De telles acquisitions sont sources d’une plus grande estime de soi et confiance en soi qui mènent à l’action et donc d’un ‘pouvoir intérieur’ qui « renvoie à la [capacité individuelle d’analyser et d’influencer] sa vie et de proposer des changements » (Charlier : 2011). L’association du développement communautaire est l’espace où les femmes affirment leur pouvoir social et politique en s’appuyant sur une solidarité et complicité intelligentes. Grâce à la solidarité entre elles, les femmes contrôlent l’association locale et parviennent à « négocier » et à faire valoir leur vision des priorités pour leur village et ainsi influencer le processus de son développement. Nous sommes, dans ce contexte, face à un cas de ‘pouvoir avec’, (pouvoir social et politique, [qui] met en évidence la notion de solidarité, la capacité de s’organiser pour négocier et pour défendre un objectif commun) (Charlier 2011) même si la solidarité entre les femmes suscite une certaine méfiance et résistance des hommes.
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Collection : Bibliothèque internationale d'économie politique
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La prise en charge intra-hospitalière des arrêts cardio-respiratoires s'appuie sur une application précoce des gestes de base de la réanimation cardio- pulmonaire (massage cardiaque, ventilation pulmonaire, défibrillation) par les soignants. À l'heure actuelle, les formations à la réanimation cardio-pulmonaire impliquent uniquement l'apprentissage de gestes techniques et de connaissances théoriques, mais omettent totalement les aspects relationnels, ainsi que les problèmes de communication et de travail en équipe. Au travers d'une revue critique de la littérature médicale et aéronautique, nous proposons une nouvelle piste de formation dans le domaine de la réanimation cardio-pulmonaire. En s'appuyant sur les travaux réalisés dans l'aviation, dans les domaines de l'erreur humaine et du travail en équipe, nous offrons finalement une adaptation du "Crew Resource Management" ainsi qu'une série de recommandations, visant à intégrer les éléments relationnels et le facteur humain dans les cours de réanimations cardio-pulmonaires.