1000 resultados para enfant
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Much of the literature on ethical issues in child and youth participation has drawn on the episodic experiences of participatory research efforts in which young peoples input has been sought, transcribed and represented. This literature focuses in particular on the power dynamics and ethical dilemmas embedded in time-bound adult/child and outsider/insider relationships. While we agree that these issues are crucial and in need of further examination, it is equally important to examine the ethical issues embedded within the everyday practices of the organizations in and through which young peoples participation in community research and development often occurs (e.g., community-based organizations, schools and municipal agencies). Drawing on experience from three summers of work in promoting youth participation in adult-led organizations of varying purpose, scale and structure, a framework is postulated that presents participation as a spatial practice shaped by five overlapping dimensions. The framework is offered as a point of discussion and a potential tool for analysis in ecipation in relation to organizational practice.
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Ltiologie de lobsit infantile est multifactorielle et complexe. Le patrimoine gntique tout comme lenvironnement dun enfant peuvent favoriser lapparition dun surplus de poids. Cest pourquoi plusieurs tudes se sont penches sur le lien entre lenvironnement familial et en particulier le rle de la mre et le risque dobsit chez lenfant. Lobjectif est de mieux comprendre quels sont les facteurs de risque maternels spcifiques chaque population afin de mieux prvenir ce flau. Ce projet a donc cherch identifier quelles sont les relations entre les facteurs de risque maternels et lindice de masse corporelle denfants qubcois avec surcharge pondrale. Parmi les facteurs de risque tudis, on note des liens entre le niveau de scolarit de la mre, son statut familial et son niveau dinscurit alimentaire. Sur le plan cognitif et comportemental, le lien entre lindice de masse corporelle (IMC) de lenfant et la perception maternelle du poids de son enfant ainsi que le niveau de restriction alimentaire maternel ont galement t analyss. Au total, 47 entrevues ont t compltes par tlphone auprs des mres denfants obses ou en embonpoint grce un large questionnaire destin dcrire le profil des familles consultant les cliniques externes du CHU Ste Justine. Les tests de Fisher pour les variables catgorielles, le test de T de comparaison des moyennes du Z-score de lIMC des enfants ont permis deffectuer les analyses statistiques. Les rsultats obtenus dmontrent quun lien existe entre le niveau de scolarit maternel et la prsence dinscurit alimentaire. De mme, il a t possible de constater que les enfants avec une mre restrictive des apports alimentaires de leur enfant avaient un Z-score de lIMC significativement plus lev. Ces rsultats suggrent quil existe des liens entre le profil socio-conomique et comportemental de la mre et le surplus de poids de lenfant. Des tests auprs dun plus large chantillon seront ncessaires afin de confirmer ces rsultats, lobjectif tant, entre autres, de mieux cibler les enfants risque dembonpoint ou dobsit et de mieux outiller les professionnels de la sant en contact avec ces familles.
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Cette recherche a t inspire par les travaux de John Bowlby sur lattachement ainsi que par les crits psychanalytiques de Sigmund Freud et de Donald Winnicott sur le dveloppement de la relation pre-garon. Trois objectifs ont t formuls dans la prsente tude : A) Les jeunes garons dge prscolaire pourraient-ils projeter, travers quelques sessions de jeu symbolique libre, leurs reprsentations paternelles? B) Sils les projettent, quelle est la nature de ces reprsentations paternelles? C) Existe-t-il une relation entre le type dattachement (valu par un instrument standard) et les reprsentations paternelles projetes dans le jeu symbolique libre? Dix garons de quatre ans ont t films la maison et dans une garderie pendant, en moyenne, quatre sessions totalisant par enfant, une dure moyenne de deux heures trente minutes de jeu symbolique. Le type dattachement a t valu laide de lAttachment Story Completion Task. Les rsultats dmontrent que lensemble des garons ont t en mesure de projeter des reprsentations paternelles bases sur la figure du pre. Tous ces garons ont peru le pre comme une figure de protection et huit enfants sur dix ont exprim verbalement leur attachement ce dernier. Un enfant de type vitant (type A) na pas voqu la figure du pre dans son jeu. Ce pre tait rarement la maison pour soccuper de son garon. Enfin, le dernier enfant, de type ambivalent (un enfant particulirement agressif de type C), a prsent dans son jeu des interactions ngatives avec le pre et ce, tout au long des sessions de jeu symbolique. Il appert ainsi que le jeu symbolique permet lenfant de projeter des reprsentations de la figure paternelle. Ces reprsentations sont en lien avec le type dattachement que lenfant dtient au moment de lvaluation.
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Ce mmoire propose dtudier les reprsentations de la masculinit dans les vidoclips de musique populaire. Il consiste plus prcisment en une analyse textuelle de vidoclips suivant lapproche smiologique. La reprsentation y est entendue comme un processus dattribution de sens, agissant dans la construction sociale de la masculinit. Selon une mthode qualitative, il est premirement question de cerner et, ultrieurement, explorer les principaux schmas de la masculinit dans un corpus de 29 vidoclips slectionn auprs de la chane qubcoise Musique Plus. Lobservation des codes visuels est centrale cette entreprise, larticulation de ces derniers permettant la prolifration dexpressions du genre masculin. Partant du point de vue que des attributs, notamment la force et linvulnrabilit, apparaissent comme typiquement masculins au sein de certaines reprsentations, il sera question de confronter cette ide aux trois scnarios majeurs ayant man du corpus ; lhomme-enfant, lintrospectif et le meneur, indiquant tous trois la rcente monte des reprsentations dune masculinit vulnrable en musique populaire. Les constats qui rsulteront de cette exploration seront finalement recadrs dans lactuel cadre social, o le masculin et le fminin sont de moins en moins enclos dans les moules traditionnels et tendent se redfinir sur une nouvelle matrice.
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Dans le domaine de la dficience intellectuelle, des relations de nature partenariale entre les parents et les intervenants sont maintenant souhaites. Dailleurs, les avantages dtablir un partenariat dans les relations entre les parents et les intervenants ne sont plus dmontrer. Pourtant, les crits portant sur ce sujet dressent un portrait o le partenariat est plutt absent des relations entre les intervenants et les parents. En situation dhbergement, le partenariat entre les parents et les intervenants est encore plus pertinent puisquil constitue un facteur influenant positivement limplication des parents auprs de leur enfant ayant une dficience intellectuelle. Par contre, le sujet spcifique des relations entre les intervenants et les parents de personnes ayant une dficience intellectuelle en contexte dhbergement a t peu explor dans les crits. Dans le cadre du prsent mmoire, une recherche qualitative a t mene afin de connatre la perception de parents dadultes ayant une dficience intellectuelle de leurs relations avec les intervenants dans un contexte dhbergement. Dix parents ont donc t rencontrs en entrevue. Les objectifs de cette recherche taient de qualifier, partir de la perception de parents, la nature des relations quils entretiennent avec les intervenants et de cibler les facteurs qui influencent leurs relations.
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Des tudes adultes sur ldme pulmonaire lsionnel et le Syndrome de Dtresse Respiratoire Aigu ont men ltablissement de recommandations sur les stratgies de ventilation mcanique employer chez ces patients. Cependant, il nest pas clair si les recommandations adultes sont galement bnfiques pour lenfant. Objectif Dcrire les stratgies de ventilation mcanique employes chez les enfants atteints dun dme pulmonaire lsionnel. Mthodes tude pidmiologique transversale tenue dans 59 units de Soins Intensifs Pdiatriques de 12 pays en Amrique du Nord et en Europe. Six jours dtude ont eu lieu entre juin et novembre 2007. Les enfants atteints dun dme pulmonaire lsionnel taient inclus et des donnes sur la svrit de leur maladie, les paramtres de ventilation mcanique et les thrapies adjuvantes employes ont t recueillies. Rsultats Des 3823 enfants dpists, 414 (10.8%) avaient un dme pulmonaire lsionnel et 165 (40%) ont t inclus dans ltude (124 taient sous ventilation mcanique conventionnelle, 27 sous ventilation haute frquence par oscillation et 14 sous ventilation non invasive). Dans le groupe sous ventilation conventionnelle, 43.5% taient ventils avec un mode contrl pression, le volume courant moyen tait de 8.33.3 ml/kg et lutilisation de la PEP et FiO2 tait htrogne. Conclusions Cette tude dmontre une htrognit dans les stratgies de ventilation mcanique employes chez les enfants souffrant dun dme pulmonaire lsionnel. Celle-ci pourrait tre en partie relie la robustesse des critres diagnostiques actuellement utiliss pour dfinir lALI/SDRA. Une valuation rigoureuse de ces stratgies est ncessaire pour guider la standardisation des soins et optimiser lissue de ces patients.
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La leucmie lymphode reprsente 30% de tous les cancers chez lenfant. SCL ( Stem cell leukemia ) et LMO1/2 ( LIM only protein ) sont les oncognes les plus frquemment activs dans les leucmies aigus des cellules T chez l'enfant (T-ALL). Lexpression ectopique de ces deux oncoprotines dans le thymus de souris transgniques induit un blocage de la diffrenciation des cellules T suivie dune leucmie agressive qui reproduit la maladie humaine. Afin de dfinir les voies gntiques qui collaborent avec ces oncognes pour induire des leucmies T-ALL, nous avons utilis plusieurs approches. Par une approche de gne candidat, nous avons premirement identifi le pTalpha, un gne crucial pour la diffrenciation des cellules T, comme cible directe des htrodimres E2AHEB dans les thymocytes immatures. De plus, nous avons montr que pendant la diffrenciation normale des thymocytes, SCL inhibe la fonction E2A et HEB et quun dosage entre les protines E2A, HEB et SCL dtermine lexpression du pTalpha. Deuximement, par lutilisation dune approche globale et fonctionnelle, nous avons identifi de nouveaux gnes cibles des facteurs de transcription E2A et HEB et montr que SCL et LMO1 affectent la diffrenciation thymocytaire au stade prleucmique en inhibant globalement lactivit transcriptionnelle des protines E par un mcanisme dpendant de la liaison lADN. De plus, nous avons dcouvert que les oncognes SCL et LMO1 sont soit incapables dinhiber totalement lactivit suppresseur de tumeur des protines E ou agissent par une voie dinduction de la leucmie diffrente de la perte de fonction des protines E. Troisimement, nous avons trouv que Notch1, un gne retrouv activ dans la majorit des leucmies T-ALL chez lenfant, opre dans la mme voie gntique que le pr-TCR pour collaborer avec les oncognes SCL et LMO1 lors du processus de leucmognse. De plus, cette collaboration entre des facteurs de transcription oncogniques et des voies de signalisation normales et importantes pour la dtermination de la destine cellulaire pourraient expliquer la transformation spcifique un type cellulaire. Quatrimement, nous avons trouv que les oncognes SCL et LMO1 sont des inducteurs de snescence au stade prleucmique. De plus, la dltion du locus INK4A/ARF, un vnement retrouv dans la majorit des leucmies pdiatriques T-ALL associes avec une activation de SCL, collabore aves les oncognes SCL et LMO1 dans linduction de la leucmie. Cette collaboration entre la perte de rgulateurs de la snescence suggre quun contournement de la rponse de snescence pourrait tre ncessaire la transformation. Finalement, nous avons aussi montr que linteraction directe entre les protines SCL et LMO1 est critique pour linduction de la leucmie. Ces tudes ont donc permis didentifier des vnements collaborateurs, ainsi que des proprits cellulaires affectes par les oncognes associs avec la leucmie et de faon plus gnrale dans le dveloppement du cancer.
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Rsum Lhypothse de la priode critique, mise par Lenneberg dans les annes 60, affirmait quun enfant pouvait acqurir une langue seconde, sans difficult, environ jusqu lge de la pubert. Aprs cette priode, lapprentissage dun autre idiome serait difficile, d la latralisation du cerveau. En mme temps, les travaux de Chomsky enrichirent cette thorie avec lide de la Grammaire universelle, laquelle tablit que nous possdons tous, ds la naissance, les lments linguistiques universels qui nous permettent dacqurir une langue maternelle. Tant que la Grammaire universelle est active, notre langue maternelle se dveloppe et cest pourquoi, si nous apprenons une autre langue pendant cette priode, lacquisition de celle-ci se produit de manire presque naturelle. Pour cette raison, plus une langue est apprise tt, plus elle sera matrise avec succs. En nous appuyant sur ce cadre thorique ainsi que sur lAnalyse derreurs, outil qui permet au professeur de prdire quelques erreurs avec la finalit de crer des stratgies dapprentissage dune langue seconde, nous tenterons de vrifier dans le prsent travail si lge est un facteur qui influence positivement ou ngativement lapprentissage dune langue seconde, lespagnol dans ce cas-ci, par le biais de lanalyse comparative des prpositions a/ en dans deux groupes dtudiants diffrents.
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Dans le but dexaminer les mcanismes qui sous-tendent le dveloppement de la scurit dattachement chez lenfant, Grossmann et al. (1999; 2008) proposent une perspective plus vaste de ltude de lattachement chez lenfant, examinant les comportements parentaux pertinents aux deux cts de lquilibre entre le systme dattachement et le systme dexploration. La thse se base sur cette approche pour explorer la relation entre la scurit dattachement chez lenfant et deux comportements maternels, soit la sensibilit maternelle et le soutien lautonomie maternel, de mme que la relation entre ces deux comportements et ltat desprit maternel face lattachement. Le premier article propose que la thorie de lautodtermination, avec ses tudes empiriques portant sur les comportements parentaux lis lexploration, offre une perspective utile pour ltude des comportements dexploration dans le cadre de lquilibre attachement/exploration. Larticle prsente une revue thorique et empirique des domaines de lattachement et de la thorie de lautodtermination et souligne des analogies conceptuelles et empiriques entre les deux domaines, en plus de dcrire la faon dont ils se compltent et se complmentent. Le deuxime article tudie les liens entre la sensibilit maternelle, le soutien lautonomie maternel et la scurit dattachement chez lenfant. Soixante et onze dyades ont particip deux visites domicile. La sensibilit maternelle a t value lorsque les enfants taient gs de 12 mois, alors que le soutien lautonomie maternel et la scurit dattachement chez lenfant lont t lorsque les enfants avaient atteint lge de 15 mois. Les rsultats indiquent que le soutien lautonomie maternel explique une portion significative de la variance de la scurit dattachement, et ce, aprs avoir contrl pour la sensibilit maternelle et le statut socio-conomique. Le troisime article examine les relations entre deux dimensions de ltat desprit maternel face lattachement (esquivant et proccup/non-rsolu), la sensibilit maternelle et le soutien lautonomie maternel. Soixante et onze dyades ont particip trois visites domicile. LEntrevue dAttachement Adulte (EAA) a t administre lorsque les enfants taient gs de 8 mois, la sensibilit maternelle a t value alors quils avaient atteint lge de 12 mois et le soutien lautonomie maternel, lorsquils avaient 15 mois. Les rsultats rvlent quaprs avoir contrl pour le statut socio-conomique, la sensibilit maternelle est lie de faon ngative la dimension esquivant de lEAA, alors que le soutien lautonomie maternel est li de faon ngative la dimension proccup/non-rsolu . Les rsultats prsents dans le deuxime et le troisime article sont discuts, de mme que de leurs rpercussions thoriques et cliniques. Des questions susceptibles de guider des recherches futures sont proposes.
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Rsum La prsente thse doctorale vise dterminer sous quelles conditions la garde non-maternelle est associe (positivement/ngativement) au niveau de stress et au dveloppement cognitif des enfants. Elle comporte une recension des crits et trois articles empiriques. Le premier article prsente une recension des crits (de type mta-analytique) qui synthtise les tudes portant sur le stress des enfants en services de garde et ayant utilis le niveau de cortisol comme indicateur. Les rsultats montrent que la garde non-maternelle est associe au niveau de stress des enfants, se refltant dans des concentrations de cortisol leves. Les niveaux de stress levs sobservent particulirement chez les enfants qui au dpart ont tendance tre retirs, anxieux ou qui sont gards dans un milieu de faible qualit. Cependant, certains lments indiquent que les lvations de cortisol la garderie sont temporaires et quelles disparaissent au fur et mesure que lenfant sadapte son milieu. Le deuxime article de thse, ralis dans le contexte de lchantillon longitudinal national des enfants et des jeunes [ELNEJ] (n = 3093), vise dterminer dans quelle mesure lassociation entre la frquentation des services de garde et lacquisition du vocabulaire rceptif au prscolaire dpend du milieu familial de lenfant. Les rsultats indiquent qu lintrieur du groupe denfants dfavoriss, ceux ayant t gards temps plein dans la premire anne de vie obtiennent des scores suprieurs sur une mesure de vocabulaire rceptif administre 4 ans, comparativement aux enfants rests la maison avec la mre (d=0.58). Le troisime article, ralis dans le contexte de ltude longitudinale des enfants du Qubec [ELDEQ]; (n=2,120), vise documenter les bnfices long terme de la frquentation des services de garde par les enfants issus de milieux dsavantags sur la prparation scolaire et les comptences acadmiques. Les rsultats rvlent que les enfants dont la mre na pas termin ses tudes secondaires obtiennent de meilleurs rsultats sur une mesure de prparation scolaire cognitive (d=0.56) et de vocabulaire rceptif (d=0.30) en maternelle, et de connaissance des nombres (d=0.43) en premire anne, sils ont frquent un service de garde sur une base rgulire. Par ailleurs, la garde non-parentale nest pas associe aux comptences cognitives des enfants de milieux sociaux favoriss. Lobjectif du quatrime article est dexaminer les facteurs de slection quant lutilisation des services de garde dans le contexte de lELDEQ. Les rsultats montrent que labsence demploi de la mre pendant la grossesse, le faible niveau dducation de la mre; le revenu insuffisant de la famille, avoir plus de 2 frres et surs, la surprotection maternelle, et le faible niveau de stimulation cognitive sont associs une faible utilisation des services de garde (30.7% de lchantillon qubcois). En dautres termes, les enfants qui sont les plus susceptibles de retirer des avantages des services de garde sur le plan du dveloppement, en raison de la prsence de facteurs de risque dans leur milieu familial, sont aussi ceux qui utilisent le moins les services de garde.
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Les tudes des effets de lactivit physique sur la cognition humaine et animale ne permettent pas de clarifier si ces effets sont spcifiques au type dexercice pratiqu et si les gains cognitifs pour un cerveau en dveloppement sont globaux ou exclusifs certaines fonctions cognitives. Considrant le circuit nerveux entre le cervelet et le cortex prfrontal dorsolatral, nous croyons quun entranement neuromoteur stimulant les fonctions motrices du cervelet amliorera les fonctions excutives associes au cortex prfrontal. Comme lentranement arobie a affect positivement diffrentes fonctions cognitives dans des tudes prcdentes, nous croyons que ce type dexercice amliorera les fonctions excutives et la mmoire long-terme. Trois classes de sixime anne (ge moyen = 11,4 ans) ont t alatoirement assignes aux groupes neuromoteur (n=22), arobie (n=19) et contrle (n=15). Nous nous sommes assurs que lentranement neuromoteur ne stimulait aucunement la capacit arobie et que lentranement arobie namliorait aucune habilet motrice. Les entranements pour les deux groupes exprimentaux consistaient en 30 minutes dactivits par jour dcole pendant les heures de classe, pour 10 semaines ; le groupe contrle suivait le programme scolaire rgulier. Des tests moteurs et cognitifs ont t administrs avant et aprs lintervention. Une srie dANOVAs a rvl que lentranement neuromoteur avait amlior la fluence verbale avec un effet marginal sur la gnration de verbe, deux fonctions excutives associes au circuit fronto-crbelleux, et que lentranement arobie avait men une amlioration distincte de la fluence verbale. Ainsi, nos rsultats dmontrent que les amliorations des fonctions excutives sont spcifiques chaque entranement pratiqu.
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Document intgr la collection Archives en mouvement. Cette collection vise explorer la diffusion par l'utilisation de documents d'archives. Ce document fut pralablement ralis dans le cadre du cours SCI6113 Description et diffusion des archives, donn lEBSI au trimestre dautomne 2009 par Franois Cartier dans le cadre du programme de matrise en sciences de l'infomation.
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Contexte : Lactivit physique est une composante centrale du dveloppement physique, psychologique et social de l'enfant, particulirement au sein d'une socit o l'impact de la sdentarit et de l'obsit devient de plus en plus important. Cependant, les trajectoires dactivit physique hors cole et leurs dterminants sont peu tudis et les connaissances sur ce sujet sont limites. Il est galement notoire que les types dactivit physique sont rarement pris en considration. Objectif : Ce mmoire a pour but (a) de dterminer les trajectoires de pratique dactivit physique au cours du dveloppement des enfants (b) de valider lassociation entre lactivit physique supervise et lactivit non supervise et (c) didentifier les dterminants au niveau du quartier, de la famille et des caractristiques individuelles associs aux trajectoires de pratique dactivit physique supervise et non supervise. Participants : 1 814 enfants (51% garons) ns en 1998 ayant particip ltude Longitudinale du Dveloppement des Enfants du Qubec (ELDEQ). Les donnes rcoltes proviennent uniquement de leur mre. Mesures : La frquence de lactivit physique supervise et non supervise a t mesure quatre reprises alors que les enfants taient gs entre 5 et 8 ans. Les dterminants ainsi que les variables contrles ont t mesurs alors que les enfants avaient 4 ou 5 ans. Rsultats : Trois trajectoires dactivit physique supervise et non supervise ont t identifies. Les rsultats suggrent que les trajectoires dactivit physique supervise, reprsentant respectivement 10%, 55.3% et 34.7% de la population, sont relativement stables mme si elles subissent une lgre augmentation avec le temps. Des trois trajectoires dactivit physique non supervise reprsentant respectivement 14.1%, 28.1% et 57.8% de la population, une augmente considrablement avec le temps alors iv que les deux autres sont stables. Ces deux sries de trajectoires ne sont pas associes significativement entre elles. Lducation de la mre, lentraide dans le quartier de rsidence ainsi que la prosocialit des enfants dterminent les deux types dactivit physique. La suffisance de revenu et la pratique sportive de la mre sont associes seulement aux trajectoires dactivit physique supervise. La famille intacte discrimine lappartenance aux trajectoires dactivit physique non supervise. Conclusion : Premirement, la pratique de lactivit physique est relativement stable entre 5 et 8 ans. Deuximement, lactivit physique supervise ainsi que lactivit physique non supervise sont deux pratiques qui se dveloppent diffremment et qui possdent leurs propres dterminants. Troisimement, une approche cologique permet de mieux saisir la complexit de ces deux processus.
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Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation
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Introduction : La vaccination est lune des interventions de sant publique les plus efficaces et les plus efficientes. Comme dans la plupart des pays de la rgion Ouest africaine, le programme national de vaccination a bnfici du soutien de nombreuses initiatives internationales et nationales dans le but daccrotre la couverture vaccinale. La politique vaccinale du Burkina Faso sest appuye sur diffrentes stratgies savoir: la vaccination-prospection, la vaccination commando, le Programme largi de vaccination (PEV) et les Journes nationales de vaccination. La couverture vaccinale complte des enfants de 12 23 mois a certes augment, mais elle est reste en de des attentes passant de 34,7% en 1993, 29,3% en 1998 et 43,9% en 2003. Objectif : Le but de cette thse est danalyser plusieurs priodes et diffrents niveaux, les facteurs associs la vaccination complte des enfants de 12 23 mois en milieu rural au Burkina Faso. Mthodes : Nous avons utilis plusieurs stratgies de recherche et quatre sources de donnes : - les enqutes dmographiques et de sant (EDS) de 1998-1999 et de 2003 - les annuaires statistiques de 1997 et de 2002 - des entretiens individuels auprs de dcideurs centraux, rgionaux et dacteurs de terrain, uvrant pour le systme de sant du Burkina Faso - des groupes de discussion et des entretiens individuels auprs de populations desservies par des centres de sant et de promotion sociale (niveau le plus priphrique du systme de sant) et du personnel local de sant. Des approches quantitatives (multiniveau) et qualitatives ont permis de rpondre plusieurs questions, les principaux rsultats sont prsents sous forme de trois articles. Rsultats : Article 1: Les facteurs individuels et du milieu de vie associs la vaccination complte des enfants en milieu rural au Burkina Faso : une approche multiniveau . En 1998, bien que la propension la vaccination saccroisse significativement avec le niveau de vie des mnages et lutilisation des services de sant, ces 2 variables nexpliquent pas totalement les diffrences de vaccination observes entre les districts. Plus de 37 % de la variation de la vaccination complte est attribuable aux diffrences entre les districts sanitaires. A ce niveau, si les ressources du district semblent jouer un rle mineur, un accroissement de 1 % de la proportion de femmes duques dans le district accrot de 1,14 fois les chances de vaccination complte des enfants. Article 2: Rates of coverage and determinants of complete vaccination of children in rural areas of Burkina Faso (1998 - 2003) . Entre 1998 et 2003, la couverture vaccinale complte a augment en milieu rural, passant de 25,90% 41,20%. Alors que les ressources du district nont prsent aucun effet significatif et que celui de lducation sest attnu avec le temps, le niveau de vie et lexprience dutilisation des services de sant par contre, restent les facteurs explicatifs les plus stables de la vaccination complte des enfants. Mais, ils nexpliquent pas totalement les diffrences de vaccination complte qui persistent entre les districts. Malgr une tendance lhomognisation des districts, 7.4% de variation de la vaccination complte en 2003 est attribuable aux diffrences entre les districts sanitaires. Article 3: Cultures locales de vaccination : le rle central des agents de sant. Une tude qualitative en milieu rural du Burkina Faso . Lexploration des cultures locales de vaccination montre que les maladies cibles du PEV sont bien connues de la population et sont classes parmi les maladies du blanc, devant tre traites au centre de sant. Les populations recourent la prvention traditionnelle, mais elles attribuent la rgression de la frquence et de la gravit des pidmies de rougeole, coqueluche et poliomylite la vaccination. La fivre et la diarrhe post vaccinales peuvent tre vues comme un succs ou une contre-indication de la vaccination selon les orientations de la culture locale de vaccination. Les deux centres de sant ltude appliquent les mmes stratgies et font face aux mmes barrires laccessibilit. Dans une des aires de sant, lorganisation de la vaccination est la meilleure, le comit de gestion y est impliqu et lagent de sant est plus disponible, accueille mieux les mres et est soucieux de sintgrer la communaut. On y note une meilleure mobilisation sociale. Le comportement de lagent de sant est un dterminant majeur de la culture locale de vaccination qui son tour, influence la performance du programme de vaccination. Tant dans la sphre professionnelle que personnelle il doit crer un climat de confiance avec la population qui acceptera de faire vacciner ses enfants, pour autant que le service soit disponible. Rsultats complmentaires : le PEV du Burkina est bien structur et bien support tant par un engagement politique national que par la communaut internationale. En plus de la persistance des ingalits de couverture vaccinale, la prennit du programme reste un souci de tous les acteurs. Conclusion : Au del des conclusions propres chaque article, ce travail a permis didentifier plusieurs facteurs critiques qui permettraient damliorer le fonctionnement et la performance du PEV du Burkina Faso et galement de pays comparables. Le PEV dispose de ressources adquates, ses dimensions techniques et programmatiques sont bien matrises et les diffrentes initiatives internationales soutenues par les bailleurs de fonds lui ont apport un support effectif. Le facteur humain est crucial : lors du recrutement du personnel de sant, une attention particulire devrait tre accorde ladoption dattitudes douverture et dempathie vis--vis de la population. Ce personnel devrait tre en nombre suffisant au niveau priphrique et surtout sa prsence et sa disponibilit devraient tre effectives. Les liens avec la population sont renforcer par une plus grande implication du comit de gestion dans lorganisation de la vaccination et en dfinissant plus clairement le rle des agents de sant villageois. Ces diffrents points devraient constituer des objectifs du PEV et ce titre faire lobjet dun suivi et dune valuation adquats. Finalement, bien que la gratuit officielle de la vaccination ait rduit les barrires financires, certaines entraves demeurent et elles devraient tre leves pour amliorer laccs aux services de vaccination.