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Ce memoire propose une analyse du discours et de lexperience corporelle des adeptes de la scene musicale electronique underground-house de Montreal. Il cherche a contribuer au champ des etudes sur les formations culturelles expressives contemporaines sur deux axes. Sur le plan methodologique, cette recherche illustre la portee de lentretien dexplicitation lorsquil sagit daccompagner la mise en mots dimpressions sensorielles, demotions, de pensees ou dactions. Combinee a une demarche immersive de longue haleine sur le terrain, cette methode innovante developpee par le chercheur Pierre Vermersch (1994) savere ici un outil rigoureux donnant acces a la memoire incarnee des sujets, laquelle regorge dinformations dune etonnante precision. Sur le plan ethnographique, cette etude sinteresse aux nouveaux espaces de solidarite et dexpression balisant lexperience des Quebecois de parents haitiens issus des classes moyenne et moyenne elevee. Les resultats de cette recherche demontrent, en premier lieu, que lexperience de la vibe , expression idiomatique largement utilisee par les acteurs, constitue la cle de voute maintenant la cohesion entre les representations, les croyances et les activites corporelles des participants. En deuxieme lieu, la scene underground-house se presenterait comme lexpression dune nouvelle contre-culture en etablissant une distance critique avec, dune part, la culture hip hop commerciale et sa representation mediatique ghettoisee et, dautre part, lespace culturel dominant en promouvant une experience de corps et desprit subversive. Cet espace de transmission et de communion inedit propose des modeles de sociabilites nouveaux qui contribuent de maniere inusuelle au dialogue interculturel urbain montrealais.

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Mmoire de recherche et cration, incluant une partie essai et un texte de cration.

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Deux paradigmes se ctoient dans le traitement de la dpendance au Qubec. Tout dabord, il y a le paradigme de labstinence avec un modle dintervention souvent bas sur les Alcooliques Anonymes. Avec ce modle, lalcoolisme (ou la toxicomanie) est dfini comme une maladie. En ce qui a trait la rduction des mfaits, cette dernire vise la rduction des effets nfastes de lusage de drogues plutt que llimination de leur usage (Brisson, 1997). Nous nous sommes intresss une intervention inscrite dans ce paradigme soit le programme de substitution la mthadone. Cette tude avait comme but de connatre les perceptions de personnes inscrites ce programme, comprendre comment est vcu le rtablissement travers la participation au programme et connatre les perceptions de ces personnes en ce qui a trait aux consquences de la dpendance. Un cadre thorique sinscrivant dans la perspective de linteractionnisme symbolique a t choisi. Plus prcisment, les processus de transformations normatives de Maria Caiata Zufferey, la thorie de ltiquetage dHoward Becker et le concept de stigmate dErving Goffman ont t retenus. Ensuite, dix entrevues semi-diriges auprs dhommes et de femmes majeures inscrites un programme de substitution la mthadone ont t ralises. En ce qui a trait au chapitre portant sur les rsultats, il a mis en lumire diffrents rapports la mthadone vcus par les participants. Pour ce faire, trois figures construites laide de lanalyse typologique ont t dveloppes. Il ressort que pour certaines personnes, la mthadone fut dcrite comme un substitut ncessaire, pour dautres, elle correspondait une aide dont ils veulent se dbarrasser et pour une minorit, elle suscitait de lambivalence. En dfinitive, bien que la substitution demeure le traitement de choix pour la dpendance aux opiodes, il est difficile de parler de sortie du monde de la drogue laide de la mthadone puisque ce traitement apparat comme tant presque aussi stigmatis que la dpendance lhrone (Lauzon, 2011). premire vue, la mthadone permet de prendre une distance avec le monde de la drogue (largent facile, les vols, la prostitution) et permet de se reconstruire une existence sur la base de repres stables, mais bien considrer les choses, elle confine les personnes interroges dans une situation dambivalence puisquelle les rattache une identit de toxicomane. Mots-cls : dpendance, programme de substitution la mthadone, perception, participant, rduction des mfaits, stigmatisation.

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Introduction : Peu dtudes internationales ont examin les diffrences entre les hommes et les femmes dans la prvalence du syndrome mtabolique (SM). Objectifs : Comparer les prvalences du syndrome mtabolique chez les femmes et les hommes et valuer le rle du genre dans les associations entre le SM et les troubles de mobilit (TM). Mthodes : Nous avons utilis les donnes repres de ltude internationale sur la mobilit des personnes ges de 65-74 ans (n=1995), des villes de Kingston (Ontario), Saint-Hyacinthe (Qubec), Tirana (Albanie), Manizales (Colombie), et Natal (Brsil). Parmi les participants, 1728 ont donn un chantillon de sang pour des analyses. Les ratios de prvalence (RP) du SM et des TM ont t drivs par la rgression de Poisson. Rsultats : Les prvalences du SM taient significativement plus leves chez les femmes dans les villes non canadiennes, cette diffrence entre sexes ntait pas significative dans les villes canadiennes. Relativement aux femmes de Kingston, les prvalences du SM taient plus leves chez les femmes de Tirana (RP= 2,66; 95 % IC = 1,98-3,58) et de Natal (RP= 2,21; 95 % IC = 1,52-3,22) et non significatives chez celles de Manizales et de Saint-Hyacinthe. Chez les hommes, peu de diffrences significatives taient observes. Le SM ntait pas associ la mobilit dans les villes non canadiennes. Conclusion : Nos rsultats suggrent que le genre est un facteur de risque pour le SM. Des recherches sur les relations entre le SM, la mobilit et le genre devraient tre entreprises. Mots-cls : Syndrome mtabolique, troubles de la mobilit, genre, sant internationale

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Study Objectives: Sleep bruxism (SB) is a repetitive jaw-muscle activity characterized by clenching or grinding of the teeth and/or by bracing or thrusting of the mandible occurring during sleep. SB is scored, from electromyographic traces, as rhythmic masticatory muscle activity (RMMA). Most RMMA occurred during sleep in association with sleep arousal. Since not all RMMA episodes were associated with sleep arousal we hypothesized that some event could be observed in relation to small fluctuations of the oxygen level resulting in mild desaturation/hypoxia. Methods: Sleep laboratory or home recordings from 22 SB (teeth grinding) patients were analyzed from our data bank. A total of 143 RMMA/SB episodes were classified in 4 categories: (i) no arousal & no body movement; (ii) arousal + & no body movement; (iii) no arousal & body movement +; (iv) arousal + & body movement +. Minimum blood oxygen levels were assessed from finger oxymetry signal: 1) during the baseline period before RMMA, i.e., an average of 7 s before RMMA onset (-20 s to -14 s); 2) during RMMA, i.e. a window of 15 s corresponding to -5 s before the onset until +10 s after the episode. For all episodes, the minimum oximetry values were compared for each patient. Results: There was a significant variation of blood oxygen level over time (p=0.001) with a statistically significant transient hypoxia during RMMA at time (+7),(+8) and (+9) s. The variation over time was similar among the 4 groups (non significant group*time interaction p=0.10) and no overall difference was observed between groups (p=0.91). Of the 22 subjects, 6 subjects (27%) remained equal or had a slight increase in SaO2 (+8) s after the RMMA/SB onset compared to baseline (-20 s to -14) s, 10 subjects (45%) showed a small decrease in SaO2 (>0 to <1%) and 6 others (27%) had a decrease of 1-1.8%. Conclusions: These preliminary findings suggest that in some SB patients, RMMA episodes are potentially triggered by minor transient hypoxia. Key words: sleep bruxism, oximetry, desaturation, hypoxia, rhythmic masticatory muscle activity

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Peu dtudes ont t faites sur le mouvement dans luvre de Marguerite Duras (1914-1996). Or rcritures et rptitions qui marquent la pratique scripturaire de celle-ci permettent de penser des dplacements, des mtamorphoses que cette thse se propose de lire dans laccompagnement de penseurs tels que Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, et de manire plus spectrale, mais non moins essentielle, Jacques Derrida, Claude Lvesque et Maurice Blanchot. Le premier chapitre sintresse la marche-danse de la mendiante , qui prend place dans Le Vice-consul (1966). Le mouvement de perte de la mendiante se donne comme un procs de dterritorialisation sans fin o ne cessent doprer mtamorphoses et devenirs. Cette dernire entrane dans son rhizome des lieux o faire lexprience dun visible difficilement isolable de sa doublure dinvisible. Des lieux sont ainsi crs pour faire du lieu dans un espace dansant (chapitre 2). On ne saurait cependant rendre compte du mouvement sans questionner les rythmes de la danse (chapitre 3) dont lpreuve possde une puissance mtamorphosante, particulirement sensible dans LAprs-midi de monsieur Andesmas (1962). Mais le rythme est aussi ce par quoi souvre le temps. Et le temps durassien plonge son lecteur aussi bien que ses personnages dans un univers o virtuel et actuel ne cessent dchanger leurs forces. Cest alors la question de lvnement, de sa possibilit dans la rencontre et le crime, qui fait lobjet du temps quentrouvre la danse (chapitre 4). Dpositaire dun trange hiatus quelle suscite pour quun cart se creuse afin de dire lvnement, cette uvre rve finalement, travers la langue, de lvnement inspar dans le mouvement perptuel du sens, dans la danse du sens (chapitre 5). Cependant, si le sens peut dabord apparatre dansant parce quinstable, il faut admettre quon tourne toujours autour de certains mots qui chappent. Quelque chose chappera toujours. Cest ce que le sixime chapitre, chapp(e) de la danse , apprhende, alors que le mouvement, qui na dautre finalit que lui-mme, inscrit un inachvement perptuel dont les rcritures tmoignent. Parce quelle met en scne des tres en mouvement dans une uvre elle-mme en mouvement, luvre de Marguerite Duras permet de penser ltre-au-monde en danseur.

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Justification: Le glaucome entrane une perte progressive de la vision cause par la dtrioration du nerf optique. Le glaucome est rpandu dans le monde et cause la ccit dans environ sept millions de personnes. Le glaucome touche plus de 400 000 Canadiens et sa prvalence augmente avec le vieillissement de la population.1,2 Il s'agit d'une maladie chronique surnoise dont les symptmes se manifestent uniquement lors des stades avancs et qui peuvent mener la ccit. Prsentement, le seul moyen possible darrter la progression du glaucome au stade initial est de diminuer la pression intra-oculaire (PIO). Les analogues de prostaglandines (APG) topiques sont frquemment utilises comme traitement de premire ligne. Cependant, la recherche dmontre que cette classe de mdicaments peut changer certaines proprits de la corne, et possiblement influencer la mesure de la PIO.3 Objectif: dterminer si l'utilisation d'APG affecte les proprits biomcaniques de la corne. La conclusion sera base sur l'analyse intgre des rsultats obtenus de l'analyseur Reichert oculaire Rponse (ORA), la tonomtrie par applanation de Goldmann (TAG) et la pachymtrie ultrasonographique. Le deuxime objectif potentiel de cette tude est de dterminer la corrlation, le cas chant, entre les proprits biomcaniques de la corne, l'paisseur de la corne centrale (ECC) et la PIO chez les patients subissant un traitement dAPG topique. L'hypothse principale de cette tude est que lAPG influence les proprits de la corne telles que l'paisseur centrale, l'lasticit et la rsistance. Patients et mthodes : Soixante-dix yeux de 35 patients, gs de 50-85 ans, atteints de glaucome angle ouvert (GAO) et traits avec APG topique ont t examins. Seulement les sujets avec une rfraction manifeste entre -6,00 D et +4,25 D ont t inclus. Les critres d'exclusion sont: patients avec n'importe quelle autre maladie de la corne de lil, telles que la dystrophie endothliale de Fuchs et kratocne, ou tout antcdent de traumatisme ou d'une chirurgie de la corne, ainsi que le port de lentilles de contact. Nous avons demand aux patients atteints du glaucome qui ont des paramtres stables et qui utilisent lAPG dans les deux yeux de cesser lAPG dans l'il moins affect par la PIO, et de continuer lutilisation dAPG dans l'il contralatral. Le meilleur il est dfini comme celui avec moins de dommage sur le champ visuel (CV) (dviation moyenne (DM), le moins ngatif) ou une PIO maximale historique plus basse si la DM est gale ou encore celui avec plus de dommage sur la tomographie par cohrence optique (TCO, Cirrus, CA) ou la tomographie confocale par balayage laser (HRT, Heidelberg, Allemagne). Toutes les mesures ont t prises avant la cessation dAPG et rptes 6 semaines aprs larrt. Les patients ont ensuite recommenc lutilisation dAPG et toutes les mesures ont t rptes encore une fois aprs une priode supplmentaire de 6 semaines. Aprs commencer ou de changer le traitement du glaucome, le patient doit tre vu environ 4-6 semaines plus tard pour valuer l'efficacit de la goutte.4 Pour cette raison, on t dcid d'utiliser 6 semaines d'intervalle. Toutes les mesures ont t effectues linstitut du glaucome de Montral par le mme technicien, avec le mme quipement et la mme heure de la journe. L'il contralatral a servi comme il contrle pour les analyses statistiques. La tonomtrie par applanation de Goldmann a t utilise pour mesurer la PIO, la pachymtrie ultrasonographique pour mesurer l'ECC, et lORA pour mesurer les proprits biomcaniques de la corne, incluant l'hystrse cornenne (HC). Lhypothse de l'absence d'effet de l'arrt de lAPG sur les proprits biomcaniques a t examin par un modle linaire effets mixtes en utilisant le logiciel statistique R. Les effets alatoires ont t dfinies deux niveaux: le patient (niveau 1) et l'il de chaque patient (niveau 2). Les effets alatoires ont t ajouts au modle pour tenir compte de la variance intra-individuelle. Lge a galement t inclus dans le modle comme variable. Les contrastes entre les yeux et les temps ont t estims en utilisant les valeurs p ajustes pour contrler les taux d'erreur internes de la famille en utilisant multcomp paquet dans R. Rsultats: Une augmentation statistiquement significative due l 'HC a t trouve entre les visites 1 (sur APG) et 2 (aucun APG) dans les yeux de l'tude, avec une moyenne (erreur standard) des valeurs de 8,98 0,29 mmHg et 10,35 0,29 mmHg, respectivement, correspondant une augmentation moyenne de 1,37 0,18 mmHg (p <0,001). Une rduction significative de 1,25 0,18 mmHg (p <0,001) a t observe entre les visites 2 et 3, avec une valeur moyenne HC finale de 9,09 0,29 mmHg. En outre, une diffrence statistiquement significative entre loeil dtude et le contrle n'a t observe que lors de la visite 2 (1,01 0,23 mmHg, p <0,001) et non lors des visites 1 et 3. Une augmentation statistiquement significative du facteur de rsistance conren (FRC) a t trouve entre les visites 1 et 2 dans les yeux de l'tude, avec des valeurs moyennes de 10,23 0,34 mmHg et 11,71 0,34 mmHg, respectivement. Le FRC a ensuite t rduit de 1,90 0,21 mmHg (p <0,001) entre les visites 2 et 3, avec une valeur moyenne FRC finale de 9,81 0,34 mmHg. Une diffrence statistiquement significative entre loeil dtude et le contrle n'a t observe que lors de la visite 2 (1,46 0,23 mmHg, p <0,001). Une augmentation statistiquement significative de l'ECC a t trouve entre les visites 1 et 2 dans les yeux de l'tude, avec des valeurs moyennes de 541,83 7,27 m et 551,91 7,27 m, respectivement, ce qui correspond une augmentation moyenne de 10,09 0,94 m (p <0,001). L'ECC a ensuite diminu de 9,40 0,94 m (p <0,001) entre les visites 2 et 3, avec une valeur moyenne finale de 542,51 7,27 m. Une diffrence entre ltude et le contrle des yeux n'a t enregistr que lors de la visite 2 (11,26 1,79 m, p <0,001). De mme, on a observ une augmentation significative de la PIO entre les visites 1 et 2 dans les yeux de l'tude, avec des valeurs moyennes de 15,37 0,54 mmHg et 18,37 0,54 mmHg, respectivement, ce qui correspond une augmentation moyenne de 3,0 0,49 mmHg (p <0,001). Une rduction significative de 2,83 0,49 mmHg (p <0,001) a t observe entre les visites 2 et 3, avec une valeur moyenne de la PIO finale de 15,54 0,54 mmHg. Loeil de contrle et dtude ne diffraient que lors de la visite 2 (1,91 0,49 mmHg, p <0,001), ce qui confirme l'efficacit du traitement de lAPG. Lors de la visite 1, le biais de la PIO (PIOcc - PIO Goldmann) tait similaire dans les deux groupes avec des valeurs moyennes de 4,1 0,54 mmHg dans les yeux de contrles et de 4,8 0,54 mmHg dans les yeux dtudes. Lors de la visite 2, aprs un lavage de 6 semaines dAPG, le biais de la PIO dans l'il test a t rduit 1,6 0,54 mmHg (p <0,001), ce qui signifie que la sous-estimation de la PIO par TAG tait significativement moins dans la visite 2 que de la visite 1. La diffrence en biais PIO moyenne entre l'tude et le contrle des yeux lors de la visite 2, en revanche, n'a pas atteint la signification statistique (p = 0,124). On a observ une augmentation peu significative de 1,53 0,60 mmHg (p = 0,055) entre les visites 2 et 3 dans les yeux de l'tude, avec une valeur de polarisation finale de la PIO moyenne de 3,10 0,54 mmHg dans les yeux d'tudes et de 2,8 0,54 mmHg dans les yeux de contrles. Nous avons ensuite cherch dterminer si une faible HC a t associe un stade de glaucome plus avanc chez nos patients atteints du glaucome angle ouvert traits avec lAPG. Lorsque l'on considre tous les yeux sur lAPG au moment de la premire visite, aucune association n'a t trouve entre les dommages sur le CV et l'HC. Cependant, si l'on considre seulement les yeux avec un glaucome plus avanc, une corrlation positive significative a t observe entre la DM et l'HC (B = 0,65, p = 0,003). Une HC infrieure a t associ une valeur de DM de champ visuelle plus ngative et donc plus de dommages lis au glaucome. Conclusions : Les prostaglandines topiques affectent les proprits biomcaniques de la corne. Ils rduisent l'hystrse cornenne, le facteur de rsistance cornen et l'paisseur centrale de la corne. On doit tenir compte de ces changements lors de l'valuation des effets dAPG sur la PIO. Plus de recherche devrait tre menes pour confirmer nos rsultats. De plus, dautres tudes pourraient tre ralises en utilisant des mdicaments qui diminuent la PIO sans influencer les proprits biomcaniques de la corne ou l'aide de tonomtre dynamique de Pascal ou similaire qui ne dpend pas des proprits biomcaniques de la corne. En ce qui concerne l'interaction entre les dommages de glaucome et l'hystrsis de la corne, nous pouvons conclure qu' une HC infrieure a t associ une valeur de DM de CV plus ngative. Mots Cls glaucome - analogues de prostaglandines - hystrse cornenne lpaisseur de la corne centrale - la pression intraoculaire - proprits biomcaniques de la corne.

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Les personnes ayant une aphasie, un trouble acquis du langage caus par une lsion crbrale, parviennent temporairement mieux prononcer des mots quand elles les chantent dans des chansons familires ou en chant choral. Dans cette thse nous examinons comment le chant peut entrainer des bnfices durables sur le langage et la communication de ces personnes. Deux contextes sont envisags : (1) une thrapie chante de laphasie, la Melodic intonation therapy en anglais (MIT), et (2) une activit de loisir, une chorale de personnes aphasiques. La premire tude de cette thse (Chapitre 2) est une recension critique de la varit de recherches dont la MIT a fait lobjet. Nous soutenons que plusieurs protocoles de traitement prsents sous le label MIT ne correspondent pas la MIT originale et que les effets immdiats du chant, qui sont examins dans des tudes transversales, ne devraient pas tre confondus avec les effets durables, observs dans des tudes longitudinales. Cette grille de lecture permet de rconcilier des conclusions dtudes contradictoires propos des mcanismes de la MIT et met en vidence des questions de recherches en suspens, notamment sur la contribution relative du rythme et de la hauteur musicale dans les effets de cette thrapie, que nous traitons dans le troisime chapitre. Nous y rapportons une tude avec trois participants ayant une aphasie de Broca chronique. Trois traitements ont t compars dans un devis en carr latin : une thrapie comportant de la parole chante (i.e., avec rythme et hauteurs musicales) proche de la MIT originale, une thrapie quivalente avec de la parole uniquement rythme, et une thrapie comportant de la parole normale. Puisque seule la thrapie chante a amlior le langage dans le discours naturel des participants, nous soutenons que le chant dans son entiret est un lment actif de la MIT. Enfin, dans le quatrime chapitre, nous prsentons la premire tude de groupe contrle, randomise et simple insu tentant de dterminer si le chant pratiqu comme simple loisir peut aussi avoir un effet bnfique dans la radaptation de laphasie. Nous avons compar les progrs en communication fonctionnelle de 17 personnes ayant diffrents types daphasies chroniques rparties dans un groupe chorale, o elles devaient participer six mois dactivit hebdomadaire de chorale, un groupe thtre, o elles devaient suivre un atelier de thtre, et une liste dattente pour ces deux activits seulement. Nos rsultats ont montr une corrlation positive entre lamlioration de la communication fonctionnelle et le nombre de prsences aux activits sociales, quelles quelles soient, mais nous navons pas trouv deffet spcifique lactivit de chorale. Ainsi, la pratique du chant en chorale pourrait avoir un potentiel thrapeutique gnral, mais pas spcifique lutilisation du chant. Dautres tudes sont toutefois ncessaires pour le confirmer. Ainsi, cette thse soutient globalement que dans la radaptation de laphasie, le chant apporte des bnfices spcifiques sur le langage lorsquil est intgr dans une thrapie comme la MIT et des bnfices comparables dautres activits sociales lorsquil est pratiqu comme activit de loisir dans une chorale.

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Cette recherche sintresse au phnomne quest lallongement de la dure des conventions collectives. Avant juin 1994, la dure maximale dune convention collective tait fixe trois ans. La venue de la mondialisation a chamboul les entreprises qui, elles, pour sadapter et survivre cette nouvelle ralit et demeurer comptitives, ont d procder des investissements majeurs, des restructurations, miser sur des relations de partenariat avec les syndicats, etc. (Boivin, 1998). Pour ce faire, elles devaient sassurer dobtenir une stabilit et une paix industrielle (Grant et Paquet, 1998). Cest ce moment que nous avons vu lapparition dententes qui visaient prolonger la dure maximale des conventions collectives, fixes trois ans, sans contrevenir aux diffrentes dispositions du Code du travail (L.R.Q. c.C-27). Ces contrats sociaux devaient compter diffrentes caractristiques particulires. Cest le 10 mai 1994 que le lgislateur qubcois a dplafonn la dure des conventions collectives (Mayer, 1999). Tel qutabli, les transformations au niveau de lenvironnement ont pouss les acteurs revoir leurs faons de faire. Cela a men une dconflictualisation des relations du travail (Jalette, Bourque et Laroche, 2008). Les acteurs ont adopt des stratgies de ngociation de plus en plus coopratives, ils ont eu un recours accru la concertation, et ont dvelopp une relation de partenariat (Maschino et coll., 2001). Nous observons en parallle une tendance lallongement de la dure des conventions collectives. Nous nous questionnons savoir ce qui a principalement motiv autant les syndicats ngocier ce type dentente et ainsi, renoncer leur droit de grve, et aussi quels sont les avantages ou inconvnients pour les employeurs de ngocier de telles ententes. De manire plus spcifique, notre question de recherche est la suivante : Quels sont les effets de lallongement de la dure des conventions collectives sur les relations du travail locales en entreprise? Notre analyse vise vrifier six propositions de recherche : 1- Les relations du travail sont transformes par la dure dune convention collective de travail, laquelle est influence par lenvironnement. 2- Lallongement de la dure des conventions collectives de travail amne les parties davantage recourir des stratgies de ngociation intgrative. 3- Lallongement de la dure des conventions collectives de travail contribue diminuer le nombre de conflits de travail 4- Lallongement de la dure des conventions collectives de travail change la nature des manifestations du conflit sur le march du travail. 5- Lallongement de la dure des conventions collectives transforme le contenu des conventions collectives de travail par lintgration de clauses nouvelles. 6- Lallongement de la dure des CCT diminue le rapport de force du syndicat. Dans le but de rpondre ces diffrents questionnements, nous avons utilis une mthodologie qualitative de recherche et plus prcisment, ltude de cas. Cette dernire fut conduite en trois tapes : la prparation, la collecte de donnes et linterprtation (Merriam, 1998). Les donnes de notre tude ont t colliges durant lt et lautomne 2010. Tout dabord, nous avons effectu des entretiens semi structur laide dune grille dentrevue. Cette grille dentrevue fut adapte en fonction des acteurs rencontrs, et surtout de la partie quils reprsentent. Nous avons interrog les acteurs tant patronaux que syndicaux, cest--dire : du ct patronal, nous avons rencontr les responsables des relations du travail oeuvrant au sige social ainsi que les conseillers en relations du travail en charge de ngocier ou dappliquer la convention collective des diffrents tablissements couverts par ltude. Du ct syndical, nous avons rencontr les conseillers syndicaux en charge galement de ngocier la convention collective et de veiller son application. Au total, nous avons men onze entretiens. En guise de comparaison, nous avons aussi procd une analyse de contenu de 139 conventions collectives du secteur de lalimentation. Nous cherchions savoir si les conventions collectives de longue dure avaient tendance comporter majoritairement une plus grande prsence de clauses en lien avec les 7 caractristiques des contrats sociaux mentionnes par Mayer (1999). Ces caractristiques sont les suivantes : transparence conomique et de gestion, participation la gestion, programme de qualit totale, formation, flexibilit dans lorganisation du travail, stabilit de lemploi et mcanismes de gestion de lentente. Mots cls : allongement, dure, conventions collectives, relations du travail, loi 116, dplafonnement des conventions collectives, NBI et concertation.

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L'objectif de cette thse est de prsenter diffrentes applications du programme de recherche de calcul conditionnel distribu. On espre que ces applications, ainsi que la thorie prsente ici, mnera une solution gnrale du problme d'intelligence artificielle, en particulier en ce qui a trait la ncessit d'efficience. La vision du calcul conditionnel distribu consiste acclrer l'valuation et l'entranement de modles profonds, ce qui est trs diffrent de l'objectif usuel d'amliorer sa capacit de gnralisation et d'optimisation. Le travail prsent ici a des liens troits avec les modles de type mlange d'experts. Dans le chapitre 2, nous prsentons un nouvel algorithme d'apprentissage profond qui utilise une forme simple d'apprentissage par renforcement sur un modle d'arbre de dcisions base de rseau de neurones. Nous dmontrons la ncessit d'une contrainte d'quilibre pour maintenir la distribution d'exemples aux experts uniforme et empcher les monopoles. Pour rendre le calcul efficient, l'entrainement et l'valuation sont contraints tre parse en utilisant un routeur chantillonnant des experts d'une distribution multinomiale tant donn un exemple. Dans le chapitre 3, nous prsentons un nouveau modle profond constitu d'une reprsentation parse divise en segments d'experts. Un modle de langue base de rseau de neurones est construit partir des transformations parses entre ces segments. L'opration parse par bloc est implmente pour utilisation sur des cartes graphiques. Sa vitesse est compare deux oprations denses du mme calibre pour dmontrer le gain rel de calcul qui peut tre obtenu. Un modle profond utilisant des oprations parses contrles par un routeur distinct des experts est entran sur un ensemble de donnes d'un milliard de mots. Un nouvel algorithme de partitionnement de donnes est appliqu sur un ensemble de mots pour hirarchiser la couche de sortie d'un modle de langage, la rendant ainsi beaucoup plus efficiente. Le travail prsent dans cette thse est au centre de la vision de calcul conditionnel distribu mis par Yoshua Bengio. Elle tente d'appliquer la recherche dans le domaine des mlanges d'experts aux modles profonds pour amliorer leur vitesse ainsi que leur capacit d'optimisation. Nous croyons que la thorie et les expriences de cette thse sont une tape importante sur la voie du calcul conditionnel distribu car elle cadre bien le problme, surtout en ce qui concerne la comptitivit des systmes d'experts.

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Arrire-plan: les cellules tumorales circulantes (CTC) sont dtectables dans de nombreux cancers et peuvent tre utiles cliniquement pour le pronostic de la maladie, pour mesurer la rcidive et pour prdire la sensibilit aux medicaments chimiothrapeutiques. Au cours des dernires annes, ltudes des CTC dans de nombreux cancers tels que le cancer du sein, du poumon, du clon et de la prostate a grandement volu. Alternativement, il y peu d'tudes ce sujet concernant le cancer du col de lutrus (CCU). Objectifs: Notre objectif est doptimiser le processus d'enrichissement des CTC dans le CCU et la dtection molculaire des biomarqueurs E6 et E7. Matriel et Mthodes: Dans loptique de mimer la prsence de CTC dans le sang, nous avons dilu des cellules cancreuses CaSki VPH16-positif provenant dun CCU dans du sang humain prlev sur des volontaires sains. Les CaSki ont t collectes suite une centrifugation par densit avec le Ficoll, la lyse des globules rouges (RBC) et la lyse des RBC combine avec un enrichissement positif et ngatif laide de marqueurs de surface cellulaire. Les CTC ont t dtectes par la mesure dexpression des oncognes E6 et E7 du virus du papillome humain (VPH), de la cytokratine 19 (CK19) et de la cycline p16INK4 en utilisant la technique quantitative en temps rel de Reverse Transcriptase-Polymerase Chain Reaction (qRT-PCR). Pour valider notre mthode de dtection des CTC in vivo, nous avons recrut dix patientes atteintes dun CCU VPH16 positif et six contrles sains. Rsultats: Dans le modle de dilutions de cellules CaSki, la lyse des RBC seule ou combine avec l'enrichissement ngatif ou positif suggrent des limites de dtection de 1 CTC par mL de sang pour tous les biomarqueurs molculaires utiliss. La sensibilit de dtection est accrue lors de l'utilisation de lenrichissement positif et ngatif en rduisant le bruit de fond caus par les monocytes sanguins. Contrairement aux oncognes E6 et E7, les marqueurs CK19 et p16INK4A ont t dtects chez des individus sains, les niveaux d'expression de base appropris doivent donc tre dtermins avec prcision par rapport aux patientes CCU. Le gradient de densit par Ficoll a une limite de dtection de seulement environ 1000 cellules par mL de sang. Enfin, les CTC ont t dtectes dans 2/10 patientes en utilisant le marqueur CK19. Cependant, ces patientes taient ngatives pour les oncognes E6/E7. Le marqueur p16INK4A tait exprim au mme niveau dans tous les chantillons (CCU et normaux). Conclusion: Notre tude suggre que les oncognes E6 et E7 du VPH16 sont les marqueurs biologiques les plus sensibles et spcifiques en qRT-PCR pour dtecter les CTC dans le modle de dilution de cellules de CCU dans le sang. Chez les patientes atteintes dun CCU de stade prcoce, seulement CK19 a rvl la prsence potentielle de CTC, ce qui suggre que ces cellules sont rares ce stade de la maladie. Mots cls: cancer du col de lutrus, cellules tumorales circulantes, RT-qPCR, E6 et E7, CK19, p16INK4A, enrichissement immunomagntique, dtection molculaire.

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De plus en plus d'intrt est port au recrutement d'infirmires formes ltranger dans plusieurs pays, surtout dans le contexte actuel de pnurie de ressources. Toutefois, il nexiste peu dcrits sur leur exprience dintgration ainsi que les facteurs favorisant leur rtention. L'objectif de cette thse est d'explorer les facteurs explicatifs de la russite de l'intgration et de la rtention des infirmires diplmes hors Qubec (DHQ) dans le systme de sant qubcois. Cette tude s'est concentre sur trois processus clefs, savoir le programme de formation d'appoint, ou programme d'Intgration la profession infirmire au Qubec CWA0B0 (volet 1), la priode de probation en emploi (volet 2) et la rtention en emploi des infirmires DHQ (volet 3). Afin d'explorer ceux-ci, un devis mixte, alliant entretiens individuels, groupes de discussion et questionnaires auto-administrs a t adopt. Ultimement, cette thse a permis l'avancement des connaissances quant l'intgration des professionnels de la sant immigrants. En effet, cette tude a permis de comprendre le processus d'intgration, dfinir les sous-processus qu'il sous-entend et proposer un modle conceptuel adapt aux transitions qui leur sont associes. De surcroit, cette tude est la premire s'intresser aux facteurs explicatifs de la russite au programme de transition de pratique et examiner les effets du recrutement actif sur l'intgration et la rtention court et moyen terme des infirmires immigrantes. Enfin, elle explore la question de l'importance des diffrences de valeurs dans la russite du processus d'intgration et de la rtention, arrivant au constat que leur importance a t largement survalue dans les tudes antrieures.

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Contexte : Pour les programmes sanitaires faits dans les pays faibles ressources, la non-prennisation des rsultats est un phnomne important (Pluye, Potvin, & Denis, Making public health programs last: conceptualizing sustainability, 2004). Par contre, peu dtudes ont t faites pour prsenter des solutions ce problme. Pour trouver des pistes de rponses, nous avons fait une tude de cas du programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS) en Rpublique Dmocratique du Congo. En 2004, le programme a t implant avec laide de la Banque Mondiale travers son programme MAP (Multi Aids Program). Le MAP sest retir en 2010. Objectifs : Le but de notre recherche tait de dterminer, trois ans aprs le dpart du MAP, quel a t le niveau de prennisation des objectifs atteints. Notre autre objectif tait de savoir quels ont t les facteurs qui ont influenc la prennisation des objectifs atteints. Mthodes : Nous avons fait une revue de littrature sur la prennisation et ainsi dvelopp un cadre thorique mettant en lien les facteurs qui pourraient influencer la prennisation des rsultats. Nous avons observ le programme PNLMS dans son cosystme pour reprer quels sont les facteurs qui ont influ la prennisation des rsultats. Nous avons pass des entrevues aux acteurs clefs et avons fait une analyse documentaire, pour ainsi trouver des rponses nos questions de recherche. Rsultat : notre recherche supporte le concept quune approche multisectorielle aurait un impact positif sur la prennisation des rsultats. Par contre, il est important dadapter cette approche multisectorielle lenvironnement et lcosystme dans lequel volue le programme. Cette adaptation doit se faire ds limplantation du programme.

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Travail dirig prsent la Facult des sciences infirmires en vue de lobtention du grade de Matre s sciences (M.Sc.) en sciences infirmires option administration des services infirmiers