997 resultados para bon sens
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La causalité est une des notions les plus fondamentales de la vie humaine. La vulgarisation scientifique se base sur l’établissement fréquent de relations causales par le truchement d'indices linguistiques. Ainsi, la causalité y est perceptible à l'aide de marques explicites, se manifestant au niveau lexical. Dans de nombreuses situations, afin de valider la relation causale, il faut récupérer des termes plus ou moins explicites qui apparaissent au niveau morphosyntaxique. Viennent enfin les procédés implicites d’expression de la cause ou "la causalité non marquée" linguistiquement.
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Depuis le début des années 1970, bon nombre de chercheurs, tant sociologues qu'historiens, ont abordé les questions relatives au syndicalisme au Canada. La plupart de ces recherches tentent de cerner un problème précis dans l'histoire du syndicalisme canadien. A notre connaissance, il n'existe pas présentement d'étude sur le syndicalisme au Canada qui repose sur la vision qu'ont certaines personnalités de premier plan. Dans ce sens, notre recherche se veut donc un précédent, et elle nous permet de mieux saisir ce que vit et ce que ressent une certaine partie de la population…
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[…] Cette étude débute par l'exposé des conditions spécifiques aux déficients auditifs pour l'acquisition du langage et par la présentation de nos hypothèses (Chapitre 1). Nous faisons ensuite un rappel des études antérieures et nous envisageons les implications méthodologiques de nos hypothèses (Chapitre 2). Nous présentons ensuite notre méthodologie pour le recueil et l'analyse des données (Chapitre 3). Étant données toutes les variables pouvant intervenir (émotivité des sujets, intelligence, facilité d'élocution, milieu familial...) nous vérifions l'homogénéité des corpus. Nous débutons par une analyse statistique permettant de donner les «mesures» des corpus : quantité de discours produit, complexité de ce discours, homogénéité entre les deux groupes linguistiques concernés... (Chapitre 4) Ensuite, nous observons la construction progressive des énoncés, ce qui est l'apanage de l'oral; cela implique donc l'étude de la construction du sens et de la forme grâce à des hésitations, des répétitions et des reprises; là aussi, il faut établir s'il y a homogénéité entre les sujets (Chapitre 5). Pour l'analyse «théorique» des corpus, nous privilégions la théorie des opérations énonciatives élaborée par Antoine Culioli, car elle présente l'avantage de lier un bon nombre de fonctionnements et de manifestations linguistiques, tels que la syntaxe, la sémantique et la morphologie. Nous présentons les grandes lignes de cette théorie dans le Chapitre 6. Nous nous intéressons alors à la façon dont nos sujets procèdent pour mettre en place le thème de leur énoncé. Cet aspect de l'étude concerne donc une dimension sémantique dans les corpus. Nous nous intéressons plus particulièrement aux structures utilisées pour la thématisation, ce qui nous amène à faire le lien avec la syntaxe (Chapitre 7). Enfin, nous nous intéressons au caractère homogène des «erreurs» et aux fonctionnements de la langue utilisée dans les corpus. Nous nous concentrons alors plus précisément sur les repérages effectués par les locuteurs afin de rendre leur discours référentiel (Chapitre 8) […]
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À l'ère actuelle, bon nombre d'entreprises capitalistes et coopératives recourent aux systèmes informatisés pour améliorer leur gestion de l'environnement interne et externe. Ces technologies tellement changeantes, affectent ces entreprises de façon plus ou moins différente. Ce qui nous intéresse dans cette recherche, ce sont les organisations coopératives. L'objet d'une organisation coopérative étant différent de celui d'une entreprise capitaliste, dans le sens que la première recherche la satisfaction des besoins des membres réunis en collectivité et le partage des bénéfices au prorata de l'usage de chaque membre; alors que pour la seconde les bénéfices constituent son but principal et ceux-ci se partagent entre les investisseurs au prorata de leur mise de fonds . Nous allons voir la gestion stratégique de l'organisation coopérative face aux contraintes et aux opportunités occasionnées par l'évolution technologique. Les moyens dont nous disposons pour mettre à terme cette étude étant limités, nous traiterons un cas parmi les types d'organisations coopératives, et nous nous référerons particulièrement aux "caisses populaires Desjardins".
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Depuis quelques années, nous connaissons une recrudescence du nombre d'entreprises d'économie sociale qui touchent différents secteurs mais surtout ceux délaissés par l'entreprise marchande jugés non solvables. Le développement de cette nouvelle économie sociale, issue d'une part de divers mouvements sociaux qui revendiquent leur part dans la répartition de la richesse et d'autre part par la crise de l'emploi qui ne finit plus de faire des laissés pour compte, ne se fait pas sans heurts et non plus sans soulever un certain nombre de questionnements par rapport au modèle traditionnel de développement. Ces questionnements toucheront essentiellement la place que l'on veut donner aux acteurs qui colorent le développement d'une société dans un souci d'une plus large démocratie: voulons-nous une société inclusive de tous les acteurs qui la forme ou allons-nous continuer à faire perdurer le modèle de développement favorisant l'exclusion et la marginalisation des membres qui ne font pas partie de l'économie marchande? Si chacun a un rôle à jouer dans la redéfinition des rapports d'échanges entre tous les acteurs, nous conviendrons que l'État, par son rôle de redistribution de la richesse et de régulation, doit certainement se positionner quant à la place que chacun devra occuper à l'intérieur de la société. Dans cette perspective, nous nous attarderons sur le rôle de l'État dans la transformation de ces rapports sociaux. Afin de tenter de comprendre cet intérêt que porte l'État pour cette nouvelle économie sociale, nous tracerons dans un premier temps, un historique des mouvements sociaux et économiques à l'origine du développement des entreprises d'économie sociale. Nous distinguerons les deux types d'économie sociale qu'a connu le Québec: l'ancienne et la nouvelle. Par ailleurs, considérant que l'économie sociale n'est pas un modèle de développement (Lévesque, 1999) mais qu'elle s'insère dans les modèles reconnus de développement d'après-guerre (Lévesque et Mendell, 1999) tels qu'on les connaît: le modèle social-démocrate traditionnel, le modèle néo-libéral, le modèle de la démocratie économique et sociale, nous verrons lequel de ces modèles s'inscrit le mieux dans une perspective d'inclusion de tous les acteurs de la société, y compris ceux et celles qui ne font pas partie de l'économie marchande. Par ailleurs, nous verrons, par quelques exemples que, par le passé, ce soutien intéressé de l'État s'est soldé par une récupération de ces initiatives de la société civile pour les institutionnaliser à bon compte. Selon que l'on considère qu'il y a eu plus d'avantages que d'inconvénients à cette institutionnalisation, nous verrons s'il y a lieu de se réjouir de la recrudescence de cette économie sociale ou, au contraire, se méfier de cette bienveillance de l'État à l'égard de cette nouvelle économie sociale. Enfin, nous verrons que des conditions favorables à l'émergence de projets d'économie sont essentielles dans la reconnaissance de l'État. On parle ici d'un apport technique et financier pour soutenir la réalisation d'entreprises d'économie sociale, mais également, à une plus grande échelle, un refaçonnement des politiques qui visent un travail de recomposition du tissu social grandement touché dans la foulée des récentes réformes sociales.
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Le parcours professionnel de la travailleuse et du travailleur du marché du travail postindustriel se caractérise par de l’instabilité et une intensification des emplois occupés. La notion traditionnelle de la carrière comme entité continue et prévisible est révolue. Les valeurs de compétitivité et de rationalisation des coûts empreignent les environnements de travail. L’effet de ces nouvelles réalités sur la travailleuse et le travailleur réside dans le fait que ceux-ci risquent d’éprouver une perte de sens relativement à leur carrière. Perte de sens, d’abord, à l’égard de l’incohérence des différents emplois occupés à travers le temps et ensuite, perte de sens à l’égard de la dégradation des conditions de travail. Par conséquent, le parcours professionnel de la travailleuse et du travailleur d’aujourd’hui risque d’être sujet à une quête de sens double : 1) la recherche d’un fil conducteur, ou d’une cohérence, reliant ses expériences d’emploi passées, présente et anticipées; 2) la recherche d’un but, ou d’une finalité, susceptible de favoriser l’émergence d’un sentiment de plénitude existentielle et pouvant stimuler l’engagement de la personne. La conseillère ou le conseiller d’orientation qui accompagne la personne dans sa quête de sens professionnelle, peut s’appuyer sur la notion de l’identité narrative. L’identité narrative est le récit de vie que se raconte la personne afin d’intégrer un passé reconstruit, la perception du présent et l’avenir anticipé et qui lui permet de donner cohérence, but et sens à sa vie. L’entrevue de l’histoire de vie permet la construction de l’identité narrative. Elle consiste à demander à la personne de considérer sa vie comme un livre avec un titre, des chapitres et des résumés de l’intrigue. Toutefois, cette méthode a été utilisée en contexte de recherche en psychologie, mais non pas en tant que processus de counseling, et encore moins en counseling de carrière. Cet essai explore la possibilité d’adapter l’entrevue de l’histoire de vie à la pratique du counseling de carrière. Pour ce faire, la méthode de recherche spéculative (une analyse inférentielle de type extension externe) est appliquée. L’entrevue de l’histoire de vie est comparée à une démarche de counseling de carrière, celle de Bilan de compétences. Les rapports de similitude et de divergence sont dégagés entre les 2 domaines. Les éléments spécifiques à Bilan de compétences sont identifiés, puis intégrés dans l’entrevue de l’histoire de vie. Un tel transfert d’éléments implique nécessairement des modifications notables au modèle originel; il en résulte la proposition d’une démarche de counseling de carrière axée sur l’identité narrative, qui est décrite dans ses grandes lignes. En permettant à la personne de conceptualiser son parcours professionnel et personnel comme un récit avec une intrigue, il est argumenté que la démarche de counseling de carrière axée sur l’identité narrative pourrait aider la personne à trouver un fil conducteur à son parcours professionnel et à en déterminer une suite qui favorise son engagement. La pratique du counseling de carrière qui en résulte serait davantage exercée en termes de sens qu’en termes d’appariement personne-environnement. Enfin, comme la présente recherche a été réalisée à partir d’une méthode spéculative, il serait intéressant, lors d’une prochaine recherche, d’appliquer concrètement la démarche de counseling de carrière axée sur l’identité narrative à des processus d’orientation. D’une perspective théorique, il serait intéressant de poursuivre la réflexion amorcée ici en comparant le construit d’identité narrative à celui d’archétype, d’étudier leurs similitudes et leurs différences et enfin de spéculer sur les effets du construit d’archétype dans les décisions professionnelles et le comportement au travail de la personne.
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This work presents the chemical profile of two edible species of mushrooms from the genus Leccinum: Leccinum molle (Bon) Bon and Leccinum vulpinum Watling, both harvested on the outskirts of Bragança (Northeastern Portugal). Both species were prepared and characterized regarding their content in nutrients (i.e., free sugars, fatty acids and vitamins), non-nutrients (i.e., phenolic and other organic acids) and antioxidant activity. To the best of our knowledge, no previous studies on the chemical characterization and bioactivity of these species have been undertaken. Accordingly, this study intends to increase the available information concerning edible mushroom species, as well as to highlight another important factor regarding the conservation of the mycological resources--their potential as sources of nutraceutical/pharmaceutical compounds. Overall, both species revealed similar nutrient profiles, with low fat levels, fructose, mannitol and trehalose as the foremost free sugars, and high percentages of mono- and polyunsaturated fatty acids. They also revealed the presence of bioactive compounds, namely phenolic (e.g., gallic acid, protocatechuic acid and p-hydroxybenzoic acid) and organic acids (e.g., citric and fumaric acids) and presented antioxidant properties.