933 resultados para Inflammatory Bowel Diseases
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Les maladies immunitaires chroniques incluant les maladies auto-immunes et inflammatoires touchent 20 à 25% de la population des pays occidentaux. La comparaison des taux de concordance chez les jumeaux ou l’histoire familiale de sujets atteints de la maladie cœliaque (maladie auto-immune de l’intestin) ou de l’œsophagite éosinophilique (maladie inflammatoire de l’œsophage) indiquent que des facteurs génétiques et environnementaux interviennent dans la susceptibilité à ces maladies. Cependant, ces études ne distinguent pas de manière claire la prédisposition génétique selon l’hétérogénéité clinique (enfants versus adultes) ou ethnique (stratification des populations). Méthodes. Les haplotypes HLA de prédisposition à la maladie cœliaque et les polymorphismes des gènes candidats IL-13 (R130Q), IL-5 (-746 T/G) et IL-5R (-80A/G) impliqués dans la physiopathologie de l’œsophagite éosinophilique, ont été caractérisés par la technique PCR-SSP sur l’ADN génomique. Résultats: Nos études familiales et cas-contrôles réalisées chez une population Québécoises avec un fond génétique très homogène nous a permis : i) d’éviter le problème de stratification des populations, ii) de confirmer que les gènes HLA sont également associés à la maladie cœliaque (enfants et adultes) au Québec comme dans les autres populations Caucasiennes, iii) de mettre en évidence le rôle du gène IL-13 dans la prédisposition à l’œsophagite éosinophilique (garçons et filles) et d’exclure les gènes IL-5 et IL-5R comme facteurs de susceptibilité dans notre population. Conclusion: Ce travail confirme pour la première fois l’impact des gènes HLA dans la prédisposition à la maladie cœliaque et le rôle du facteur génétique dans l’œsophagite éosinophilique chez une population Canadienne Française avec un fond génétique ayant un fort effet fondateur.
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Les immunoglobulines intraveineuses (IVIg) constituent une préparation polyclonale d’IgG isolée et regroupée à partir du plasma sanguin de multiples donneurs. Initialement utilisé comme traitement de remplacement chez les patients souffrant d’immunodéficience primaire ou secondaire, les IVIg sont maintenant largement utilisées dans le traitement de plusieurs conditions auto-immunes, allergiques ou inflammatoires à une dose élevée, dite immunomodulatrice. Différents mécanismes d’action ont été postulés au fil des années pour expliquer l’effet thérapeutique des IVIg dans les maladies auto-immunes et inflammatoires. Entre autre, un nombre grandissant de données issues de modèles expérimentaux chez l’animal et l’humain suggère que les IVIg induisent l’expansion et augmentent l’action suppressive des cellules T régulatrices (Tregs), par un mécanisme qui demeure encore inconnu. Également, les patients atteints de maladies auto-immunes ou inflammatoires présentent souvent un nombre abaissé de Tregs par rapport aux individus sains. Ainsi, une meilleure compréhension des mécanismes par lesquels les IVIg modulent les cellules T régulatrices est requise afin de permettre un usage plus rationnel de ce produit sanguin en tant qu’alternative thérapeutique dans le traitement des maladies auto-immunes et inflammatoires. Par le biais d’un modèle expérimental d’allergie respiratoire induite par un allergène, nous avons démontré que les IVIg diminuaient significativement l’inflammation au niveau des voies aériennes ce, en association avec une différenciation des Tregs à partir des cellules T non régulatrices du tissu pulmonaire. Nous avons également démontré qu’au sein de notre modèle expérimental, l’effet anti-inflammatoire des IVIg était dépendant des cellules dendritiques CD11c+ (CDs) pulmonaires, puisque cet effet pouvait être complètement reproduit par le transfert adoptif de CDs provenant de souris préalablement traitées par les IVIg. À cet effet, il est déjà établi que les IVIg peuvent moduler l’activation et les propriétés des CDs pour favoriser la tolérance immunitaire et que ces cellules seraient cruciales pour l’induction périphérique des Tregs. C’est pourquoi, nous avons cherché à mieux comprendre comment les IVIg exercent leur effet sur ces cellules. Pour la première fois, nous avons démontré que la fraction d’IgG riche en acide sialique (SA-IVIg) (constituant 2-5% de l’ensemble des IgG des donneurs) interagit avec un récepteur dendritique inhibiteur de type lectine C (DCIR) et active une cascade de signalement intracellulaire initiée par la phosphorylation du motif ITIM qui est responsable des changements observés en faveur de la tolérance immunitaire auprès des cellules dendritiques et des Tregs. L’activité anti-inflammatoire de la composante SA-IVIg a déjà été décrite dans des études antérieures, mais encore une fois le mécanisme par lequel ce traitement modifie la fonction des CDs n’a pas été établi. Nous avons finalement démontré que le récepteur DCIR facilite l’internalisation des molécules d’IgG liées au récepteur et que cette étape est cruciale pour permettre l’induction périphérique des Tregs. En tant que produit sanguin, les IVIg constitue un traitement précieux qui existe en quantité limitée. La caractérisation des mécanismes d’action des IVIg permettra une meilleure utilisation de ce traitement dans un vaste éventail de pathologies auto-immunes et inflammatoires.
Pro-inflammatory and angiogenic activities of VEGF and angiopoietins in murine sponge/Matrigel model
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La dérégulation de la formation et l'intégrité des vaisseaux sanguins peut conduire à un état pathologique tel qu’observé dans de nombreuses maladies ischémiques telles que: la croissance de tumeur solide, l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis, les rétinopathies et l'athérosclérose. Par conséquent, la possibilité de moduler l'angiogenèse régionale chez les patients souffrant d'ischémie est cliniquement pertinente. Un élément clé dans l'induction de l'angiogenèse pathologique est une inflammation qui précède et accompagne la formation des nouveaux vaisseaux. Ce phénomène est démontré par l'augmentation de la perméabilité vasculaire et le recrutement de monocytes/ macrophages et cellules polynucléaires (neutrophiles). En collaboration avec d'autres groupes, nous avons montré que différents facteurs de croissance tels que le facteur de croissance endothélial vasculaire et les angiopoïétines peuvent non seulement promouvoir l'angiogenèse mais aussi induire diverses étapes connexes au processus de la réaction inflammatoire, y compris la synthèse et la libération des médiateurs inflammatoires et la migration des neutrophiles. Les objectifs de notre étude étaient d'adresser si le vascular endothelial growth factor (VEGF) et les angiopoïétines (Ang1 et Ang2) sont capables de promouvoir la formation des nouveaux vaisseaux sanguins au fil du temps et d'identifier la présence de différentes cellules inflammatoires dans ce processus. Des éponges d'alcool polyvinylique stérilisées et imbibées de Matrigel appauvri en facteur de croissance (contenant PBS, VEGF, Ang1 ou Ang2 (200 ng/200 μl)) ont été insérées sous la peau de souris C57/Bl6 anesthésiées. Les éponges ont ensuite été retirées aux jours 4, 7, 14 ou 21 après la procédure pour des analyses histologiques, immunohistologiques et cytométriques. La formation des nouveaux vaisseaux a été validée par la coloration au Trichrome de Masson et des analyses histologiques et immunohistologiques contre les cellules endothéliales (anti-CD31). De plus, la maturation des vaisseaux a été démontrée par la coloration séquentielle contre les cellules endothéliales (anti-CD31) et musculaires lisses (anti-alpha-actine). Nous avons effectué la même procédure pour caractériser le recrutement de neutrophiles (anti-MPO), et de macrophages (anti-F4/80). Afin de mieux délimiter la présence de différents sous-ensembles de leucocytes recrutés dans les éponges, nous avons utilisé une technique de cytométrie en flux sur des préparations de cellules isolées à partir de ces éponges. Nous avons observé que le VEGF et les angiopoïétines favorisent le recrutement de cellules endothéliales et la formation de nouveaux vaisseaux plus rapidement qu’en présence de PBS. Une fois formé au jour 7, ces nouveaux vaisseaux restent stables en nombre, et ne subissent pas une réorganisation importante de leur surface. Ces vaisseaux maturent grâce au recrutement et au recouvrement par les cellules musculaires lisses des néovaisseaux. En outre, le microenvironnement angiogénique est composé de cellules inflammatoires, principalement de neutrophiles, macrophages et quelques cellules de type B et T. Donc, le VEGF, l’Ang1 et l’Ang2 induisent séparément la formation et la stabilisation de nouveaux vaisseaux sanguins, ainsi que le recrutement de cellules inflammatoires avec des puissances différentes et une action temps-dépendante dans un modèle d’éponge/Matrigel.
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Le vieillissement vasculaire est caractérisé par une dysfonction de l’endothélium. De nombreux facteurs de risque cardiovasculaire tels que l’obésité et l’hypertension prédisposent l’endothélium à un stress oxydant élevé aboutissant à une dysfonction endothéliale, celle-ci étant communément accompagnée d’une diminution de la biodisponibilité du monoxyde d’azote. Bien que la fonction endothéliale soit un déterminant majeur de la prédiction du risque cardiovasculaire des patients, son évaluation individuelle reste très limitée. En conséquence, il existe un intérêt scientifique grandissant pour la recherche de meilleurs biomarqueurs. L’Angiopoiétine like-2 (angptl2), une protéine identifiée récemment, joue un rôle pro-inflammatoire et pro-oxydant dans plusieurs désordres causés par une inflammation chronique allant de l’obésité à l’athérosclérose. L’inflammation et un stress oxydant accru ont été établis comme des mécanismes sous-jacents à l’apparition d’une dysfonction endothéliale, c’est pourquoi ce travail met l’accent sur le rôle de l’angptl2 dans la dysfonction endothéliale. Plus précisément, ce travail vise à : 1) déterminer les effets aigus de l’angptl2 sur la fonction endothéliale, 2) caractériser la fonction endothéliale et la contribution des différents facteurs relaxants dérivés de l'endothélium (EDRF) dans plusieurs lits vasculaires, et ce, dans un modèle de souris réprimant l’expression de l’angptl2 (knock-down, KD), et 3) examiner si l'absence d'expression angptl2 protège contre la dysfonction endothéliale induite par un régime riche en graisses (HFD) ou par perfusion d'angiotensine II (angII) chez la souris. Dans la première étude, l’incubation aigue avec de l’angptl2 recombinante induit une dysfonction endothéliale dans les artères fémorales isolées de souris de type sauvage (WT), probablement en raison d’une production accrue d'espèces réactives oxygénées. Les artères fémorales de souris angptl2 KD présentent une meilleure fonction endothéliale en comparaison aux souris WT, vraisemblablement par une plus grande contribution de la prostacycline dans la vasodilatation. Après 3 mois d’une diète HFD, les principaux EDRF respectifs des artères fémorales et mésentériques sont conservés uniquement dans les souris angptl2 KD. Cette préservation est associée à un meilleur profil métabolique, une moindre accumulation de triglycérides dans le foie et des adipocytes de plus petite taille. De plus, l’expression de gènes inflammatoires dans ces tissus adipeux n’est augmentée que chez les souris WT. Dans la seconde étude, l’absence d’angptl2 résulte en une production accrue de monoxyde d’azote dans les artères cérébrales isolées par rapport à celles des souris WT. La perfusion chronique d’angII provoque, seulement chez les souris WT, une dysfonction endothéliale cérébrale probablement par le biais d’une augmentation de la production d’espèces réactives oxygénées, probablement dérivé des NADPH oxydase 1 et 2, ainsi que l'augmentation des facteurs constricteurs dérivés de l’endothélium issus de la cyclo-oxygénase. En revanche, l’apocynine réduit la dilatation cérébrale chez les souris KD traitées à l’angII, ce qui suggère le recrutement potentiel d’une voie de signalisation compensatoire impliquant les NADPH oxydases et qui aurait un effet vaso-dilatateur. Ces études suggèrent fortement que l’angptl2 peut avoir un impact direct sur la fonction endothéliale par ses propriétés pro-inflammatoire et pro-oxydante. Dans une optique d’application à la pratique clinique, les niveaux sanguins d’angptl2 pourraient être un bon indicateur de la fonction endothéliale.
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Objectives: to evaluate the efficacy and safety of human immunoglobulin versus plasmapheresis in the management of autoimmune neurologic diseases. Likewise, length of hospital stay and duration of ventilator support were compared. Methods: Randomized controlled trials and analytical observational studies of more than 10 cases, were reviewed. Cochrane Neuromuscular Disease Group trials, MEDLINE, EMBASE, HINARI Ovid, the Database of abstracts of reviews of effectiveness and the Economic evaluation Database were searched as data source. Reference lists were examined for further relevant articles. A random-effect model was used to derive a pooled risk ratio. Results: 725 articles were found and 27 met the criteria for a population studied of 4717 cases: 14 articles were about Guillain Barré syndrome, 10 of Myasthenia Gravis, one of Sydenham Chorea, one of Chronic inflammatory demyelinating polyneuropathy, and one of PANDAS. No evidence was found in favor of any of the two treatments as regards effectiveness (OR 0.94, IC 0.63 – 1.41, p= 0.77) or ventilator support time; IGIV had a significant better safety profile than plasmapheresis (OR 0.70, IC 0.51 – 0.96, p= 0.03) and patients needed less time of hospital stay (p=0.03). Conclusions: There is no evidence for superiority in the effectiveness of immunoglobulin or plasmapheresis in the management of autoimmune neurologic diseases. Nevertheless, patients treated with immunoglobulin have statistically significant less adverse effects, a shorter hospital stay and a tendency of less ventilator support time. These premises could lead to fewer costs for health services but an economic study should be done.
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The high ingestion of oleic (OLA) and linoleic (LNA) acids by Western populations, the presence of inflammatory diseases in these populations, and the importance of neutrophils in the inflammatory process led us to investigate the effects of oral ingestion of unesterified OLA and LNA on rat neutrophil function. Pure OLA and LNA were administered by gavage over 10 days. The doses used (0.11, 0.22 and 0.44 g/kg of body weight) were based on the Western consumption of OLA and LNA. Neither fatty acid affected food, calorie or water intake. The fatty acids were not toxic to neutrophils as evaluated by cytometry using propidium iodide (membrane integrity and DNA fragmentation). Neutrophil migration in response to intraperitoneal injection of glycogen and in the air pouch assay, was elevated after administration of either OLA or LNA. This effect was associated with enhancement of rolling and increased release of the chemokine CINC-2 alpha beta. Both fatty acids elevated l-selectin expression, whereas no effect on beta(2)-integrin expression was observed, as evaluated by flow cytometry. LNA increased the production of proinflammatory cytokines (IL-1 beta and CINC-2 alpha beta) by neutrophils after 4 h in culture and both fatty acids decreased the release of the same cytokines after 18 h. In conclusion, OLA and LNA modulate several functions of neutrophils and can influence the inflammatory process.
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Skeletal muscle is the source of pro- and anti-inflammatory cytokines, and recently, it has been recognized as an important source of interleukin 6 (IL-6), a cytokine that exerts inhibitory effects on several pro-inflammatory cytokines. Although dynamic chronic resistance training has been shown to produce the known ""repeated bout effect"", which abolishes the acute muscle damage, performing of high-intensity resistance training has been regarded highly advisable, at least from the hypertrophy perspective. On the other hand, a more therapeutic, ""non-damaging"" resistance training program, mainly composed of concentric forces, low frequency/low volume of training, and the same exercise, could theoretically benefit the muscle when the main issue is to avoid muscle inflammation (as in the treatment of several ""low-grade"" inflammatory diseases) because the acute effect of each resistance exercise session could be diminished/avoided, at the same time that the muscle is still being overloaded in a concentric manner. However, the benefits of such ""less demanding"" resistance training schedule on the muscle inflammatory profile have never been investigated. Therefore, we assessed the protein expression of IL-6, TNF-alpha, IL-10, IL-10/TNF-alpha ratio, and HSP70 levels and mRNA expression of SCF(beta-TrCP), IL-15, and TLR-4 in the skeletal muscle of rats submitted to resistance training. Briefly, animals were randomly assigned to either a control group (S, n = 8) or a resistance-trained group (T, n = 7). Trained rats were exercised over a duration of 12 weeks (two times per day, two times per week). Detection of IL-6, TNF-alpha, IL-10, and HSP70 protein expression was carried out by western blotting and SCF(beta-TrCP) (SKP Cullin F-Box Protein Ligases), a class of enzymes involved in the ubiquitination of protein substrates to proteasomal degradation, IL-15, and TLR-4 by RT-PCR. Our results show a decreased expression of TNF-alpha and TLR4 mRNA (40 and 60%, respectively; p < 0.05) in the plantar muscle from trained, when compared with control rats. In conclusion, exercise training induced decreased TNF-alpha and TLR-4 expressions, resulting in a modified IL-10/TNF-alpha ratio in the skeletal muscle. These data show that, in healthy rats, 12-week resistance training, predominantly composed of concentric stimuli and low frequency/low volume schedule, down regulates skeletal muscle production of cytokines involved in the onset, maintenance, and regulation of inXammation.
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Hyperhomocysteinemia has been related to various diseases, including homocystinuria, neurodegenerative and hepatic diseases. In the present study we initially investigated the effect of chronic homocysteine administration on some parameters of oxidative stress, named total radical-trapping antioxidant potential, total antioxidant reactivity, catalase activity, chemiluminescence, thiobarbituric acid-reactive substances, and total thiol content in liver of rats. We also performed histological analysis, evaluating steatosis, inflammatory infiltration, fibrosis, and glycogen/glycoprotein content in liver tissue sections from hyperhomocysteinemic rats. Finally, we evaluated the activities of aminotransferases in liver and plasma of hyperhomocysteinemic rats. Wistar rats received daily subcutaneous injection of Hcy from their 6th to their 28th day of life. Twelve hours after the last injection the rats were sacrificed, liver and plasma were collected. Hyperhomocysteinemia decreased antioxidant defenses and total thiol content, and increased lipid peroxidation in liver of rats, characterizing a reliable oxidative stress. Histological analysis indicated the presence of inflammatory infiltrate, fibrosis and reduced content of glycogen/glycoprotein in liver tissue sections from hyperhomocysteinemic rats. Aminotransferases activities were not altered by homocysteine. Our data showed a consistent profile of liver injury elicited by homocysteine, which could contribute to explain, at least in part, the mechanisms involved in human liver diseases associated to hyperhomocysteinemia. (C) 2009 ISDN. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.
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The environmental chemical 1,2-naphthoquinone (1,2-NQ) is implicated in the exacerbation of airways diseases induced by exposure to diesel exhaust particles (DEP), which involves a neurogenic-mediated mechanism. Plasma extravasation in trachea, main bronchus and lung was measured as the local (125)I-bovine albumin accumulation. RT-PCR quantification of TRPV1 and tachykinin (NK(1) and NK(2)) receptor gene expression were investigated in main bronchus. Intratracheal injection of DEP (1 and 5 mg/kg) or 1,2-NQ (35 and 100 nmol/kg) caused oedema in trachea and bronchus. 1,2-NQ markedly increased the DEP-induced responses in the rat airways in an additive rather than synergistic manner. This effect that was significantly reduced by L-732,138, an NK(1) receptor antagonist, and in a lesser extent by SR48968, an NK(2) antagonist. Neonatal capsaicin treatment also markedly reduced DEP and 1,2-NQ-induced oedema. Exposure to pollutants increased the TRPV1, NK(1) and NK(2) receptors gene expression in bronchus, an effect was partially suppressed by capsaicin treatment. In conclusion, our results are consistent with the hypothesis that DEP-induced airways oedema is highly influenced by increased ambient levels of 1,2-NQ and takes place by neurogenic mechanisms involving up-regulation of TRPV1 and tachykinin receptors.
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Inflammatory diseases associated with pain are often difficult to treat in the clinic due to insufficient understanding of the nociceptive pathways involved. Recently, there has been considerable interest in the role of reactive oxygen species (ROS) in inflammatory disease, but little is known of the role of hydrogen peroxide (H(2)O(2)) in hyperalgesia. In the present study, intraplantar injection of H(2)O(2)-induced a significant dose- and time-dependent mechanical and thermal hyperalgesia in the mouse hind paw, with increased c-fos activity observed in the dorsal horn of the spinal cord. H(2)O(2) also induced significant nociceptive behavior Such as increased paw licking and decreased body liftings. H(2)O(2) levels were significantly raised in the carrageenan-induced hind paw inflammation model, showing that this ROS is produced endogenously in a model of inflammation. Moreover, superoxide dismutase and catalase significantly reduced carrageenan-induced mechanical and thermal hyperalgesia, providing evidence of a functionally significant endogenous role. Thermal, but not mechanical, hyperalgesia in response to H(2)O(2) (i.pl.) Was longer lasting in TRPV1 wild type mice compared to TRPV1 knockouts. It is unlikely that downstream lipid peroxidation was increased by H(2)O(2). In conclusion, we demonstrate a notable effect of H(2)O(2) in mediating inflammatory hyperalgesia, thus highlighting H(2)O(2) removal as a novel therapeutic target for anti-hyperalgesic drugs in the clinic. (C) 2008 International Association for the Study of Pain. Published by Elsevier B.V. All rights reserved.
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Mice selected for a strong (AIRmax) or weak (AIRmin) acute inflammatory response present different susceptibilities to bacterial infections, autoimmune diseases and carcinogenesis. Variations in these phenotypes have been also detected in AIRmax and AIRmin mice rendered homozygous for Slc11a1 resistant (R) and susceptible (S) alleles. Our aim was to investigate if the phenotypic differences observed in these mice was related to the complement system. AIRmax and AIRmin mice and AIRmax and AIRmin groups homozygous for the resistance (R) or susceptibility (S) alleles of the solute carrier family 11a1 member (Slc11a1) gene, formerly designated Nramp-1. While no difference in complement activity was detected in sera from AIRmax and AIRmin strains, all sera from AIRmax Slc11a1 resistant mice (AIRmax(RR)) presented no complement-dependent hemolytic activity. Furthermore, C5 was not found in their sera by immunodiffusion and, polymerase chain reaction and DNA sequencing of its gene demonstrated that AIRmax(RR) mice are homozygous for the C5 deficient (D) mutation previously described in A/J. Therefore, the C5D allele was fixed in homozygosis in AIRmax(RR) line. The AIRmax(RR) line is a new experimental mouse model in which a strong inflammatory response can be triggered in vivo in the absence of C5.
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Aims Periodontal disease (PD) and airway allergic inflammation (AL) present opposing inflammatory immunological features and clinically present an inverse correlation. However, the putative mechanisms underlying such opposite association are unknown. Material and Methods Balb/C mice were submitted to the co-induction of experimental PD (induced by Actinobacillus actinomycetemcomitans oral inoculation) and AL [induced by sensitization with ovalbumin (OVA) and the subsequent OVA challenges], and evaluated regarding PD and AL severity, immune response [cytokine production at periodontal tissues, and T-helper transcription factors in submandibular lymph nodes (LNs)] and infection parameters. Results PD/AL co-induction decreased PD alveolar bone loss and periodontal inflammation while experimental AL parameters were unaltered. An active functional interference was verified, because independent OVA sensitization and challenge not modulate PD outcome. PD+AL group presented decreased tumour necrosis factor-alpha (TNF-alpha), interleukin (IL)-1 beta, -gamma, IL-17A, receptor activator of nuclear factor kappa-light-chain-enhancer of activated B cells ligand and matrix metalloproteinase (MMP)-13 levels in periodontal tissues, while IL-4 and IL-10 levels were unaltered by AL co-induction. AL co-induction also resulted in upregulated T-bet and related orphan receptor gamma and downregulated GATA3 levels expression in submandibular LNs when compared with PD group. Conclusion Our results demonstrate that the interaction between experimental periodontitis and allergy involves functional immunological interferences, which restrains experimental periodontitis development by means of a skewed immune response.
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The type I and type II heat-labile enterotoxins (LT-I and LT-II) are strong mucosal adjuvants when they are coadministered with soluble antigens. Nonetheless, data on the parenteral adjuvant activities of LT-II are still limited. Particularly, no previous study has evaluated the adjuvant effects and induced inflammatory reactions of LT-II holotoxins or their B pentameric subunits after delivery via the intradermal (i.d.) route to mice. In the present report, the adjuvant and local skin inflammatory effects of LT-IIa and its B subunit pentamer (LT-IIaB(5)) were determined. When coadministered with ovalbumin (OVA), LT-IIa and, to a lesser extent, LT-IIaB(5) exhibited serum IgG adjuvant effects. In addition, LT-IIa but not LT-IIaB(5) induced T cell-specific anti-OVA responses, particularly in respect to induction of antigen-specific cytotoxic CD8(+) T cell responses. LT-IIa and LT-IIaB(5) induced differential tissue permeability and local inflammatory reactions after i.d. injection. Of particular interest was the reduced or complete lack of local reactions, such as edema and tissue induration, in mice i.d. inoculated with LT-IIa and LT-IIaB(5), respectively, compared with mice immunized with LT-I. In conclusion, the present results show that LT-IIa and, to a lesser extent, LT-IIaB(5) exert adjuvant effects when they are delivered via the i.d. route. In addition, the low inflammatory effects of LT-IIa and LT-IIaB(5) in comparison to those of LT-I support the usefulness of LT-IIa and LT-IIaB(5) as parenterally delivered vaccine adjuvants.
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Rationale: Previous studies have used myeloperoxidase (MPO) as an inflammatory marker to estimate the accumulation of neutrophils in inflamed regions. Objective: The aim of this experimental study was to quantify the levels of MPO related to experimental periodontal disease in rats. Methods: Periodontal disease was induced in a group of rats using placement of a ligature around molar teeth. A group of rats without ligature placement served as a control. Measurements were made on the 3rd, 7th, 15th and 30th day from baseline. Gingival tissues were taken for quantification of MPO levels by ELISA. Results: The rats with induced periodontal disease showed statistically higher MPO levels (p 0.05) when compared to control rats. A significant increase in the levels of MPO released on days 7 and 30 was observed, with higher levels in the group with induced periodontitis. Conclusion: The levels of MPO were found to be higher in rats with induced periodontal disease, confirming the hypothesis that MPO may serve as an inflammatory marker for periodontitis.
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To investigate the role of β-(1-3)-D-glucan on 99mTc labelled Escherichia coli translocation and cytokines secretion in rats submitted to small bowel ischemia/reperfusion injury. Methods: Five groups (n=10 each) of Wistar rats were subjected to control(C), sham(S), group IR subjected to 45 min of bowel ischemia/60 min of reperfusion(I/R), and group I/R+glucan subjected to 45 min of bowel ischemia/60 min of reperfusion(I/R) and injected with 2mg/Kg intramuscular. Translocation of labelled bacteria to mesenteric lymph nodes, liver, spleen, lung and serum was determined using radioactivity/count and colony forming units/g(CFU/g). Serum TNFα, IL-1β, IL-6, IL-10 were measured by ELISA. Results: CFU/g and radioactivity/count were higher in I/R than in I/R+glucan rats. In C, S and S+glucan groups, bacteria and radioactivity/count were rarely detected. The I/R+glucan rats had enhancement of IL-10 and suppressed production of serum TNFα, IL-1β and, IL-6, compared to I/R untreated animals. Conclusion: The β-(1-3)-D-glucan modulated the production of pro-inflammatory and anti-inflammatory cytokines during bowel ischemia/reperfusion, and attenuated translocation of labelled bacteria