1000 resultados para enfant
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Les membres de la Gnration Sandwich (GS) jouent un rle pivot dans la socit : tout en ayant un emploi, ils s'occupent de leurs enfants ou petits-enfants et offrent de l'aide leurs parents ou beaux-parents (P/BP) fragiliss par leur vieillissement. Les charges de travail coexistantes gnres par ces activits reprsentent pour leur sant un risque potentiel qui pourrait augmenter. Les connaissances sur la GS et sa sant perue sont cependant insuffisantes pour que les infirmires de sant au travail dveloppent des interventions prventives bases sur des preuves. La majorit des recherches existantes ont considr la coexistence des charges comme a priori pathognique. La plupart des tudes n'ont examin l'association que d'une ou de deux de ces trois activits avec la sant. Trs peu ont utilis un cadre thorique infirmier. La prsente thse visait dvelopper les connaissances sur les membres de la GS et leur sant perue. Aussi, nous avons adopt une des stratgies existantes pour dvelopper des thories en science infirmire - donc pour dvelopper des connaissances infirmires pour intervenir - dcrites par Meleis (2012) : la stratgie de la Thorie la Recherche la Thorie . Premirement, un cadre de rfrence infirmier salutognique a t construit. Il s'est bas sur le modle de soins Neuman Systems Model, des concepts issus de la thorie Dsquilibre entre Effort et Rcompense de Siegrist et d'une recension intgrative des crits. Il relie les charges de la GS avec la sant perue et suggre l'existence de facteurs protgeant la sant. Deuximement, un dispositif de recherche descriptif corrlationnel exploratoire a t mis en place pour confronter les deux propositions relationnelles du cadre thorique au monde empirique. Des donnes ont t rcoltes au moyen d'un questionnaire lectronique rempli par 826 employs d'une administration publique (ge 45-65 ans). Aprs examen, 23.5% de l'chantillon appartenait la GS. La probabilit d'appartenir la GS augmentait avec l'avancement en ge des P/BP, la co-rsidence et la prsence d'un enfant dans le mnage ; cependant le sexe n'influenait pas cette probabilit. Les analyses n'ont rvl aucune relation entre la charge totale et la sant physique ou mentale des femmes. Nanmoins, il y avait une relation ngative entre cette charge et la sant physique des hommes et une relation ngative proche du seuil de significativit, sans toutefois l'atteindre, entre cette charge et leur sant mentale. La nature de ces deux dernires relations tait principalement le fait de la charge de travail domestique et familiale. Cinq facteurs identifis thoriquement ont effectivement protg la sant de la GS de leurs charges coexistantes : l'absence de sur-engagement dans l'activit professionnelle et une grande latitude dcisionnelle dans l'aide aux P/BP ont protg la sant mentale des femmes ; une grande latitude dcisionnelle dans l'activit domestique et familiale a protg la sant mentale des hommes ; l'absence de sur-engagement dans l'aide aux P/BP et des relations de bonne qualit dans l'activit professionnelle ont protg la sant physique des hommes. S'appuyant sur ces facteur protecteurs de la sant, cette thse a propos des pistes afin de dvelopper des interventions pour la prvention primaire en sant au travail qui soient soucieuses de faire voluer favorablement les ingalits de genre (gender-transformative). Elles ne concernent pas seulement les membres de la GS et les P/BP, mais aussi les employeurs. Troisimement, comme les deux propositions relationnelles ont plutt bien support la confrontation avec le monde empirique, cette thse offre des suggestions pour poursuivre le dveloppement de son cadre thorique et tendre vers la cration d'une thorie de moyenne porte en science infirmire.
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Dfinir la maltraitance. Reconnatre une situation de maltraitance. L'valuation. Agir. Suites d'un signalement et prise en charge de l'enfant et de sa famille. Le rfrence maltraitance: rle et interventions possibles. La prvention en quelques mots. Quelques adresses utiles dans le canton du Jura. Quelques ouvrages de rfrence. Annexes
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Question clinique : Une patiente de 43 ans connue pour un lupus rythmateux dissmin et une nphropathie lupique stable et traite par hydroxychloroquine et mycophnolate moftil vous rapporte avoir eu contact il y a quatre jours avec un enfant atteint de la rougeole. Elle ne prsente aucun symptme et son dernier bilan vaccinal montre un taux d'anticorps contre la rougeole non protecteur. La patiente devrait-elle recevoir une immunisation active ou passive contre la rougeole? Contexte En Suisse : la couverture vaccinale contre la rougeole n'est pas assez importante pour empcher sa diffusion. L'immunisation passive avec des immunoglobulines est destine aux personnes non immunes exposes la rougeole, recommande en Suisse aux personnes haut risque. Cette revue visait valuer l'efficacit et l'innocuit de l'injection intramusculaire ou de la perfusion intraveineuse d'immunoglobulines pour prvenir la rougeole chez les personnes susceptibles avant l'apparition des symptmes.
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(ENGLISH VERSION BELOW) En 1780, le mdecin Jean-Andr Venel fonde Orbe, dans le canton de Vaud, le premier institut orthopdique connu dans le monde, proposant une version clinique d'un savoir-faire mdical ancestral. A travers des sources qui ractualisent les travaux consacrs Venel, cet article retrace les origines de son institution et de sa pense mdicale, dans un contexte de production et de diffusion d'un savoir particulier en termes de technique du corps et de mdecine de l'enfant. Revisitant la figure lgendaire - ou mythique ? - de ce que l'histoire de la mdecine a retenu comme tant le pre de l'orthopdie , l'article s'interroge par la mme occasion sur les conditions d'mergence d'une spcialit mdicale au sortir de l'Ancien Rgime, et de son impact dans les premires dcennies du XIXe sicle. In 1780, the physician Jean-Andr Venel creates in Orbe (canton of Vaud) the first orthopedic institute of the world, offering a clinical version of an ancient medical savoir-faire. By using sources that enable us to update the scholarship on Venel, this article traces the origins of his institute and of his medical thought, in the context of the production and diffusion of a specialized knowledge on the body and on children. With this new perspective on the legendary, if not mythical, figure, whom the history of medicine has canonized as the "father of orthopedia", this article also examines the conditions of emergence of a medical specialization at the end of the Ancien Rgime and its impact in the first decades of the nineteenth century.
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La grande prmaturit, soit une naissance avant 32/40 semaines de gestation, concerne 1% des enfants en Suisse. L'avenir dveloppemental de ces enfants prmaturs est influenc pai" des facteurs prsents avant la naissance, durant le sjour nonatal, puis par l'environnement. Certains enfants, terme ou prmaturs, naissent avec un poids trop petit pour l'ge gestationnel (Retard de Croissance Intra-utrin, RCIU). Chez les enfants ns terme, les recherches montrent que cet lment est associ des troubles du comportement, et notamment une hyperactivit. Chez l'enfant grand prmatur, les rsultats sont plus mitigs, certaines tudes montrent plus de dficiences cognitives, d'autres plus d'hyperactivit, et finalement d'autres aucune squelle. L'objectif de cette analyse rtrospective tait donc d'valuer l'impact, dans une cohorte d'enfants prmaturs ns entre 2000 et 2005, du RCIU sur les scores cognitifs, le risque de dficience motrice, visuelle ou auditive, et le comportement. Durant cette priode, 523 patients ns avant 32 semaines de gestation ont t hospitaliss dans notre centre tertiaire, dont 450 ont survcu et 343 (76%) ont t valus l'ge de 5 ans. L'valuation 5 ans comprenait une anamnse, un examen neurologique dtaill, une valuation cognitive au moyen d'un test standardis, le K-ABC, et un questionnaire de dpistage des troubles du comportement (Strengths and Difficulties Questionnaire). Les analyses de rgression ont montr l'absence d'association entre le petit poids de naissance et les score cognitifs, le risque de dficience neuro d veloppementale (retard mental, paralysie crbrale, ccit ou surdit), ou l'utilisation de thrapies. Par contre, comme chez les enfants ns terme, cet lment tait significativement associ au comportement hyperactif. Les facteurs nonataux associs au score cognitif dans l'analyse multi varie taient l'ge gestationnel, le niveau socio-conomique et les lsions crbrales majeures. Le risque de dficience tait influenc par l'ge gestationnel, les lsions crbrales, la consommation de tabac durant la grossesse et l'asphyxie nonatale (pH< 7.0 et encphalopathie). La prsence de lsions crbrales majeures tait associe l'utilisation de plusieurs thrapies, alors que 1 utilisation d'une seule thrapie tait associe l'ge gestationnel, la prsence d'une entrocolite ncrosante, ou d'une asphyxie nonatale. Conclusion : Dans notre cohorte, le petits poids de naissance chez les enfants grands prmaturs n'tait associ qu'au comportement hyperactif, et aucune autre squelle neurodeveloppementale. Pour mieux dfinir l'impact du RCIU chez les grands prmaturs, des etudes complmentaires, permettant de distinguer les patients avec petit poids constitutionnel de ceux avec retard de croissance, sont ncessaires.
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Numerous links between genetic variants and phenotypes are known and genome-wide association studies dramatically increased the number of genetic variants associated with traits during the last decade. However, how changes in the DNA perturb the molecular mechanisms and impact on the phenotype of an organism remains elusive. Studies suggest that many traitassociated variants are in the non-coding region of the genome and probably act through regulation of gene expression. During my thesis I investigated how genetic variants affect gene expression through gene regulatory mechanisms. The first chapter was a collaborative project with a pharmaceutical company, where we investigated genome-wide copy number variation (CNVs) among Cynomolgus monkeys (Macaca fascicularis) used in pharmaceutical studies, and associated them to changes in gene expression. We found substantial copy number variation and identified CNVs linked to tissue-specific expression changes of proximal genes. The second and third chapters focus on genetic variation in humans and its effects on gene regulatory mechanisms and gene expression. The second chapter studies two human trios, where the allelic effects of genetic variation on genome-wide gene expression, protein-DNA binding and chromatin modifications were investigated. We found abundant allele specific activity across all measured molecular phenotypes and show extended coordinated behavior among them. In the third chapter, we investigated the impact of genetic variation on these phenotypes in 47 unrelated individuals. We found that chromatin phenotypes are organized into local variable modules, often linked to genetic variation and gene expression. Our results suggest that chromatin variation emerges as a result of perturbations of cis-regulatory elements by genetic variants, leading to gene expression changes. The work of this thesis provides novel insights into how genetic variation impacts gene expression by perturbing regulatory mechanisms. -- De nombreux liens entre variations gntiques et phnotypes sont connus. Les tudes d'association pangnomique ont considrablement permis d'augmenter le nombre de variations gntiques associes des phnotypes au cours de la dernire dcennie. Cependant, comprendre comment ces changements perturbent les mcanismes molculaires et affectent le phnotype d'un organisme nous chappe encore. Des tudes suggrent que de nombreuses variations, associes des phnotypes, sont situes dans les rgions non codantes du gnome et sont susceptibles d'agir en modifiant la rgulation d'expression des gnes. Au cours de ma thse, j'ai tudi comment les variations gntiques affectent les niveaux d'expression des gnes en perturbant les mcanismes de rgulation de leur expression. Le travail prsent dans le premier chapitre est un projet en collaboration avec une socit pharmaceutique. Nous avons tudi les variations en nombre de copies (CNV) prsentes chez le macaque crabier (Macaca fascicularis) qui est utilis dans les tudes pharmaceutiques, et nous les avons associes avec des changements d'expression des gnes. Nous avons dcouvert qu'il existe une variabilit substantielle du nombre de copies et nous avons identifi des CNVs lies aux changements d'expression des gnes situs dans leur voisinage. Ces associations sont prsentes ou absentes de manire spcifique dans certains tissus. Les deuxime et troisime chapitres se concentrent sur les variations gntiques dans les populations humaines et leurs effets sur les mcanismes de rgulation des gnes et leur expression. Le premier se penche sur deux trios humains, pre, mre, enfant, au sein duquel nous avons tudi les effets allliques des variations gntiques sur l'expression des gnes, les liaisons protine-ADN et les modifications de la chromatine. Nous avons dcouvert que l'activit spcifique des allles est abondante abonde dans tous ces phnotypes molculaires et nous avons dmontr que ces derniers ont un comportement coordonn entre eux. Dans le second, nous avons examin l'impact des variations gntiques de ces phnotypes molculaires chez 47 individus, sans lien de parent. Nous avons observ que les phnotypes de la chromatine sont organiss en modules locaux, qui sont lis aux variations gntiques et l'expression des gnes. Nos rsultats suggrent que la variabilit de la chromatine est due des variations gntiques qui perturbent des lments cis-rgulateurs, et peut conduire des changements dans l'expression des gnes. Le travail prsent dans cette thse fournit de nouvelles pistes pour comprendre l'impact des diffrentes variations gntiques sur l'expression des gnes travers les mcanismes de rgulation.
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Les yeux sont du visage humain la partie la plus noble et la plus importante, les yeux sont composs de corps, d'me et d'esprit, ou plutt les yeux sont la fentre o l'me et l'esprit viennent se montrer (Alphonse Karr, 1853). L'oeil est le regard, mais pour l'ophtalmologue il est aussi une fentre ouverte et un regard possible sur le reste du corps. Prolongement du systme nerveux central en contact direct avec le monde extrieur dont il est l'un des senseurs le plus subtil et le plus complexe, il est sujet des ractions inflammatoires, allergiques et toxiques chez l'enfant et chez l'adulte. Alors que notre environnement visuel change (modification des systmes d'clairage domestique dans les villes, crans, mode de vie et habitudes de travail), que les polluants se multiplient et se combinent et que les environnements climatiss deviennent la rgle, le nombre de patients souffrant de pathologies de la surface oculaire atteint 30 % des motifs de nos consultations et le nombre des patients myopes est en hausse. L'oeil est l'un des senseurs le plus subtil et le plus complexe Si la surface oculaire peut aussi tre le tmoin des pathologies systmiques, c'est la rtine qui en est plus frquemment le reflet. Les atteintes du lit vasculaire, du nerf optique ou de la rtine peuvent tre des manifestations de pathologies gnrales ou d'effets secondaires ou toxiques de mdicaments. L'examen du fond d'oeil et la rtinophotographie restent les examens de dpistage de rfrence en particulier pour la rtinopathie diabtique, vritable flau mondial et premire cause de ccit dans les pays industrialiss chez les jeunes adultes. Mais ce n'est que par la collaboration entre ophtalmologues, mdecins traitants et autres spcialistes que les pathologies rtiniennes peuvent tre prises en charge de faon optimale pour qu' des traitements oculaires spcifiques soit associe la prise en charge globale des maladies causales ou interfrentes. Au-del du fond d'oeil, les progrs technologiques contribuent au dveloppement de multiples mthodes d'exploration des diffrentes structures de l'oeil offrant ainsi la possibilit d'utiliser l'oeil comme tmoin de manifestations prcoces de maladies neurologiques priphriques ou centrales. L'imagerie cornenne semble aujourd'hui capable de rvler et de suivre de faon longitudinale la neuropathie diabtique priphrique et il n'est pas impossible que la rtine devienne le site de dtection prcoce de la maladie d'Alzheimer. Sur le plan de la prise en charge, l'ophtalmologue ne peut pas se contenter de traiter l'oeil, il doit aussi assurer une prise en charge pluridisciplinaire et accompagner le patient qui, perdant la vision, est sujet la dpression et la majoration de tout autre handicap. La perte visuelle est le handicap le plus redout des populations et la perte d'autonomie qu'il induit limite l'observance et le suivi thrapeutique (comparable en termes de gravit ressentie un alitement brutal dans les suites d'un AVC ). La mdecine personnalise et les interactions multidisciplinaires prennent ici tout leur sens. Les dveloppements thrapeutiques ont t majeurs ces dernires annes et la ccit n'est plus une fatalit, au moins dans certains cas. Mais la rtine tant un tissu nerveux post-mitotique, les traitements et donc le dpistage doivent tre prcoces pour prvenir la perte visuelle irrversible. Spcifiquement, les espoirs lointains comme la thrapie gnique entrent dans les essais cliniques laissant entrevoir la lumire au bout du tunnel. A porte de vue, la rtine artificielle constitue une avance concrte, encore perfectible mais accessible ds aujourd'hui. Si les progrs sont manifestes dans le domaine de l'ophtalmologie, il reste encore beaucoup apprendre et comprendre en particulier dans les mcanismes pathogniques multifactoriels des maladies oculaires plus frquentes. Seule une exploration approfondie des maladies humaines pourra nous permettre de mieux apprhender de nouvelles stratgies thrapeutiques. Comme le disait Andr Isaac (1893-1975), pour voir loin, il faut regarder de prs.
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Rsum Le cancer implique rarement l'oeil et risque d'tre reconnu tardivement. Les tumeurs intraoculaires primaires les plus frquentes sont le rtinoblastome chez l'enfant et le mlanome uval chez l'adulte.Le diagnostic diffrentiel d'une baisse de vision dans un contexte de cancer systmique est vari. Des mtastases uvales sont souvent associes au cancer du sein ou du poumon. Un masquerade syndrome est l'atteinte oculaire, pseudo-inflammatoire, d'un lymphome primaire non hodgkinien du systme nerveux central. Un traitement oncologique mdicamenteux ou radique peut induire une toxicit, souvent rtinienne. Les syndromes paranoplasiques, rares, sont causs par des anticorps anticancreux ragissant contre la rtine. Si le cancer touche l'oeil, rfrer le patient rapidement vers un centre spcialis pourra faire la diffrence aux niveaux pronostiques vital et visuel. Abstract Cancer involves so rarely the eye that it may be recognized late. The most frequent primary intra-ocular tumours are retinoblastoma in small children and uveal melanoma in adults.Vision loss in systemic cancer has a varied differential diagnosis. Uveal metastases are most often associated with breast cancer, but can herald lung carcinoma. Masquerade syndrome looks like infllammation but represents the ocular involvement of primary CNS non-Hodgkin lymphoma. Systemic cancer drugs, as well as radiotherapy, can cause ocular toxicity, mostly at the retina. In the rare paraneoplastic syndromes, patient's cancer antibodies cross-react with retinal antigens, leading to severe vision loss. When cancer involves the eye, a fast referral into specialized care can signifiicantly improve visual and vital prognosis.
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Football is a universal and an affordable game but we need to minimize the incidence of accidents among the increasing number of young football players. Our 11 year retrospective epidemiological study (1990-2000) of football injuries in children (N= 1000) was compared with those of adult players in the 2006 European Championship. This comparative study confirmed that the anatomical, biomechanical and biological conditions differ between adults and children and that they warrant particular attention to protect the latter vulnerable group against bone avulsions, overuse pathologies and fatigue-fractures. Injuries were shown to increase significantly with age up to 16 years (P=0.005). Children suffer mainly from contusions, fractures and sprain injuries. Head injuries were more common in boys (P=0.070), while girls were more prone to sprains. The types of injuries differ between adults and children (sprain versus fractures), the anatomical location of injuries is different (lower limbs in adults, lower and upper limbs in children), the circumstances of the injuries are different (contact in adults versus non-contact in children), and teenage girls have different types of injuries than teenage boys. An increased incidence of injuries is due to changes in the position of the center of gravity and in the morphotype during rapid growth. For these reasons it is mandatory to adapt the training to the age and sex of the players. It is unsafe to train children the same way as adults. The height, the weight and the speed of growth must be taken into account by the multidisciplinary team when organising the training programmes. -- Le football fait partie des sports les plus pratiqus au monde en raison de sa popularit et de son accessibilit conom ique. L'incidence des blessures lies cette pratique doit tre diminue surtout chez les jeunes joueurs en raison de la croissance exponentielle du nombre de joueurs fminins et masculins. Une tude pidmiologique rtrospective sur 11 ans (1990-2000) a t ralise chez les enfants victimes de blessures lies au football (N==1000), puis a t compare aux donnes recueillies de l'UEFA lors d'un Championnat Europen en 2006 sur les lsions des joueurs adultes. Cette tude comparative confirme que les structures anatomiques, biologiques et les tensions biomcaniques chez l'enfant diffrent de celles de l'adulte. Les enfants ont un risque plus lev de souffrir d'avulsion osseuse et de fractures de fatigue que les adultes. Les blessures augmentent significativement avec l'ge jusqu' 16 ans (P==0,005). Les traumatismes crniens sont plus frquents chez les garons tandis que les entorses sont plus risque chez les filles. Les adultes font plus souvent des entorses tandis que les enfants font plus de fractures. La localisation anatomique diffre galement entre ces deux groupes (les membres infrieurs chez l'adulte et les membres infrieurs et suprieurs chez l'enfant). La circonstance des blessures diffre galement (choc avec un autre joueur chez l'adulte et des blessures sans contact chez l'enfant). Chez les adolescents, les blessures des filles diffrent de celles des garons. L'augmentation chez les enfants de cette incidence est lie au dplacement lors de la croissance du centre de gravit, avec une maladresse accrue lors des phases de croissance. Pour toutes ces raisons, il est justifi d'adapter les entranements de football en fonction de l'ge, du sexe et du morphotype. L'entrainement des enfants doit tre diffrent de celui des adultes. Le poids, la taille et la vitesse de croissance doit tre prise en compte dans des structures multidisciplinaires afin de permettre une meilleure longvit sportive des jeunes joueurs de football.
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L'adhrence au traitement pour des enfants atteints de maladies chroniques est un vrai challenge. En effet, une mauvaise adhrence peut compromettre l'efficacit des mdicaments amenant de moins bons rsultats de sant. Une consultation tlphonique infirmire, appel Tlnursing (TN), a dmontr tre un moyen amliorant l'adhrence. ce jour, peu d'tudes ont test cette intervention en pdiatrie et spcifiquement chez des enfants atteints de maladies rhumatismales inflammatoires. Cette tude pilote s'insre dans un large essai randomis et financ la fois par le Fonds national suisse de la recherche scientifique et par le Rseau d'Etudes aux Confins de la Sant et du Social. Le but de cette tude est d'valuer l'impact du TN sur l'adhrence des enfants atteints de maladies rhumatismales inflammatoires et leur famille ainsi que d'effectuer une analyse de puissance pour dterminer la taille de l'chantillon pour l'tude principale concernant l'adhrence. Cette tude pilote randomise, pr-post test en simple aveugle, a t ralise dans le cadre de la Consultation Multisite Romande de Rhumatologie Pdiatrique sur les sites de Lausanne principalement, mais aussi Sion, Neuchtel et Aigle, sur une priode de trois mois. Au total, 24 patients ont t recruts. L'adhrence a t mesure auprs d'un des parents et d'un enfant en utilisant deux questionnaires autoadministrs, le Parent Adherence Report Questionnaire et le Children Adherence Report Questionnaire. Les rsultats des parents dmontrent une tendance en faveur du TN, notamment concernant les items suivants : le niveau de difficult suivre le traitement , la fidlit au traitement et les rendez-vous de suivi trop espacs . Les rsultats des enfants ne permettent pas d'identifier une tendance en faveur du TN. Il ressort aussi qu'un manque d'accord entre les parents et les enfants sur l'valuation de l'adhrence persiste. De par le devis de cette tude, les marges d'erreurs d'interprtation des rsultats sont augmentes. Nanmoins, les rsultats des parents indiquent qu'une intervention tlphonique infirmire permet d'avoir un impact sur l'adhrence des enfants leur traitement et d'assurer le suivi des patients et de leur famille. Les rsultats de l'tude mettent en vidence l'importance de mesurer l'adhrence dans les deux populations afin d'adapter au mieux les interventions infirmires.
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Ne réaliser que l'on est enceinte seulement lors de l'accouchement ? N'avoir aucun ou peu des symptômes habituels de la grossesse ? Ce phénomène étonnant appelé déni de grossesse (DG) existe et n'est pas aussi rare que l'on pourrait le penser1. Dans la littérature, la plupart des articles mentionnent une prévalence de 2 à 3 cas pour 1000 accouchements2. Le DG n'a pas une définition considérée comme universelle, mais globalement nous pouvons le définir comme étant la non-reconnaissance d'une grossesse au-delà du premier trimestre, qui peut se prolonger jusqu'à l'accouchement et recouvrir ce dernier2, nous parlons respectivement, à partir de 14 semaines d'aménorrhée, de déni partiel et total. Bien que les dénis partiels soient plus fréquents que les dénis totaux, ces derniers sont les plus impressionnants. Dans la population générale ainsi qu'au sein des professionnels de la santé ce phénomène est encore considéré comme impossible , il reste incompris ou est, de façon présumée, lié à des causes bien spécifiques comme par exemple un très jeune âge, une origine étrangère ou un bas niveau social. Realising you're pregnant only while giving birth ? Having no or few of the usual symptoms of pregnancy? This strange phenomenon exists and is called denial of pregnancy, and it's not as rare as one might think1. Most research articles mention a prevalence of 2-3 cases per 1000 births2. Denial of pregnancy doesn't have a universal definition, but can be defined as the unawareness of a pregnancy after the first trimester, which can last until and even through birth 2. We will therefore subsequently speak of partial or complete denial. While partial denial is more frequent than complete denial, the latter is the most impressive. Among general population and professionals, this phenomenon is still considered as impossible, keeps beeing misunderstood or is attributed to specific causes, such as younger age, foreign nationality or low socioeconomic status. A better understanding of this phenomenon would allow us to improve the care of the women affected. Objectifs : 1. Définir la terminologie et l'entité déni de grossesse . 2. Réaliser une étude rétrospective à partir des archives médicales du CHUV afin d'analyser le phénomène en fonction de plusieurs caractéristiques bien définies puis comparer les résultats obtenus avec la littérature. Méthodes : Il s'est agit d'effectuer une revue de littérature à partir de recherches au centre de documentation et planning familial de Genève, dans les bases de données informatiques telles que PubMed/MedLine, SAPHIR, Web of Science ainsi que de la lecture de plusieurs livres (cf. Bibliographie). Nous avons parcouru non seulement les archives papier mais surtout les archives électroniques des dossiers des patientes admises pour un diagnostic de DG partiel ou total (ou de grossesse méconnue/ non suivie) dans le service de gynécologie-obstétrique (DGO) du CHUV entre 1999 et 2012. A partir du recueil de données, nous avons analysé la répartition du DG en fonction de plusieurs paramètres tels que la classe d'âge, le milieu social, les éventuelles grossesses antérieures, la réaction de la famille en particulier du partenaire/mari ainsi que l'évolution ou l'issue de ces situations cliniques. La documentation à disposition n'a permis qu'une recherche de cas dans les dossiers d'obstétrique. Cette approche ne tient ainsi pas compte des DG qui se sont soldées par une interruption de grossesse ou un avortement spontané du 2e trimestre. Nous avons étudié uniquement les DG dont les grossesses ont aboutit à un accouchement. Résultats : Le déni de grossesse s'est révélé être un phénomène fréquent aussi au CHUV avec une prévalence de 2 pour 1000 naissances. Les DG partiels (90%) ont été plus fréquents que les DG totaux (10%). Les adolescentes représentaient une minorité des patientes (7%). En moyenne, les femmes étaient âgées de 27 ans ; elles ont découvert leur grossesse aux allentours de la 25ème semaine d'aménorrhée (SA) en moyenne et étaient en majorité de nationalité étrangère (68%) ce qui ne diffère pas des proportions habituellement retrouvées dans les consultations obstétricales au sein du CHUV. Les enfants nés suite à un DG avaient un poids et une taille dans la norme avec une moyenne de 2934.7 grammes et une taille moyenne de 47.5 centimètres. Nous notons une prise pondérale d'en moyenne 11 kilogrammes et une augmentation du BMI de 5 points par rapport au BMI habituel. Seule une minorité de patientes consommaient activement ou avouent avoir consommé des substances illicites durant la grossesse (17%). Le tabac est le toxique le plus consommé (44%). Les patientes viennent de tous les milieux socio-économiques, bien qu'une part importante travaille dans le secteur tertiaire. Les femmes n'habitent généralement pas seules, ce qui prouve que le DG peut être contagieux . La plupart (62%) sont hospitalisées durant le même nombre de jours que les patientes qui ne font pas de DG, soit habituellement entre 4 et 5 jours. Le service de divers spécialistes comme les pédopsychiatres, les sages-femmes conseillères en périnatalité, le service social ou d'autres professionnels de santé a systématiquement été sollicité afin de répondre au mieux aux besoins des patientes en adaptant chaque situation au cas par cas en fonction des éventuelles demandes de la patiente ainsi que de l'évaluation clinique. Conclusion: Le DG n'a pas encore une définition claire considérée comme universelle, bien que ce terme soit utilisé depuis 1970 dans la pratique médicale courante. Les résultats de notre étude correspondent globalement aux résultats de la littérature. De manière générale, force est de constater qu'il n'y a pas de caractéristiques propres aux femmes victimes de DG que ce soit dans notre étude ou dans la littérature, ce qui nous empêche de dresser le portrait exact d'une personne à risque et ainsi prévenir de futurs cas.  La prise en charge s'est systématiquement déroulée en collaboration avec une équipe multidisciplinaire. Connaître les circonstances du DG permettrait d'éviter toute stigmatisation et mauvaise prise en charge. Nous ne pouvons pas espérer prévenir totalement le DG mais nous pouvons limiter ses conséquences. Une façon de le faire serait d'amener ce phénomène à la connaissance de tous, qu'ils soient des professionnels de la santé ou non. Pour les médecins, il s'agit de considérer une telle possibilité face à une femme en âge de procréer qui consulte pour des douleurs abdominales ou l'apparition d'autres symptômes liés habituellement à une grossesse comme par exemple les nausées, une prise de poids avec ou sans aménorrhée. Le DG est une expérience souvent traumatique. L'issue n'est pas nécessairement dramatique ni pour la mère, l'enfant, le géniteur ou l'entourage. Plus la découverte se fait tôt dans la grossesse plus il reste de temps pour l'encadrement et l'acceptation de celle-ci.