927 resultados para Revolución discreta


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À partir des années 90, parmi les transformations qu’entraine l’effondrement de l’Union soviétique à Cuba et au milieu des redéfinitions de la cubanité, apparaissent des œuvres narratives contre-discursives et actualisées sur la négritude, la race et le racisme. La représentation du Noir dans les romans de cette période prend toute sa signification du fait que se configure alors un champ de discussion dans lequel convergent différentes modalités et perceptions. Notre recherche explore le terrain discursif entourant les définitions de la cubanité et la négritude qui circulent à cette période à Cuba, pour ensuite voir de quelle manière elles se répercutent sur les auteurs et textes littéraires. À travers l’analyse des oeuvres des écrivains Eliseo Altuanga et Marta Rojas, cette thèse reconstruit leurs dialogues avec l’historiographie littéraire cubaine, l’Histoire de l’Ile et les discours plus actualisés quant au débat ethno-racial. Au moyen de visualisations opposées par rapport à l’histoire de Cuba, Altuanga et Rojas élaborent des œuvres et des personnages avec des différences idéoesthétiques marquées. Ainsi, le premier focalisera sur la recherche d’une rupture épistémologique quant à la conception du Noir dans l’imaginaire cubain, soulignant les événements de l’histoire nationale qui considèrent le Noir comme protagoniste, ce qui renforce l’idée d’une continuité dans son état de subalternisation. En ce qui concerne les protagonistes de Rojas, elle fait appel à des mulâtresses pour raconter le processus de transculturation par lequel, à son point de vue, s’est consolidée l’identité culturelle actuelle des Cubains. Suspendue dans un espace d’énonciation intermédiaire entre les premières décennies de la Révolution et la Période spéciale en Temps de Paix, Rojas construit une trilogie romanesque qui s’efforce à signaler la coupure entre les périodes pré- et postrévolutionnaires quant au traitement du Noir.

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En 1925, les Kunas (Gunas), autochtones du nord-est du Panama, se soulevèrent en armes afin de contrer les politiques assimilationnistes du gouvernement national. Première étape dans un long processus d’affirmation identitaire et de revendications territoriales, ce soulèvement est aujourd’hui connu sous le nom de Révolution kuna (Revolución Dule). Considéré de nos jours comme un symbole des luttes autochtones pour l’autodétermination et l’autonomie politique, cet épisode historique est grandement célébré dans le territoire de Kuna Yala (Gunayala). À Uggubseni, scène principale du soulèvement de 1925, la commémoration prend la forme d’une reconstitution historique où, pendant plus d’une semaine, les villageois reconstruisent le scénario révolutionnaire. Cette commémoration particulière est l’objet du présent travail de recherche, par lequel nous tentons d’analyser comment est remémorée et interprétée aujourd’hui la Révolution kuna. Pour ce faire, nous nous sommes d'abord penchés sur l’événement même de la commémoration. Une analyse de sa forme nous amena à considérer l’ensemble commémoratif comme un nouveau rite au sein de la ritualité kuna. Nous argumentons que par sa forme carnavalesque, la commémoration permet aux villageois de repenser la relation dialectique entre l’État panaméen et l’autonomie kuna, de même qu’elle sert d’exutoire aux tensions internes. Ensuite, nous nous sommes intéressés aux diverses interprétations de cette étape de l’histoire kuna et panaméenne afin de cerner les différents intérêts impliqués dans la commémoration du soulèvement kuna. Enfin, le cœur de ce travail porte sur le rôle de la mémoire collective dans la construction et la réitération d'un discours identitaire, et ce, en analysant comment la mémoire de la révolution est transmise, reçue, interprétée et utilisée aujourd'hui.

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Notre mémoire cherche à étudier la poétique de l’espace qui articule le roman Nadie me verá llorar publié en 1999 par l’écrivaine mexicaine contemporaine Cristina Rivera Garza. En inscrivant sa démarche romanesque dans la perspective postmoderne d’une nouvelle histoire culturelle, Rivera Garza dépeint un moment fondamental de l’histoire du Mexique allant de la fin du Porfiriato jusqu’aux lendemains de la Révolution mexicaine en l’incarnant dans le destin des laissés pour compte. Ce faisant, elle présente un texte où une multitude de récits se fondent et se confondent en un tout complexe où sont mis en perspective une série d’espaces de nature ambigüe. Notre analyse tâche d’expliquer cette interrelation des chronotopes de l’Histoire et du privé en tenant compte de son impact sur la structure narrative. En décrivant les différentes modalités des espaces évoqués dans l’oeuvre, nous nous intéressons au type de relations qui unit l’ensemble de ces espaces au grand temps de l’Histoire officielle mexicaine en démontrant que tous ces éléments sont régis par une politique hétérotopique qui lézarde le fini du discours officiel en y insérant un ensemble d’éléments qui le subvertissent. L’identification et la description de cette stratégie discursive est pertinente dans la mesure où elle offre un éclairage autre sur le roman et semble caractériser l’ensemble des oeuvres de Cristina Rivera Garza.

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América Latina está en movimiento. Frente al frágil desarrollo económico de la región, ya son pocos los que ponen en duda el fracaso del neoliberalismo: Pues, lo que más ha crecido durante las últimas décadas no han sido las economías nacionales, sino sobre todo la dependencia del mercado mundial, la pobreza y la desigualdad social. Y para muchos, la última década de la esperanza se ha convertido en una década de desesperanza. Desde hace unos años, también el mapa político de América Latina está cambiando susceptiblemente: Cada vez son más los gobiernos, partidos y movimientos sociales que exigen un cambio de paradigma económico y político, dando nuevamente prioridad a la justicia social, al incremento de la participación y al desarrollo local. Sin embargo, hasta ahora, estas nuevas ideas y prácticas todavía han sido muy poco concretas, divergentes y opuestas, frecuentemente difusas y hasta confusas. Ello es razón suficiente para reflexionar a más profundidad sobre políticas innovadoras más allá del neoliberalismo, más allá del los “tiempos de cambio”. El libro “Tiempos de cambio - Repensar América Latina” del politólogo alemán Hans-Jürgen Burchardt retoma tal desafío y en vez de recetar nuevas panaceas, empieza con un inventario histórico y sobrio. En él se explican y examinan términos que solían ocupar y monopolizar la política de antes, términos que ahora hay que llenar con nuevos contenidos. Algunos de ellos se refieren a los temas más importantes de nuestro futuro: globalización, Estado, democracia, sociedad civil, descentralización, pobreza y justicia social, y relaciones entre el Norte rico y el Sur pobre. Se trata de problemas y soluciones entre ayer y mañana, entre desarrollos probables y alternativas posibles. Pero no se ofrecen respuestas simplistas, y tampoco se pretende convencer de un paradigma único. Se trata más bien de estimular discusiones y debates, indispensables para encontrar alternativas prometedoras para el futuro. Hoy en día, las perspectivas de América Latina ya no se encuentran fuera del continente. Han sido demasiadas las ocasiones en las que los conceptos y estrategias de otros han llevado al fracaso. Por ende, lo más importante ahora es aprender de las experiencias y errores, fortalezas y debilidades propios, en vez de volver a seguir a las propuestas ajenas. Por lo tanto, el trasfondo de las reflexiones aquí presentadas siempre es América Latina. Debido a esto se proporcionan respuestas claras a la pregunta si la política de Cuba o la Revolución bolivariana de Venezuela contiene elementos de un modelo para el futuro que pueda indicar un camino a seguir. Los nuevos “tiempos de cambio” brindan múltiples oportunidades de acción, pero al mismo tiempo requieren conocimientos sobre las realidad y las opciones existentes. El libro de Burchardt ayuda a desarrollar una posición propia en la creciente complejidad de nuestros tiempos. Invita a participar de manera activa y competente en la creación de una política innovadora de la región y a la vez a reinventar América Latina.