994 resultados para Petite molécule de type push-pull
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Cardiovascular and chronic kidney disease are epidemic throughout industrialized societies. Diabetes leads to premature cardiovascular disease and is regarded by many as the most common etiological factor for chronic kidney disease. Because most studies of blood-pressure lowering agents in people with diabetes and hypertension have been conducted in individuals who already have some target organ damage, it is unclear whether earlier intervention could prevent or delay the onset of renal or systemic vascular disease. In early disease there is only a low possibility of observing cardiovascular or renal events; thus intervention trials in this population must rely on disease markers such as microalbuminuria. Accordingly, the authors review the evidence to support the use of microalbuminuria as a disease marker in diabetic patients based on its strong association with renal and cardiovascular events, and discuss recent trials that examine the impact of preventing or delaying the onset of microalbuminuria.
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Résumé grand public :Le cerveau se compose de cellules nerveuses appelées neurones et de cellules gliales dont font partie les astrocytes. Les neurones communiquent entre eux par signaux électriques et en libérant des molécules de signalisation comme le glutamate. Les astrocytes ont eux pour charge de capter le glucose depuis le sang circulant dans les vaisseaux sanguins, de le transformer et de le transmettre aux neurones pour qu'ils puissent l'utiliser comme source d'énergie. L'astrocyte peut ensuite utiliser ce glucose de deux façons différentes pour produire de l'énergie : la première s'opère dans des structures appelées mitochondries qui sont capables de produire plus de trente molécules riches en énergie (ATP) à partir d'une seule molécule de glucose ; la seconde possibilité appelée glycolyse peut produire deux molécules d'ATP et un dérivé du glucose appelé lactate. Une théorie couramment débattue propose que lorsque les astrocytes capturent le glutamate libéré par les neurones, ils libèrent en réponse du lactate qui servirait de base énergétique aux neurones. Cependant, ce mécanisme n'envisage pas une augmentation de l'activité des mitochondries des astrocytes, ce qui serait pourtant bien plus efficace pour produire de l'énergie.En utilisant la microscopie par fluorescence, nous avons pu mesurer les changements de concentrations ioniques dans les mitochondries d'astrocytes soumis à une stimulation glutamatergique. Nous avons démontré que les mitochondries des astrocytes manifestent des augmentations spontanées et transitoires de leur concentrations ioniques, dont la fréquence était diminuée au cours d'une stimulation avec du glutamate. Nous avons ensuite montré que la capture de glutamate augmentait la concentration en sodium et acidifiait les mitochondries des astrocytes. En approfondissant ces mécanismes, plusieurs éléments ont suggéré que l'acidification induite diminuerait le potentiel de synthèse d'énergie d'origine mitochondriale et la consommation d'oxygène dans les astrocytes. En résumé, l'ensemble de ces travaux suggère que la signalisation neuronale impliquant le glutamate dicte aux astrocytes de sacrifier temporairement l'efficacité de leur métabolisme énergétique, en diminuant l'activité de leurs mitochondries, afin d'augmenter la disponibilité des ressources énergétiques utiles aux neurones.Résumé :La remarquable efficacité du cerveau à compiler et propager des informations coûte au corps humain 20% de son budget énergétique total. Par conséquent, les mécanismes cellulaires responsables du métabolisme énergétique cérébral se sont adéquatement développés pour répondre aux besoins énergétiques du cerveau. Les dernières découvertes en neuroénergétique tendent à démontrer que le site principal de consommation d'énergie dans le cerveau est situé dans les processus astrocytaires qui entourent les synapses excitatrices. Un nombre croissant de preuves scientifiques a maintenant montré que le transport astrocytaire de glutamate est responsable d'un coût métabolique important qui est majoritairement pris en charge par une augmentation de l'activité glycolytique. Cependant, les astrocytes possèdent également un important métabolisme énergétique de type mitochondrial. Par conséquent, la localisation spatiale des mitochondries à proximité des transporteurs de glutamate suggère l'existence d'un mécanisme régulant le métabolisme énergétique astrocytaire, en particulier le métabolisme mitochondrial.Afin de fournir une explication à ce paradoxe énergétique, nous avons utilisé des techniques d'imagerie par fluorescence pour mesurer les modifications de concentrations ioniques spontanées et évoquées par une stimulation glutamatergique dans des astrocytes corticaux de souris. Nous avons montré que les mitochondries d'astrocytes au repos manifestaient des changements individuels, spontanés et sélectifs de leur potentiel électrique, de leur pH et de leur concentration en sodium. Nous avons trouvé que le glutamate diminuait la fréquence des augmentations spontanées de sodium en diminuant le niveau cellulaire d'ATP. Nous avons ensuite étudié la possibilité d'une régulation du métabolisme mitochondrial astrocytaire par le glutamate. Nous avons montré que le glutamate initie dans la population mitochondriale une augmentation rapide de la concentration en sodium due à l'augmentation cytosolique de sodium. Nous avons également montré que le relâchement neuronal de glutamate induit une acidification mitochondriale dans les astrocytes. Nos résultats ont indiqué que l'acidification induite par le glutamate induit une diminution de la production de radicaux libres et de la consommation d'oxygène par les astrocytes. Ces études ont montré que les mitochondries des astrocytes sont régulées individuellement et adaptent leur activité selon l'environnement intracellulaire. L'adaptation dynamique du métabolisme énergétique mitochondrial opéré par le glutamate permet d'augmenter la quantité d'oxygène disponible et amène au relâchement de lactate, tous deux bénéfiques pour les neurones.Abstract :The remarkable efficiency of the brain to compute and communicate information costs the body 20% of its total energy budget. Therefore, the cellular mechanisms responsible for brain energy metabolism developed adequately to face the energy needs. Recent advances in neuroenergetics tend to indicate that the main site of energy consumption in the brain is the astroglial process ensheating activated excitatory synapses. A large body of evidence has now shown that glutamate uptake by astrocytes surrounding synapses is responsible for a significant metabolic cost, whose metabolic response is apparently mainly glycolytic. However, astrocytes have also a significant mitochondrial oxidative metabolism. Therefore, the location of mitochondria close to glutamate transporters raises the question of the existence of mechanisms for tuning their energy metabolism, in particular their mitochondrial metabolism.To tackle these issues, we used real time imaging techniques to study mitochondrial ionic alterations occurring at resting state and during glutamatergic stimulation of mouse cortical astrocytes. We showed that mitochondria of intact resting astrocytes exhibited individual spontaneous and selective alterations of their electrical potential, pH and Na+ concentration. We found that glutamate decreased the frequency of mitochondrial Na+ transient activity by decreasing the cellular level of ATP. We then investigated a possible link between glutamatergic transmission and mitochondrial metabolism in astrocytes. We showed that glutamate triggered a rapid Na+ concentration increase in the mitochondrial population as a result of plasma-membrane Na+-dependent uptake. We then demonstrated that neuronally released glutamate also induced a mitochondrial acidification in astrocytes. Glutamate induced a pH-mediated and cytoprotective decrease of mitochondrial metabolism that diminished oxygen consumption. Taken together, these studies showed that astrocytes contain mitochondria that are individually regulated and sense the intracellular environment to modulate their own activity. The dynamic regulation of astrocyte mitochondrial energy output operated by glutamate allows increasing oxygen availability and lactate production both being beneficial for neurons.
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In a prospective field study conducted from July 2000 to June 2001, adult Aedes aegypti and Ae. albopictus mosquitoes were caught from the municipality of Nova Iguaçu, State of Rio de Janeiro, Brazil. Virus isolation in Ae. albopictus clone C6/36 cell line and a semi-nested reverse transcription-polymerase chain reaction detected only dengue virus type 3 in three pools of Ae. aegypti, despite the co-circulation of DEN-1, DEN-2 and DEN-3 serotypes in that area. No viruses were detected in Ae. albopictus mosquitoes. This virological surveillance consists in a sentinel system alerting for dengue outbreaks.
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In the last decade, dengue fever (DF) in Brazil has been recognized as an important public health problem, and an increasing number of dengue haemorrhagic fever (DHF) cases have been reported since the introduction of dengue virus type 2 (DEN-2) into the country in 1990. In order to analyze the complete genome sequence of a DEN-2 Brazilian strain (BR64022/98), we designed primers to amplify contiguous segments of approximately 500 base pairs across the entire sequence of the viral genome. Twenty fragments amplified by reverse transcriptase-PCR were cloned, and the complete nucleotide and the deduced amino acid sequences were determined. This constitutes the first complete genetic characterization of a DEN-2 strain from Brazil. All amino acid changes differentiating strains related to the Asian/American-Asian genotype were observed in BR64022/98, indicating the Asiatic origin of the strain.
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We give Chebyshev-type quadrature formulas for certain new weight classes. These formulas are of highest possible degree when the number of nodes is a power of 2. We also describe the nodes in a constructive way, which is important for applications. One of our motivations to consider these type of problems is the Faraday cage phenomenon for discrete charges as discussed by J. Korevaar and his colleagues.
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This paper is concerned with the modeling and analysis of quantum dissipation phenomena in the Schrödinger picture. More precisely, we do investigate in detail a dissipative, nonlinear Schrödinger equation somehow accounting for quantum Fokker–Planck effects, and how it is drastically reduced to a simpler logarithmic equation via a nonlinear gauge transformation in such a way that the physics underlying both problems keeps unaltered. From a mathematical viewpoint, this allows for a more achievable analysis regarding the local wellposedness of the initial–boundary value problem. This simplification requires the performance of the polar (modulus–argument) decomposition of the wavefunction, which is rigorously attained (for the first time to the best of our knowledge) under quite reasonable assumptions.
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Autosomal recessive cutis laxa type I (ARCL type I) is characterized by generalized cutis laxa with pulmonary emphysema and/or vascular complications. Rarely, mutations can be identified in FBLN4 or FBLN5. Recently, LTBP4 mutations have been implicated in a similar phenotype. Studying FBLN4, FBLN5, and LTBP4 in 12 families with ARCL type I, we found bi-allelic FBLN5 mutations in two probands, whereas nine probands harbored biallelic mutations in LTBP4. FBLN5 and LTBP4 mutations cause a very similar phenotype associated with severe pulmonary emphysema, in the absence of vascular tortuosity or aneurysms. Gastrointestinal and genitourinary tract involvement seems to be more severe in patients with LTBP4 mutations. Functional studies showed that most premature termination mutations in LTBP4 result in severely reduced mRNA and protein levels. This correlated with increased transforming growth factor-beta (TGFβ) activity. However, one mutation, c.4127dupC, escaped nonsense-mediated decay. The corresponding mutant protein (p.Arg1377Alafs(*) 27) showed reduced colocalization with fibronectin, leading to an abnormal morphology of microfibrils in fibroblast cultures, while retaining normal TGFβ activity. We conclude that LTBP4 mutations cause disease through both loss of function and gain of function mechanisms.
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This paper presents a list of 131 Mallophaga type specimens deposited in the Werneck Collection of Instituto Oswaldo Cruz, Rio de Janeiro, RJ, Brazil. It includes 69 holotypes, 62 allotypes, 683 paratypes, 1 syntype and 2 neoparatypes, distributed among 6 families and 35 genera. The types are listed with their respective data and literature.
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The protein profiles of the New Guinea "C" dengue virus type 2 (DENV-2)prototype and those of a Brazilian DENV-2 isolated in the State of Rio de Janeiro in 1995 were compared. SDS-PAGE analysis showed that the virus from Rio de Janeiro expresses NS5 (93.0 kDa), NS3 (66.8 kDa) E (62.4 kDa) and NS1 (41.2 kDa) proteins differently from the New Guinea "C" virus. The immunoblot revealed specificity and antigenicity for the NS3 protein from DENV-2 Rio de Janeiro mainly in primary infections, convalescent cases, and in secondary infections in both cases and only antigenicity for E and NS1 proteins for both viruses in primary and secondary infections.
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Human T cell lymphotropic virus type 1 (HTLV-1) is a retrovirus that causes leukemia and the neurological disorder HTLV-1 associated myelopathy or tropical spastic paraparesis (HAM/TSP). Infection with this virus - although it is distributed worldwide - is limited to certain endemic areas of the world. Despite its specific distribution and slow mutation rate, molecular epidemiology on this virus has been useful to follow the movements of human populations and routes of virus spread to different continents. In the present study, we analyzed the genetic variability of a region of the env gene of isolates obtained from individuals of African origin that live on the Pacific coast of Colombia. Sequencing and comparison of the fragment with the same fragment from different HTLV-1 isolates showed a variability ranging from 0.8% to 1.2%. Phylogenetic studies permit us to include these isolates in the transcontinental subgroup A in which samples isolated from Brazil and Chile are also found. Further analyses will be necessary to determine if these isolates were recently introduced into the American continent or if they rather correspond to isolates introduced during the Paleolithic period.
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Summary: Detailed knowledge on tumor antigen expression and specific immune cells is required for a rational design of immunotherapy for patients with tumor invaded liver. In this study, we confirmed that Cancer/Testis (CT) tumor-associated antigens are frequently expressed in hepatocellular carcinoma (HCC) and searched for the presence of CD8+ T cells specific for these antigens. In 2/10 HLA-A2+ patients with HCC, we found that MAGE-A10 and/or SSX-2 specific CD8+ T cells naturally responded to the disease, since they were enriched in tumor lesions but not in non-tumoral liver. Isolated T cells specifically and strongly killed tumor cells in vitro, suggesting that these CTL were selected in vivo for high avidity antigen recognition, providing the rational for specific immunotherapy of HCC, based on immunization with CT antigens such as MAGE-Al 0 and SSX-2. Type 1 NKT cells express an invariant TCR α chain (Vα24.1α18, paired with Vβ11 in human) and share a specific reactivity to αGalactosylceramide (αGC) presented by CD1d. These cells can display paradoxical immuno-regulatory properties including strong anti-tumor effects upon αGC administration in murine models. To understand why NKT cells were not sufficiently protective against tumor development in patients with tumor invaded liver, we characterized the diversity of Vα24/Vβ11 NKT cells in healthy donors (HD) and cancer patients: NKT cells from HD and patients were generally diverse in terms of TCR β chain (Vβ11) variability and NKT cells from HD showed a variable recognition of αGC loaded CD 1 d multimers. Vα24/ Vβ11 NKT cells can be divided in 3 populations, the CD4, DN (CD4-/CD8-) and CD8 NKT cell subsets that show distinct ability of cytokine production. In addition, our functional analysis revealed that DN and CD8 subsets displayed a higher cytolytic potential and a weaker IFNγ release than the CD4 NKT cell subset. NKT cell subsets were variably represented in the blood of HD and cancer patients. However, HD with high NKT cell frequencies displayed an enrichment of the DN and CD8 subsets, and few of them were suggestive of an oligoclonal expansion in vivo. Comparable NKT cell frequencies were found between blood, non-tumoral liver and tumor of patients. In contrast, we identified a gradual enrichment of CD4 NKT cells from blood to the liver and to the tumor, together with a decrease of DN and CD8 NKT cell subsets. Most patient derived NKT cells were unresponsive upon αGalactosylceramide stimulation ex vivo; NKT cells from few patients displayed a weak responsiveness with different cytokine polarization. The NKT cell repertoire was thus different in tumor tissue, suggesting that CD4 NKT cells infiltrating tumors may be detrimental for protection against tumors and instead may favour the tumor growth/recurrence as recently reported in mice. Résumé en français scientifique : Afin de développer le traitement des patients porteurs d'une tumeur dans le foie par immunothérapie, de nouvelles connaissances sont requises concernant l'expression d'antigènes par les tumeurs et les cellules immunitaires spécifiques de ces antigènes. Nous avons vérifié que des antigènes associés aux tumeurs, tels que les antigènes « Cancer-Testis » (CT), sont fréquemment exprimés par le carcinome hepatocéllulaire (CHC). La recherche de lymphocytes T CD8+ spécifiques (CTL) de ces antigènes a révélé que des CTL spécifiques de MAGE-A10 et/ou SSX-2 ont répondu naturellement à la tumeur chez 2/10 patients étudiés. Ces cellules étaient présentes dans les lésions tumorales mais pas dans le foie adjacent. De plus, ces CTL ont démontré une activité cytolytique forte et spécifique contre les cellules tumorales in vitro, ce qui suggère que ces CTL ont été sélectionnés pour une haute avidité de reconnaissance de l'antigène in vivo. Ces données fournissent une base pour l'immunothérapie spécifique du CHC, en proposant de cibler les antigènes CT tels que MAGE-A10 ou SSX-2. Les cellules NKT de type 1 ont une chaîne α de TCR qui est invariante (chez l'homme, Vα24Jα18, apparié avec Vβ11) et reconnaissent spécifiquement l'αGalactosylceramide (αGC) présenté par CD1d. Ces cellules ont des propriétés immuno¬régulatrices qui peuvent être parfois contradictoires et leur activation par l'αGC induit une forte protection anti-tumorale chez la souris: Afin de comprendre pourquoi ces cellules ne sont pas assez protectrices contre le développement des tumeurs dans le foie chez l'homme, nous avons étudié la diversité des cellules NKT Vα24/Vβ11 d'individus sains (IS) et de patients cancéreux. Les cellules NKT peuvent être sous-divisées en 3 populations : Les CD4, DN (CD4- /CD8-) ou CDS, qui ont la capacité de produire des cytokines différentes. Nos analyses fonctionnelles ont aussi révélé que les sous-populations DN et CD8 ont un potentiel cytolytique plus élevé et une production d'IFNγ plus faible que la sous-population CD4. Ces sous-populations sont représentées de manière variable dans le sang des IS ou des patients. Cependant, les IS avec un taux élevé de cellules NKT ont un enrichissement des sous- populations DN ou CDS, et certains suggèrent qu'il s'agit d'une expansion oligo-clonale in vivo. Les patients avaient des fréquences comparables de cellules NKT entre le sang, le foie et la tumeur. Par contre, la sous-population CD4 était progressivement enrichie du sang vers le foie et la tumeur, tandis que les sous-populations DN ou CD8 était perdues. La plupart des cellules NKT des patients ne réagissaient pas lors de stimulation avec l'αGC ex vivo et les cellules NKT de quelques patients répondaient faiblement et avec des polarisations de cytokines différentes. Ces données suggèrent que les cellules NKT CD4, prédominantes dans les tumeurs, sont inefficaces pour la lutte anti-tumorale et pourraient même favoriser la croissance ou la récurrence tumorale. Donc, une mobilisation spécifique des cellules NKT CD4 négatives par immunothérapie pourrait favoriser l'immunité contre des tumeurs chez l'homme. Résumé en français pour un large public Au sein des globules blancs, les lymphocytes T expriment un récepteur (le TCR), qui est propre à chacun d'entre eux et leur permet d'accrocher de manière très spécifique une molécule appelée antigène. Ce TCR est employé par les lymphocytes pour inspecter les antigènes associés avec des molécules présentatrices à la surface des autres cellules. Les lymphocytes T CD8 reconnaissent un fragment de protéine (ou peptide), qui est présenté par une des molécules du Complexe Majeur d'Histocompatibilité de classe I et tuent la cellule qui présente ce peptide. Ils sont ainsi bien adaptés pour éliminer les cellules qui présentent un peptide issu d'un virus quand la cellule est infectée. D'autres cellules T CD8 reconnaissent des peptides comme les antigènes CT, qui sont produits anormalement par les cellules cancéreuses. Nous avons confirmé que les antigènes CT sont fréquemment exprimés par le cancer du foie. Nous avons également identifié des cellules T CD8 spécifiques d'antigènes CT dans la tumeur, mais pas dans le foie normal de 2 patients sur 10. Cela signifie que ces lymphocytes peuvent être naturellement activés contre la tumeur et sont capables de la trouver. De plus les lymphocytes issus d'un patient ont démontré une forte sensibilité pour reconnaître l'antigène et tuent spécifiquement les cellules tumorales. Les antigènes CT représentent donc des cibles intéressantes qui pourront être intégrés dans des vaccins thérapeutiques du cancer du foie. De cette manière, les cellules T CD8 du patient lui-même pourront être induites à détruire de manière spécifique les cellules cancéreuses. Un nouveau type de lymphocytes T a été récemment découvert: les lymphocytes NKT. Quand ils reconnaissent un glycolipide présenté par la molécule CD1d, ils sont capables, de manière encore incomprise, d'initier, d'augmenter, ou à l'inverse d'inhiber la défense immunitaire. Ces cellules NKT ont démontré qu'elles jouent un rôle important dans la défense contre les tumeurs et particulièrement dans le foie des souris. Nous avons étudié les cellules NKT de patients atteints d'une tumeur dans le foie, afin de comprendre pourquoi elles ne sont pas assez protectrice chez l'homme. Les lymphocytes NKT peuvent être sous-divisés en 3 populations: Les CD4, les DN (CD4-/CD8-) et les CD8. Ces 3 classes de NKT peuvent produire différents signaux chimiques appelés cytokines. Contrairement aux cellules NKT DN ou CDS, seules les cellules NKT CD4 sont capables de produire des cytokines qui sont défavorables pour la défense anti-tumorale. Par ailleurs nous avons trouvé que les cellules NKT CD4 tuent moins bien les cellules cancéreuses que les cellules NKT DN ou CD8. L'analyse des cellules NKT, fraîchement extraites du sang, du foie et de la tumeur de patients a révélé que les cellules NKT CD4 sont progressivement enrichies du sang vers le foie et la tumeur. La large prédominance des NKT CD4 à l'intérieur des tumeurs suggère que, chez l'homme, ces cellules sont inappropriées pour la lutte anti-tumorale. Par ailleurs, la plupart des cellules NKT de patients n'étaient pas capables de produire des cytokines après stimulation avec un antigène. Cela explique également pourquoi ces cellules ne protègent pas contre les tumeurs dans le foie.
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Twenty-two vertically human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) infected Brazilian children were studied for antiretroviral drug resistance. They were separated into 2 groups according to the administration of antiretroviral therapy into those who presented disease symptoms or without symptoms and no therapy. Viral genome sequencing reactions were loaded on an automated DNA sampler (TruGene, Visible Genetics) and compared to a database of wild type HIV-1. In the former group 8 of 12 children presented isolates with mutations conferring resistance to protease inhibitors (PIs), 7 presented isolates resistant to nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NRTIs) and 2 presented isolates resistant to non-nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NNRTIs). Ten children were included in the antiretroviral naïve group. Eight were susceptible to NRTIs and all of them were susceptible to PIs; one presented the V108I mutation, which confers low-level resistance to NNRTIs. The data report HIV mutant isolates both in treated and untreated infants. However, the frequency and the level of drug resistance were more frequent in the group receiving antiretroviral therapy, corroborating the concept of selective pressure acting on the emergence of resistant viral strains. The children who presented alterations at polymorphism sites should be monitored for the development of additional mutations occurring at relevant resistance codons.
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BACKGROUND: In recent years, treatment options for human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) infection have changed from nonboosted protease inhibitors (PIs) to nonnucleoside reverse-transcriptase inhibitors (NNRTIs) and boosted PI-based antiretroviral drug regimens, but the impact on immunological recovery remains uncertain. METHODS: During January 1996 through December 2004 [corrected] all patients in the Swiss HIV Cohort were included if they received the first combination antiretroviral therapy (cART) and had known baseline CD4(+) T cell counts and HIV-1 RNA values (n = 3293). For follow-up, we used the Swiss HIV Cohort Study database update of May 2007 [corrected] The mean (+/-SD) duration of follow-up was 26.8 +/- 20.5 months. The follow-up time was limited to the duration of the first cART. CD4(+) T cell recovery was analyzed in 3 different treatment groups: nonboosted PI, NNRTI, or boosted PI. The end point was the absolute increase of CD4(+) T cell count in the 3 treatment groups after the initiation of cART. RESULTS: Two thousand five hundred ninety individuals (78.7%) initiated a nonboosted-PI regimen, 452 (13.7%) initiated an NNRTI regimen, and 251 (7.6%) initiated a boosted-PI regimen. Absolute CD4(+) T cell count increases at 48 months were as follows: in the nonboosted-PI group, from 210 to 520 cells/muL; in the NNRTI group, from 220 to 475 cells/muL; and in the boosted-PI group, from 168 to 511 cells/muL. In a multivariate analysis, the treatment group did not affect the response of CD4(+) T cells; however, increased age, pretreatment with nucleoside reverse-transcriptase inhibitors, serological tests positive for hepatitis C virus, Centers for Disease Control and Prevention stage C infection, lower baseline CD4(+) T cell count, and lower baseline HIV-1 RNA level were risk factors for smaller increases in CD4(+) T cell count. CONCLUSION: CD4(+) T cell recovery was similar in patients receiving nonboosted PI-, NNRTI-, and boosted PI-based cART.