926 resultados para Dementia
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Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) idiopathique est caractris par une activit motrice indsirable et souvent violente au cours du sommeil paradoxal. Le TCSP idiopathique est considr comme un facteur de risque de certaines maladies neurodgnratives, particulirement la maladie de Parkinson (MP) et la dmence corps de Lewy (DCL). La dpression et les troubles anxieux sont frquents dans la MP et la DCL. Lobjectif de cette tude est dvaluer la svrit des symptmes dpressifs et anxieux dans le TCSP idiopathique. Cinquante-cinq patients avec un TCSP idiopathique sans dmence ni maladie neurologique et 63 sujets contrles ont complt la seconde dition du Beck Depression Inventory (BDI-II) et le Beck Anxiety Inventory (BAI). Nous avons aussi utilis le BDI for Primary Care (BDI-PC) afin de minimiser la contribution des facteurs confondant dans les symptmes dpressifs. Les patients avec un TCSP idiopathique ont obtenu des scores plus levs que les sujets contrles au BDI-II (9.63 6.61 vs. 4.32 4.58; P < 0.001), au BDI-PC (2.20 2.29 vs. 0.98 1.53; P = 0.001) et au BAI (8.37 7.30 vs. 3.92 5.26; P < 0.001). Nous avons galement trouv une proportion plus leve des sujets ayant des symptmes dpressifs (4/63 ou 6% vs. 12/55 ou 22%; P = 0.03) ou anxieux (9/50 or 18% vs. 21/43 ou 49%; P = 0.003) cliniquement significatifs. La proportion des sujets ayant des symptmes dpressifs cliniquement significatifs ne change pas en utilisant le BDI-PC (11/55 or 20%) Les symptmes dpressifs et anxieux sont frquents dans le TCSP idiopathique. Lexamen de routine des patients avec un TCSP idiopathique devrait inclure un dpistage systmatique des symptmes dpressifs et anxieux afin de les prvenir ou les traiter.
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Lobjectif de ce travail de thse est dvaluer le potentiel de la musique comme support mnmotechnique pour lacquisition de nouvelles informations chez des personnes ges saines et atteintes de la maladie dAlzheimer (MA). Les bnfices de la musique sur la cognition ont souvent t mis en vidence, y compris chez des populations ges ou atteintes de dmence. Paralllement, chez des sujets jeunes, lide que la musique peut servir de support pour la mmoire a t largement dbattue. Pourtant, trs peu dtudes ont pos cette question auprs de populations ges ou dans la dmence, malgr le besoin persistant de stratgies dintervention dans ce domaine. Dans le prsent travail, deux tudes sont menes dans une cohorte de 8 participants atteints dun stade lger de la maladie dAlzheimer, et 7 participants gs sains apparis en ge et niveau de scolarit. La premire tude porte sur la mmoire verbale, et compare lapprentissage et la rtention de paroles (textes inconnus) prsentes de manire rcite ou chante. Lorsque les paroles sont chantes, diffrents degrs de familiarit de la mlodie sont contrasts. Aussi, laction motrice tant intimement lie lcoute musicale, nous contrastons deux procdures dapprentissage impliquant (ou non) la production synchronise des paroles mmoriser pendant lencodage : le participant est invit chanter lunisson avec un modle (ou couter simplement sans chanter). Les rsultats de cette tude sont prsents et discuts dans les deux premiers articles de la partie exprimentale. Ils suggrent globalement que la musique naide pas lapprentissage en rappel immdiat ; un effet dltre est mme observ lorsque la mlodie utilise est non familire. Par contre, la musique favorise la rtention long terme des paroles, principalement pour les participants MA. Elle ne semble cependant pas interagir avec la procdure dapprentissage impliquant le chant lunisson. La seconde tude porte sur lapprentissage de squences de gestes. Suivant la mme logique que dans la premire tude, nous explorons linfluence dun accompagnement musical (versus apprentissage en silence) et dune procdure dapprentissage avec production synchronise (versus observation) des gestes durant lencodage. Les rsultats (article 3) ne montrent pas non plus dinteraction entre laccompagnement et la procdure dapprentissage, mais diffrents effets de chaque composante sur les deux groupes de participants. Effectuer les gestes en synchronie avec un modle lors de lencodage est bnfique pour les sujets Contrles, mais plutt dltre pour les participants MA. Par contre, laccompagnement musical favorise davantage lapprentissage chez les sujet MA que chez les Contrles. En discussion gnrale, nous discutons les implications de ces rsultats pour la neuropsychologie fondamentale et clinique, et proposons notamment diffrentes recommandations visant maximiser ces effets et les rendre pertinents pour lusage thrapeutique en stimulation cognitive.
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Nous ne pouvons, dsormais, ignorer limplication des aidants familiaux au sein du dispositif des soins de sant. Lors de lapparition dune maladie chronique, telle une dmence de type Alzheimer, certains aidants prennent considrablement part dans les soins, au risque de sacrifier leur propre sant physique et mentale. Cette population est maintenant considre vulnrable sur les plans physiques, psychologiques et sociaux, et requiert un soutien adapt ses besoins. Par ailleurs, la gestion de la prise en charge, ainsi que les stratgies employes par les aidants, sont loin dtre homognes et varient dun aidant un autre. Objectif : Afin damliorer le soutien destin aux aidants, ce mmoire vise illustrer limportance de considrer les types de soutien adopts et analyser le sens donn par laidant dans le soutien envers un proche atteint de dmence de type Alzheimer. Sujets : Six aidants familiaux soutenant un proche (conjoint(e) ou parent) atteint de dmence de type Alzheimer ont t rencontrs plusieurs reprises, un intervalle dune anne et demi, et ce jusquau dcs du proche. Mthode : Lapproche qualitative longitudinale a permis lanalyse des 16 entretiens afin de mieux cerner les types de soutien employs par les aidants partir des typologies daidants labores par Clment, Gagnon, & Rolland (2005) et Pennec (2002) et lidentit damour de compassion dtaille par Underwood (2009). Les identits dcrites par ces auteurs savrent tre des idaltypes inexistants tels quels dans la ralit. Rsultats : lexception dun sujet, tous les aidants ont adopt des traits et des stratgies de gestion de prise en charge se rapportant plus dune identit daidant. Dans le cas de laidante qui nous navons pas pu apposer une identit, peu dinformation au niveau de ses stratgies dans la gestion de la prise en charge a t partage. Ceci serait probablement d au fait que laidante est trs peu organise dans le soutien et quelle prend peu dinitiatives, tant elle-mme atteinte de dmence de type Alzheimer. Conclusion : Afin de mieux adapter les services et le soutien destins aux aidants familiaux, il importe de mieux comprendre les stratgies de soutien des aidants et leur volution.
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Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) se caractrise par une perte de latonie musculaire en sommeil paradoxal et par des manifestations motrices labores souvent associes au contenu onirique. Le TCSP peut apparatre sous une forme idiopathique (TCSPi), mais il est frquemment li certains dsordres neurodgnratifs, dont les synuclinopathies. Des marqueurs biologiques des synuclinopathies, tels que la prsence danomalies au plan de la motricit, de la dtection des odeurs ainsi que de la discrimination des couleurs, ont t retrouvs dans le TCSPi. De plus, des perturbations de lactivit crbrale en neuroimagerie ainsi que du fonctionnement cognitif ont t observes chez ces patients. Des tudes ont dmontr que le TCSPi pouvait prcder lapparition dune maladie de Parkinson (MP) ou dune dmence corps de Lewy (DCL). Ceci suggre que le TCSPi reprsenterait un facteur de risque des synuclinopathies. Lobjectif principal du prsent projet est dtudier les anomalies du dbit sanguin crbral rgional (DSCr) de repos avec la tomographie par mission monophotonique (TEM) dans le TCSPi. Deux tudes ont t ralises. La premire visait comparer le DSCr entre des patients avec un TCSPi et des sujets sains, puis dexplorer la relation entre lactivit crbrale et la prsence de marqueurs biologiques des synuclinopathies. Les rsultats ont montr une diminution de la perfusion crbrale dans les rgions frontales et paritales ainsi quune augmentation de la perfusion au niveau du pont, du putamen et des hippocampes chez les patients avec un TCSPi. Une relation significative entre la performance des sujets avec un TCSPi une preuve de discrimination des couleurs et la perfusion crbrale au niveau des rgions frontales et occipitales a t mise en vidence. Dans lensemble, ces rsultats ont dmontr des anomalies du DSCr chez les patients avec un TCSPi qui sont similaires celles observes par dautres tudes en neuroimagerie dans la MP. Ceci suggre des atteintes neuroanatomiques semblables entre ces pathologies. La seconde tude en TEM a t effectue dans le but dexaminer les modifications du DSCr associes aux perturbations du fonctionnement cognitif dans le TCSPi. Pour ce faire, le DSCr a t compar entre un sous-groupe de patients avec un TCSPi et un trouble cognitif lger (TCL), un sous-groupe de patients avec un TCSPi sans TCL et un groupe de sujets sains. Les rsultats ont montr que seuls les patients avec un TCSPi et un TCL prsentaient une diminution de la perfusion crbrale dans les aires corticales postrieures (occipitales et temporo-paritales). Ces observations sont similaires celles rapportes dans la MP avec dmence et la DCL dans les tudes en neuroimagerie. En conclusion, les rsultats de ces deux tudes ont montr des perturbations du DSCr dans le TCSPi, similaires celles observes dans les synuclinopathies. Par ailleurs, nos rsultats ont mis en vidence que les patients avec un TCSPi et un TCL prsentaient les mmes anomalies de la perfusion crbrale que les patients avec une MP avec dmence et/ou une DCL. La prsence de tels marqueurs des synuclinopathies dans le TCSPi suggre que ces patients pourraient tre plus risque dvoluer vers ce type de maladie neurodgnrative.
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Travail d'intgration prsent la Facult de mdecine en vue de lobtention du grade de matrise professionnelle en physiothrapie
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La majorit des personnes atteintes de dmence en soins de longue dure (SLD) souffre dune dtrioration de la cognition, des interactions sociales, de la sant mentale et de la qualit de vie (QdV). Par consquent, les proches aidants et les soignants de cette population peuvent prouver des difficults, tel que le stress, en raison de la complexit du syndrome. Il savre essentiel de valider des interventions psychosociales adaptes la population atteinte de dmence et ses aidants. La rminiscence, une intervention psychosociale misant sur les capacits rsiduelles des personnes atteintes de dmence, se fonde sur la remmoration des souvenirs anciens agrables. Lobjectif gnral du mmoire tait de valider la mise en uvre dune intervention de rminiscence mene par le personnel soignant auprs des personnes atteintes de dmence et leurs familles dans un centre de SLD, en faisant appel aux avis experts des soignants et des familles des personnes atteintes de dmence dans le contexte dentrevues. Une valuation pr-post intervention a permis de mesurer la sant mentale et la QdV des personnes atteintes de dmence avant lintervention, une semaine aprs et trois mois aprs lintervention. Les rsultats indiquent que la rminiscence a t bien apprcie par les soignants, les personnes atteintes de dmence et leurs familles, et valident sa mise en uvre en SLD. Des amliorations significatives (Wilcoxon p < 0,025) court et long terme ont t observes au niveau de la sant mentale et la QdV des personnes atteintes de dmence.
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La version intgrale de ce mmoire est disponible uniquement pour consultation individuelle la Bibliothque de musique de lUniversit de Montral (www.bib.umontreal.ca/MU).
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Dterminer si quelquun est digne de confiance constitue, tout au long de notre vie, une dcision la base de nos interactions sociales quotidiennes. Des tudes rcentes chez les jeunes adultes ont propos que le jugement de confiance bas sur un visage constituerait une extension des processus de reconnaissance des expressions faciales, particulirement de la colre et de la joie (Todorov, 2008). Bien que le jugement de confiance soit dune grande importance tout au long de notre vie, notre connaissance, aucune tude na tent dexplorer lvolution de ce processus au cours du vieillissement. Pourtant, sachant que les personnes ges saines sont moins efficaces que les jeunes adultes pour reconnatre les expressions faciales motionnelles (Ruffman et al., 2008; Calder et al., 2003), des diffrences pourraient exister dans les capacits de ces deux groupes dge poser un jugement de confiance. Le prsent travail a permis dexplorer, pour une premire fois, les processus perceptifs sous-jacents au jugement de confiance chez une population ge saine ainsi que chez une population prsentant une dmence fronto-temporale. Les rsultats dmontrent que les reprsentations de colre, de joie et de confiance sont similaires chez les jeunes et les gs sains et suggrent quil existe bel et bien un lien entre le jugement de confiance et les jugements de joie et de colre. De plus, ils rvlent que ce lien persiste au cours vieillissement, mais que les adultes gs sains se fient davantage leur reprsentation de la colre que les jeunes adultes pour dterminer si un visage est digne de confiance ou non. Enfin, les patients prsentant une dmence fronto-temporale possdent des reprsentations diffrentes des gs sains en ce qui concerne la colre, la joie et la confiance, et ils semblent se fier davantage leur reprsentation de la joie que les gs sains pour dterminer le niveau de confiance dun visage.
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Le processus de vieillissement humain est un processus complexe qui varie grandement dune personne lautre. Malgr lampleur des recherches faites sur le sujet, il reste encore beaucoup explorer et comprendre. Cette thse propose trois expriences qui nous permettent damliorer notre comprhension des changements qui soprent dans la mmoire de travail visuelle et lattention visuospatiale avec la prise en ge. La premire exprience propose dexaminer les changements dans les capacits de mmoire de travail visuelle entre des jeunes adultes, des adultes gs sains et des personnes atteintes de trouble cognitif lger (TCL). De plus, grce un suivi fait avec les personnes ayant un TCL, nous avons pu examiner si des diffrences existaient au niveau comportemental entre les gs qui ont dclins vers un type de dmence et ceux dont ltat est rest stable. Plusieurs techniques peuvent tre utilises pour tudier les effets du vieillissement sur le cerveau. Les tests neuropsychologiques et les tches comportementales prsentes dans la premire exprience en sont un exemple. La neuroimagerie peut aussi savrer particulirement utile. En effet, certaines mesures lectrophysiologiques, aussi appeles potentiels relis aux vnements (PRE), sont associes des fonctions cognitives prcises. Ces composantes nous permettent de suivre ces processus et dobserver les modulations causes par les caractristiques des stimuli ou lge par exemple. Cest le cas de la N2pc (ngativit 2 postrieure controlatrale) et de la SPCN (sustained posterior contralateral negativity), des composantes lectrophysiologiques lies respectivement lattention visuospatiale et la mmoire de travail visuelle. On connait bien ces deux composantes ainsi que les facteurs qui les modulent, or elles sont peu utilises pour les changements qui occurrent dans lattention et la mmoire de travail visuelle dans le cadre du processus de vieillissement. Les deuxime et troisime expriences proposent dutiliser une tche de recherche visuelle (nombre ditems de couleur et identification dune relation spatiale entre deux items de couleur) afin dexplorer les changements observables sur ces composantes lectrophysiologiques. La deuxime exprience examine lefficacit dun paradigme prsentations multiples (multiple frame) afin de mesurer la N2pc et la SPCN chez de jeunes adultes. La troisime exprience a pour but dexaminer les effets du vieillissement normal sur lamplitude et la latence de la N2pc et la SPCN en utilisant le mme type de tche de recherche visuelle.
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Rapport de stage prsent la Facult des sciences infirmires en vue de lobtention du grade Matre s sciences (M.Sc.) en sciences infirmires option expertise-conseil
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Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) est une parasomnie se caractrisant par la perte de latonie musculaire, la paralysie qui accompagne gnralement le sommeil paradoxal, suivie de lapparition de comportements indsirables et souvent violents. Des tudes suggrent que le TCSP idiopathique (TCSPi) est fortement li au dveloppement ultrieur de la maladie de Parkinson, de la dmence corps de Lewy et de latrophie multisystmique. En effet, des signes subtils de neurodgnrescence sont observs chez ces patients, notamment un ralentissement de lactivit lectrique crbrale (EEG) lveil et la prsence de troubles cognitifs. Le but de cette thse est 1) dvaluer sur le plan transversal la contribution du trouble cognitif lger (TCL) dans le ralentissement de lEEG lveil observ chez ces patients et 2) dvaluer la valeur prdictive des mesures de lEEG lveil mesures au temps de base par rapport au dveloppement dune maladie neurodgnrative (MND) lors du suivi longitudinal. Dans le cadre de la premire tude, lEEG lveil dun groupe de patients avec un TCSPi prsentant des atteintes cognitives a t compar celui dun groupe de patients sans troubles cognitifs et des sujets tmoins sains. Seuls les patients avec un TCL affichaient un ralentissement de lEEG dveil plus prononc au niveau postrieur, cest--dire une puissance relative thta plus leve dans les rgions paritale, temporale et occipitale, une puissance relative alpha plus faible dans les rgions occipitale et temporale, en plus dun ratio spectral (ondes lentes sur ondes rapides) plus lev dans ces rgions en comparaison avec les deux autres groupes. De plus, le ratio spectral corrlait ngativement avec les fonctions attentionnelles/excutives, visuospatiales et la mmoire pisodique verbale. La deuxime tude a quant elle valu lEEG lveil au temps initial de patients qui ont dvelopp une MND sur une priode de 3,5 ans en comparaison celui de patients qui sont demeurs idiopathiques et un groupe de tmoins sains. Les patients avec un TCSPi qui ont volu vers une MND prsentaient une augmentation de la puissance de lactivit absolue delta et thta, en plus dun ratio spectral plus lev dans les cinq rgions corticales en comparaison avec les deux autres groupes. Cette thse suggre ainsi que le ralentissement de lEEG lveil dans le TCSPi est reli la prsence dun TCL concomitant. De plus, ces anomalies sont associes un plus grand risque de dvelopper une maladie de Parkinson, une dmence corps de Lewy ou une atrophie multisystmique court terme chez ces patients. Le ralentissement de lEEG lveil semble donc tre un marqueur prometteur dune neurodgnrescence crbrale plus svre chez les patients souffrant dun TCSPi.
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Le vieillissement tant un enjeu dmographique majeur, il est capital de mieux comprendre les changements qui surviennent durant cette priode de la vie. Il est connu que certaines fonctions cognitives sont modifies avec lavance en ge. Dailleurs, 25 50 % des personnes ges de 65 ans et plus rapportent avoir observ un dclin de leur cognition et de leur mmoire. Les travaux de cette thse portent sur la caractrisation de la plainte cognitive chez des personnes ges saines et chez des ans ayant un trouble cognitif lger (TCL) ainsi que sur son volution au fil de la progression vers la maladie dAlzheimer. La premire tude (Chapitre II) avait pour objectif didentifier les diffrents domaines de plainte mnsique chez des personnes dge moyen et des individus plus gs. Elle visait galement vrifier si les domaines de plainte taient associs aux performances aux tests neuropsychologiques. Leffet sur la plainte de certaines caractristiques personnelles (ge, sexe, niveau de scolarit et symptmes dpressifs) a aussi t examin. Le Questionnaire dauto-valuation de la mmoire (QAM; Van der Linden, Wijns, Von Frenkell, Coyette, & Seron, 1989) et plusieurs tests neuropsychologiques ont t complts par 115 adultes sains gs de 45 87 ans. Une analyse en composantes principales ralise sur l'ensemble des questions du QAM a permis didentifier sept grands domaines de plainte. Des analyses subsquentes ont rvl que les plaintes les plus frquemment rapportes par les participants sont associes des situations o des facteurs internes et externes interfrent avec la performance mnsique. Les analyses ont aussi montr que les plaintes relatives des oublis dont les consquences menacent lautonomie et la scurit tmoigneraient de problmes cognitifs et fonctionnels plus svres. Enfin, nos rsultats ont indiqu que les diffrents domaines de plainte refltent globalement les problmes cognitifs objectifs. Aucune association na t trouve entre la plainte et la plupart des caractristiques dmographiques. La seconde tude (Chapitre III) avait pour but de caractriser la plainte cognitive dans le TCL ainsi que son volution dans la progression de la dmence. Ltude cherchait aussi dterminer si les changements dans certains domaines de plainte taient relis au dclin de ii fonctions cognitives spcifiques chez les individus avec TCL qui ont progress vers la dmence (progresseurs). Des personnes avec TCL et des individus gs sains ont t valus annuellement pendant trois ans. Le QAM et le Multifactorial Memory Questionnaire (MMQ; Fort, Holl, Kaddour, & Gana, 2004) ont t utiliss pour mesurer leurs plaintes. Les rsultats ont rvl que les progresseurs rapportaient davantage de difficults associes la mmorisation de contenus complexes (ex. : textes ou conversations), dvnements rcents et dinformations sur leurs proches que les personnes ges saines et ce, jusqu trois ans avec le diagnostic de dmence. Lanalyse des effets de groupe a indiqu que lintensit des plaintes des progresseurs semble tre demeure stable durant le suivi. Il est donc possible quune proportion des progresseurs prsentent une mconnaissance de leurs difficults cognitives. Cependant, des analyses corrlationnelles ont montr que laugmentation des plaintes relies trois domaines tait associe laccroissement de certaines atteintes cognitives durant les trois ans. Ainsi, certaines plaintes pourraient permettre de mieux comprendre les difficults cognitives qui sont vcues par la personne avec TCL. Les implications thoriques et cliniques de ces rsultats seront discutes dans le dernier chapitre de la thse (Chapitre IV).
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Beaucoup de patients atteints de la maladie de Parkinson (MP) peuvent souffrir de troubles cognitifs ds les tapes initiales de la maladie et jusqu 80% dentre eux vont dvelopper une dmence. Des altrations fonctionnelles au niveau du cortex prfrontal dorsolatral (CPFDL), possiblement en relation avec le noyau caud, seraient lorigine de certains de ces dficits cognitifs. Des rsultats antrieurs de notre groupe ont montr une augmentation de lactivit et de la connectivit dans la boucle cortico-striatale cognitive suite la stimulation magntique transcrnienne (SMT) utilisant des paramtres theta burst intermittent (iTBS) sur le CPFDL gauche. Pour cette tude, 24 patients atteints de la MP avec des troubles cognitifs ont t spares en 2 groupes : le groupe iTBS active (N=15) et le groupe sham (stimulation simule, N=9). Une batterie neuropsychologique dtaille valuant cinq domaines cognitifs (attention, fonctions excutives, langage, mmoire et habilets visuo-spatiales) a t administre lors des jours 1, 8, 17 et 37. Le protocole iTBS a t appliqu sur le CPFDL gauche durant les jours 2, 4 et 7. Les scores z ont t calculs pour chaque domaine cognitif et pour la cognition globale. Les rsultats ont montr une augmentation significative de la cognition globale jusqu 10 jours suivant liTBS active, particulirement au niveau de lattention, des fonctions excutives et des habilets visuo-spatiales. Cet effet sur la cognition globale nest pas rpliqu dans le groupe sham. Ces rsultats suggrent donc que liTBS peut moduler la performance cognitive chez les patients atteints de MP avec des dficits cognitifs.
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Background: Prionopathies are characterized by spongiform brain degeneration, myoclonia, dementia, and periodic electroencephalographic (EEG) disturbances. The hallmark of prioniopathies is the presence of an abnormal conformational isoform (PrP(sc)) of the natural cellular prion protein (PrP(c)) encoded by the Prnp gene. Although several roles have been attributed to PrP(c), its putative functions in neuronal excitability are unknown. Although early studies of the behavior of Prnp knockout mice described minor changes, later studies report altered behavior. To date, most functional PrP(c) studies on synaptic plasticity have been performed in vitro. To our knowledge, only one electrophysiological study has been performed in vivo in anesthetized mice, by Curtis and coworkers. They reported no significant differences in paired-pulse facilitation or LTP in the CA1 region after Schaffer collateral/commissural pathway stimulation. Principal Findings: Here we explore the role of PrP(c) expression in neurotransmission and neural excitability using wild-type, Prnp -/- and PrP(c)-overexpressing mice (Tg20 strain). By correlating histopathology with electrophysiology in living behaving mice, we demonstrate that both Prnp -/- mice but, more relevantly Tg20 mice show increased susceptibility to KA, leading to significant cell death in the hippocampus. This finding correlates with enhanced synaptic facilitation in paired-pulse experiments and hippocampal LTP in living behaving mutant mice. Gene expression profiling using Illumina microarrays and Ingenuity pathways analysis showed that 129 genes involved in canonical pathways such as Ubiquitination or Neurotransmission were co-regulated in Prnp -/- and Tg20 mice. Lastly, RT-qPCR of neurotransmission-related genes indicated that subunits of GABA(A) and AMPA-kainate receptors are co-regulated in both Prnp -/- and Tg20 mice. Conclusions/Significance: Present results demonstrate that PrP(c) is necessary for the proper homeostatic functioning of hippocampal circuits, because of its relationships with GABA(A) and AMPA-Kainate neurotransmission. New PrP(c) functions have recently been described, which point to PrP(c) as a target for putative therapies in Alzheimer's disease. However, our results indicate that a "gain of function" strategy in Alzheimer's disease, or a "loss of function" in prionopathies, may impair PrP(c) function, with devastating effects. In conclusion, we believe that present data should be taken into account in the development of future therapies.