Se lier, se délier : deux films documentaires face au pardon

Cette étude s’applique à démontrer comment la relation documentaire peut être mise à l’épreuve du pardon dans deux films mettant en scène des bourreaux. Comment est-il possible de concevoir un dispositif cinématographique éthique avec la participation d’anciens criminels ? C’est la question que se sont posée les cinéastes Avi Mograbi et Rithy Panh. L’objectif de cette recherche sera de relever comment le pardon intervient explicitement, mais aussi implicitement, dans la forme documentaire. Il s’agira de comprendre comment ces films, "Z32" et "S21 la machine de mort khmère rouge", s’élaborent socialement, politiquement et esthétiquement du tournage à la réception, afin de cerner le potentiel symbolique et performatif du pardon dans la reconstruction du lien avec autrui.

Un monde de silence : musique pour documentaires aquatiques.

La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU).

Le cinéma documentaire comme pratique sociale et comme expérience imaginaire de sociabilité : analyse de La moindre des choses, Ce gamin-là et Le moindre geste

L'objectif de ce projet de recherche était d'approfondir notre compréhension des liens entre communauté et cinéma, rendus possibles par et pour le film documentaire, à travers l'analyse des interactions entre le cinéaste, la personne filmée et le spectateur. L'expérience cinématographique sera analysée d'une part en tant que pratique sociale à travers la prise en considération du contexte de production des films. D'autre part, le film sera aussi considéré comme expérience imaginaire de sociabilité. Les trois films de notre corpus s'intéressent à des expériences communautaires atypiques et mettent en scène des relations fragiles et précaires avec des personnes souffrant de troubles sociaux majeurs, c'est-à-dire des psychotiques, des déficients intellectuels profonds ou des autistes. C'est à partir de l'expérience de l'apparente insociabilité de ces individus que nous réfléchirons au lien d'accompagnement ainsi qu'au concept de care qui seront envisagés, aussi, comme pouvant traduire la relation particulière qui a lieu entre le spectateur et le film. En effet, le cinéma permet l'élaboration d'une expérience relationnelle construite dans les œuvres médiatiques. Le dispositif filmique donne l'occasion au spectateur d'expérimenter des postures morales et affectives nouvelles. Nous tiendrons compte, au cours de ce mémoire, de la façon dont les choix esthétiques du cinéaste peuvent éduquer et faire évoluer la sensibilité du spectateur. Nous essaierons aussi de souligner les différents jeux de pouvoir et d'influence entre les trois instances que sont le cinéaste, la personne filmée et le spectateur. Après avoir décrit le cadre et les enjeux théoriques du projet, le premier chapitre concernera le film La Moindre des choses (1996) dans lequel Nicolas Philibert filme, jour après jour, les pensionnaires de la clinique psychiatrique de la Borde. Ce film nous a servi de prétexte pour penser ou repenser la place du spectateur comme étant inclus dans la relation entre le cinéaste et la personne filmée et cela à partir de cette phrase d'un des protagonistes du film : « On est entre nous, mais vous aussi, vous êtes entre nous. » Le deuxième chapitre s'intéressera au film Ce Gamin là (1985) de Renaud Victor qui cherche à faire voir au spectateur ce que le projet de Fernand Deligny de vivre dans les Cévennes en compagnie d'enfants autistes a d'original et de particulier. Nous pensons que l'enfant autiste nous amène à dépasser nos expériences de sociabilités habituelles. Le lien d'accompagnement d'enfants autistes, puisque toujours fragile et précaire, révèle quelque chose sur nos façons d'avoir du commun. L'étude des médias et de la médiation est pertinente parce qu'elle nous permet de multiplier et de diversifier les modes de communications. Dans Ce Gamin-là, bien que les images permettent au cinéaste de rendre compte de l'événement d'un contact, l'accent sera mis sur l'analyse du commentaire de Deligny, puisqu'il accompagne le spectateur dans l'appréhension d'une réalité qui lui est étrangère. Ce film nous a aussi appris que l’étude des techniques utilisées nous renseigne sur les différentes façons de dire ou de montrer un lien communautaire, affectif ou social particulier. Le Moindre Geste (1971) qui permet à Yves Guignard, déficient intellectuel sévère, de devenir le héros d'un film, se distingue des deux autres films de par la distinction radicale entre les deux étapes du tournage et du montage. Le troisième chapitre se concentrera, d'une part, sur l'analyse de la relation qui se développe entre Yves et Josée Manenti à la caméra. Ensuite, nous verrons de quelle façon le jeu du montage de Jean-Pierre Daniel laisse une grande liberté à Yves, mais aussi au spectateur en multipliant les possibilités d'interprétations.

Les traversées d’une tradition : identité culturelle et remédiation de la chanson populaire au Québec

Le fichier audiovisuel complémentaire à ce mémoire est disponible sur DVD. Une copie sera conservée au Département d'études cinématographiques ou sur demande auprès de l'auteur.

A la Deriva. Un Hospital, un conflicto, muchas formas de afrontarlo

A la Deriva es un documental de 2013 realizado por Laura Díaz y Sara Trejos, estudiantes de periodismo y sociología de la Universidad del Rosario. Cuenta la historia de la crisis laboral de los trabajadores del Hospital San Juan de Dios de Dios y el Instituto Materno Infantil en la ciudad de Bogotá que dejaron de funcionar en el año 2001 sin darles término ni liquidación a más de 1500 trabajadores, quienes aún esperan una respuesta. Este trabajo audiovisual busca acercar al espectador a la vida cotidiana y a los tipos de lucha de cinco de los grupos afectados por este conflicto, con el fin de contradecir el imaginario general de que existe una única forma de hacer resistencia a una crisis, y por el contrario dar a conocer las múltiples estrategias de lucha, que pueden ir desde las tradicionales acciones de hecho, pasar por acciones legales, hasta ocupar un espacio o simplemente crear y fortalecer redes entre amigos y conocidos.

En retorisk analys av Fahrenheit 9/11 ur ett dokumentärhistoriskt perspektiv

The history of rhetorics in documentary film is a long one. The French brothers Louise and Auguste Lumiére were among the first persons who produced a documentary and their work has had a big impression in the history of documentary during the 1900 century. John Grierson has been called “the father” of documentary film. He produced films in the English speaking part of the world and he is the founder of the concept “documentary film”. Propaganda filming has a big part in the history of documentary film. Most frequently it appeard in Germany before and during the secound WW II, but propaganda films has been produced in Great Britain and USA as well as in other parts of the world. Rhetorics are of current interest today. It effects the news, papers, magazines, books and movies. The purpose with this essay is to investigate the rhetorics in Michael Moores controversial documentary of September 11th, Fahrenheit 9/11. The main question is: what rhetorical tools does Michael Moore use in order to communicate his politcal message in Fahrenheit 9/11? The rhetorical analysis includes exordium, narratio, propsitio, argumentatio and conclusio as well as ethos, logos and pathos. In order to conduct the analysis I have used Kurt Johannesson’s book Retorik eller konsten att övertyga, Maria Karlberg and Brigitte Mral’s book Heder och påverkan. Att analysera modern retorik. And at last a chapter by Brigitte Mral named Retorikanalys in the book Metoder i kommunikationeverenskap, by Mats Ekström and Larsåke Larsson. For the background about the history of documentary film I have used Barsam M. Richard, Nonfiction Film A Critical History and Bjørn Sørenssen’s book Å fange virkeligheten –Dokumentarfilmens århundre.The analysis shows that Moore uses different rhetorical tools in order to point out that George W Bush is the wrong man for the role as the president of United States of America. Some of the most effective tools that Moores uses are his own voice, pictures who awakes emotions, recordings and sharp arguments. His way of using ethos, logos and pathos is very clear. The disposal can also be distinct discern, however there are some exceptions towards the classical rhetoric. One example is that Moore doesn´t describe the arrangement of the movie in exordium.

It's not only rock and roll: rockumentary, direct cinema and performative display

The documentary form commonly referred to as rockumentary has become, since its inception in the early 1960s, a staple of American direct cinema. In keeping with its associations with observational direct cinema, rockumentary emphasizes showing over telling; that is, rockumentary privileges the visual capacities of documentary over patterns of exposition. While the ‘documentary display’ of rockumentary is comparable to certain features of  the early ‘cinema of attractions’ it exceeds such features in its focus on  performance. Typically, an emphasis within documentary theory on unmediated and unreconstructed access to the real as the basis of documentary film has not admitted a place for notions of performance before the camera. Rockumentary, with its relentless foregrounding of the performing body and the performance of musicians, revises this  understanding. This essay examines rockumentary within the context of direct cinema as a mode centred on a documentary performative display as it operates within selected works from the 1960s to the present. The film theorist Brian Winston has claimed that ‘[d]irect cinema made the rock performance/tour movie into the most popular and commercially viable documentary form thus far.’ The inverse of this assessment may be closer to the mark: the rockumentary turned direct cinema into a commercially and widely available form, one which the rockumentary has at times returned to and superseded in its scopic attention to performative display.

Cell

A 13-minute documentary film on the Woomera Detention Centre. The film,  was put together from the video scraps left over from Abe's trip to Woomera in Easter 2002.

The evidentiary strategies of Two Laws

This article examines the ways in which the documentary film Two Laws deploys a variety of strategies to represent the historical claim to land made in the early 1980s by the Borroloola people of Australia's Northern Territory. Cross-cultural collaboration between the indigenous people of Borroloola and two non-indigenous film-makers produced a film that combines a vigorous reflexivity with dramatic re-enactment and oral testimony. Importantly, the presentation of evidence in support of the land claim is achieved via a form communally devised by the Borroloola people based on their cultural needs and contingent on Borroloola social structure. In this way the so-called documentary truth claim and indigenous land claim intersect in Two Laws: for the Borroloola people, the filmic evidentiary truth claim functions in a direct way in support of their legal claim to their lands.

Sisters of the sun

A film about flows of time and language on the Volcanic Plains of Western Victoria. Directed by Simon Wilmot. Produced by Patrick West & Simon Wilmot. Script by Patrick West.

The past has its place in the future. Wombeetch Puyuun is teaching Scottish-born settler Isabella Dawson his aboriginal tongue so that her father, James Dawson, can write his book. But how can language preserve the past in a land where time overwhelms words? Meanwhile, contemporary Australians from the Volcanic Plains of Victoria’s Western District meditate over life in a place of sheep, algae, eels, lava and stars. Susan Cole and Janice Austin, descendents of Isabella and Wombeetch’s people united for the first time, reflect on Wombeetch’s friendship with James, and what it means to be ‘the last of your tribe.’

The event 'Flows and Catchments' was held at the Warrnambool Art Gallery on 2/12/2012.

Sisters of the Sun has also screened at Lake Bolac Eel Festival (March 2014) and Warnambool Art Gallery (Feb 2013)

Conversations with my mother

An intense and sometimes disturbing series of encounters between the filmmaker and his mother as they relive the traumatic years of his childhood and adolescence. Following the migration of the family to Australia from Holland in the difficult postwar years they had to grapple with problems of housing, social injustice and adjustment made more difficult by the father's mental illness. For the filmmaker 'the sentiment had to be uncompromisingly true' although he became aware that 'all film is fiction'.

The end of the rainbow

The End of the Rainbow is a documentary film about music, about community and a very special place. When the live music venue “The Rainbow Hotel” in the Melbourne suburb of Fitzroy is forced to close down publican Chickk sets out to accommodate the many musicians and customers grieving its closure with a final week of musical activity in which there is organisational chaos, dancing, laughs, beer (lots of), and great music. It is a week of celebration as musicians pay homage to mark “the End of an Era”, but it is also a statement about community places and a protest against property development at the expense of cultural heritage, specifically Australian live music. It’s also a love story with a dramatic twist...