999 resultados para Traduction culturelle intersémiotique
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[Histoire naturelle (français-latin). 1877]
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Résumé de la thèse : Babel heureuse. Pour lire la traduction Lire la traduction : telle est l'expérience que cette étude cherche à explorer. Pour ce faire, on a renoncé à un discours critique ou normatif qui subsumerait la question de l'expérience de lecture de la traduction à la question de ce que devrait être cette expérience. En effet, les exigences traditionnelles vis-à-vis de la traduction s'énoncent souvent en des termes comme « fidélité », « adéquation », « justesse » qui valorisent l'identification, l'assimilation de la traduction à l'original et donc son idéale indistinction. Les descriptions de la traduction en termes de « transport », de « passages », etc. tendent également à la considérer comme une médiation idéalement transparente et donc indifférente pour celui qui la lit. La théorie littéraire et la philosophie sont elles aussi en décalage par rapport à la question de la lecture de la traduction. Certes, la lecture y joue un rôle assez primordial, mais la traduction y est extrêmement marginalisée. Elle n'occupe généralement qu'une fonction documentaire, historique ou sociologique, mais la lecture des oeuvres littéraires et philosophiques reste largement le privilège de ceux qui les lisent dans l'original. En outre, les notions principales de la poétique - notamment la question de la voix, de l'auteur, du rapport entre littérature et langue - se trouvent élaborés comme si la traduction n'offrait aucune expérience spécifique. Le décentrement disciplinaire de cette recherche apparaît moins comme une difficulté, mais bien comme l'une de ses impulsions essentielles. Il permet, par un certain 'dehors', de rendre les discours sur la traduction et la littérature à rebours et partant d'en interroger les évidences. Il s'agit alors d'être sensible non seulement à la manière dont la lecture de la traduction emporte les textes, les dynamise et les transforme, mais aussi comment, en retour, cette performance amène à reconsidérer ce que nous appelons 'littérature' et 'traduction'. Lire la traduction, c'est donc aussi inquiéter le discours à partir duquel la traduction se donne à penser : une lecture fragile et souple qui soustrait la traduction à toute tentative d'appropriation et la laisse valoir comme événement d'une étrangeté. Pour explorer cette expérience, cette étude propose des lectures précises de plusieurs philosophes (notamment Descartes, Foucault, Gadamer, Benjamin et Derrida) en considérant à la fois ce qu'ils ont dit - ou parfois significativement passé sous silence - de la traduction et, réciproquement, la manière dont leur pensée procède par traduction. De plus, quatre chapitres sont consacrés à des lectures multilingues de Beckett et de Dürrenmatt permettant de poser certaines questions importantes : qui parle dans une traduction ? Quelle compréhension donne-t-elle à lire ? Quelle impulsion et quelle continuation constitue-t-elle pour l'écriture ? La traduction apparaît alors dans sa performance ouvrante, offrant une littérature encore à inventer.
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Abstract :This article examines the interplay of text and image in The Fairy Tales of Charles Perrault (1977), translated by Angela Carter and illustrated by Martin Ware, as a form of intersemiotic dialogue that sheds new light on Carter's work. It argues that Ware's highly original artwork based on the translation not only calls into question the association of fairy tales with children's literature (which still characterizes Carter's translation), but also captures an essential if heretofore neglected aspect of Carter's creative process, namely the dynamics between translating, illustrating and rewriting classic tales. Several elements from Ware's illustrations are indeed taken up and elaborated on in The Bloody Chamber and Other Stories (1979), the collection of "stories about fairy stories" that made Carter famous. These include visual details and strategies that she transposed to the realm of writing, giving rise to reflections on the relation between visuality and textuality.RésuméCet article considère l'interaction du texte et de l'image dans les contes de Perrault traduits par Angela Carter et illustrés par Martin Ware (The Fairy Tales of Charles Perrault, 1977) comme une forme de dialogue intersémiotique particulièrement productif. Il démontre que les illustrations originales de Ware ne mettent pas seulement en question l'assimilation des contes à la littérature de jeunesse (qui est encore la perspective adoptée par la traductrice dans ce livre), mais permettent aussi de saisir un aspect essentiel bien que jusque là ignoré du procession de création dans l'oeuvre de Carter, à savoir la dynamique qui lie la traduction, l'illustration et la réécriture des contes classiques. Plusieurs éléments des illustrations de Ware sont ainsi repris et élaborés dans The Bloody Chamber and Other Stories (1979), la collection de "stories about fairy stories" qui rendit Carter célèbre. La transposition de détails et de stratégies visuelles dans l'écriture donnent ainsi l'occasion de réflexions sur les rapports entre la visualité et la textualité.
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[Bible. A.T.. Psaumes (français). 1610]
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[Le roman de la rose (français). 1835]