1000 resultados para Neurosciences Cognitives
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In recent years, an explosion of interest in neuroscience has led to the development of "Neuro-law," a new multidisciplinary field of knowledge whose aim is to examine the impact and role of neuroscientific findings in legal proceedings. Neuroscientific evidence is increasingly being used in US and European courts in criminal trials, as part of psychiatric testimony, nourishing the debate about the legal implications of brain research in psychiatric-legal settings. During these proceedings, the role of forensic psychiatrists is crucial. In most criminal justice systems, their mission consists in accomplishing two basic tasks: assessing the degree of responsibility of the offender and evaluating their future dangerousness. In the first part of our research, we aim to examine the impact of Neuroscientific evidence in the assessment of criminal responsibility, a key concept of law. An initial jurisprudential research leads to conclude that there are significant difficulties and limitations in using neuroscience for the assessment of criminal responsibility. In the current socio-legal context, responsibility assessments are progressively being weakened, whereas dangerousness assessments gain increasing importance in the field of forensic psychiatry. In the second part of our research we concentrate on the impact of using neuroscience for the assessment of dangerousness. We argue that in the current policy era of zero tolerance, judges, confronted with the pressure to ensure public security, may tend to interpret neuroscientific knowledge and data as an objective and reliable way of evaluating one's dangerousness and risk of reoffending, rather than their responsibility. This tendency could be encouraged by a utilitarian approach to punishment, advanced by some recent neuroscientific research which puts into question the existence of free will and responsibility and argues for a rejection of the retributive theory of punishment. Although this shift away from punishment aimed at retribution in favor of a consequentialist approach to criminal law is advanced by some authors as a more progressive and humane approach, we believe that it could lead to the instrumentalisation of neuroscience in the interest of public safety, which can run against the proper exercise of justice and civil liberties of the offenders. By advancing a criminal law regime animated by the consequentialist aim of avoiding social harms through rehabilitation, neuroscience promotes a return to a therapeutical approach to crime which can have serious impact on the kind and the length of sentences imposed on the offenders; if neuroscientific data are interpreted as evidence of dangerousness, rather than responsibility, it is highly likely that judges impose heavier sentences, or/and security measures (in civil law systems), which can be indeterminate in length. Errors and epistemic traps of past criminological movements trying to explain the manifestation of a violent and deviant behavior on a biological and deterministic basis stress the need for caution concerning the use of modern neuroscientific methods in criminal proceedings.
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Cet article esquisse la situation actuelle des relations entre les sciences sociales et les neurosciences, dans une perspective épistémologique, historique et critique. Il aborde dans un premier temps les conditions d'émergence, le succès et les effets contrastés de la cérébralisation du sujet dans les sciences humaines et sociales, partagées entre neuro-scepticisme et neuro-optimisme. Dans un second temps, les auteurs proposent de déplacer le point de vue de la question classique du déterminisme biologique vers celle de la performativité sociale des sciences du cerveau. Ils analysent notamment la construction expérimentale et parfois problématique des inférences neuro-sociales qui sont au coeur des explications cérébralistes des comportements des sujets sociaux. L'article conclut sur une discussion de l'éventuelle complémentarité entre neurosciences et sciences sociales et humaines.
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Peer-reviewed
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La reserva cognitiva és un concepte hipotètic actual que sembla presentar la clau per a fer front al repte de les malalties neurodegeneratives. Aquesta es defineix com aquelles capacitats funcionals del cervell que ajuden a la persona a tolerar un major dany cerebral sense presentar manifestació clínica al respecte. La estreta relació del concepte amb els hàbits positius de les persones (lifestyles) la converteix en una variable independent per a la intervenció, prevenció i promoció de la salut. Els canvis morfològics del cervell i la consolidació de circuits neuronals més robustos i eficients semblen explicar els mecanismes de funcionament de la reserva cognitiva. Aquesta revisió defineix el concepte de reserva cognitiva i els models que l'expliquen, troba formes de mesurar-la i representar-la, i evidencia la seva relació amb els lifestyles positius mitjançant estudis epidemiològics i de neuroimatge, per tal de comprendre millor el concepte i enfocar-lo en una línia futura d'investigació.
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The starting point of our investigation was the longstanding notion that bilingual individuals need effective mechanisms to prevent interference from one language while processing material in the other (e.g. Penfield and Roberts, 1959). To demonstrate how the prevention of interference is implemented in the brain we employed event-related brain potentials (ERPs; see Munte, Urbach, ¨ Duzel and Kutas, 2000, for an introductory review) ¨ and functional magnetic resonance imaging (fMRI) techniques, thus pursuing a combined temporal and spatial imaging approach. In contrast to previous investigations using neuroimaging techniques in bilinguals, which had been mainly concerned with the localization of the primary and secondary languages (e.g. Perani, Paulesu, Galles, Dupoux, Dehaene, Bettinardi, Cappa, Fazio and Mehler, 1998; Chee, Caplan, Soon, Sriram, Tan, Thiel and Weekes, 1999), our study addressed the dynamic aspects of bilingual language processing.
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Département de linguistique et traduction
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Cette thèse poursuit un double objectif. D’une part, mesurer et situer le niveau de la condition physique, de la performance motrice et de la participation aux activités physiques chez des enfants ayant un TDAH. D’autre part, apprécier l’impact d’un programme structuré en activité physique sur la condition physique, la performance motrice, certains comportements cibles ainsi que sur les fonctions cognitives propres à ces enfants. Pour vérifier l’atteinte de ces objectifs, trois études expérimentales ont été complétées et ont fait l’objet d’articles soumis pour publications. Dans le premier article, on évalue la condition physique et la performance motrice chez des enfants ayant un TDAH prenant ou non de la médication. Les résultats obtenus démontrent que la condition physique, comprenant ici des variables reliées à la composition corporelle, l’endurance musculaire et la flexibilité de ces enfants, ne diffèrent pas de celle des membres d’un groupe témoin. Seul l’indice de masse corporelle est significativement moins élevé chez les enfants ayant un TDAH prenant de la médication. Aucune différence n’est observée entre les groupes en ce qui a trait à la capacité aérobie telle que mesurée lors d’une épreuve de tapis roulant. Par contre, lorsqu’évaluée à partir d’un test navette, la performance aérobie de tous les participants est significativement moins élevée, d’où l’importance du choix de l’instrument de mesure. Finalement, les enfants ayant un TDAH ont significativement plus de problèmes de motricité globale que les enfants du groupe témoin. Ces difficultés sont particulièrement importantes pour la locomotion. Dans le cadre d’un programme d’activités physiques structurées et supervisées, le deuxième article porte, d’une part, sur l’évaluation de l’intensité de la participation aux exercices proposés chez des enfants ayant un TDAH. D’autre part, l’impact potentiel de facteurs comme les problèmes de poids et la présence de difficultés motrices sont également pris en considération. Les résultats obtenus suggèrent que ces enfants atteignent une intensité et une durée d’exercice qui ne diffèrent pas de celles des enfants du groupe témoin. Quant aux enfants qui ont un problème de poids ou des difficultés motrices, l’intensité et la durée de leur participation ne diffèrent pas de celles des participants témoins. Sur la base des données obtenues, les enfants ayant un TDAH peuvent parvenir à un degré de participation aux exercices qui permet de bénéficier des bienfaits de la pratique d’activités physiques. Le troisième article traite de l’impact potentiel d’un programme d’activités physiques sur la condition physique, la performance motrice, certains comportements ainsi que sur les fonctions cognitives des enfants ayant un TDAH. Sur la base des résultats obtenus, il est possible de faire valoir que la participation à un tel programme permet d’améliorer les capacités musculaires, les habiletés motrices, certains comportements observés par les parents et les enseignants ainsi que la capacité d’attention. Cela pourrait produire un impact significatif dans l’adaptation fonctionnelle de ces jeunes. Ces résultats soulignent le besoin de continuer la recherche dans les domaines de l’activité physique et du TDAH. La discussion générale présente les liens existants entre les manuscrits en fonction du modèle de l’engagement dans les activités physiques. Le déficit de la motricité globale ainsi que l’impact clinique potentiel de l’activité physique dans le traitement du TDAH sont les deux axes de recherche qui semblent le plus propices à des travaux futurs.
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La navigation repose en majeure partie sur la vision puisque ce sens nous permet de rassembler des informations spatiales de façon simultanée et de mettre à jour notre position par rapport à notre environnement. Pour plusieurs aveugles qui se fient à l’audition, le toucher, la proprioception, l’odorat et l’écholocation pour naviguer, sortir à l’extérieur de chez soi peut représenter un défi considérable. Les recherches sur le circuit neuronal de la navigation chez cette population en particulier s’avèrent donc primordiales pour mieux adapter les ressources aux handicapés visuels et réussir à les sortir de leur isolement. Les aveugles de naissance constituent aussi une population d’intérêt pour l’étude de la neuroplasticité. Comme leur cerveau s’est construit en absence d’intrant visuel, la plupart des structures reliées au sens de la vue sont réduites en volume par rapport à ceux de sujets voyants. De plus, leur cortex occipital, une région normalement dédiée à la vision, possède une activité supramétabolique au repos, ce qui peut représenter un territoire vierge pouvant être recruté par les autres modalités pour exécuter diverses tâches sensorielles. Plusieurs chercheurs ont déjà démontré l’implication de cette région dans des tâches sensorielles comme la discrimination tactile et la localisation auditive. D’autres changements plastiques de nature intramodale ont aussi été observés dans le circuit neuronal de la navigation chez ces aveugles. Par exemple, la partie postérieure de l’hippocampe, impliquée dans l’utilisation de cartes mentales, est réduite en volume alors que la section antérieure est élargie chez ces sujets. Bien que ces changements plastiques anatomiques aient bel et bien été observés chez les aveugles de naissance, il reste toutefois à les relier avec leur aspect fonctionnel. Le but de la présente étude était d’investiguer les corrélats neuronaux de la navigation chez l’aveugle de naissance tout en les reliant avec leurs habiletés spatio-cognitives. La première étude comportementale a permis d’identifier chez les aveugles congénitaux une difficulté d’apprentissage de routes tactiles construites dans des labyrinthes de petite échelle. La seconde étude, employant la technique d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, a relié ces faiblesses au recrutement de régions cérébrales impliquées dans le traitement d’une perspective égocentrique, comme le lobule pariétal supérieur droit. Alors que des sujets voyants aux yeux bandés excellaient dans la tâche des labyrinthes, ces derniers recrutaient des structures impliquées dans un traitement allocentrique, comme l’hippocampe et le parahippocampe. Par ailleurs, la deuxième étude a confirmé le recrutement du cortex occipital dans une tâche de navigation chez les aveugles seulement. Ceci confirme l’implication de la plasticité intermodale dans des tâches cognitives de plus haut niveau, comme la navigation.
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Cette étude aborde le thème de l’utilisation des modèles de mélange de lois pour analyser des données de comportements et d’habiletés cognitives mesurées à plusieurs moments au cours du développement des enfants. L’estimation des mélanges de lois multinormales en utilisant l’algorithme EM est expliquée en détail. Cet algorithme simplifie beaucoup les calculs, car il permet d’estimer les paramètres de chaque groupe séparément, permettant ainsi de modéliser plus facilement la covariance des observations à travers le temps. Ce dernier point est souvent mis de côté dans les analyses de mélanges. Cette étude porte sur les conséquences d’une mauvaise spécification de la covariance sur l’estimation du nombre de groupes formant un mélange. La conséquence principale est la surestimation du nombre de groupes, c’est-à-dire qu’on estime des groupes qui n’existent pas. En particulier, l’hypothèse d’indépendance des observations à travers le temps lorsque ces dernières étaient corrélées résultait en l’estimation de plusieurs groupes qui n’existaient pas. Cette surestimation du nombre de groupes entraîne aussi une surparamétrisation, c’est-à-dire qu’on utilise plus de paramètres qu’il n’est nécessaire pour modéliser les données. Finalement, des modèles de mélanges ont été estimés sur des données de comportements et d’habiletés cognitives. Nous avons estimé les mélanges en supposant d’abord une structure de covariance puis l’indépendance. On se rend compte que dans la plupart des cas l’ajout d’une structure de covariance a pour conséquence d’estimer moins de groupes et les résultats sont plus simples et plus clairs à interpréter.
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Ce travail a été réalisé en cotutelle.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La vitamine K fait l’objet d’un intérêt croissant en regard du rôle qu’elle peut jouer dans la santé humaine hormis celui bien établi dans la coagulation sanguine. De plus en plus d’études expérimentales lui confèrent des fonctions dans le système nerveux central, particulièrement dans la synthèse des sphingolipides, l’activation de la protéine vitamine K-dépendante Gas6 et la protection contre les dommages oxydatifs. Toutefois, il demeure beaucoup moins bien établi si la perturbation de ces fonctions peut conduire à des déficits cognitifs. L’objectif principal de cette thèse est de vérifier l’hypothèse selon laquelle le statut vitaminique K des personnes âgées en santé est un déterminant de la performance cognitive. En vue de la réalisation de cet objectif, une meilleure compréhension des indicateurs du statut vitaminique K s’avérait nécessaire. Chacune des études présentées vise donc un objectif spécifique : 1) évaluer le nombre de rappels alimentaires de 24 heures non consécutifs nécessaire pour mesurer l’apport habituel de vitamine K des personnes âgées; 2) évaluer la valeur d’une seule mesure de la concentration sérique de vitamine K comme marqueur de l’exposition à long terme; et 3) examiner l’association entre le statut vitaminique K et la performance cognitive des personnes âgées en santé de la cohorte québécoise NuAge. Trois dimensions cognitives ont été évaluées soient la mémoire épisodique verbale et non-verbale, les fonctions exécutives et la vitesse de traitement de l’information. Cette thèse présente la première étude appuyant l’hypothèse d’un rôle de la vitamine K dans la cognition chez les personnes âgées. Spécifiquement, la concentration sérique de vitamine K a été associée positivement à la performance en mémoire épisodique verbale, et plus particulièrement au processus de consolidation de la trace mnésique. En accord avec les travaux chez l’animal et l’action de la protéine Gas6 dans l’hippocampe, un rôle spécifique de la vitamine K à l’étape de consolidation est biologiquement plausible. Aucune association significative n’a été observée avec les fonctions exécutives et la vitesse de traitement de l’information. Parallèlement, il a été démontré qu’une mesure unique de la concentration sérique de vitamine K constitue une mesure adéquate de l’exposition à long terme à la vitamine K. De même, il a été établi que six à 13 rappels alimentaires de 24 heures sont nécessaires pour estimer précisément l’apport de vitamine K des personnes âgées en santé. Collectivement, les résultats de ces deux études fournissent des informations précieuses aux chercheurs permettant une meilleure interprétation des études existantes et une meilleure planification des études futures. Les résultats de cette thèse constituent une avancée importante dans la compréhension du rôle potentiel de la vitamine K dans le système nerveux central et renforce la nécessité qu’elle soit considérée en tant que facteur nutritionnel du vieillissement cognitif, en particulier chez les personnes traitées par un antagoniste de la vitamine K.