847 resultados para Virus Infection Associated Antigen - Antibodies
Resumo:
Le virus de l’hépatite C (VHC) est un virus à ARN simple brin positif (ssARN) qui se replique dans le foie. Deux cents millions de personnes sont infectées par le virus dans le monde et environ 80% d’entre elles progresseront vers un stade chronique de l’infection. Les thérapies anti-virales actuelles comme l’interféron (IFN) ou la ribavirin sont de plus en plus utilisées mais ne sont efficaces que dans la moitié des individus traités et sont souvent accompagnées d’une toxicité ou d’effets secondaires indésirables. Le système immunitaire inné est essentiel au contrôle des infections virales. Les réponses immunitaires innées sont activées suite à la reconnaissance par les Pathogen Recognition Receptors (PRRs), de motifs macromoléculaires dérivés du virus appelés Pathogen-Associated Molecular Patterns (PAMPs). Bien que l'activation du système immunitaire par l'ARN ou les protéines du VHC ait été largement étudiée, très peu de choses sont actuellement connues concernant la détection du virus par le système immunitaire inné. Et même si l’on peut très rapidement déceler des réponses immunes in vivo après infection par le VHC, l’augmentation progressive et continue de la charge virale met en évidence une incapacité du système immunitaire à contrôler l’infection virale. Une meilleure compréhension des mécanismes d’activation du système immunitaire par le VHC semble, par conséquent, essentielle au développement de stratégies antivirales plus efficaces. Dans le présent travail nous montrons, dans un modèle de cellule primaire, que le génome ARN du VHC contient des séquences riches en GU capables de stimuler spécifiquement les récepteurs de type Toll (TLR) 7 et 8. Cette stimulation a pour conséquence la maturation des cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDCs), le production d’interféron de type I (IFN) ainsi que l’induction de chémokines et cytokines inflammatoires par les différentes types de cellules présentatrices d’antigènes (APCs). Les cytokines produites après stimulation de monocytes ou de pDCs par ces séquences ssARN virales, inhibent la production du virus de façon dépendante de l’IFN. En revanche, les cytokines produites après stimulation de cellules dendritiques myéloïdes (mDCs) ou de macrophages par ces mêmes séquences n’ont pas d’effet inhibiteur sur la production virale car les séquences ssARN virales n’induisent pas la production d’IFN par ces cellules. Les cytokines produites après stimulation des TLR 7/8 ont également pour effet de diminuer, de façon indépendante de l’IFN, l’expression du récepteur au VHC (CD81) sur la lignée cellulaire Huh7.5, ce qui pourrait avoir pour conséquence de restreindre l’infection par le VHC. Quoiqu’il en soit, même si les récepteurs au VHC comme le CD81 sont largement exprimés à la surface de différentes sous populations lymphocytaires, les DCs et les monocytes ne répondent pas aux VHC, Nos résultats indiquent que seuls les macrophages sont capables de reconnaître le VHC et de produire des cytokines inflammatoires en réponse à ce dernier. La reconnaissance du VHC par les macrophages est liée à l’expression membranaire de DC-SIGN et l’engagement des TLR 7/8 qui en résulte. Comme d’autres agonistes du TLR 7/8, le VHC stimule la production de cytokines inflammatoires (TNF-α, IL-8, IL-6 et IL-1b) mais n’induit pas la production d’interféron-beta par les macrophages. De manière attendue, la production de cytokines par des macrophages stimulés par les ligands du TLR 7/8 ou les séquences ssARN virales n’inhibent pas la réplication virale. Nos résultats mettent en évidence la capacité des séquences ssARN dérivées du VHC à stimuler les TLR 7/8 dans différentes populations de DC et à initier une réponse immunitaire innée qui aboutit à la suppression de la réplication virale de façon dépendante de l’IFN. Quoiqu’il en soit, le VHC est capable d’échapper à sa reconnaissance par les monocytes et les DCs qui ont le potentiel pour produire de l’IFN et inhiber la réplication virale après engagement des TLR 7/8. Les macrophages possèdent quant à eux la capacité de reconnaître le VHC grâce en partie à l’expression de DC-SIGN à leur surface, mais n’inhibent pas la réplication du virus car ils ne produisent pas d’IFN. L’échappement du VHC aux défenses antivirales pourrait ainsi expliquer l’échec du système immunitaire inné à contrôler l’infection par le VHC. De plus, la production de cytokines inflammatoires observée après stimulation in vitro des macrophages par le VHC suggère leur potentielle contribution dans l’inflammation que l’on retrouve chez les individus infectés par le VHC.
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L’autophagie est une voie hautement conservée de dégradation lysosomale des constituants cellulaires qui est essentiel à l’homéostasie cellulaire et contribue à l’apprêtement et à la présentation des antigènes. Les rôles relativement récents de l'autophagie dans l'immunité innée et acquise sous-tendent de nouveaux paradigmes immunologiques pouvant faciliter le développement de nouvelles thérapies où la dérégulation de l’autophagie est associée à des maladies auto-immunes. Cependant, l'étude in vivo de la réponse autophagique est difficile en raison du nombre limité de méthodes d'analyse pouvant fournir une définition dynamique des protéines clés impliquées dans cette voie. En conséquence, nous avons développé un programme de recherche en protéomique intégrée afin d’identifier et de quantifier les proteines associées à l'autophagie et de déterminer les mécanismes moléculaires régissant les fonctions de l’autophagosome dans la présentation antigénique en utilisant une approche de biologie des systèmes. Pour étudier comment l'autophagie et la présentation antigénique sont activement régulés dans les macrophages, nous avons d'abord procédé à une étude protéomique à grande échelle sous différentes conditions connues pour stimuler l'autophagie, tels l’activation par les cytokines et l’infection virale. La cytokine tumor necrosis factor-alpha (TNF-alpha) est l'une des principales cytokines pro-inflammatoires qui intervient dans les réactions locales et systémiques afin de développer une réponse immune adaptative. La protéomique quantitative d'extraits membranaires de macrophages contrôles et stimulés avec le TNF-alpha a révélé que l'activation des macrophages a entrainé la dégradation de protéines mitochondriales et des changements d’abondance de plusieurs protéines impliquées dans le trafic vésiculaire et la réponse immunitaire. Nous avons constaté que la dégradation des protéines mitochondriales était sous le contrôle de la voie ATG5, et était spécifique au TNF-alpha. En outre, l’utilisation d’un nouveau système de présentation antigènique, nous a permi de constater que l'induction de la mitophagie par le TNF-alpha a entrainée l’apprêtement et la présentation d’antigènes mitochondriaux par des molécules du CMH de classe I, contribuant ainsi la variation du répertoire immunopeptidomique à la surface cellulaire. Ces résultats mettent en évidence un rôle insoupçonné du TNF-alpha dans la mitophagie et permet une meilleure compréhension des mécanismes responsables de la présentation d’auto-antigènes par les molécules du CMH de classe I. Une interaction complexe existe également entre infection virale et l'autophagie. Récemment, notre laboratoire a fourni une première preuve suggérant que la macroautophagie peut contribuer à la présentation de protéines virales par les molécules du CMH de classe I lors de l’infection virale par l'herpès simplex virus de type 1 (HSV-1). Le virus HSV1 fait parti des virus humains les plus complexes et les plus répandues. Bien que la composition des particules virales a été étudiée précédemment, on connaît moins bien l'expression de l'ensemble du protéome viral lors de l’infection des cellules hôtes. Afin de caractériser les changements dynamiques de l’expression des protéines virales lors de l’infection, nous avons analysé par LC-MS/MS le protéome du HSV1 dans les macrophages infectés. Ces analyses nous ont permis d’identifier un total de 67 protéines virales structurales et non structurales (82% du protéome HSV1) en utilisant le spectromètre de masse LTQ-Orbitrap. Nous avons également identifié 90 nouveaux sites de phosphorylation et de dix nouveaux sites d’ubiquitylation sur différentes protéines virales. Suite à l’ubiquitylation, les protéines virales peuvent se localiser au noyau ou participer à des événements de fusion avec la membrane nucléaire, suggérant ainsi que cette modification pourrait influer le trafic vésiculaire des protéines virales. Le traitement avec des inhibiteurs de la réplication de l'ADN induit des changements sur l'abondance et la modification des protéines virales, mettant en évidence l'interdépendance des protéines virales au cours du cycle de vie du virus. Compte tenu de l'importance de la dynamique d'expression, de l’ubiquitylation et la phosphorylation sur la fonction des proteines virales, ces résultats ouvriront la voie vers de nouvelles études sur la biologie des virus de l'herpès. Fait intéressant, l'infection HSV1 dans les macrophages déclenche une nouvelle forme d'autophagie qui diffère remarquablement de la macroautophagie. Ce processus, appelé autophagie associée à l’enveloppe nucléaire (nuclear envelope derived autophagy, NEDA), conduit à la formation de vésicules membranaires contenant 4 couches lipidiques provenant de l'enveloppe nucléaire où on retrouve une grande proportion de certaines protéines virales, telle la glycoprotéine B. Les mécanismes régissant NEDA et leur importance lors de l’infection virale sont encore méconnus. En utilisant un essai de présentation antigénique, nous avons pu montrer que la voie NEDA est indépendante d’ATG5 et participe à l’apprêtement et la présentation d’antigènes viraux par le CMH de classe I. Pour comprendre l'implication de NEDA dans la présentation des antigènes, il est essentiel de caractériser le protéome des autophagosomes isolés à partir de macrophages infectés par HSV1. Aussi, nous avons développé une nouvelle approche de fractionnement basé sur l’isolation de lysosomes chargés de billes de latex, nous permettant ainsi d’obtenir des extraits cellulaires enrichis en autophagosomes. Le transfert des antigènes HSV1 dans les autophagosomes a été determine par protéomique quantitative. Les protéines provenant de l’enveloppe nucléaire ont été préférentiellement transférées dans les autophagosome lors de l'infection des macrophages par le HSV1. Les analyses protéomiques d’autophagosomes impliquant NEDA ou la macroautophagie ont permis de decouvrir des mécanismes jouant un rôle clé dans l’immunodominance de la glycoprotéine B lors de l'infection HSV1. Ces analyses ont également révélées que diverses voies autophagiques peuvent être induites pour favoriser la capture sélective de protéines virales, façonnant de façon dynamique la nature de la réponse immunitaire lors d'une infection. En conclusion, l'application des méthodes de protéomique quantitative a joué un rôle clé dans l'identification et la quantification des protéines ayant des rôles importants dans la régulation de l'autophagie chez les macrophages, et nous a permis d'identifier les changements qui se produisent lors de la formation des autophagosomes lors de maladies inflammatoires ou d’infection virale. En outre, notre approche de biologie des systèmes, qui combine la protéomique quantitative basée sur la spectrométrie de masse avec des essais fonctionnels tels la présentation antigénique, nous a permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur les mécanismes moléculaires régissant les fonctions de l'autophagie lors de la présentation antigénique. Une meilleure compréhension de ces mécanismes permettra de réduire les effets nuisibles de l'immunodominance suite à l'infection virale ou lors du développement du cancer en mettant en place une réponse immunitaire appropriée.
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Deoxynivalenol (DON), also known as vomitoxin, is the most prevalent type B trichothecene mycotoxin worldwide. Pigs show a great sensitivity to DON, and because of the high proportion of grains in their diets, they are frequently exposed to this mycotoxin. The objective of this study was to determine the impact of DON naturally contaminated feed on porcine reproductive and respiratory syndrome virus (PRRSV) infection, the most important porcine viral pathogen in swine. Experimental infections were performed with 30 animals. Piglets were randomly divided into three groups of 10 animals based on DON content of diets (0, 2.5 and 3.5 mg/kg DON). All experimental groups were further divided into subgroups of 6 pigs and were inoculated with PRRSV. The remaining pigs (control) were sham-inoculated with PBS. Pigs were daily monitored for temperature, weight and clinical signs for 21 days. Blood samples were collected and tested for PRRSV RNA and for virus specific antibodies. Results of PRRSV infection showed that ingestion of diet highly contaminated with DON greatly increases the effect of PRRSV infection on weight gain, lung lesions and mortality, without increasing significantly viral replication, for which the tendency is rather directed toward a decrease of replication. These results suggest that PRRSV infection could exacerbate anorectic effect of DON, when ingested in large doses. Results also demonstrate a DON negative effect on PRRSV-specific humoral responses. This study demonstrate that high concentrations of DON naturally contaminated feed decreased the immune response against PRRSV and influenced the course of PRRSV infection in pigs.
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La maladie lymphoproliférative post-greffe (MLP) est une complication grave chez les greffés (d’organes solides ou de cellules souches hématopoïétiques) immunosupprimés suite à l'infection par le virus Epstein-Barr (VEB). En l’absence d'une réponse efficace des lymphocytes T cytotoxiques, les cellules B infectées par le VEB peuvent proliférer et donner lieu à la MLP. Dans le cas des receveurs de greffe immunosupprimés, les cellules B infectées par le VEB de façon lytique, produisent activement de nouveaux virions. Ces derniers infectent les cellules B voisines, entraînant leur expansion polyclonale. La gp350, une protéine du cycle lytique située dans l'enveloppe virale, joue un rôle important dans l'infection par le VEB. Elle interagit avec le récepteur CD21 exprimée à la surface des cellules B pour permettre l’entrée du virus. Ainsi, des anticorps neutralisants anti-gp350 sont considérés être des acteurs clés dans le blocage de l'infection, empêchant ainsi le développement de la MLP. L'effet protecteur des immunoglobulines intraveineuses (IgIV) à titre prophylactique contre le VEB et la MLP chez les greffés de cellules souches hématopoïétiques n’est pas clairement démontré. Par conséquent, le premier objectif de cette thèse a proposé d'évaluer l'efficacité des IgIV contre l'infection par le VEB et la MLP chez les receveurs de cellules souches hématopoïétiques. Le deuxième objectif a proposé de déterminer, en utilisant la technique ELISpot, si la présence d'une réponse forte des lymphocytes T contre l'antigène précoce BMLF1 du cycle lytique du VEB pourrait constituer un marqueur de protection contre la MLP chez les greffés de cellules souches hématopoïétiques. Les résultats ont montré d'une part que, si les IgIV peuvent neutraliser efficacement l'infection par le VEB in vitro, ils ne protègent pas efficacement les patients greffés contre l'infection par le VEB in vivo. D'autre part, l'étude de la réponse des lymphocytes T contre des antigènes du VEB a démontré que les cellules T de certains patients sont capables de reconnaître l'antigène lytique BMLF1. Cette réponse spécifique des lymphocytes T peut s’avérer un bon marqueur de la protection contre la MLP. Les résultats de cette thèse démontrent que l’infection lytique au VEB joue un rôle fondamental dans le développement de la MLP. Les données indiquent également que la présence d'une réponse spécifique des lymphocytes T contre un antigène du cycle lytique du VEB peut constituer un bon marqueur de la protection contre la MLP. Cependant, le traitement des patients recevant des greffes de cellules souches hématopoïétiques avec les IgIV n’apparaît pas efficace dans la prévention de la MLP.
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A major problem in hepatitis C virus (HCV) immunotherapy or vaccine design is the extreme variability of the virus. We identified human monoclonal antibodies (mAbs) that neutralize genetically diverse HCV isolates and protect against heterologous HCV quasispecies challenge in a human liver-chimeric mouse model. The results provide evidence that broadly neutralizing antibodies to HCV protect against heterologous viral infection and suggest that a prophylactic vaccine against HCV may be achievable.
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Severe acute respiratory syndrome (SARS) coronavirus (SCoV) spike (S) protein is the major surface antigen of the virus and is responsible for receptor binding and the generation of neutralizing antibody. To investigate SCoV S protein, full-length and individual domains of S protein were expressed on the surface of insect cells and were characterized for cleavability and reactivity with serum samples obtained from patients during the convalescent phase of SARS. S protein could be cleaved by exogenous trypsin but not by coexpressed furin, suggesting that the protein is not normally processed during infection. Reactivity was evident by both flow cytometry and Western blot assays, but the pattern of reactivity varied according to assay and sequence of the antigen. The antibody response to SCoV S protein involves antibodies to both linear and conformational epitopes, with linear epitopes associated with the carboxyl domain and conformational epitopes associated with the amino terminal domain. Recombinant SCoV S protein appears to be a suitable antigen for the development of an efficient and sensitive diagnostic test for SARS, but our data suggest that assay format and choice of S antigen are important considerations.
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As an immunogen of the coronavirus, the nucleoprotein (N) is a potential antigen for the serological monitoring of infectious bronchitis virus (IBV). In this report, recombinant N protein from the Beaudette strain of IBV was produced and purified from Escherichia coli as well as Sf9 ( insect) cells, and used for the coating of enzyme-linked immunosorbent assay ( ELISA) plates. The N protein produced in Sf9 cells was phosphorylated whereas N protein from E. coli was not. Our data indicated that N protein purified from E. coli was more sensitive to anti-IBV serum than the protein from Sf9 cells. The recombinant N protein did not react with the antisera to other avian pathogens, implying that it was specific in the recognition of IBV antibodies. In addition, the data from the detection of field samples and IBV strains indicated that using the recombinant protein as coating antigen could achieve an equivalent performance to an ELISA kit based on infected material extracts as a source of antigen(s). ELISAs based on recombinant proteins are safe ( no live virus), clean ( only virus antigens are present), specific ( single proteins can be used) and rapid ( to respond to new viral strains and strains that cannot necessarily be easily cultured).
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Determination of varicella zoster virus (VZV) immunity in healthcare workers without a history of chickenpox is important for identifying those in need of vOka vaccination. Post immunisation, healthcare workers in the UK who work with high risk patients are tested for seroconversion. To assess the performance of the time-resolved fluorescence immunoassay (TRFIA) for the detection of antibody in vaccinated as well as unvaccinated individuals, a cut-off was first calculated. VZV-IgG specific avidity and titres six weeks after the first dose of vaccine were used to identify subjects with pre-existing immunity among a cohort of 110 healthcare workers. Those with high avidity (≥60%) were considered to have previous immunity to VZV and those with low or equivocal avidity (<60%) were considered naive. The former had antibody levels ≥400mIU/mL and latter had levels <400mIU/mL. Comparison of the baseline values of the naive and immune groups allowed the estimation of a TRFIA cut-off value of >130mIU/mL which best discriminated between the two groups and this was confirmed by ROC analysis. Using this value, the sensitivity and specificity of TRFIA cut-off were 90% (95% CI 79-96), and 78% (95% CI 61-90) respectively in this population. A subset of samples tested by the gold standard Fluorescence Antibody to Membrane Antigen (FAMA) test showed 84% (54/64) agreement with TRFIA.
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The elaboration of curli fimbriae by Escherichia coli is associated with the development of a lacy colony morphology when groan on colonisation factor antigen agar at 25 degrees C. Avian colisepticaemia E. coli isolates screened for curliation by this culture technique showed lacy and smooth colonial morphologies and the genetic basis of the non-curliated smooth colonial phenotype was analysed. Two smooth E, coli O78:K80 isolates possessed about 40 copies of the IS1 element within their respective genomes of which one copy insertionally inactivated the csgB gene, the nucleator gene for curli fibril formation. One of these two isolates also possessed a defective rpoS gene which is a known regulator of curli expression. In the day-old chick model, both smooth isolates were as invasive as a known virulent O78:K80 isolate as determined by extent of liver and spleen colonisation post oral inoculation but were less persistent in terms of caecal colonisation. (C) 1999 Federation of European Microbiological Societies. Published by Elsevier Science B.V. All rights reserved.
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Background The objectives were to estimate the prevalence of hepatitis A among children and adolescents from the Northeast and Midwest regions and the Federal District of Brazil and to identify individual-, household- and area-levels factors associated with hepatitis A infection. Methods This population-based survey was conducted in 20042005 and covered individuals aged between 5 and 19 years. A stratified multistage cluster sampling technique with probability proportional to size was used to select 1937 individuals aged between 5 and 19 years living in the Federal capital and in the State capitals of 12 states in the study regions. The sample was stratified according to age (59 and 10- to 19-years-old) and capital within each region. Individual- and household-level data were collected by interview at the home of the individual. Variables related to the area were retrieved from census tract data. The outcome was total antibodies to hepatitis A virus detected using commercial EIA. The age distribution of the susceptible population was estimated using a simple catalytic model. The associations between HAV infection and independent variables were assessed using the odds ratio and corrected for the random design effect and sampling weight. Multilevel analysis was performed by GLLAMM using Stata 9.2. Results The prevalence of hepatitis A infection in the 59 and 1019 age-group was 41.5 and 57.4, respectively for the Northeast, 32.3 and 56.0, respectively for the Midwest and 33.8 and 65.1 for the Federal District. A trend for the prevalence of HAV infection to increase according to age was detected in all sites. By the age of 5, 31.5 of the children had already been infected with HAV in the Northeast region compared with 20.0 in the other sites. By the age of 19 years, seropositivity was 70 in all areas. The curves of susceptible populations differed from one area to another. Multilevel modeling showed that variables relating to different levels of education were associated with HAV infection in all sites. Conclusion The study sites were classified as areas with intermediate endemicity area for hepatitis A infection. Differences in age trends of infection were detected among settings. This multilevel model allowed for quantification of contextual predictors of hepatitis A infection in urban areas.
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Considering the potential role of macrophage migration inhibitory factor (MIF) in the inflammation process in placenta when infected by pathogens, we investigated the production of this cytokine in chorionic villous explants obtained from human first-trimester placentas stimulated with soluble antigen from Toxoplasma gondii (STAg). Parallel cultures were performed with villous explants stimulated with STAB, interferon-gamma (IFN-gamma), or STAB plus IFN-gamma. To assess the role of placental MIF on monocyte adhesiveness to human trophoblast, explants were co-cultured with human myelomonocytic THP-1 cells in the presence or absence of supernatant from cultures treated with STAB (SPN), SPN plus anti-MIF antibodies, or recombinant MIF. A significantly higher concentration of MIF was produced and secreted by villous explants treated with STAB or STAB plus IFN-gamma after 24-hour culture. Addition of SPN or recombinant MIF was able to increase THP-1 adhesion, which was inhibited after treatment with anti-MIF antibodies. This phenomenon was associated with intercellular adhesion molecule expression by villous explants. Considering that the processes leading to vertical dissemination of T. gondii remain widely unknown, our results demonstrate that MIF production by human first-trimester placenta is up-regulated by parasite antigen and may play an essential role as an autocrine/paracrine mediator in placental infection by T. gondii.
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The protective role of specific antibodies against Paracoccidioides brasiliensis is controversial. In the present study, we analyzed the effects of monoclonal antibodies on the major diagnostic antigen (gp43) using in vitro and in vivo P. brasiliensis infection models. The passive administration of some monoclonal antibodies (MAbs) before and after intratracheal or intravenous infections led to a reduced fungal burden and decreased pulmonary inflammation. The protection mediated by MAb 3E, the most efficient MAb in the reduction of fungal burden, was associated with the enhanced phagocytosis of P. brasiliensis yeast cells by J774.16, MH-S, or primary macrophages. The ingestion of opsonized yeast cells led to an increase in NO production by macrophages. Passive immunization with MAb 3E induced enhanced levels of gamma interferon in the lungs of infected mice. The reactivity of MAb 3E against a panel of gp43-derived peptides suggested that the sequence NHVRIPIGWAV contains the binding epitope. The present work shows that some but not all MAbs against gp43 can reduce the fungal burden and identifies a new peptide candidate for vaccine development.
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Objectives: Human papillomavirus (HPV) infection is a major risk factor for cervical disease. Using baseline data from the HIV-infected cohort of Evandro Chagas Clinical Research Institute at Fiocruz, Rio de Janeiro, Brazil, factors associated with an increased prevalence of HPV were assessed. Methods: Samples from 634 HIV-infected women were tested for the presence of HPV infection using hybrid capture 11 and polymerase chain reaction. Prevalence ratios (PR) were estimated using Poisson regression analysis with robust variance. Results: The overall prevalence of HPV infection was 48%, of which 94% were infected with a high-risk HPV. In multivariate analysis, factors independently associated with infection with high-risk HPV type were: younger age (<30 years of age; PR 1.5, 95% confidence interval (CI) 1.1-2.1), current or prior drug use (PR 1.3, 95% CI 1.0-1.6), self-reported history of HPV infection (PR 1.2, 95% CI 0.96-1.6), condom use in the last sexual intercourse (PR 1.3, 95% CI 1.1-1.7), and nadir CD4+ T-cell count <100 cells/mm(3) (PR 1.6, 95% CI 1.2-2.1). Conclusions: The estimated prevalence of high-risk HPV-infection among HIV-infected women from Rio de Janeiro, Brazil, was high. Close monitoring of HPV-related effects is warranted in all HIV-infected women, in particular those of younger age and advanced immunosuppression. (C) 2008 International Society for Infectious Diseases. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.
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Concanavalin A-Sandwich ELISA (Con A-S-ELISA) was developed for the detection of infectious bronchitis virus (IBV) or chicken specific anti-viral antibodies. The antigen detection limit for the Con A-S-ELISA was 10(5,1) EID50/mL. Three homologous and four heterologous IBV strains were similarly detected. This assay was highly effective in detecting the virus after infected tissue homogenates were passed once in embryonated chicken eggs, showing a good agreement with virus isolation technique. The Con A-S-ELISA was also used to measure anti-IBV chicken antibodies and showed a high coefficient of correlation (r = 0.85) and an agreement of k = 0.80 with the commercially available Indirect-ELISA. The relative sensitivity and specificity between these two tests were, respectively, 92.86% and 95.65% with an accuracy of 93.39%. Thus, the Con A-S-ELISA proved to be able to detect alternatively homologous and heterologous IBV strains or specific chicken anti-IBV antibodies, using the Con A as capture reagent of this assay.
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)