922 resultados para Structure génétique des populations
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L’étude des polymorphismes et des aspects multifactoriels des déterminants de la santé suscite un engouement majeur envers la recherche populationnelle en génétique et génomique. Cette méthode de recherche requiert cependant la collecte et l’analyse d’un nombre élevé d’échantillons biologiques et de données associées, ce qui stimule le développement des biobanques. Ces biobanques, composées des données personnelles et de santé de milliers de participants, constituent désormais une ressource essentielle permettant l’étude de l’étiologie des maladies complexes et multifactorielles, tout en augmentant la rapidité et la fiabilité des résultats de recherche. Afin d’optimiser l’utilisation de ces ressources, les chercheurs combinent maintenant les informations contenues dans différentes biobanques de manière à créer virtuellement des mégacohortes de sujets. Cependant, tout partage de données à des fins de recherche internationale est dépendant de la possibilité, à la fois légale et éthique, d’utiliser ces données aux fins pressenties. Le droit d’utiliser les données personnelles, médicales et génétiques de participants dans le cadre de recherches internationales est soumis à un ensemble complexe et exhaustif d’exigences légales et éthiques. Cette complexité est exacerbée lorsque les participants sont décédés. Fondée sur une révision de l’interprétation individualiste du concept de consentement éclairé, ainsi qu’une perspective constructiviste des concepts de confiance et d’autonomie, cette thèse se situe au carrefour de la recherche, du droit et de l’éthique, et a pour objectif de proposer un modèle promouvant l’harmonisation éthique et juridique des données aux fins de recherches internationales en génétique.
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In the semi-arid zones of Uganda, pearl millet ( Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) is mainly grown for food and income; but rust (Puccinia substriata var indica (L.) R. Br.) is the main foliar constraint lowering yield. The objective of the study was to genetically improve grain yield and rust resistance of two locally adapted populations (Lam and Omoda), through two cycles of modified phenotypic S1 progeny recurrent selection. Treatments included three cycles of two locally adapted pearl millet populations, evaluated at three locations. Significant net genetic gain for grain yield (72 and 36%) were achieved in Lam and Omoda populations, respectively. This led to grain yield of 1,047 from 611 kg ha-1 in Lam population and 943 from 693 kg ha-1 in Omoda population. Significant improvement in rust resistance was achieved in the two populations, with a net genetic gain of -55 and -71% in Lam and Omoda populations, respectively. Rust severity reduced from 30 to 14% in Lam population and from 57 to 17% in Omoda population. Net positive genetic gains of 68 and 8% were also achieved for 1000-grain weight in Lam and Omoda, respectively. Traits with a net negative genetic gain in both populations were days to 50% flowering, days to 50% anthesis, days to 50% physiological maturity, flower-anthesis interval, plant height and leaf area.
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Le fichiers qui accompagnent mon document ont été réalisés avec le logiciel Mathematica
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The transfer coefficients for momentum and heat have been determined for 10 m neutral wind speeds (U-10n) between 0 and 12 m/s using data from the Surface of the Ocean, Fluxes and Interactions with the Atmosphere (SOFIA) and Structure des Echanges Mer-Atmosphere, Proprietes des Heterogeneites Oceaniques: Recherche Experimentale (SEMAPHORE) experiments. The inertial dissipation method was applied to wind and pseudo virtual temperature spectra from a sonic anemometer, mounted on a platform (ship) which was moving through the turbulence held. Under unstable conditions the assumptions concerning the turbulent kinetic energy (TKE) budget appeared incorrect. Using a bulk estimate for the stability parameter, Z/L (where Z is the height and L is the Obukhov length), this resulted in anomalously low drag coefficients compared to neutral conditions. Determining Z/L iteratively, a low rate of convergence was achieved. It was concluded that the divergence of the turbulent transport of TKE was not negligible under unstable conditions. By minimizing the dependence of the calculated neutral drag coefficient on stability, this term was estimated at about -0.65Z/L. The resulting turbulent fluxes were then in close agreement with other studies at moderate wind speed. The drag and exchange coefficients for low wind speeds were found to be C-en x 10(3) = 2.79U(10n)(-1) + 0.66 (U-10n < 5.2 m/s), C-en x 10(3) = C-hn x 10(3) = 1.2 (U-10n greater than or equal to 5.2 m/s), and C-dn x 10(3) = 11.7U(10n)(-2) + 0.668 (U-10n < 5.5 m/s), which imply a rapid increase of the coefficient values as the wind decreased within the smooth flow regime. The frozen turbulence hypothesis and the assumptions of isotropy and an inertial subrange were found to remain valid at these low wind speeds for these shipboard measurements. Incorporation of a free convection parameterization had little effect.
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La variation phénotypique est essentielle à la persistance des organismes dans le temps ainsi qu’à la colonisation de nouveaux habitats. Les principales sources de variation phénotypique sont la génétique et l'épigénétique. L'épigénétique a été proposé comme un atout important pour les organismes asexués pour compenser le manque de diversité génétique. L'objectif de cette étude est d'évaluer si l’absence de variation génétique est compensée par l'épigénétique en comparant les profils de méthylation d’individus gynogènes et kleptogènes des hybrides de salamandre à points bleus. Les individus échantillonnés s’organisent en cinq groupes génétiquement différenciés, provenant du même haplome paternel A. jeffersonianum. Deux des cinq groupes sont exclusivement gynogènes, pour des raisons écologiques ou génomiques. Les trois autres groupes sont formés d’individus parfois kleptogènes, car ils présentent une variation génétique plus élevée au sein d’un site qu’entre les sites, en plus de porter des allèles très divergents par rapport à la distribution globale des allèles hybrides, trouvés en haute fréquence dans les populations sympatriques de A. laterale. Les patrons épigénétiques sont variables et distincts entre les cinq groupes génétiques. Les groupes gynogènes sont les seuls à présenter un effet environnemental significatif sur leurs patrons épigénétiques, suggérant que ces individus clonaux doivent être en mesure de maximiser leur potentiel de variation épigénétique pour faire face à des variations environnementales.
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Les délinquants sexuels sadiques sont généralement décrits comme une entité clinique particulière commettant des délits graves. Or, la notion même de sadisme sexuel pose un nombre important de problèmes. Parmi ceux-ci, on retrouve des problèmes de validité et de fidélité. Perçu comme une maladie dont on est atteint ou pas, le sadisme a été étudié comme si les sadiques étaient fondamentalement différents. À l’heure actuelle, plusieurs travaux laissent croire que la majorité des troubles psychologiques se présentent comme une différence d'intensité (dimension) plutôt qu’une différence de nature (taxon). Même si la conception médicale prévaut encore en ce qui concerne le sadisme sexuel, plusieurs évoquent l’idée qu’il pourrait être mieux conceptualisé à l’aide d’une approche dimensionnelle. En parallèle, nos connaissances sur les facteurs contributifs au développement du sadisme sexuel sont limitées et reposent sur de faibles appuis empiriques. Jusqu'à présent, très peu d'études se sont intéressées aux facteurs menant au développement du sadisme sexuel et encore moins ont tenté de valider leurs théories. En outre, nos connaissances proviennent majoritairement d'études de cas portant sur les meurtriers sexuels, un sous-groupe très particulier de délinquants fréquemment motivé par des intérêts sexuels sadiques. À notre connaissance, aucune étude n'a proposé jusqu'à présent de modèle développemental portant spécifiquement sur le sadisme sexuel. Pourtant, l'identification de facteurs liés au développement du sadisme sexuel est essentielle dans notre compréhension ainsi que dans l'élaboration de stratégie d'intervention efficace. La présente thèse s'inscrit dans un contexte visant à clarifier le concept de sadisme sexuel. Plus spécialement, nous nous intéressons à sa structure latente, à sa mesure et à ses origines développementales. À partir d'un échantillon de 514 délinquants sexuels évalué au Massachusetts Treatment Center, la viabilité d’une conception dimensionnelle du sadisme sexuel sera mise à l’épreuve à l'aide d'analyses taxométriques permettant d'étudier la structure latente d'un construit. Dans une seconde étape, à l'aide d'analyses de Rasch et d'analyses appartenant aux théories de la réponse à l'item à deux paramètres, nous développerons la MTC Sadism Scale (MTCSS), une mesure dimensionnelle du sadisme sexuel. Dans une troisième et dernière étape, un modèle développemental sera élaboré à l'aide d'équations structurales. La présente thèse permettra de contribuer à la clarification du concept de sadisme sexuel. Une clarification de la structure latente et des facteurs développementaux permettra de saisir les devis de recherche les plus à même de capturer les aspects essentiels. En outre, ceci permettra d'identifier les facteurs pour lesquels une intervention est la plus appropriée pour réduire la récidive, ou la gravité de celle-ci.
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L'usage de la ligne à main mécanisée (moulinet électrique) s'est développé à La Réunion au cours des années 2000. Ce métier s’est développé à la suite d’une campagne de prospection des ressources halieutiques profondes (200-700m), menée conjointement par le CRPMEM et l’Ifremer en 2000. L’objectif de cette campagne par pêche au moulinet électrique visait à identifier de nouvelles ressources démersales à des fins de diversification pour la petite pêche artisanale côtière professionnelle réunionnaise. Ainsi, les premiers résultats de cette étude avaient mis en évidence l'existence de nouvelles espèces et des stocks encore peu exploités à l’époque. Leur exploitation par la pêche professionnelle mais aussi par la pêche plaisancière s’est dès lors développée rapidement, sans aucun contrôle. En l’absence de cadre juridique et de mesures de gestion appropriés, la baisse rapide des rendements et les conflits pour l’accès à ces ressources profondes limitées et réputées sensibles à l’exploitation avaient motivé un précédent projet d'étude pour caractériser l’état de ces ressources (ANCRE-DMX, nommé DMX1, Ifremer 2011). Ce premier diagnostic réalisé à peine 10 ans après le début de l’exploitation des principales espèces avait mis en évidence des premiers signes d’une exploitation non soutenable des ressources dans l'ouest et le nord de La Réunion. Il avait été alors préconisé de lever des lacunes importantes concernant la biologie et l’écologie des espèces, d’évaluer l’état de ces stocks et enfin, de définir des indicateurs biologiques et halieutiques permettant de suivre l’évolution de ces différents stocks. En effet, les stocks de poissons démersaux profonds sont connus pour leur vulnérabilité (croissance lente, maturité sexuelle tardive, recrutement aléatoire…), et ce d’autant plus que leurs habitats sont particulièrement restreints à La Réunion. Le présent projet DMX2 a donc eu pour principal objectif d’établir, à partir d’une approche « indicateur », les bases des connaissances halieutiques, biologiques et écologiques manquantes sur les 6 principales espèces ciblées par la pêcherie à la ligne mécanisée. Le plan d’échantillonnage mis en place a couvert des profondeurs comprises entre 80 et 700 mètres, intégrant pour la première fois les zones de transition plus côtières. La période d’échantillonnage s’est déroulée sur un cycle annuel complet, soit d’avril 2014 à mai 2015, avec le concours de 10 pêcheurs professionnels répartis tout autour de l’île. Ainsi, 143 marées ont permis d’échantillonner 3984 individus et plus de 60 espèces différentes. Pour les principales espèces retenues, le suivi des captures en mer et les prélèvements biologiques réalisés ont permis d’appréhender leur rendement, leur structure démographique, leurs relations biométriques, l’étude de leur croissance, leur cycle de reproduction, leur taille de première maturité, la composition relative de leur alimentation ainsi que la variabilité de leur condition corporelle selon les saisons et en fonction des secteurs géographiques de l’île. Pour certaines espèces, les paramètres biologiques et écologiques obtenus n’avaient jamais été étudiés à ce jour. A partir des indicateurs populationnels et bio-écologiques retenus dans le projet, il a été possible d’évaluer l’état de santé des principaux stocks exploités et de les confronter à la situation et à l’évolution de la pêcherie ciblant ces espèces. Sur la base d’une approche de précaution, les diagnostics rendus sont variables selon l’état de santé de chacun des stocks et de leur sensibilité à l’exploitation. L’approche « indicateur » développée dans le cadre de ce projet a été appliquée aux données historiques disponibles. Ces indicateurs seront désormais proposés dans le cadre des suivis qui devront être mis en place dans la définition d’un plan de gestion des ressources démersales profondes à La Réunion. La définition du plan de gestion devra être discutée et validée auprès des différents usagers pêcheurs ainsi que des gestionnaires scientifiques, professionnels et administratifs.
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Les travaux de ce mémoire traitent du problème d’ordonnancement et d’optimisation de la production dans un environnement de plusieurs machines en présence de contraintes sur les ressources matérielles dans une usine d’extrusion plastique. La minimisation de la somme pondérée des retards est le critère économique autour duquel s’articule cette étude car il représente un critère très important pour le respect des délais. Dans ce mémoire, nous proposons une approche exacte via une formulation mathématique capable des donner des solutions optimales et une approche heuristique qui repose sur deux méthodes de construction de solution sérielle et parallèle et un ensemble de méthodes de recherche dans le voisinage (recuit-simulé, recherche avec tabous, GRASP et algorithme génétique) avec cinq variantes de voisinages. Pour être en totale conformité avec la réalité de l’industrie du plastique, nous avons pris en considération certaines caractéristiques très fréquentes telles que les temps de changement d’outils sur les machines lorsqu’un ordre de fabrication succède à un autre sur une machine donnée. La disponibilité des extrudeuses et des matrices d’extrusion représente le goulot d’étranglement dans ce problème d’ordonnancement. Des séries d’expérimentations basées sur des problèmes tests ont été effectuées pour évaluer la qualité de la solution obtenue avec les différents algorithmes proposés. L’analyse des résultats a démontré que les méthodes de construction de solution ne sont pas suffisantes pour assurer de bons résultats et que les méthodes de recherche dans le voisinage donnent des solutions de très bonne qualité. Le choix du voisinage est important pour raffiner la qualité de la solution obtenue. Mots-clés : ordonnancement, optimisation, extrusion, formulation mathématique, heuristique, recuit-simulé, recherche avec tabous, GRASP, algorithme génétique
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Méthodologie: Modèle interprétatif de l’archéologie phénoménologique.
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Habitat fragmentation can have an impact on a wide variety of biological processes including abundance, life history strategies, mating system, inbreeding and genetic diversity levels of individual species. Although fragmented populations have received much attention, ecological and genetic responses of species to fragmentation have still not been fully resolved. The current study investigated the ecological factors that may influence the demographic and genetic structure of the giant white-tailed rat (Uromys caudimaculatus) within fragmented tropical rainforests. It is the first study to examine relationships between food resources, vegetation attributes and Uromys demography in a quantitative manner. Giant white-tailed rat densities were strongly correlated with specific suites of food resources rather than forest structure or other factors linked to fragmentation (i.e. fragment size). Several demographic parameters including the density of resident adults and juvenile recruitment showed similar patterns. Although data were limited, high quality food resources appear to initiate breeding in female Uromys. Where data were sufficient, influx of juveniles was significantly related to the density of high quality food resources that had fallen in the previous three months. Thus, availability of high quality food resources appear to be more important than either vegetation structure or fragment size in influencing giant white-tailed rat demography. These results support the suggestion that a species’ response to fragmentation can be related to their specific habitat requirements and can vary in response to local ecological conditions. In contrast to demographic data, genetic data revealed a significant negative effect of habitat fragmentation on genetic diversity and effective population size in U. caudimaculatus. All three fragments showed lower levels of allelic richness, number of private alleles and expected heterozygosity compared with the unfragmented continuous rainforest site. Populations at all sites were significantly differentiated, suggesting restricted among population gene flow. The combined effects of reduced genetic diversity, lower effective population size and restricted gene flow suggest that long-term viability of small fragmented populations may be at risk, unless effective management is employed in the future. A diverse range of genetic reproductive behaviours and sex-biased dispersal patterns were evident within U. caudimaculatus populations. Genetic paternity analyses revealed that the major mating system in U. caudimaculatus appeared to be polygyny at sites P1, P3 and C1. Evidence of genetic monogamy, however, was also found in the three fragmented sites, and was the dominant mating system in the remaining low density, small fragment (P2). High variability in reproductive skew and reproductive success was also found but was less pronounced when only resident Uromys were considered. Male body condition predicted which males sired offspring, however, neither body condition nor heterozygosity levels were accurate predictors of the number of offspring assigned to individual males or females. Genetic spatial autocorrelation analyses provided evidence for increased philopatry among females at site P1, but increased philopatry among males at site P3. This suggests that male-biased dispersal occurs at site P1 and female-biased dispersal at site P3, implying that in addition to mating systems, Uromys may also be able to adjust their dispersal behaviour to suit local ecological conditions. This study highlights the importance of examining the mechanisms that underlie population-level responses to habitat fragmentation using a combined ecological and genetic approach. The ecological data suggested that habitat quality (i.e. high quality food resources) rather than habitat quantity (i.e. fragment size) was relatively more important in influencing giant white-tailed rat demographics, at least for the populations studied here . Conversely, genetic data showed strong evidence that Uromys populations were affected adversely by habitat fragmentation and that management of isolated populations may be required for long-term viability of populations within isolated rainforest fragments.
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Patterns of connectivity among local populations influence the dynamics of regional systems, but most ecological models have concentrated on explaining the effect of connectivity on local population structure using dynamic processes covering short spatial and temporal scales. In this study, a model was developed in an extended spatial system to examine the hypothesis that long term connectivity levels among local populations are influenced by the spatial distribution of resources and other habitat factors. The habitat heterogeneity model was applied to local wild rabbit populations in the semi-arid Mitchell region of southern central Queensland (the Eastern system). Species' specific population parameters which were appropriate for the rabbit in this region were used. The model predicted a wide range of long term connectivity levels among sites, ranging from the extreme isolation of some sites to relatively high interaction probabilities for others. The validity of model assumptions was assessed by regressing model output against independent population genetic data, and explained over 80% of the variation in the highly structured genetic data set. Furthermore, the model was robust, explaining a significant proportion of the variation in the genetic data over a wide range of parameters. The performance of the habitat heterogeneity model was further assessed by simulating the widely reported recent range expansion of the wild rabbit into the Mitchell region from the adjacent, panmictic Western rabbit population system. The model explained well the independently determined genetic characteristics of the Eastern system at different hierarchic levels, from site specific differences (for example, fixation of a single allele in the population at one site), to differences between population systems (absence of an allele in the Eastern system which is present in all Western system sites). The model therefore explained the past and long term processes which have led to the formation and maintenance of the highly structured Eastern rabbit population system. Most animals exhibit sex biased dispersal which may influence long term connectivity levels among local populations, and thus the dynamics of regional systems. When appropriate sex specific dispersal characteristics were used, the habitat heterogeneity model predicted substantially different interaction patterns between female-only and combined male and female dispersal scenarios. In the latter case, model output was validated using data from a bi-parentally inherited genetic marker. Again, the model explained over 80% of the variation in the genetic data. The fact that such a large proportion of variability is explained in two genetic data sets provides very good evidence that habitat heterogeneity influences long term connectivity levels among local rabbit populations in the Mitchell region for both males and females. The habitat heterogeneity model thus provides a powerful approach for understanding the large scale processes that shape regional population systems in general. Therefore the model has the potential to be useful as a tool to aid in the management of those systems, whether it be for pest management or conservation purposes.
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The genetic structure of rice tungro bacilliform virus (RTBV) populations within and between growing sites was analyzed in a collection of natural field isolates from different rice varieties grown in eight tungro-endemic sites of the Philippines. Total DNA extracts from 345 isolates were digested with EcoRV restriction enzyme and hybridized with a full-length probe of RTBV, a procedure shown in preliminary experiments capable of revealing high levels of polymorphism in RTBV field isolates. In the total population, 17 distinct EcoRV-based genome profiles (genotypes) were identified and used as indicators for virus diversity. Distinct sets of genotypes occurred in Isabela and North Cotabato provinces suggesting a geographic isolation of virus populations. However, among the sites in each province, there were few significant differences in the genotype compositions of virus populations. The number of genotypes detected at a site varied from two to nine with a few genotypes dominating. In general the isolates at a site persisted from season to season indicating a genetic stability for the local virus population. Over the sampling time, IRRI rice varieties, which have green leafhopper resistance genes, supported similar virus populations to those supported by other varieties, indicating that the variety of the host exerted no apparent selection pressures. Insect transmission experiments on selected RTBV field isolates showed that dramatic shifts in genotype and phenotype distributions can occur in response to host /environmental shifts.
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We have recently demonstrated the geographic isolation of rice tungro bacilliform virus (RTBV) populations in the tungro-endemic provinces of Isabela and North Cotabato, Philippines. In this study, we examined the genetic structure of the virus populations at the tungro-outbreak sites of Lanao del Norte, a province adjacent to North Cotabato. We also analyzed the virus populations at the tungro-endemic sites of Subang, Indonesia, and Dien Khanh, Vietnam. Total DNA extracts from 274 isolates were digested with EcoRV restriction enzyme and hybridized with a full-length probe of RTBV. In the total population, 22 EcoRV-restricted genome profiles (genotypes) were identified. Although overlapping genotypes could be observed, the outbreak sites of Lanao del Norte had a genotype combination distinct from that of Subang or Dien Khanh but a genotype combination similar to that identified earlier from North Cotabato, the adjacent endemic province. Sequence analysis of the intergenic region and part of the ORF1 RTBV genome from randomly selected genotypes confirms the geographic clustering of RTBV genotypes and, combined with restriction analysis, the results suggest a fragmented spatial distribution of RTBV local populations in the three countries. Because RTBV depends on rice tungro spherical virus (RTSV) for transmission, the population dynamics of both tungro viruses were then examined at the endemic and outbreak sites within the Philippines. The RTBV genotypes and the coat protein RTSV genotypes were used as indicators for virus diversity. A shift in population structure of both viruses was observed at the outbreak sites with a reduced RTBV but increased RTSV gene diversity
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1. A diverse array of patterns has been reported regarding the spatial extent of population genetic structure and effective dispersal in freshwater macroinvertebrates. In river systems, the movements of many taxa can be restricted to varying degrees by the natural stream channel hierarchy. 2. In this study, we sampled populations of the non-biting freshwater midge Echinocladius martini in the Paluma bioregion of tropical northeast Queensland to investigate fine scale patterns of within- and among-stream dispersal and gene flow within a purported historical refuge. We amplified a 639 bp fragment of mitochondrial COI and analysed genetic structure using pairwise ΦST, hierarchical AMOVA, Mantel tests and a parsimony network. Genetic variation was partitioned among stream sections using Streamtree to investigate the effect of potential instream dispersal barriers. 3. The data revealed strong natal site fidelity and significant differentiation among neighbouring, geographically proximate streams. We found evidence for only episodic adult flight among sites on separate stream reaches. Overall, however, our data suggested that both larval and adult dispersal was largely limited to within a stream channel. 4. This may arise from a combination of the high density of riparian vegetation physically restricting dispersal and from the joint effects of habitat stability and large population sizes. Together these may mitigate the requirement for movement among streams to avoid inbreeding and local extinction due to habitat change and may thus enable persistence of upstream populations in the absence of regular compensatory upstream flight. Taken together, these data suggest that dispersal of E. martini is highly restricted, to the scale of only a few kilometres, and hence occurs predominantly within the natal stream.
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We examined the structure and extent of genetic diversity in intrahost populations of Ross River virus (RRV) in samples from six human patients, focusing on the nonstructural (nsP3) and structural (E2) protein genes. Strikingly, although the samples were collected from contrasting ecological settings 3,000 kilometers apart in Australia, we observed multiple viral lineages in four of the six individuals, which is indicative of widespread mixed infections. In addition, a comparison with previously published RRV sequences revealed that these distinct lineages have been in circulation for at least 5 years, and we were able to document their long-term persistence over extensive geographical distances