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RESUME Les nombreuses mines de plomb et d'argent du Valais témoignent d'une activité minière importante par le passé, sans toutefois dévoiler ni l'importance des minéralisations, ni l'ancienneté de l'exploitation. La présente recherche a pour but de comprendre pourquoi les grandes mines sont concentrées dans une région, et de déterminer la chronologie de leur exploitation. L'originalité de ce travail réside dans son interdisciplinarité, plus précisément dans l'application des méthodes minéralogiques pour résoudre une problématique historique. Afin d'évaluer les ressources minières en plomb et en argent du Valais, 57 mines et indices ont été repérés et échantillonnés. Les signatures isotopiques du Pb (74 analyses) et les compositions chimiques élémentaires (45 analyses) ont été déterminées. Les plus grandes exploitations se situent dans la nappe de Siviez-Mischabel, au Sud d'une ligne Vallée du Rhône / Val de Bagnes ainsi que dans le Lötschental. Elles sont liées, d'après leur signature isotopique de plomb, à des minéralisations d'âge calédonien (408 à 387 Ma) ou tardi-hercynien (333 à 286 Ma). À ces périodes, l'ancien continent est très lourd et subit une subsidence thermique. Des premières fractures d'extrême importance se forment. Comme il s'agit d'accidents tectoniques majeurs, des gisements de grande extension peuvent se former dans ce contexte. D'autres minéralisations se situent dans les domaines helvétiques (Massif des Aiguilles Rouges, Massif du Mont Blanc et couverture sédimentaire), couvrant une région au Nord de la Vallée du Rhône et du Val d'Entremont. D'âge post-hercynien à tardi-alpin (notons qu'il n'y a pas de minéralisations d'âge tertiaire), elles sont pour la plupart liées à des intrusions granitiques, sources de plomb juvénile. Les mines situées dans ces unités tectoniques sont nettement moins étendues que celles de la nappe de Siviez-Mischabel, ce qui permet de penser que les minéralisations correspondantes le sont également. Les périodes d'exploitation des mines peuvent être déterminées par quatre approches différentes l'archéologie minière, la lecture des textes historiques, l'étude des déchets métallurgiques et la comparaison de la signature isotopique du plomb, que l'on mesure dans un objet archéologique bien daté (monnaie, bijoux etc.), avec celles des minerais. Cette dernière méthode a été appliquée et développée dans le cadre de la présente recherche. Pour ce faire, 221 échantillons d'objet en plomb ou en argent datés entre l'Âge du Fer et le Moyen Age ont été analysés par la méthode des isotopes de plomb et comparés à environ 1800 signatures isotopiques de minerais des gisements les plus importants en Suisse et en Europe. Avant l'époque romaine et jusqu'au 1 er siècle de cette époque, le plomb provient principalement des mines de la péninsule ibérique alors en pleine activité. Un apport des mines d'Europe tempérée, notamment des Vosges, reste à confirmer. A partir du 1" siècle de notre ère, le plomb a principalement été importé en Suisse occidentale de grands centres de productions situées en Allemagne du Nord (région d'Eifel). Les mines de plomb valaisannes, notamment celles de Siviez, débutent leur exploitation en même temps, principalement pour couvrir les besoins locaux, mais également pour l'exportation jusque dans l'arc lémanique et, dans une moindre importance, au-delà. À partir du 4ème siècle, le besoin en plomb a été couvert par un apport des mines locales et par la refonte d'objets anciens. Ce changement d'approvisionnement est probablement lié aux tensions créées par les invasions germaniques durant la seconde moitié du 3' siècle ; le marché suisse n'est dès lors plus approvisionné par le nord, c'est-à-dire par la vallée du Rhin. Quant à l'argent, l'exploitation de ce métal est attestée à partir de la fin du La Tène, peu après l'apparition de ce métal dans la région valaisanne. L'échantillonnage ne couvrant pas l'époque romaine, rien n'est connu pour cette période. A partir du 5" siècle, une exploitation d'argent est de nouveau attestée. Cependant, l'exploitation d'argent des mines locales ne gagne en importance qu'à partir du Moyen Âge avec les frappes monétaires, notamment les frappes carolingiennes et épiscopales valaisannes. Les sources d'argent sont différentes selon leur utilisation : à part quelques exceptions notamment vers la fin du La Tène et au tardo-antique, les bijoux et objets de cultes ont été souvent créés à partir d'argent refondu, contrairement aux monnaies pour lesquelles l'argent provient des mines locales. On note un approvisionnement différent de ce métal pour les objets, notamment les monnaies, selon leur lieu de fabrication : on peut clairement distinguer les objets valaisans de ceux du Plateau Suisse. SUMMARY The many lead and silver mines of the Valais testify of an important mining activity in the past, without however revealing neither the importance of the mineralizations, nor the era of the exploitation. The purpose of this research is to understand why the large mines are concentrated in one region, and to determine the history of their exploitation. The uniqueness of this work lies in its interdisciplinarity, more precisely in the application of mineralogical methods to solve historical problems. In order to evaluate the lead and silver mining resources of the Valais region, 57 mines and ore deposits were located and sampled. The isotope signatures of Pb (74 analyses) and the compositions of the chemical elements (45 analyses) were determined. The largest activities are in the Siviez-Mischabel area, located in the South of the boundary formed by the Rhone, Bagnes and Lotschental valleys. According to their lead isotope signatures, they are linked to mineralizations of the Caledonian (408 to 387 my) or tardi-Hercynian (333 to 286 my) orogenies. In those times, the old continent was very heavy and underwent a thermal subsidence. First fractures of great significance were formed. Through these major tectonic events, large extended ore deposits can be formed. Other mineralizations are found in the helvetic regions situated north of the Rhone and the Entremont valley (the Aiguilles Rouges basement, Mount Blanc basement and the covering sediment). Because they are from post-hercynien to tardi-alpine age (there are no mineralizations of tertiary age), they are mainly linked to granite intrusions, the sources of juvenile lead. The mines found in these tectonic units are significantly less extensive than those of the Siviez-Mischabel area, leading to the assumption that the respective mineralizations extend accordingly. The history of exploitation of the mines can be determined by four different sources: mining archaeology, historical texts, metallurgical waste, and the comparison of the isotope signature of the lead from accurately dated archaeological objects (currency, jewels etc), with those of the ores. This last approach was applied and developed within the framework of this research. The lead isotope signatures of 221 lead or silver objects from the Iron Age to the Middle Age were compared with approximately 1800 samples of ore of the most important ore deposits in Switzerland and Europe. Before the Roman time up to the 1st century, lead comes mainly from the mines of the Iberian Peninsula then in full activity. A contribution of the mines of Central Europe, in particular of the Vosges, remains to be confirmed. From the 1st century on, lead was mainly imported into Western Switzerland from Northern Germany (Eiffel region). The lead mines in the Valais region, in particular those of Siviez, begin their exploitation at the same time, mainly to meet the local needs, but also for export to the lemanic basin and of lesser importance, beyond. As from the 4th century, the need of lead was met by the production from local mines and the recycling of old objects. This change of supply is probably related to the tensions created by the Germanic invasions during second half of the 3rd century; as a consequence, the Swiss market is not supplied any more by the north, i.e. the Rhine valley. Silver production is confirmed starting from the end of La Tene, shortly after the appearance of this metal in the Valais region. Since no objects of Roman origin were analyzed, nothing is known for this period. From the 5th century on, silver production is again confirmed. However, significant silver production from local mines starts only in the Middle Age with the coinage, in particular Carolingian and Episcopal minting from the Valais region. The sources of silver differ according to their use: besides some exceptions in particular towards the end of La Tene and the tardi-Roman, the jewels and objects of worships were often created from recycled silver, contrary to the coins the silver for which comes from the local mines. A different source of silver is observed according to the location of coin manufacture: Objects originating from the Valais region are clearly distinguished from those from the Plateau Suisse. ZUSAMMENFASSUNG Die grosse Zahl von Blei- und Silberminen im Wallis ist Zeugnis einer bedeutenden Bergbautätigkeit, es fehlen aber Hinweise über ihren Umfang und den Zeitraum ihrer Ausbeutung. Die vorliegende Arbeit sucht zu ergründen, warum grosse Minen sich in einer eng begrenzten Region häufen und in welchem Zeitraum sie genutzt wurden. Die Besonderheit der Studie liegt in ihrer Interdisziplinarität, genauer in der Anwendung von mineralogischen Methoden zur Beantwortung historischer Fragestellungen. Zur Beurteilung der Lagerstätten wurden von 57 Minen und Aufschlüssen Proben entnommen oder Nachweise erbracht und mittels 74 Isotopen-Analysen von Blei und 45 chemischen Gesamtanalysen ausgewertet. Die wichtigsten Vorkommen liegen in der Siviez- Mischabel- Decke südlich der Linie Rhonetal- Val de Bagnes, sowie im Lötschental. Die Bleiisotopen- Alter weisen ihre Entstehung der kaledonischen (408 - 387 Mio. J.) oder der spät- herzynischen (333 - 286 Mio. J.) Gebirgsbildungsphase zu. In dieser Periode ist die kompakte Landmasse sehr schwer und erfairt eine thermische Absenkung. Es bilden sich tektonische Brüche von kontinentaler Ausdehnung. Die grossen tektonischen Bewegungen ermöglichen die Bildung von ausgedehnten Lagerstätten. Andere Vorkommen finden sich im Bereich der Helvetischen Alpen (Aiguilles Rouges Massiv, Mont-Blanc-Massiv und Sediment-Decken) im Gebiet nördlich des Rhonetales bis zum Val d'Entremont. Altersmässig sind sie der nach-hercynischen bis zur spät-alpidischen Orogenese zuzuweisen (auffällig ist das Fehlen von Vorkommen im Tertiär) und haben sich meist in der Folge von Granit- Intrusion, dem Ursprung von primärem Blei ausgebildet. Die Bergwerke in diesem Bereich sind deutlich weniger ausgedehnt als jene in der Siviez-Mischabel-Decke und entsprechen wahrscheinlich dem geringen Umfang der zugehörigen Vorkommen. Die Nutzungsperioden der Minen können mit vier verschiedenen Methoden bestimmt werden: Minenarchäologie, Historische Quellen, Auswertung von metallischen Abfällen (Schlacken) und Vergleich der Bleiisotopen-Zusammensetzung von Erzen mit jener von zeitlich gut datierbaren archäologischen Gegenständen (Münzen, Schmuckstücke). Die letztere Methode wurde im Rahmen der vorliegenden Forschungsarbeit entwickelt und angewendet. Zu diesem Zweck wurden an 221 Proben von Blei- oder Silberobjekten, die in die Periode zwischen Eisenzeit und Mittelalter eingestuft werden können, Bleiisotopen- Analysen durchgeführt und mit ca. 1800 Proben aus den wichtigsten Lagerstätten der Schweiz und Europas verglichen. Vor der Römerzeit und bis ins 1. Jahrh. stammt das Blei vornehmlich aus den in jener Zeit in voller Ausbeutung begriffenen Minen der Iberischen Halbinsel. Der Beitrag von Mitteleuropa, besonders der Vogesen, muss noch bestätigt werden. Ab dem 1. Jahrh. nach Chr. wurde die Westschweiz hauptschlich mit Blei aus den grossen Produktionszentren Norddeutschlands, vorwiegend der Eifel, versorgt. In dieser Periode setzt die Ausbeutung der Bleiminen des Wallis, besonders von Siviez, ein. Sie dienen der Deckung des örtlichen Bedarfs aber auch der Ausfuhr in das Gebiet des Genfersees und in einem bescheidenen Rahmen sogar darüber hinaus. Ab dem 4. Jahrhundert wurden vermehrt alte Objekte eingeschmolzen. Dieser Wechsel der Versorgungsquellen war vermutlich eine Folge der Wölkerwanderung in der zweiten Hälfte des 3. Jahrhunderts. Ab diesem Zeitpunkt war Helvetien der Zugang zu den Versorgungsquellen des Nordens, besonders des Rheinlandes, verwehrt. Der Abbau von Silber ist ab dem Ende des La Tène nachgewiesen, nur wenig nach dem Auftreten dieses Metalls im Wallis. Über die Römerzeit können wegen dem Fehlen entsprechender Proben keine Aussagen gemacht werden. Eine erneute Abbauperiode ist ab dem 5. Jahrhundert nachgewiesen. Die Produktion der örtlichen Minen erreicht aber erst im Mittelalter eine gewisse Bedeutung mit der Prägung von Mnzen durch die Karolinger und die Walliser Bischöfe. Die Herkunft des Silbers ist abhängig von dessen Verwendung. Mit wenigen Ausnahmen in der Zeit des La Tène und der späteren Römerzeit wurde für Kunst- und Kult- Gegenstände rezykliertes Silber verwendet, für Münzprägungen neues Silber aus den örtlichen Minen. Von Einfluss auf die Herkunft war auch der Produktionsstandort: Die Objekte aus dem Wallis unterscheiden sich deutlich von jenen des Mittellandes.
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In dieser Thèse "Studien zu einer Poetik des Engels" wird anhand verschiedener Texte aus verschiedenen Epochen, jedoch mit Akzent auf der zweiten Hàlfte des 20. Jahrhunderts, dem Erscheinen von Engeln in literarischen Texten nachgegangen, mit besonderem Augenmerk auf der poetologischen Dimension, die mit der Darstellung von Engelfiguren zusammenhàngt, und mit besonderer Beriicksichtigung der Konsequenzen fur die Texte, in denen sie erscheinen.¦Literarische Texte bieten nàmlich einen geeigneten Immanenzort fur diese Art Epi-phanie an, eine Erscheinungsmoglichkeit fur Engel. Die Art und Weise, wie Dichterinnen und Dichter sie in ihren Texten erscheinen lassen, steht im Zentrum des Interesses dieser Studien. Wie verkorpern sich Engel in diesen Texten? Wie sprechen sie und wie kann mit ihnen und von ihnen gesprochen werden? Welche poetischen Funktionen ubernehmen diese Figuren, von denen die Dichter sprechen und die sie sprechen lassen? Welche poetischen Dynamiken entstehen in diesen Texten durch die Engelserscheinungen?¦Der Engel, der traditionell als Bote (gr. angelos), als Vermittler oder Obermittler gilt, hat im Medium Literatur (oder Text) selbst auch eine mediale Funktion inne, sodass Engel und Literatur einander widerspiegeln und Engeltexte zu Orten werden, an denen eine sprachliche und poetologische Auseinandersetzung stattfinden kann, die sowohl der Lite¬ratur (und auch etwa dem Erzàhler) als auch dem Engel inhàrent ist und es mit dem Ver- mittlungs(un)vermogen zu tun hat.¦In diesen Studien geht es darum, die produktive und dynamische Leistung des Engels (oder der Engel) im Schreib- und im Leseprozess zu erfahren und nachzuzeichnen. Durch ihre Pràsenz im Text bringen Engel einen Perspektivenwechsel ins Spiel, der die Auseinandersetzung mit dem Text pràgt und den Text selbst beeinflusst, sodass die Engel diese Texte zur Schreib- und Leseerfahrung werden lassen.¦Engelsdichtungen erweisen sich als durch und durch relational, sie involvieren den Dichter sowie auch den Leser, der ihnen - lesend - begegnet, und beeinflussen den ganzen Text und seine Dynamik, da diese Figuren unmoglich von ihm abstrahiert werden konnen. Engel erweisen sich auch als àusserst subversiv, wenn sie dem nicht entsprechen, was man von ihnen erwartet, wenn sie sich den geltenden (sozialen, politischen, aber auch - im Medium Literatur - sprachlichen oder dichterischen) Regeln widersetzen.¦In einem einleitenden Kapitel wird die Fragestellung skizziert und anhand vieler Textbeispiele verfeinert, sowie auch die Methode veranschaulicht. Darin werden Texte von Wallace Stevens (The Necessary Angel), Jean Paul (Der Tod eines Engels), Wim Wenders und Peter Handke (Himmel über Berlin) betrachtet, sowie auch etwa von Goethe, Morike, Andersen, Tolstoi (Der Engel Gottes oder Wovon die Menschen leben), Pseudo- Strieker (Der König im Bade), Baudelaire.¦Die weiteren Kapitel sind als Fallstudien zu verstehen und setzen sich mit einzelnen Texten auseinander, die von verschiedenen Autoren und zu verschiedenen Zeiten geschrieben wurden und sich von der Gattung und der Lange her stark unterscheiden:¦- "Zwischen Lichterscheinung und Holzfigur": Zu einem Tagebucheintrag von Franz Kafka (25. Juni 1914).¦- "Schweigende Boten": Zu Heinrich Bolls Roman Der Engel schwieg [1949-1951 niedergeschrieben, erst 1992 posthum erschienen).¦- "Ein subversiver Engel - wider Willen": Zu Fridrich Dürrenmatts Komödie Ein Engel kommt nach Babylon (1. Fassung 1954, 2. Fassung 1957, Neufassung 1980).¦- Zu drei Engel-Texten von Ilse Aichinger:¦- "Ein errungenes Weihnachten - im Spiel": Zum Romankapitel Das grosse Spiel (6. Kapitel aus dem Roman Die grössere Hoffnung, 1948),¦- "»Habt ihr den Engel gesehen?« - Wenn sich mit den Engeln auf einmal jeder Sinn entzieht": Zur Erzählung Engel in der Nacht (1949; aus dem Band Der Gefesselte),¦- "Ober Verwirrung hinweg - Zur subversiven Poetik eines Engels": Zur Erzâhlung Der Engel (1963; aus dem Band Eliza Eliza).¦Im Schlusskapitel, in dem vergleichende Beobachtungen zu diesen Texten und ihren Analysen, Hervorhebungen der Gemeinsamkeiten und entscheidende poetische Merkmale dieser Texte erwähnt werden, wird nicht das Ziel angestrebt, eine Synthese aus dieser Vielfältigkeit zu machen, die in den verschiedenen Kapiteln zum Vorschein kommt. Vielmehr wird gezeigt, wie fruchtbar die Auseinandersetzung mit Engeln in diesen Texten ist und wie diese Texte sich von ihrem 'Gegenstand' berühren lassen, je auf unterschiedliche Weise.
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Kirjallisuusarvostelu
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Thèse réalisée en co-tutelle avec l'Université Libre de Berlin, Institut für Deutsche und Niederländische Philologie
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La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU).
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Die morawische Nacht (2008) de Peter Handke représente un tournant: l’auteur y renonce à son engagement politique concernant les Balkans et il revient au « royaume de la poésie ». En reprenant des concepts de la théorie de l’espace dans les études culturelles, cette étude examine les moyens narratifs à partir desquels Handke projette une nouvelle image des Balkans. L’écrivain autrichien déconstruit son propre mythe du « Neuvième Pays » (Die Wiederholung, 1986), dont il a sans cesse défendu le concept dans les années 1990 (Eine winterliche Reise, 1996; Zurüstungen für die Unsterblichkeit, 1997; Die Fahrt im Einbaum, 1999; Unter Tränen fragend, 1999). Dans Die morawische Nacht, de fréquentes allusions et connotations nous ramènent aux œuvres antérieures, mentionnées ci-dessus. La signification et la fonction des nouvelles images des Balkans ne sont pas comprises que dans le cadre des références intertextuelles. Par l’entremise d’un maniement raffiné et ludique de l’ancien contenu et des vieilles structures, objets d’un nouvel usage, la poétique de Handke, toujours basée sur les soi-disant « Zwischenräume » (espaces intermédiaires) prouve toute sa puissance. Même si les Balkans perdent leur caractère absolu, ils continuent cependant à servir comme moyen de critique de la société moderne qui aspire cette fois à la mondialisation. Pendant que Handke réfute ironiquement sa naïveté de rechercher l’absolu dans le monde extérieur, le récit se révèle être le seul royaume où la paix et l’harmonie peuvent être créées.
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La forme humaine de la racine de la mandragore est sans doute à l’origine de la fascination que cette plante exerce depuis des millénaires. On lui attribue des qualités surnaturelles : entre autres, elle rendrait son propriétaire infiniment riche. Les détails lugubres se rapportant au mythe de la mandragore font d’elle un thème de prédilection pour la littérature fantastique. Le but de ce travail est d’analyser la légende de la mandragore dans trois œuvres de la littérature fantastique allemande (Isabelle d’Égypte (1812) d’Achim von Arnim, Petit Zacharie surnommé Cinabre (1819) d’E.T.A. Hoffmann et Mandragore (1911) de Hanns Heinz Ewers), dans lesquelles ce motif est combiné avec un thème aussi très prisé du genre fantastique : l’homme artificiel. Dans une perspective intertextuelle, j’analyserai comment chaque auteur s’approprie le mythe de la mandragore et représente le personnage-mandragore. Je me concentrerai ensuite sur les nouvelles qualités créées par son statut de créature artificielle et sur la relation de cette dernière avec son créateur. Puis, j’examinerai le rôle du personnage-mandragore dans chacune des œuvres dans son contexte historique. Ainsi, je montrerai que les personnages-mandragores possèdent bel et bien des caractéristiques qui se réfèrent à la légende de la mandragore, mais que leur nature de créature artificielle leur fait endosser dans leur récit un rôle d’antagoniste qui s’apparente à celui du trickster. Finalement, j’expliquerai comment les auteurs utilisent le motif de la mandragore et la littérature fantastique pour dénoncer la corruption, critiquer les partisans des Lumières et créer une atmosphère de décadence qui justifie l’utilisation du thème de la femme fatale.
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Bei der vorliegenden Arbeit handelt es sich um ein Vorhaben aus dem Bereich der Praxisforschung. Den Untersuchungsgegenstand bildet das Beteiligungsmodell für Kinder und Jugendliche der Stadt Kassel. Im Zentrum der Betrachtung steht dabei die Rolle der Erwachsenen im Zuge der Durchführung von Beteiligungsprojekten mit Kindern und Jugendlichen in Kassel, einer Großstadt mit rund 185.000 Einwohnern. Die Basis der Untersuchung bilden 17 Kriterien für professionelles Verhalten Erwachsener in Beteiligungsprozessen, die zunächst aus vier pädagogischen Richtungen abgeleitet werden. Es handelt sich dabei um die Ansätze folgender Pädagogen: • Janusz Korczak (1878-1942), polnischer Arzt, Literat, Pädagoge, • Kurt Löwenstein (1885-1939), Gründer und Förderer der sozialistischen Kinderfreunde-Bewegung, • Loris Malaguzzi (1920-1994), italienischer Pädagoge und „Urvater“ der Reggio-Pädagogik und • Olaf Axel Burow (geb. 1951), Begründer der Gestaltpädagogik. Das Hauptziel der Arbeit besteht in der Erarbeitung eines Kriterienkataloges für professionelles Verhalten Erwachsener in Beteiligungsprozessen mit Kindern und Jugendlichen. Nach der Einleitung, einer Beschreibung des der Arbeit zugrunde liegenden Verständnisses von Partizipation und der Darstellung angewandter Untersuchungsinstrumente werden im zweiten Teil neben einem Überblick über historische Vorläufer des Ansatzes Kinder und Jugendliche an der Gestaltung ihrer Lebenswelt zu beteiligen, allgemeine Grundlagen der Beteiligung von Kindern und Jugendlichen geliefert (rechtliche, Formen und Methoden der Beteiligung, Prüfsteine für gute Beteiligung...). Dieser einführende Teil endet mit der Entwicklung grundlegender Kriterien, die bei der Durchführung von Partizipationsprozessen mit Kindern und Jugendlichen berücksichtigt werden sollten bzw. müssen. Im dritten Teil werden die vier oben erwähnten pädagogischen Richtungen vorgestellt und interpretiert. Aus den vier Ansätzen werden zum einen 13 Kriterien für partizipative Erziehung herausgearbeitet zum anderen 17 Kriterien für professionelles Verhalten Erwachsener in Partizipationsprozessen abgeleitet. Anhand dieser Kriterien entsteht auch eine Definition für partizipative Erziehung. Im Zentrum des folgenden vierten Teiles der Arbeit steht zunächst die Beschreibung des Beteiligungsmodells der Stadt Kassel. Dabei bilden die Rolle der Kinderbeauftragten und die Tätigkeiten des Vereins Spielmobil Rote Rübe, der die Entwicklung des Beteiligungsansatzes mitbestimmt, sowie intensiv in die Durchführung der Beteiligungsprojekte involviert ist, die Schwerpunkte der Betrachtung. Nach einer ausführlichen Auseinandersetzung mit der Theorie und der Praxis der Kassler Beteiligungslandschaft werden die in Teil drei entwickelten Kriterien für professionelles Verhalten Erwachsener in Beteiligungsprozessen anhand der aktuellen Situation in der Stadt Kassel auf ihre Praxistauglichkeit hin untersucht und überarbeitet. Auch die in Teil drei verfasste Definition für Beteiligung erfährt einige geringfügige Veränderungen. In diesem Zusammenhang erfolgt auch eine Auseinandersetzung mit Veränderungsmöglichkeiten bzw. eine Beschreibung von Verbesserungsvorschlägen des projektorientierten Beteiligungsmodells der Stadt Kassel.