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Au cours du siècle dernier, des améliorations au niveau des conditions de vie ainsi que des avancées importantes dans les sciences biomédicales ont permis de repousser les frontières de la vie. Jusqu’au début du XXe Siècle, la mort était un processus relativement bref, survenant à la suite de maladies infectieuses et avait lieu à la maison. À présent, elle survient plutôt après une longue bataille contre des maladies incurables et des afflictions diverses liées à la vieillesse et a le plus souvent lieu à l’hôpital. Pour comprendre la souffrance du malade d’aujourd’hui et l’aborder, il faut comprendre ce qu’engendre comme ressenti ce nouveau contexte de fin de vie autant pour le patient que pour le clinicien qui en prend soin. Cette thèse se veut ainsi une étude exploratoire et critique des enjeux psychologiques relatifs à cette mort contemporaine avec un intérêt premier pour l’optimisation du soulagement de la souffrance existentielle du patient dans ce contexte. D’abord, je m’intéresserai à la souffrance du patient. À travers un examen critique des écrits, une définition précise et opérationnelle, comportant des critères distinctifs, de ce qu’est la souffrance existentielle en fin de vie sera proposée. Je poserai ainsi l’hypothèse que la souffrance peut être définie comme une forme de construction de l’esprit s’articulant autour de trois concepts : intégrité, altérité et temporalité. D’abord, intégrité au sens où initialement l’individu malade se sent menacé dans sa personne (relation à soi). Ensuite, altérité au sens où la perception de ses conditions extérieures a un impact sur la détresse ressentie (relation à l’Autre). Et finalement, temporalité au sens où l’individu souffrant de façon existentielle semble bien souvent piégé dans un espace-temps particulier (relation au temps). Ensuite, je m’intéresserai à la souffrance du soignant. Dans le contexte d’une condition terminale, il arrive que des interventions lourdes (p. ex. : sédation palliative profonde, interventions invasives) soient discutées et même proposées par un soignant. Je ferai ressortir diverses sources de souffrance propres au soignant et générées par son contact avec le patient (exemples de sources de souffrance : idéal malmené, valeurs personnelles, sentiment d’impuissance, réactions de transfert et de contre-transfert, identification au patient, angoisse de mort). Ensuite, je mettrai en lumière comment ces dites sources de souffrance peuvent constituer des barrières à l’approche de la souffrance du patient, notamment par l’influence possible sur l’approche thérapeutique choisie. On constatera ainsi que la souffrance d’un soignant contribue par moment à mettre en place des mesures visant davantage à l’apaiser lui-même au détriment de son patient. En dernier lieu, j'élaborerai sur la façon dont la rencontre entre un soignant et un patient peut devenir un espace privilégié afin d'aborder la souffrance. J'émettrai certaines suggestions afin d'améliorer les soins de fin de vie par un accompagnement parvenant à mettre la technologie médicale au service de la compassion tout en maintenant la singularité de l'expérience du patient. Pour le soignant, ceci nécessitera une amélioration de sa formation, une prise de conscience de ses propres souffrances et une compréhension de ses limites à soulager l'Autre.

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Taken as a policy framework, active aging ranks high on most supranational bodies’ agenda. The new political economy of aging portrays “active” citizenship amongst seniors as a key challenge for the years to come. Our research focuses on, first, elderly women’s everyday ‘active’ practices, their meaning and purpose, in the context of Quebec’s active aging policy framework; and second, their day-to-day practical citizenship experiences. Informed by discourse analysis and a narrative approach, the life stories of women 60 to 70 years of age allowed for the identification of a plethora of distinctive old age activity figures. More specifically, four activity figures were identified by which respondents materialize their routine active practices, namely: (1) paid work; (2) voluntary and civic engagement; (3) physical activity; and (4) caregiving. Set against Quebec’s active aging policy framework, these patterns and set of practices that underpin them are clearly in tune with government’s dominant perspectives. Respondents’ narratives also show that active aging connotes a range of ‘ordinary’ activities of daily living, accomplished within people’s private worlds and places of proximity. Despite nuances, tensions and opposition found in dominant public discourse, as well as in active aging practices, a form of counter-discourse does not emerge from respondents’ narratives. To be active is normally the antithesis of immobility and dependence. Thus, to see oneself as active in old age draws on normative, positive assumptions about old age quite difficult to refute; nevertheless, discourses also raise identity and relational issues. In this respect, social inclusion issues cut across all active aging practices described by respondents. Moreover, a range of individual aims and quests underpin activity pattern. Such quests express respondents’ subjective interactions with their social environment; including their actions’ meaning and sense of social inclusiveness in old age. A first quest relates to personal identity and social integration to the world; a second one concerns giving; a third centers on the search for authenticity; whereas the fourth one is connected to a desire for freedom. It is through the objectivising of active practices and related existential pursuits that elderly woman recognize themselves as active citizens, rooted in the community, and variously contributing to society. Accordingly, ‘active’ citizenship experiences are articulated in a dialogic manner between the dimensions of ‘doing’, ‘active’ social practices, and ‘being’ in relation to others, within a context of interdependence. A proposed typology allows for the modeling of four ‘active’ citizenship figures. Overall, despite the role played by power relations and social inequality in structuring aging experiences, in everyday life ‘old age citizenship’ appears as a relational process, embedded in a set of social relations and practices involving individuals, families and communities, whereby elderly women are able to express a sense of agency within their social world.

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[EU]Hizkuntzaren prozesamenduan testu koherenteetan kausa taldeko erlazioak (KAUSA, ONDORIOA eta HELBURUA) automatikoki hautematea eta bereiztea erabilgarria da galdera-erantzun automatikoko sistemak eraikitzerako orduan. Horretarako Egitura Erretorikoaren Teoria (Rhetorical Structure Theory, aurrerantzean RST) eta bere erlazioak erabiliko ditugu, corpus bezala RST Treebank -a (Iruskieta et al., 2013) hartuta, zientziako laburpen-testuz osatutako corpusa, hain zuzen ere. Corpus hori XML formatuan deskargatu eta hortik XPATH tresnaren bidez informazio garrantzitsuena eskuratzen dugu. Lan honek 3 helburu nagusi ditu: lehendabizi, kausa taldeko erlazioak elkarren artean bereiztea, bigarrenez, kausa taldeko erlazio hauek beste erlazio guztiekin bereiztea, eta azkenik, EBALUAZIOA eta INTERPRETAZIOA erlazioak bereiztea sentimendu analisian aplikatu ahal izateko. Ataza horiek egiteko, RhetDB tresnarekin eskuratu diren patroi ensaguratsuenak erabili eta bi aplikazio garatu ditugu. Alde batetik, bilatu nahi ditugun patroiak adierazi eta erlazio-egitura duen edonolako testuetan bilaketak egiten dituen bilatzailea, eta bestetik, patroi esanguratsuenak emanda erlazioak etiketatzen dituen etiketatzailea. Bi aplikazio hauek gainera, ahalik eta modu parametrizagarrienean erabiltzeko garatu ditugu, kodea aldatu gabe edonork erabili ahal izateko antzeko atazak egiteko. Etiketatzaileak ebaluatu ondoren, identifikatzeko erlaziorik errazena HELBURUA erlazioa dela ikusi dugu eta KAUSA eta ONDORIOA bereizteko arazo gehiago dauzkagula ere ondorioztatu dugu. Modu berean, EBALUAZIOA eta INTERPRETAZIOA ere elkarren artean bereiz dezakegula ikusi dugu.

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L’isolement avec ou sans contention (IC) en milieu psychiatrique touche près d’un patient sur quatre au Québec (Dumais, Larue, Drapeau, Ménard, & Giguère-Allard, 2011). Il est pourtant largement documenté que cette pratique porte préjudice aux patients, aux infirmières et à l’organisation (Stewart, Van der Merwe, Bowers, Simpson, & Jones, 2010). Cette mesure posant un problème éthique fait l’objet de politiques visant à la restreindre, voire à l’éliminer. Les études sur l’expérience de l’isolement du patient de même que sur la perception des infirmières identifient le besoin d'un retour sur cet évènement. Plusieurs équipes de chercheurs proposent un retour post-isolement (REPI) intégrant à la fois l’équipe traitante, plus particulièrement les infirmières, et le patient comme intervention afin de diminuer l’incidence de l’IC. Le REPI vise l’échange émotionnel, l’analyse des étapes ayant mené à la prise de décision d’IC et la projection des interventions futures. Le but de cette étude était de développer, implanter et évaluer le REPI auprès des intervenants et des patients d’une unité de soins psychiatriques aigus afin d’améliorer leur expérience de soins. Les questions de recherche étaient : 1) Quel est le contexte d’implantation du REPI? 2) Quels sont les éléments facilitants et les obstacles à l’implantation du REPI selon les patients et les intervenants? 3) Quelle est la perception des patients et des intervenants des modalités et retombées du REPI?; et 4) L’implantation du REPI est-elle associée à une diminution de la prévalence et de la durée des épisodes d’IC? Cette étude de cas instrumentale (Stake, 1995, 2008) était ancrée dans une approche participative. Le cas était celui de l’unité de soins psychiatriques aigus pour premier épisode psychotique où a été implanté le REPI. En premier lieu, le développement du REPI a d’abord fait l’objet d’une documentation du contexte par une immersion dans le milieu (n=56 heures) et des entretiens individuels avec un échantillonnage de convenance (n=3 patients, n=14 intervenants). Un comité d’experts (l’étudiante-chercheuse, six infirmières du milieu et un patient partenaire) a par la suite développé le REPI qui comporte deux volets : avec le patient et en équipe. L’évaluation des retombées a été effectuée par des entretiens individuels (n= 3 patients, n= 12 intervenants) et l’examen de la prévalence et de la durée des IC six mois avant et après l’implantation du REPI. Les données qualitatives ont été examinées selon une analyse thématique (Miles, Huberman, & Saldana, 2014), tandis que les données quantitatives ont fait l’objet de tests descriptifs et non-paramétriques. Les résultats proposent que le contexte d’implantation est défini par des normes implicites et explicites où l’utilisation de l’IC peut générer un cercle vicieux de comportements agressifs nourris par un profond sentiment d’injustice de la part des patients. Ceux-ci ont l’impression qu’ils doivent se conformer aux attentes du personnel et aux règles de l’unité. Les participants ont exprimé le besoin de créer des opportunités pour une communication authentique qui pourrait avoir lieu lors du REPI, bien que sa pratique soit variable d’un intervenant à un autre. Les résultats suggèrent que le principal élément ayant facilité l’implantation du REPI est l’approche participative de l’étude, alors que les obstacles rencontrés relèvent surtout de la complexité de la mise en œuvre du REPI en équipe. Lors du REPI avec le patient, les infirmières ont pu explorer ses sentiments et son point de vue, ce qui a favorisé la reconstruction de la relation thérapeutique. Quant au REPI avec l’équipe de soins, il a été perçu comme une opportunité d’apprentissage, ce qui a permis d’ajuster le plan d’intervention des patients. Suite à l’implantation du REPI, les résultats ont d’ailleurs montré une réduction significative de l’utilisation de l’isolement et du temps passé en isolement. Les résultats de cette thèse soulignent la possibilité d’outrepasser le malaise initial perçu tant par le patient que par l’infirmière en systématisant le REPI. De plus, cette étude met l’accent sur le besoin d’une présence authentique pour atteindre un partage significatif dans la relation thérapeutique, ce qui est la pierre d’assise de la pratique infirmière en santé mentale. Cette étude contribue aux connaissances sur la prévention des comportements agressifs en milieu psychiatrique en documentant le contexte dans lequel se situe l’IC, en proposant un REPI comportant deux volets de REPI et en explorant ses retombées. Nos résultats soutiennent le potentiel du développement d’une prévention tertiaire qui intègre à la fois la perspective des patients et des intervenants.

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Le but de cette recherche est d’évaluer l’importance du paysage culturel dans la résilience des communautés urbaines post-catastrophes. Ce travail se concentre sur le quartier du Lower Ninth Ward dans la ville de La Nouvelle-Orléans (États-Unis) après le passage de l’ouragan Katrina en 2005. Les catastrophes naturelles prennent une envergure et causent des dommages considérables lorsqu’elles touchent des villes. La reconstruction post -désastre est donc très dispendieuse pour les villes et les gouvernements, d’autant que certaines régions sont dévastées au point qu’elles doivent être reconstruites au complet. Cependant, le coût le plus lourd à assumer reste celui en vies humaines et si rebâtir les éléments concrets d’une ville est une tâche difficile à entreprendre, reconstruire une communauté est considérablement plus complexe. Dans le but de comprendre une telle démarche, cette recherche se concentre sur les éléments intangibles, comme l’attachement au lieu et les réseaux sociaux, dont une communauté a besoin pour se reconstituer de façon durable et résiliente. Le concept de résilience est très contesté dans la littérature et plusieurs chercheurs se sont essayés à le mesurer. Cette recherche adopte une perspective critique sur le concept et le revisite d’un point de vue holistique pour mettre en lumière sa complexité. Cette démarche permet de remettre en question l’importance de mesurer un concept finalement en perpétuelle redéfinition dans le temps et selon les échelles géographiques. De plus, en établissant une relation entre résilience et paysage culturel, il a été possible de mieux comprendre la complexité de la résilience. Touchant à plusieurs disciplines (architecture de paysage, urbanisme et sociologie), cette recherche utilise une méthodologie qui reflète son aspect multidisciplinaire : les méthodes mixtes. Ces dernières permettent la collecte de données quantitatives et qualitatives qui produisent une vue globale de la situation post-Katrina à travers le regroupement de recensions statistiques, d’observations de terrain et d’articles de journaux. Parallèlement, des entretiens ont été réalisés avec des résidents du quartier ainsi qu’avec des professionnels pour mieux comprendre les différents points de vue. Cette méthodologie a permis de produire des résultats au niveau du cas d’étude autant qu’au niveau théorique. La recherche valide l’importance de prendre en compte le paysage culturel dans les situations post-catastrophes, (en particulier) dans la mesure où il s’agit d’un élément souvent négligé par les urbanistes et les acteurs locaux. En effet, les éléments constitutifs du paysage culturel tels que l’attachement au lieu et les réseaux sociaux, participent d’un sentiment d'appartenance (« home ») et d’une volonté, pour les résidents, de reconstruire leurs habitations, leur communauté ainsi que leur quartier. Toutefois, il faut reconnaître que ces éléments ne suffisent pas à retrouver ce qu’ils ont perdu. Ainsi, l’étude du paysage culturel permet non seulement de mieux comprendre la complexité de la résilience, mais démontre également que cette dernière est une construction sociale.

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Over forty million foreign-born residents currently live in the United States. Latinos make up the largest population of immigrants living in the U.S. Previous research suggests that Latino immigrants often experience pre-migration stressors, such as traumatic experiences, political upheaval, and unplanned migration. These stressors may have a negative impact on immigrants’ post-migration mental health. Research also suggests that the post-migration climate of the receiving community may inform the connection between pre-migration experiences and post-migration mental health. The current study examined the relationship between Latino immigrants’ reasons for migration, migration planning, and pre-migration experience of political and/or interpersonal violence, and post-migration symptoms of psychological distress. In addition to examining the effect of these pre-migration factors, the current study also examined the community “climate” experienced by Latino immigrants post-migration by assessing the influence of three post-migration factors: 1) community support and engagement, 2) discrimination, and 3) employment. The study was a secondary analysis of data collected for the National Latino and Asian American Study, which focused on the mental health and service utilization of Latinos and Asian Americans. Participants included 1,629 Latino immigrants from across the United States. Results indicated that pre-migration experience of political and/or interpersonal trauma, post-migration experience of discrimination, and female sex were positively associated with psychological distress. Post-migration employment was negatively associated with psychological distress. In addition, discrimination modified the association between unplanned migration and psychological distress; the relationship between unplanned migration and psychological distress decreased for participants who reported more discrimination. Furthermore, employment modified the association between political and/or interpersonal trauma and psychological distress; the connection between trauma and psychological distress increased among those who reported having less employment. Recommendations for further research were presented. Policy and clinical practice implications were discussed, particularly given the current climate of high anti-immigrant sentiment and hostility in the U.S.

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INTRODUCCIÓN En los últimos tiempos, se percibe en la sociedad una preocupación hacia lo diferente que se manifiesta en procesos discriminatorios y de exclusión. La población y las instituciones manifiestan rechazo al otro-inmigrante con una legislación limitadora de derechos, unos medios de comunicación que alimentan una dinámica discriminadora y excluyente muy peligrosa y, un discurso de la clase política muy negativo para con los inmigrantes. El uso de frases y lemas que generalizan aspectos negativos y conectan la inmigración con el delito, con la amenaza al estado del bienestar y con el desempleo ha de calificarse como peligroso. El primer objetivo de este trabajo es entender a la persona en su paradoja. La paradoja de que somos seres sociales y rechazamos al otro. El segundo objetivo es por un lado, analizar la falsedad de afirmaciones como que “los inmigrantes cometen más delitos que los nacionales o que son más propensos al delito que los nacionales” y, por otro, comprobar que dichas afirmaciones son inevitables. DESARROLLO TEÓRICO En cuanto a la paradoja de que somos seres sociales y rechazamos al otro, se analiza el origen del rechazo al inmigrante desde la naturaleza y la condición humanas, lo que nos lleva a concluir que la percepción de una persona en sociedad se desarrolla en un proceso interrelacional e intersubjetivo que es eminentemente paradójico. La formación de la persona se desarrolla sobre la base del proceso de imitación, la identificación y reidentificación de la persona se exponen en teorías diversas, la teoría de la identidad de la comunidad cuyo máximo representante es Tajfel (1969), la teoría de las creencias de grupo de Bar-Tal (1990), la teoría de la amenaza comprehensiva de Stephan et al. (2005) y la teoría de los valores centrales de Bauman (2001). El segundo objetivo de esta tesis es por un lado, analizar la falsedad de afirmaciones como que “los inmigrantes cometen más delitos que los nacionales o que son más propensos al delito que los nacionales” para lo que se ha realizado una revisión bibliográfica que concluye que los inmigrantes no cometen más delitos que los nacionales y que no son más propensos al delito que los nacionales; y, por otro, comprobar que dichas afirmaciones son inevitables, para lo que se ha aplicado el método estadístico cualitativo teniendo como base la pregunta 18 de la Encuesta del CIS número 2967 del año 2012 relativa a la percepción de la inmigración. Para la comprobación de que dichas afirmaciones son inevitables, se ha aplicado la metodología estadística cualitativa a la pregunta 18 de la Encuesta número 2967 del CIS del año 2012 cuya redacción es la siguiente “La inmigración, como todo, tiene aspectos positivos y negativos. ¿Y qué aspecto negativo destacaría más?” Con la aplicación del método Kendall-Stoyanov se obtuvieron coeficientes de concordancia en el orden de importancia de los items y coeficientes de ponderación que dan mejor información sobre cuán importante es un determinado aspecto negativo sobre los demás. La metodología expuesta se aplicó en dos Análisis fundamentales: un análisis descriptivo y un análisis multivariable. Con el análisis descriptivo se comparan las opiniones de las categorías sociodemográficas propuestas por el CIS. Dado que el análisis descriptivo puede considerarse excesivamente homogéneo y limitado, por cuanto se comparan categorías socio-demográficas que son univariable, se ha procedido a realizar un análisis multivariable comparando dos perfiles. El perfil del cosmopolita responde a las siguientes variables, Hombre o mujer, de 18-40 años, con estudios universitarios e ideología de izquierdas. El perfil provinciano o local responde a estas otras variables, Hombre o mujer, de más de 65 años, con educación básica o secundaria e ideología de derechas. Para numerosos autores (Diez Nicolás, 1999, Cea D´Ancona, 2004, Haubert y Fussel, 2006 y Ford, 2012), los perfiles sociodemográficos muestran que las personas de más de 65 años, de derechas, bajo estatus socioeconómico y baja educación son xenófobos. Por el contrario, la gente joven con alta educación, status socioeconómico alto, de izquierdas y los que han viajado al extranjero muestran menor grado de xenofobia. Sin embargo, tras la aplicación del método Kendall-Stoyanov a la pregunta 18 del CIS, ambos perfiles muestran una absoluta concordancia en cuanto al orden de los aspectos negativos y en cuanto a la importancia atribuida a dichos aspectos. CONCLUSIONES Como primera conclusión, se ha podido constatar lo paradójico de la condición humana. La revisión bibliográfica especializada concluye que los inmigrantes no cometen más delitos que los nacionales y que no son más propensos al delito que los nacionales. Por su parte, con los análisis descriptivo y multivariable, se demuestra la inevitabilidad del rechazo sobre la base de una opinión concordante u homogénea en la sociedad española en el año 2012. Esta homogeneidad se debe, entre otros, al proceso de securitización producido en la sociedad española en 2012. BIBLIOGRAFÍA BAR-TAL, D. (1990). Group Belief: A conception for Analyzing Group Structure, Processes and Behaviour. Springer Science+Business Media. Nueva York. BAUMAN, Z, (2001). “Identity in a Globalizing World”. Social Anthropology, vol. 1, issue 2, pp. 121-129. CEA D ́ANCONA, M.A. (2004). La activación de la xenofobia en España. ¿Qué miden las encuestas? Centro de Investigaciones Sociológicas. Madrid. DÍEZ NICOLÁS, J. (1999). “Los Españoles y la Inmigración”. Ministerio de Trabajo y Asuntos Sociales, Secretaría General de Asuntos Sociales, Instituto de Migraciones y Servicios Sociales. Observatorio Permanente de la Inmigración. FORD, R. (2012). “Parochial and Cosmopolitan Britain. Examining the Social Divide in Reactions to Immigration”. Transatlantic Trends Immigration Focus Papers. HAUBERT, J. and FUSSELL, E. (2006). “Explaining pro-immigrant sentiment in the U.S.: Social class, cosmpolitism, and perceptions of immigrants.” International Migration Review, vol. 40, n. 3. The Center for Migration Studes of Nueva Yor, Inc. pp. 489-507. STEPHAN, W. G., RENFRO, C. L., ESSES, V. M, STEPHAN. C.W. and MATINE, T. (2005). “The effects of feeling threatened on attitudes toward immigrants”. International Journal of Intercultural Relations. Volume 29, Issue 1, Pages 1–19. BAR-TAL, D. TAJFEL, H. (1969). “Cognitive Aspects of Prejudice”, 25 J. SOC. ISSUES 79-97.

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No âmbito do Relatório Científico Final do Trabalho de Investigação Aplicada, o presente trabalho com o título “Os Recursos Cinotécnicos e a sua necessidade no Exército Português” estuda o emprego operacional atual, fruto das valências cinotécnicas existentes e as tarefas operacionais que podem, pelos referidos recursos, ser apoiadas. O autor considera também as características físicas do cão, as implicações logísticas e financeiras e a doutrina que concorrem para o referido emprego operacional, elencando lacunas existentes que, quando colmatadas poderão concorrer para um emprego operacional eficiente dos recursos cinotécnicos do Exército Português. Para obtenção de dados foi conduzida análise documental e bibliográfica e efetuados inquéritos por entrevista a comandantes de Batalhão/ Grupo com meios cinotécnicos na sua orgânica ou em apoio aos mesmos, aos comandantes das unidades cinotécnicas do Exército Português e dos restantes ramos das Forças Armadas e Forças de Segurança, ainda a comandantes da Força de Operações Especiais. O objetivo deste trabalho passa por avaliar de que forma podem os recursos cinotécnicos do Exército Português contribuir para o melhor desempenho das suas unidades operacionais. Para a consecução do mesmo o autor fez uso do método indutivo onde, com base no emprego operacional junto dos Paraquedistas e da Polícia do Exército, generalizou o que poderia ser profícuo para todas as unidades operacionais do Exército Português, bem como todas as lacunas que devem ser colmatadas para apoio ao mesmo. No âmbito da doutrina é importante o fornecimento aos comandantes das unidades apoiadas informação sobre as capacidades, limitações e regras de segurança relativos ao emprego dos binómios em apoio a cada tarefa das tipologias de operações, fornecendo informações precisas e detalhadas sobre o que cada tipo de cão consegue fazer, durante quanto tempo e em que condições ambientais pois, mesmo havendo atualmente a PDE 0-20-18, sendo a cinotecnia uma área muito técnica, a falta da referida doutrina pode se transformar numa condicionante ao emprego dos binómios. A referida PDE, atualmente, assume-se como um potenciador do emprego dos recursos cinotécnicos. No âmbito logístico pode ser pensada uma rede logística própria tendo em conta o emprego operacional e a projeção dos binómios, explícitando desde a forma de aquisição dos cães até ao suporte à sua projeção, contudo deve-se pesar, por outro lado, se o emprego dos binómios em treinos operacionais ou em missões assume um peso significativo na manobra logística global de modo a exigir criação de uma rede própria. As características naturais do cão são um potenciador da ação e sentimento de segurança, podendo, ainda, ser usadas para colmatar a falta de efetivos. Quanto ao emprego operacional importa salientar a deteção de explosivos e estupefacientes, os cães de sentinela, binómios de guarda e binómios de exploração (que em simultâneo executam patrulhas de segurança).

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La vulnérabilité est l’attribut fondamental justifiant le passage des frontières du refuge canadien (Rousseau et al., 2002 ; Clément et Bolduc, 2004). Elle est preuve d’insécurité pour la victime requérant l’asile ; elle est aussi porteuse d’espérance de sécurité en terre hospitalière. Elle est pourtant potentiel réactualisé dans l’insécurité d’un statut incertain en terre d’accueil (Agamben, 1997 ; D’Halluin, 2004). Violente immersion. En attendant que les preuves de sa vulnérabilité originelle soient validées, le demandeur d’asile se retrouve dans un entre-deux a-territorial et atemporel (Agier, 2002 ; Le Blanc, 2010) et dans une précarité tout aussi dangereuse (Ouimet et al., 2009). Des besoins émergent en cette terre inconnue, or l’accès aux soins de santé lui est limité par des textes de lois ambigus et leurs interprétations maladroites (Harris et Zuberi, 2015). Ainsi lorsqu’il se heurte à des barrières érigées par une transmission d’informations défectueuse, sa précarité ne fait qu’empirer. Tel un boomerang, ce paradoxe cultive leur vulnérabilité. Alors que les recherches interrogent les divers intervenants en santé (Asgary et Smith, 2013), j’ai choisi de donner la parole aux premiers concernés et de relayer leur vécu par rapport à leur propre personne. Deux objectifs principaux guident la recherche : documenter dans un premier temps leur parcours de quête de soins à partir de la circulation des informations formelles et informelles dans le but de sonder leur avis sur la vulnérabilité qui leur est attribuée ; documenter dans un second temps leur parcours migratoire de quête de soi afin de mettre en lumière les stratégies alternatives d’entrée en contact avec la société d’accueil pour négocier voire rejeter cette identité vulnérable. J’ai rencontré pour cela des demandeurs d’asile lors d’un terrain de huit mois au sein d’un organisme communautaire d’hébergement à Montréal. Dans ce contexte d’accompagnement et de stabilité spatiale, accalmie bienvenue au terme d’un itinéraire semé d’embûches, les ressources informationnelles sont à leur disposition et la reconnaissance sociale est à l’honneur. En parallèle, beaucoup témoignent de la diminution de leurs besoins de soins de santé. En cette communauté thérapeutique (Pocreau, 2005), véritable tremplin vers la société d’accueil en attendant un statut reconnu, ils bénéficient d’une possibilité de participation sociale et d’un sentiment d’appartenance valorisant. Si des conditions précaires peuvent aggraver la vulnérabilité, le bricolage de conditions positives favorise la résilience (Cleveland et al., 2014), créant un environnement revitalisant qui leur permet de rebondir.

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Ce mémoire est consacré à la condition de l’estime de soi telle que défendue par Paul Benson au sein de sa théorie substantielle de l’autonomie. Soulevant l’insuffisance des théories procédurales dans les cas d’oppressions, cette condition défend la nécessité de considérer les relations intersubjectives et le sentiment de mérite à agir au sein de la définition même de l’autonomie. En ce sens, les théories relationnelles permettent également de rendre compte de l’impact du contexte social sur les valeurs intériorisées par un agent, mais aussi sur la manière dont un agent s’évalue en fonction de ses expériences. Afin d’approfondir cette condition de l’estime de soi, j’étudie le rôle des émotions autoréflexives sur la perception d’un agent à l’égard de soi tout en soulevant comment ces dernières peuvent l’informer des valeurs qui lui sont propres, de celles provenant d’un contexte d’oppression. Dans un premier temps, j’explore en quoi consiste la condition de l’estime de soi selon Benson, son lien avec l’identité et comment elle met en lumière l’insuffisance des théories procédurales. Dans un deuxième temps, je la distingue des autres conceptions similaires telles que retrouvées dans les théories relationnelles tout en défendant que l’estime de soi n’est pas un phénomène affectif distinct, mais plutôt un jugement normatif s’élaborant à partir des expériences affectives vécues par un agent. Bien que défendant la thèse de Benson dans une perspective relationnelle, j’approfondis la définition de la condition de l’estime de soi en soulevant comment les émotions morales s’avèrent nécessaires pour qu’un agent soit autonome à l’égard de ses actions, de ses pensées et de ses valeurs.

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This research aims to enrich the understanding of the constitution of a sense of belonging to an aboriginal community in Montreal. It has been demonstrated that there is indeed a social cohesion in Montreal based on the collective aboriginal ethnic identity, or aboriginality. This cohesion is supported by aboriginal organizations and associations, whise approaches and engagements have a direct impact on their inclusion into the community. These institutions are considered as the source of communitarian social bond in the city. By the empowerment of a shared aboriginal identity, the representation of community interests, the integration in the urban life, the service delivery to members of the middle class and the creation of secured spaces dedicated to their cultural heritage, aboriginal associations are creating social ties to the community. On the other hand, some problems like the lack of communication between organizations, their hermetic nature, their excessive bureaucratic methods, the way women in the community monopolize the institutions, the presence of non-aboriginal people as well as the gang phenomenon are all experienced in the organizations. These problems produce harmful consequences on the member’s relations to the communitarian system and reduce their participation and attendance. Also, the social bond within the native community is weakened by various factors outside the grasp of the institutions. Some internal discriminations and stereotypes, sometimes tied to the use of administrative indicators of the Canadian Aboriginal Law, the lack of a native district in Montreal, and the different socio-economic members’ situations create divisions and affect the community spirit. This thesis focuses on the native community construction in an urban area through its institutional sphere, which differs from other studies on urban Natives. The objective is to understand the urban realities and the way the urban native communities are developing themselves.

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La présente recherche vise à cerner les liens entre l’isolement et les traits psychopathiques avec le risque de récidive chez les délinquants sexuels. La littérature scientifique montre que le manque d’intimité, le sentiment de solitude et la psychopathie sont des caractéristiques très présentes chez les délinquants sexuels. Le manque d’intimité et la solitude émotionnelle peuvent être dus à une peur du rejet en lien avec un attachement fragile. D’un autre côté, l’isolement social peut être lié à des déficits relationnels causés par la présence de traits psychopathiques. De plus, le manque d’intimité, la solitude émotionnelle et les traits psychopathiques engendrent de l’hostilité et ont chacun un impact sur la récidive. La présente étude a alors pour objectif de voir les liens entre le manque d’intimité, le sentiment de solitude, les traits psychopathiques et l’hostilité avec le risque de récidive sexuelle et violente tel qu’évalué par la Statique-99. Les résultats font ressortir qu’il n’y a pas de relation entre l’isolement et les traits psychopathiques mais que l’isolement et les traits psychopathiques sont liés à l’hostilité. Les agresseurs sexuels d’adultes sont plus psychopathiques que les agresseurs sexuels d’enfants qui éprouvent plus de solitude émotionnelle. Les traits psychopathiques sont liés à la dimension antisociale et la solitude émotionnelle à la dimension sexuelle de la Statique-99. La solitude émotionnelle et les traits psychopathiques ont une relation distincte avec le risque de récidive chez les agresseurs sexuels.

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La vulnérabilité est l’attribut fondamental justifiant le passage des frontières du refuge canadien (Rousseau et al., 2002 ; Clément et Bolduc, 2004). Elle est preuve d’insécurité pour la victime requérant l’asile ; elle est aussi porteuse d’espérance de sécurité en terre hospitalière. Elle est pourtant potentiel réactualisé dans l’insécurité d’un statut incertain en terre d’accueil (Agamben, 1997 ; D’Halluin, 2004). Violente immersion. En attendant que les preuves de sa vulnérabilité originelle soient validées, le demandeur d’asile se retrouve dans un entre-deux a-territorial et atemporel (Agier, 2002 ; Le Blanc, 2010) et dans une précarité tout aussi dangereuse (Ouimet et al., 2009). Des besoins émergent en cette terre inconnue, or l’accès aux soins de santé lui est limité par des textes de lois ambigus et leurs interprétations maladroites (Harris et Zuberi, 2015). Ainsi lorsqu’il se heurte à des barrières érigées par une transmission d’informations défectueuse, sa précarité ne fait qu’empirer. Tel un boomerang, ce paradoxe cultive leur vulnérabilité. Alors que les recherches interrogent les divers intervenants en santé (Asgary et Smith, 2013), j’ai choisi de donner la parole aux premiers concernés et de relayer leur vécu par rapport à leur propre personne. Deux objectifs principaux guident la recherche : documenter dans un premier temps leur parcours de quête de soins à partir de la circulation des informations formelles et informelles dans le but de sonder leur avis sur la vulnérabilité qui leur est attribuée ; documenter dans un second temps leur parcours migratoire de quête de soi afin de mettre en lumière les stratégies alternatives d’entrée en contact avec la société d’accueil pour négocier voire rejeter cette identité vulnérable. J’ai rencontré pour cela des demandeurs d’asile lors d’un terrain de huit mois au sein d’un organisme communautaire d’hébergement à Montréal. Dans ce contexte d’accompagnement et de stabilité spatiale, accalmie bienvenue au terme d’un itinéraire semé d’embûches, les ressources informationnelles sont à leur disposition et la reconnaissance sociale est à l’honneur. En parallèle, beaucoup témoignent de la diminution de leurs besoins de soins de santé. En cette communauté thérapeutique (Pocreau, 2005), véritable tremplin vers la société d’accueil en attendant un statut reconnu, ils bénéficient d’une possibilité de participation sociale et d’un sentiment d’appartenance valorisant. Si des conditions précaires peuvent aggraver la vulnérabilité, le bricolage de conditions positives favorise la résilience (Cleveland et al., 2014), créant un environnement revitalisant qui leur permet de rebondir.

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Ce mémoire est consacré à la condition de l’estime de soi telle que défendue par Paul Benson au sein de sa théorie substantielle de l’autonomie. Soulevant l’insuffisance des théories procédurales dans les cas d’oppressions, cette condition défend la nécessité de considérer les relations intersubjectives et le sentiment de mérite à agir au sein de la définition même de l’autonomie. En ce sens, les théories relationnelles permettent également de rendre compte de l’impact du contexte social sur les valeurs intériorisées par un agent, mais aussi sur la manière dont un agent s’évalue en fonction de ses expériences. Afin d’approfondir cette condition de l’estime de soi, j’étudie le rôle des émotions autoréflexives sur la perception d’un agent à l’égard de soi tout en soulevant comment ces dernières peuvent l’informer des valeurs qui lui sont propres, de celles provenant d’un contexte d’oppression. Dans un premier temps, j’explore en quoi consiste la condition de l’estime de soi selon Benson, son lien avec l’identité et comment elle met en lumière l’insuffisance des théories procédurales. Dans un deuxième temps, je la distingue des autres conceptions similaires telles que retrouvées dans les théories relationnelles tout en défendant que l’estime de soi n’est pas un phénomène affectif distinct, mais plutôt un jugement normatif s’élaborant à partir des expériences affectives vécues par un agent. Bien que défendant la thèse de Benson dans une perspective relationnelle, j’approfondis la définition de la condition de l’estime de soi en soulevant comment les émotions morales s’avèrent nécessaires pour qu’un agent soit autonome à l’égard de ses actions, de ses pensées et de ses valeurs.

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This research aims to enrich the understanding of the constitution of a sense of belonging to an aboriginal community in Montreal. It has been demonstrated that there is indeed a social cohesion in Montreal based on the collective aboriginal ethnic identity, or aboriginality. This cohesion is supported by aboriginal organizations and associations, whise approaches and engagements have a direct impact on their inclusion into the community. These institutions are considered as the source of communitarian social bond in the city. By the empowerment of a shared aboriginal identity, the representation of community interests, the integration in the urban life, the service delivery to members of the middle class and the creation of secured spaces dedicated to their cultural heritage, aboriginal associations are creating social ties to the community. On the other hand, some problems like the lack of communication between organizations, their hermetic nature, their excessive bureaucratic methods, the way women in the community monopolize the institutions, the presence of non-aboriginal people as well as the gang phenomenon are all experienced in the organizations. These problems produce harmful consequences on the member’s relations to the communitarian system and reduce their participation and attendance. Also, the social bond within the native community is weakened by various factors outside the grasp of the institutions. Some internal discriminations and stereotypes, sometimes tied to the use of administrative indicators of the Canadian Aboriginal Law, the lack of a native district in Montreal, and the different socio-economic members’ situations create divisions and affect the community spirit. This thesis focuses on the native community construction in an urban area through its institutional sphere, which differs from other studies on urban Natives. The objective is to understand the urban realities and the way the urban native communities are developing themselves.