995 resultados para affectivité - troubles
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Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation
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Rapport de stage prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en criminologie
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La thologie catholique affirme que Jsus, mdiateur par excellence, est la Rvlation plnire de Dieu son peuple. Cependant, il y a eu au fil des sicles des rvlations dites prives, dont certaines ont t reconnues par lautorit de lglise. Le cas des rvlations prives non reconnues a toujours t gnrateur de malentendus et de conflits froids et parfois ouverts entre lautorit de lglise et certains fidles. En contexte africain, o le christianisme se greffe sur la culture traditionnelle, cette question de rvlations prives est importante car elle imprgne la religion ancestrale. Dans notre contexte o le Christianisme semble avoir le vent en poupe, on se demande quelque rapport y a-t-il entre foi et exprience individuelle de rvlation prive; la rvlation prive est-elle un couronnement dune vie de foi bien mene sous le regard du Seigneur et des hommes? Comment Dieu se manifeste-t-il aux hommes et comment en rendre compte sans faire face ladversit? Avec ltude de lexprience de Paul en 2Co 12, 1-10, il y a lieu de revenir sur la thologie catholique au sujet de la Rvlation en rapport avec les rvlations pour voir comment elle sest articule, partir de la Bible, au fil des temps, en fonction des cultures et des ralits sans cesse nouvelles. la base de cette thologie, on peut trouver en bonne position linfluence hermneutique de lexprience mystique de Paul. Une rvlation prive comme celle quil vit, fait toujours face des doutes ou des attitudes sceptiques parfois tenaces pour se prciser aprs coup et fonder en raison son apport par rapport au Christ et la vie ecclsiale. Si le jugement de lglise est important pour son insertion dans la vie des communauts, toutefois, il faut dire quil nest pas dterminant. Tout se joue entre Dieu et la personne certes, mais la qualit des fruits de ce jeu spirituel tant garante de la crdibilit de la rvlation. Dieu, qui sait toujours communiquer avec son peuple sous des formes varies, en est capable en tout temps et selon le mode quil se donne. Pour mieux parler de lexprience de Paul en 2Co 12,1-10, les dmarches historico-critique et narrative ont t dune utilit complmentaire en vue dauthentifier dans la pricope ce quil convient dappeler : la mystique de Paul. Le tmoignage spirituel de Paul peut servir de paradigme pour les personnes et dclairage pour lglise dans le discernement des phnomnes de rvlation prive aujourdhui. Paul vit une relation forte avec le Dieu de Jsus Christ, il la fait vivre ses communauts; quoiquil advienne, il nhsite pas en rendre compte et la communaut, et Pierre et aux autres. Sa vie intensment mystique, ne le soustrait pas de la dmarche ecclsiale pour dfendre ses rvlations.
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La psychopathie et le trouble de personnalit antisociale sont deux syndromes relis qui ont t identifis comme prdicteurs importants de comportements violents et de criminalit. Cependant, la recherche indique que les facteurs de la psychopathie centrs sur la personnalit ne sont pas des prdicteurs fiables de rcidive violente chez les personnes atteintes de maladies mentales. Toutefois, peu dtudes se sont centres sur lidentification des facteurs associs au patron des antcdents criminels. Les 96 hommes de ltude ont t dclars non criminellement responsables en raison de troubles mentaux. Ils ont t valus quant au trouble de la personnalit antisociale ainsi qu la psychopathie. Les dossiers criminels de la Gendarmerie Royale du Canada ont galement t consults afin de reconstituer lhistoire criminelle. Les rsultats suggrent que ni les traits de personnalit antisociaux, ni les facteurs de la psychopathie ne dmontrent une validit prdictive incrmentielle les uns sur les autres quant au nombre ou la svrit des dlits. La prsence dun grand nombre de traits antisociaux est associe un plus grand nombre et une plus importante svrit dactes criminels non-violents. Les rsultats sont discuts en termes de lutilit dune classification du trouble de personnalit antisociale, et de la pertinence du construit de la psychopathie pour les personnes atteintes de maladies mentales graves.
Marqueurs prcoces des problmes sensoriels chez le jeune enfant prsentant des problmes d'alimentation
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Description. Les troubles dalimentation touchent de 33 80 % des enfants ayant un trouble du dveloppement. Lvaluation clinique constitue une tape essentielle dans lidentification de la problmatique. Alors quil existe des outils valides permettant dvaluer la sphre oro-motrice, lvaluation des problmes dorigine sensorielle reste trs limite entranant une ngligence importante de cette dimension dans la prise en charge des problmes dalimentation. But. La prsente tude avait pour but de dvelopper une version prliminaire dun instrument de mesure permettant lidentification prcoce des problmes dalimentation dordre sensoriel chez la population pdiatrique. Mthodologie. Les premires tapes nonces par Kielhofner et collgues permettant llaboration dun nouvel outil dvaluation ont t suivies. Rsultats. Une version prliminaire de cet outil est propose comprenant un questionnaire et un test. Le Questionnaire de la sphre sensorielle de lalimentation (QSSA), constitu de 58 items, permet de documenter les capacits de lenfant traiter linformation sensorielle en lien avec lalimentation et le Test de la sphre sensorielle de lalimentation (TSSA) permet dvaluer directement la tolrance de lenfant lexploration buccale de matriel non comestible et comestible. Consquences. La conception du questionnaire et du test de la sphre sensorielle de lalimentation constituent les premires tapes du dveloppement dun outil dvaluation visant spcifiquement la sphre sensorielle et les habitudes alimentaires chez le jeune enfant (6-36 mois).
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Les mouvements priodiques des jambes sont de courts mouvements involontaires qui surviennent de faon priodique au cours du sommeil ou de lveil. Ils sont prsents dans certains troubles du sommeil, mais galement chez des sujets sans plainte relie au sommeil. Le premier objectif de cette thse visait une meilleure description de la prvalence de ces mouvements. Nous avons montr que chez les sujets sans plainte de sommeil, la prvalence des mouvements priodiques des jambes en sommeil augmentait de faon importante partir denviron 40 ans, tandis que lindex des mouvements priodiques des jambes lveil voluait avec lge selon une courbe en U. Chez les sujets atteints de narcolepsie, on retrouvait davantage de mouvements priodiques des jambes que chez les sujets tmoins, mais leur patron dvolution avec lge tait similaire. Le deuxime objectif de cette thse visait ltude des mouvements priodiques des jambes en relation avec le systme nerveux autonome cardiovasculaire. Nous avons non seulement confirm la prsence dune tachycardie suivie dune bradycardie lors des mouvements priodiques des jambes durant le sommeil chez les patients atteints du syndrome dimpatiences musculaires lveil et chez les sujets sans plainte de sommeil, mais nous avons galement dcrit ces mmes changements de la frquence cardiaque, quoiquavec une plus faible amplitude, chez les sujets atteints de narcolepsie. Finalement, nous avons montr pour la premire fois que les mouvements priodiques des jambes en sommeil des sujets atteints du syndrome dimpatiences musculaires lveil et des sujets sans plainte de sommeil taient aussi associs des augmentations importantes et significatives de la pression artrielle.
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Au Qubec, plusieurs adultes nont pas de diplme dtudes secondaires. Parmi eux, plusieurs ont des problmes dapprentissage. Peu dtudes se penchent sur leur participation des programmes dducation des adultes. Lobjectif de cette recherche est didentifier les obstacles rencontrs par les adultes ayant des problmes dapprentissage lors de leur passage au secteur public de lducation des adultes. Dans le cadre de cette tude qualitative, douze entrevues ont t ralises auprs dadultes gs de 18 50 ans. Ces entrevues ont t analyses afin didentifier les obstacles rencontrs par cette population. Les rsultats rvlent que ce sont les obstacles dispositionnels et les obstacles institutionnels qui sont les plus occurrents. Linterprtation de ces rsultats permet de conclure quune adaptation et une diversification des pratiques institutionnelles dans le secteur de lducation des adultes permettraient daccroitre la persvrance et la russite scolaires des adultes ayant des problmes dapprentissage.
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Les cardiomyopathies sont une atteinte du myocarde qui se prsente sous diffrentes formes telles que lhypertrophie ou la dilatation des chambres cardiaques. Ces maladies du muscle cardiaque peuvent affecter la contraction cardiaque et dgnrer en insuffisance cardiaque. Aussi, lhypertrophie et linsuffisance cardiaques sont associes une augmentation de la morbidit et de la mortalit cardiovasculaires principalement due au remodelage lectrique et la survenue darythmies. De plus, le retard de repolarisation, associ une diminution des courants K+, est un des troubles cardiaques les plus couramment observs lors de ces pathologies cardiaques. Langiotensine II (Ang II) et la norpinphrine, principaux effecteurs du systme rnine-angiotensine et du systme nerveux sympathique, peuvent tous deux agir directement sur le cur en liant les rcepteurs de type 1 de lAng II (AT1) et les rcepteurs adrnergiques. LAng II et la norpinphrine sont associes au dveloppement des cardiomyopathies, au remodelage cardiaque et une prolongation de la dure du potentiel d'action cardiaque. Deux modles de souris trangniques surexprimant spcifiquement au niveau cardiaque les rcepteurs AT1 (la souris AT1R) ou les rcepteurs 1B-adrnergiques (la souris 1B-AR) ont t crs afin dtudier les effets de ces stimuli sur le cur. Ces deux modles de souris dveloppent du remodelage cardiaque, soit de lhypertrophie chez les souris AT1R (cardiomyopathie hypertrophique) ou une dilatation des chambres cardiaques chez les souris 1B-AR (cardiomyopathie dilate). Au stade avanc de la maladie, les deux modles de souris transgniques sont insuffisants cardiaques. Des donnes prliminaires ont aussi montr que les souris AT1R et les souris 1B-AR ont une incidence accrue darythmies ainsi quune prolongation de la dure du potentiel daction. De plus, ces deux modles de souris meurent subitement et prmaturment, ce qui laissait croire quen conditions pathologiques, lactivation des rcepteurs AT1 ou des rcepteurs 1B-adrnergiques pouvait affecter la repolarisation et causer lapparition darythmies graves. Ainsi, lobjectif de ce projet tait de caractriser la repolarisation ventriculaire des souris AT1R et 1B-AR afin de dterminer si la suractivation chronique des rcepteurs de lAng II ou des rcepteurs 1B-adrnergiques pouvait affecter directement les paramtres lectrophysiologiques et induire des arythmies. Les rsultats obtenus ont rvl que les souris AT1R et les souris 1B-AR prsentent un retard de repolarisation (prolongation de lintervalle QTc (dans llectrocardiogramme) et de la dure du potentiel daction) caus par une diminution des courants K+ (responsables de la repolarisation). Aussi, lincidence darythmies est plus importante dans les deux groupes de souris transgniques comparativement leur contrle respectif. Finalement, nous avons vu que les troubles de repolarisation se produisent galement dans les groupes de souris transgniques plus jeunes, avant lapparition de lhypertrophie ou du remodelage cardiaque. Ces rsultats suggrent quen conditions pathologiques, lactivation chronique des rcepteurs de lAng II ou des rcepteurs 1B-adrnergiques peut favoriser le dveloppement darythmies en retardant la repolarisation et cela, indpendamment de changements hmodynamiques ou du remodelage cardiaque. Les rsultats de ces tudes pourront servir comprendre les mcanismes responsables du dveloppement darythmies cardiaques lors du remodelage et de linsuffisance cardiaques et pourraient aider optimiser le choix des traitements chez ces patients atteints ou risque de dvelopper de lhypertrophie ou du remodelage cardiaque.
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Cette tude sinscrit dans le cadre plus large des travaux mens par le groupe de recherche Drug, Alcool and Violence International (DAVI) qui cherche prciser la nature des liens qui se tissent entre lalcool, les drogues et la violence chez trois groupes de jeunes - tudiants, dcrocheurs, contrevenants - des villes de Montral, Toronto, Philadelphie et Amsterdam. Elle explore plus spcialement les dimensions du capital social, familial, individuel et dlinquant comme tant des voies dexplication possibles de la relation constate entre la consommation dalcool et de drogues et la manifestation de gestes de violence chez les jeunes de la grande rgion montralaise frquentant le milieu scolaire secondaire. Trois objectifs spcifiques de recherche sont poursuivis soit : 1) dterminer, travers une recension des crits scientifiques, les modalits formant les dimensions du capital social, familial, individuel et dlinquant; 2) cerner empiriquement dans les donnes, quelles sont les modalits disposition permettant de rendre compte de la contribution du capital social, du capital familial, du capital individuel et du capital dlinquant dans lexplication de la relation alcool/drogues et violence chez les jeunes; et 3) vrifier si les dimensions ltude influencent a) la consommation par les jeunes dalcool et de drogues; b) la manifestation par eux de comportements dlinquants, et plus spcialement de comportements violents, et c) la relation entre alcool, drogues et violence chez les jeunes frquentant le milieu scolaire secondaire montralais en fonction de ces dimensions. Lchantillon de type alatoire est compos de 995 rpondants (garons et filles ) qui se rpartissent dans huit coles secondaires francophones et deux coles secondaires anglophones provenant des secteurs public ou priv et de milieu favoris ou dfavoris se trouvant sur les territoires des villes de Montral, Laval et Longueuil constituant la grande rgion de Montral . Les participants devaient rpondre un questionnaire compos de 138 questions dont la grande majorit sont fermes. Les donnes sociodmographiques caractrisant le jeune et son environnement, ses rapports avec sa famille, ses amis, lcole, son quartier, sa consommation dalcool et de drogues, lexistence dans sa vie de comportements violents dont il aurait t auteur ou victime, la manifestation de gestes de dlinquance ou de troubles de comportement sont les principales dimensions de la vie du jeune sondes par le questionnaire utilis. Dentre de jeu, spcifions que peu importe les substances consommes, trs peu dtudiants en font un usage problmatique et que lon ne note aucune propension la dlinquance chez la majorit des lves de lchantillon En somme, les analyses amnent conclure lexistence de relations statistiquement significatives entre la consommation dalcool, de marijuana et de drogues dures et la propension la dlinquance et aux troubles de comportement, ces relations tant de force variable allant de modre forte. Toutefois, il faut bien noter que ces relations ne touchent quun petit nombre des lves du secondaire participant notre tude, comme ce ft le cas dans dautres tudes. Plus spcifiquement, le capital familial parat influencer seulement la consommation de marijuana. Ainsi, plus le degr de supervision parentale diminue, plus la frquence de consommation de marijuana augmente. Le capital individuel produit un impact plus important sur la consommation dalcool, de marijuana et de drogues dures, les troubles de comportement, et la propension la dlinquance. Ainsi, plus le capital individuel est affect ngativement, plus la consommation dalcool, de marijuana et de drogues dures de mme que la propension la dlinquance et aux troubles de comportement seront importants. Le capital social, quant lui, explique davantage la consommation de marijuana que la consommation dalcool et de drogues dures ou encore la manifestation de troubles de comportement et la propension la dlinquance. Finalement, le capital dlinquant parat influencer la consommation dalcool, de marijuana et de drogues dures. Son influence se fait ressentir galement, mais dans une moindre mesure, sur la manifestation de troubles de comportement et la propension la dlinquance. notre grande surprise, la dimension du capital familial qui se rvle tre particulirement influente dans les crits scientifiques ne ressort pas dans nos analyses comme nous lavions envisag. Nous attribuons cet tat de fait aux limites imposes par lutilisation dune banque de donnes constitue initialement dautres fins que celles vises dans notre tude, et dans laquelle les facteurs relis au capital familial, identifis dans les crits, ntaient pas tous prsents. Nul doute que la consommation de substances psychoactives et la propension la dlinquance et aux troubles de comportement sont des comportements prsents dans la population juvnile. Les modles gnralement utiliss pour expliquer les comportements dviants ltude ne produisent pas de rsultats probants en ce qui concerne les coliers, une population de jeunes dailleurs rarement tudie cet gard. Le modle dexplication au cur de nos analyses, mettant contribution les dimensions du capital social, familial, individuel et dlinquant, parat prometteur surtout en ce qui concerne le capital dlinquant, et ce, en dpit des limites imposes par la banque de donnes utilise. la lumire des rsultats obtenus, il semble que lexplication de la cooccurrence de la consommation de substances psychoactives et de la propension la dlinquance et aux troubles de comportement soit multifactorielle. Les principaux facteurs contributifs sont ceux du capital dlinquant pour la consommation dalcool, de marijuana et de drogues dures de mme que pour la propension la dlinquance alors les troubles de comportement se rvlent davantage expliqus par les facteurs composant le capital individuel. Nous estimons que la combinaison des dimensions du capital familial, individuel, social et individuel constitue une voie dexplication prometteuse de la relation alcool/drogue et violence chez les jeunes. Il nous apparat ds lors quun instrument de collecte de donnes spcifiquement conu pour en explorer le potentiel explicatif devrait tre la base de prochaines recherches en ce sens.
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La prclampsie est responsable du quart des mortalits maternelles et est la deuxime cause de dcs maternels associs la grossesse au Canada et dans le monde. Lidentification dune stratgie efficace pour la prvention de la prclampsie est une priorit et un dfi primordial dans les milieux de recherche en obsttrique. Le rle des lments nutritifs dans le dveloppement de la prclampsie a rcemment reu davantage dattention. Plusieurs tudes cliniques et pidmiologiques ont t menes pour dterminer les facteurs de risque alimentaires potentiels et examiner les effets dune supplmentation nutritive dans le dveloppement de troubles hypertensifs de la grossesse. Pour dterminer les effets de supplments antioxydants pris pendant la grossesse sur le risque dhypertension gestationnelle (HG) et de prclampsie, un essai multicentrique contrl double insu a t men au Canada et au Mexique (An International Trial of Antioxidants in the Prevention of Preeclampsia INTAPP). Les femmes, stratifies par risque, taient assignes au traitement exprimental quotidien (1 gramme de vitamine C et 400 UI de vitamine E) ou au placebo. En raison des effets secondaires potentiels, le recrutement pour lessai a t arrt avant que lchantillon complet ait t constitu. Au total, 2640 femmes ligibles ont accept dtre recrutes, dont 2363 (89.5%) furent incluses dans les analyses finales. Nous navons retrouv aucune vidence quune supplmentation prnatale de vitamines C et E rduisait le risque dHG et de ses effets secondaires (RR 0,99; IC 95% 0,78-1,26), HG (RR 1,04; IC 95% 0,89-1,22) et prclampsie (RR 1,04; IC 95% 0,75-1,44). Toutefois, une analyse secondaire a rvl que les vitamines C et E augmentaient le risque de perte ftale ou de dcs prinatal (une mesure non spcifie au pralable) ainsi quune rupture prmature des membranes avant terme. Nous avons men une tude de cohorte prospective chez les femmes enceintes recrutes dans lINTAPP afin dvaluer les relations entre le rgime alimentaire maternel en dbut et fin de grossesse et le risque de prclampsie et dHG. Un questionnaire de frquence alimentaire valid tait administr deux fois pendant la grossesse (12-18 semaines, 32-34 semaines). Les analyses furent faites sparment pour les 1537 Canadiennes et les 799 Mexicaines en raison de lhtrognit des rgimes alimentaires des deux pays. Parmi les canadiennes, aprs ajustement pour lindice de masse corporelle (IMC) prcdant la grossesse, le groupe de traitement, le niveau de risque (lev versus faible) et les autres facteurs de base, nous avons constat une association significative entre un faible apport alimentaire (quartile infrieur) de potassium (OR 1,79; IC 95% 1,03-3,11) et de zinc (OR 1,90; IC 95% 1,07-3,39) et un risque augment de prclampsie. Toujours chez les Canadiennes, le quartile infrieur de consommation dacides gras polyinsaturs tait associ un risque augment dHG (OR 1,49; IC 95% 1,09-2,02). Aucun des nutriments analyss naffectait les risques dHG ou de prclampsie chez les Mexicaines. Nous avons entrepris une tude cas-tmoins lintrieur de la cohorte de lINTAPP pour tablir le lien entre la concentration srique de vitamines antioxydantes et le risque de prclampsie. Un total de 115 cas de prclampsie et 229 tmoins ont t inclus. Les concentrations de vitamine E ont t mesures de faon longitudinale 12-18 semaines (avant la prise de supplments), 24-26 semaines et 32-34 semaines de grossesse en utilisant la chromatographie liquide de haute performance. Lorsquexamine en tant que variable continue et aprs ajustement multivari, une concentration de base leve de gamma-tocophrol tait associe un risque augment de prclampsie (quartile suprieur vs quartile infrieur 24-26 semaines : OR 2,99, IC 95% 1,13-7,89; 32-34 semaines : OR 4,37, IC 95% 1,35-14,15). Nous navons pas trouv de lien entre les concentrations de alpha-tocophrol et le risque de prclampsie. En rsum, nous navons pas trouv deffets de la supplmentation en vitamines C et E sur le risque de prclampsie dans lINTAPP. Nous avons toutefois trouv, dans la cohorte canadienne, quune faible prise de potassium et de zinc, tel questime par les questionnaires de frquence alimentaire, tait associe un risque augment de prclampsie. Aussi, une plus grande concentration srique de gamma-tocophrol pendant la grossesse tait associe un risque augment de prclampsie.
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Les troubles anxieux sont parmi les troubles psychiatriques les plus souvent diagnostiqus chez les adolescents. Ces troubles sont souvent accompagns de nombreuses comorbidits, dont des difficults de sommeil. Lobjectif principal de cette thse est de caractriser lactivit corticale lveil et pendant le sommeil laide de lEEG quantifi chez une population dadolescents prsentant un trouble anxieux, et de la comparer un groupe tmoin dadolescents. Dans un second temps, on cherche savoir si lactivit EEG des patients anxieux corrle avec diffrentes mesures cliniques. Deux tudes permettent de rpondre ces objectifs, une premire portant sur lactivit EEG au cours de lveil, et une seconde portant sur lactivit EEG au cours du sommeil (SL et SP). La premire tude dmontre que lactivit EEG des deux groupes ne prsente pas de diffrence lEEG le soir. Par contre, le matin, les patients anxieux prsentent une activit significativement suprieure celle des contrles aux lectrodes centrales (0,75-10 Hz et 13-20 Hz) ainsi quaux lectrodes occipitales (2,5-7,75 Hz). Dans la seconde tude, nous avons analys lactivit EEG absolue et relative en SL et en SP. Nous avons trouv une activit absolue significativement suprieure lEEG de la rgion centrale chez les participants du groupe anxieux : en SLP (stades 3 et 4) sur lensemble des bandes de frquence, en stade 2 sur les bandes de frquence thta, alpha et beta seulement. Finalement, en SP, les diffrences sont trouves en alpha et beta, et non en thta et delta. Les rsultats obtenus ces deux tudes suggrent la prsence de mcanismes de synchronisation et de filtrage inadquats au niveau de la boucle thalamo-corticale, entranant une hypervigilance du SNC. Quant aux corrlations entre lactivit EEG et les mesures cliniques, les rsultats obtenus dans les deux tudes rvlent que les frquences lentes (thta et delta) de lactivit dveil le matin corrlent la fois avec lanxit de trait et dtat et les frquences rapides (Alpha et Beta) de lEEG du sommeil corrlent slectivement avec lanxit dtat. Il semble donc exister un lien entre les mesures cliniques et lactivit EEG. Une hausse dactivit EEG pourrait tre un indicateur de la svrit accrue des symptmes anxieux.
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Lhypertrophie du ventricule gauche (HVG) est un processus adaptif et compensatoire qui se dveloppe consquemment lhypertension artrielle pour sopposer llvation chronique de la pression artrielle. LHVG est caractrise par une hypertrophie des cardiomyocytes suite laugmentation de la synthse dADN, une prolifration des fibroblastes, une augmentation du dpt de collagne et une altration de la matrice extracellulaire (MEC). Ces changements gnrent des troubles de relaxation et mnent au dysfonctionnement diastolique, ce qui diminue la performance cardiaque. La suractivit du systme nerveux sympathique (SNS) joue un rle essentiel dans le dveloppement de lhypertension artrielle et de lHVG cause de la libration excessive des catcholamines et de leurs effets sur la scrtion des cytokines pro-inflammatoires et sur les diffrentes voies de signalisation hypertrophiques et prolifratives. Le traitement antihypertenseur avec de la moxonidine, un compos sympatholytique daction centrale, permet une rgression de lHVG suite une rduction soutenue de la synthse d'ADN et dune stimulation transitoire de la fragmentation de l'ADN qui se produit au dbut du traitement. En raison de linteraction entre lHVG, les cytokines inflammatoires, le SNS et leurs effets sur les protines de signalisation hypertrophiques, lobjectif de cette tude est de dtecter dans un modle animal dhypertension artrielle et dHVG, les diffrentes voies de signalisation associes la rgression de lHVG et la performance cardiaque. Des rats spontanment hypertendus (SHR, 12 semaines) ont reu de la moxonidine 0, 100 et 400 g/kg/h, pour une priode de 1 et 4 semaines, via des mini-pompes osmotiques implantes dune faon sous-cutane. Aprs 4 semaines de traitement, la performance cardiaque a t mesure par cho-doppler. Les rats ont ensuite t euthanasis, le sang a t recueilli pour mesurer les concentrations des cytokines plasmatiques et les curs ont t prlevs pour la dtermination histologique du dpt de collagne et de l'expression des protines de signalisation dans le ventricule gauche. Le traitement de 4 semaines na eu aucun effet sur les paramtres systoliques mais a permis damliorer les paramtres diastoliques ainsi que la performance cardiaque globale. Par rapport au vhicule, la moxonidine (400 g/kg/h) a permis daugmenter transitoirement la concentration plasmatique de lIL-1 aprs une semaine et de rduire la masse ventriculaire gauche. De mme, on a observ une diminution du dpt de collagne et des concentrations plasmatiques des cytokines IL-6 et TNF-, ainsi quune diminution de la phosphorylation de p38 et dAkt dans le ventricule gauche aprs 1 et 4 semaines de traitement, et cela avec une rduction de la pression artrielle et de la frquence cardiaque. Fait intressant, les effets anti-hypertrophiques, anti-fibrotiques et anti-inflammatoires de la moxonidine ont pu tre observs avec la dose sous-hypotensive (100 g/kg/h). Ces rsultats suggrent des effets cardiovasculaires bnfiques de la moxonidine associs une amlioration de la performance cardiaque, une rgulation de l'inflammation en diminuant les niveaux plasmatiques des cytokines pro-inflammatoires ainsi quen inhibant la MAPK p38 et Akt, et nous permettent de suggrer que, outre l'inhibition du SNS, moxonidine peut agir sur des sites priphriques.
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Les donnes sur l'utilisation des mdicaments sont gnralement recueillies dans la recherche clinique. Pourtant, aucune mthode normalise pour les catgoriser nexiste, que ce soit pour la description des chantillons ou pour l'tude de l'utilisation des mdicaments comme une variable. Cette tude a t conue pour dvelopper un systme de classification simple, sur une base empirique, pour la catgorisation d'utilisation des mdicaments. Nous avons utilis l'analyse factorielle pour rduire le nombre de groupements de mdicaments possible. Cette analyse a fait merger un modle de constellations de consommation de mdicaments qui semble caractriser des groupes cliniques spcifiques. Pour illustrer le potentiel de la technique, nous avons appliqu ce systme de classification des chantillons o les troubles du sommeil sont importants: syndrome de fatigue chronique et l'apne du sommeil. Notre mthode de classification a gnr 5 facteurs qui semblent adhrer de faon logique. Ils ont t nomms: Mdicaments cardiovasculaire/syndrome mtabolique, Mdicaments pour le soulagement des symptmes, Mdicaments psychotropes, Mdicaments prventifs et Mdicaments hormonaux. Nos rsultats dmontrent que le profil des mdicaments varie selon l'chantillon clinique. Le profil de mdicament associ aux participants apniques reflte les conditions de comorbidit connues parmi ce groupe clinique, et le profil de mdicament associ au Syndrome de fatigue chronique semble reflter la perception commune de cette condition comme tant un trouble psychogne
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Cette thse pose un premier regard sur lexprience subjective de la violence manifeste par les individus atteints dun trouble de sant mentale grave et persistant et dun trouble li une substance. partir dune recension des crits, elle prsente, dans le premier chapitre, une adaptation des volets psychopharmacologique et conomico-compulsif du modle tripartite de Goldstein (1985), la population aux prises avec une telle comorbidit. Dans les deuxime et troisime chapitres, elle prsente lanalyse qualitative dune srie dentrevues effectues auprs de dtenus incarcrs dans une unit de sant mentale dun pnitencier canadien pour cause de dlits violents. Elle explore, dans ces chapitres, les reprsentations de linfluence de la consommation sur les diffrentes sphres de la vie de ces dtenus ainsi que limportance quils attribuent celles-ci quant au passage lacte responsable de leur incarcration. Lanalyse dmontre que presque la moiti des personnes interroges attribue la responsabilit du dlit violent aux effets directs de la substance sur les symptmes lis la maladie mentale ou aux effets directs de celle-ci sur leur comportement et leurs cognitions. Les autres attribuent plutt la responsabilit de leur acte violent la dtrioration de leur fonctionnement psychosocial (cest- dire leur incapacit graduelle maintenir un emploi, se nourrir, se loger et entretenir des relations sociales, amoureuses ou familiales), qui rsulte des consquences sociales et conomiques associes lusage rptitif et/ou excessif de substances intoxicantes. la lumire de ces rsultats, le deuxime chapitre vrifie lapplicabilit du volet psychopharmacologique cette population, et le troisime, celle du volet conomico-compulsif. Les trois chapitres de cette thse sont prsents sous forme darticles scientifiques.
Resumo:
Selon des thses dveloppes au cours des annes 1990 et 2000, le dveloppement conomique constitue la fois la source et la solution aux problmes environnementaux. Au sujet des forts, les transitions forestires (cest--dire le passage de la dforestation la reforestation) documentes dans certains pays dvelopps seraient causes par des dynamiques universelles intrinsques au dveloppement et la modernisation des socits. Nos travaux ont port sur lapplication de cette vision optimiste et controverse lvolution des superficies forestires en Thalande. Sappuyant sur une recension de la littrature, sur des donnes secondaires ainsi que nos travaux de terrain dans la rgion de Phetchabun, la thse offre les apports suivants. Elle dmontre que contrairement lide rpandue en Thalande, le ralentissement de la dforestation a t suivi par une expansion forestire substantielle entre environ 1995 et 2005. Ce regain forestier est li la disparition presque complte de lexpansion agricole, ltablissement de plantations sylvicoles et, surtout, labandon de terres agricoles. Cet abandon agricole dcoule dabord et avant tout de la faible et incertaine rentabilit de lagriculture dans certaines zones non irrigues. Ce phnomne sexplique, entre autres, par la dgradation des sols et par lincapacit des agriculteurs contrer limpact des transformations conomiques internes et externes la Thalande. Laccroissement de la pression de conservation na pu contribuer lexpansion forestire que dans certains contextes (projets de reforestation majeurs appuys par larme, communauts divises, terres dj abandonnes). Sans en tre une cause directe, lintensification agricole et la croissance des secteurs non agricoles ont rendu moins pnibles la confiscation et labandon des terres et ont permis que de tels phnomnes surviennent sans entraner dimportants troubles sociaux. Dans un contexte daccroissement des prix agricoles, notamment celui du caoutchouc naturel, une partie du regain forestier aurait t perdu depuis 2005 en raison dune r-expansion des surfaces agricoles. Cela illustre le caractre non permanent de la transition forestire et la faiblesse des mesures de conservation lorsque les perspectives de profit sont grandes. La thse montre que, pour tre robuste, une thorie de la transition forestire doit tre contingente et reconnatre que les variables macro-sociales frquemment invoques pour expliquer les transitions forestires (ex. : dmocratisation, intensification agricole, croissance conomique) peuvent aussi leur nuire. Une telle thorie doit galement prendre en compte des lments dexplication non strictement conomiques et souvent ngligs (menaces la scurit nationale, puisement des terres perues comme arables et libres, degr dattachement aux terres et capacit dadaptation et rsilience des systmes agricoles). Finalement, les crits sur la transition forestire doivent reconnatre quelle a gnralement impliqu des impacts sociaux et mme environnementaux ngatifs. Une lecture de la transition forestire plus nuance et moins marque par lobsession de la seule reforestation est seule garante dune saine gestion de lenvironnement en respect avec les droits humains, la justice sociale et le dveloppement durable.
