1000 resultados para Auguste Rodin
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Cette thèse de doctorat traite de cinq traductions françaises des Tristes et des Pontiques d'Ovide parues depuis le second tiers du XXe siècle : celles d'Emile Ripert (1937), de Jacques André (1968-1977), de Dominique Poirel (1989), de Chantai Labre (1991) et de Marie Darrieussecq (2008).¦Les deux oeuvres latines, recueils de lettres élégiaques écrites à la première personne, semblent proposer une réflexion sur le statut du ego qui désigne leur protagoniste, poète romain exilé par Auguste. En effet, ce « je » peut se percevoir tantôt comme le reflet spontané de la personne du poète, dans la mesure où la visée d'Ovide est explicitement autobiographique, tantôt comme le produit d'une construction littéraire, inspiré d'oeuvres de fiction. Dans la critique des XXe et XXIe siècles, la question de savoir comment s'articule le rapport, dans les poèmes d'exil, entre l'oeuvre écrite et la réalité historique, entre le «je» textuel et le « je » de l'auteur, a donné Heu à des réponses très variées.¦Dans un premier temps, l'objectif de l'analyse est de montrer qu'un débat similaire se dessine dans les traductions de la même période, que chaque traducteur des Tristes et des Pontiques, à travers des choix lexicaux et stylistiques bien particuliers, par le biais de commentaires prenant place dans le paratexte de la traduction, fournit au lecteur une image différente du « je » ovidien.¦La seconde étape se concentre sur le processus d'appropriation qui sous-tend la traduction. Les caractéristiques du « je » ovidien, telles qu'elles transparaissent dans la traduction, sont mises en lien avec l'image d'auteur, la poétique ou l'approche interprétative qui ressortent de l'ensemble des productions du traducteur (traductions, oeuvres de commentaire, créations littéraires etc.).¦La troisième partie de l'analyse s'interroge sur la manière dont le traducteur envisage sa pratique et se représente lui-même, dans sa préface ou à travers sa poétique de la traduction, en tant que traducteur. En comparant l'image qu'il montre de lui-même avec celle que sa traduction renvoie de l'auteur du texte original, on observe des similitudes qui suggèrent la parenté de la traduction et de la création littéraire.
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Résumé : Depuis la fin de la perestroïka s'est mis en place en Russie un discours identitaire qui, en linguistique, prend des formes extrêmes, reposant sur un strict déterminisme de la pensée par la langue. Les organismes de financement de la recherche scientifique soutiennent des projets qui étudient le rapport entre la grammaire russe et le « caractère national russe ». Des objets nouveaux apparaissent : « l'image linguistique russe du monde », « la personnalité linguistique », la « linguoculturologie ». Cet ensemble discursif construit dans l'imaginaire une identité collective rassurante, reposant sur l'idée que 1) tous les gens qui parlent la même langue pensent de la même façon; 2) les langues, donc les pensées collectives, sont imperméables entre elles, et donc intraduisibles. Cette tendance néo-humboldtienne dans la linguistique russe actuelle se déploie en toute méconnaissance de ses origines historiques : le Romantisme allemand dans son opposition à la philosophie des Lumières, le positivisme évolutionnisme d'Auguste Comte et la linguistique déterministe de l'Allemagne des années 1930.AbstractSince the end of perestroika, in linguistics in Russia, a new form of discourse has taken place, which stresses a very tight determinism of thought by language. The funding organizations of scientific research back up projects studying the relationship between Russiangrammar and the « Russian national character ». New objects of knowledge come to light : « the Russian linguistic image of the world », « linguistic personnality », « culturology ». This kind of discourse builds up an imaginary comforting collective identity, which relies on the principle that 1) all the people who speak the same language think the same way; 2) languages, hence collective kinds of thought, are hermetically closed to each other, and untranslatable. This neo-humboldtian trend in contemporary Russian linguistics has no knowledge of its historical origins : German Romanticism in its Anti-Enlightenment trend, evolutionnist positivism of Auguste Comte, and deterministic linguistics in Germany in the 1930s.
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Titre original : Tales of the cottage, or Stories, moral and amusing, for young persons