994 resultados para palazzo, Teodorico, progettazione
Resumo:
Considérations méthodologiques Nous avons limité aux précisions indispensables à la compréhension de notre propos les considérations sur la gigantomachie en général. Nous renvoyons aux études signalées plus haut (supra, p. 7, n. 2), principalement pour ce qui concerne les géants avant leur transformation en anguipèdes à partir de l'époque hellénistique. Notre recherche de parallèles reposera sur quelques oeuvres d'art encore existantes : les sculptures décorant les plus importantes d'entre elles feront dès lors figure d'archétype, même si, bien sûr, rien ne permet d'exclure qu'il en ait existé de plus significatives. Parmi les nombreux monuments aujourd'hui disparus, respectivement parmi ceux qui seraient encore à découvrir, il s'en trouvait sans doute qui auraient été susceptibles de servir de modèle pour les sculptures ornant le fanum de Lousonna, duquel bien peu de restes nous sont parvenus. A l'exception de quelques renvois ponctuels, notre démarche s'est appuyée exclusivement sur du matériel et des informations déjà publiés. Pour la reconstitution des bas-reliefs de Lousonna, nous nous sommes inspiré généralement de sculptures hellénistiques et romaines dont l'ornementation présentait des similitudes avec les fragments à notre disposition ; la plupart des parallèles sont mentionnés dans le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. L'examen des volumes du Corpus Signorum Imperii Romani et de quelques autres recueils nous a permis de faire des propositions pour les cas restés en suspens. A une exception près, l'échantillonnage aéré formé à partir d'ensembles sculptés qui devaient avoir les mêmes caractéristiques que le matériel que nous tenterons d'identifier : ils comportaient des monstres anguipèdes avec les jambes se terminant par la tête du serpent, remontant au plus tard à la fin de la période romaine et produits dans un atelier gréco-romain. Afin de recréer avec le plus de vraisemblance possible l'environnement du fanum de Lousonna, nous avons recherché des édifices de caractéristiques semblables dans les catalogues de temples gallo-romains dressés par P. D. HORNE et A. C. KING (1980), respectivement I. FAUDUET et P. ARCELIN (1993). Tant l'absence presque complète de restes architecturaux susceptibles d'être rapportés à l'édifice religieux que la nature somme toute modeste du vicus lémanique nous ont fait opter pour une variante minimaliste, se limitant finalement à la structure supportant la gigantomachie devant un temple sans aucune décoration. Pour tenter de préciser les modalités de la transmission du thème des géants, nous envisagerons trois cheminements possibles : la tradition orale, la transmission littéraire et, enfin, la représentation iconographique, qu'il s'agisse de monuments, d'objets mobiliers ou même des quelques rares illustrations de textes antiques. Sauf indication contraire, les textes anciens sont cités dans les traductions des Belles-Lettres, des Sources chrétiennes ou de la Loeb Classical Library dont la liste figure à la page 161. La version française des textes dont aucune traduction n'était disponible est généralement due à François Mottas (traduction F.M.). Nous ne reportons les dates de naissance des auteurs ou des artistes mentionnés que lorsqu'elles sont utiles à la compréhension de notre exposé. En plus du rôle qu'ont pu jouer les oeuvres d'art disparues au cours des deux derniers millénaires, divers facteurs ont dû assurer la constitution et la mise au point d'un imaginaire de plus en plus élaboré des gigantomachies. La mémoire a certes sa part dans l'inspiration des artistes qui réalisèrent les sculptures de la cité lémanique; mais si un mythe ou le récit d'un événement peuvent s'être transmis de bouche à oreille au cours des siècles, certaines ressemblances dans l'attitude des personnages sont trop frappantes, même en tenant compte de ces gestes qu'il n'existe qu'une seule façon de représenter: il n'est dès lors pas possible d'imaginer que la transmission des détails des scènes se serait pratiquée uniquement par voie orale. Si le voyage touristique; tel que nous l'entendons de nos jours, n'a pas existé, les personnes susceptibles d'avoir ramené des informations de leurs déplacements à travers l'Empire sont plus nombreuses qu'on ne le croirait au premier abord. Fonctionnaires allant prendre leur charge ou en mission dans une contrée voisine; soldats, parmi lesquels des mercenaires gaulois; pèlerins ayant visité de grands sanctuaires, comme celui d'Esculape à Pergame, emplacement de la gigantomachie la plus impressionnante, ou d'autres lieux de culte; jeunes fortunés ayant étudié à Athènes; commerçants accompagnés par des muletiers ou des portefaix acheminant leurs marchandises; membres de corporations ou artisans exerçant des métiers itinérants; esclaves, dont l'exportation devait représenter une source de revenus intéressante pour les commerçants romains; en dernier lieu, sans parler des artistes eux-mêmes, ces arpenteurs-géomètres chargés de toutes sortes de relevés qui accompagnaient les empereurs lors de leurs déplacements (infra, p. 36). Il faudra cependant rester prudent quant à l'affirmation d'une connaissance visuelle directe que les sculpteurs de Lousonna auraient eue des réalisations antiques avec lesquelles nous mettrons la gigantomachie en parallèle. Même si elle n'a toujours pas pu être prouvée, la circulation de cahiers de modèles semble bel et bien assurée: dans un atelier, les maîtres ont forcément passé leurs croquis à leurs successeurs et ceci s'est peut-être répété pour plusieurs générations d'artisans. Sans parler des monnaies, d'autres moyens de transmission peuvent encore être mentionnés : éventuelles éditions illustrées de textes antiques, motifs gravés sur des gemmes ou représentés sur des récipients décorés... Une observation s'impose ici : la plupart des monuments que nous utiliserons pour notre reconstitution existaient encore lors de l'érection de notre gigantomachie. Une fois les bas-reliefs de Lousonna reconstitués, restait donc à combler l'absence de toute étude sur la survie de la gigantomachie à travers les âges et à préciser l'emploi qui en serait fait à la Renaissance. Divers recueils d'ouvrages consacrés à la mythologie et remontant à cette période nous ont permis de décrire les modalités de la reprise du récit de la guerre des géants; en l'absence de toute synthèse sur ceux-ci dans la peinture de la Renaissance, c'est en partant de l'examen des nombreux travaux consacrés au Palazzo del Te à Mantoue que nous avons pu établir un lien entre les représentations de géants peintes durant la première moitié du 16ème siècle, au cours duquel la gigantomachie était redevenue un sujet d'actualité. Le monument de la bourgade lémanique comporte encore neuf personnages et constitue, avec celui d'Yzeures-sur-Creuse, l'exemplaire le plus complet découvert dans la partie occidentale de l'Empire romain : il méritait bien d'être à l'origine d'une telle démarche.
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Every time another corporate scandal captures media headlines, the 'bad apple vs. bad barrel' discussion starts anew. Yet this debate overlooks the influence of the broader societal context on organizational behavior. In this article, we argue that misbehaviors of organizations (the 'barrels') and their members (the 'apples') cannot be addressed properly without a clear understanding of their broader context (the 'larder'). Whereas previously, a strong societal framework dampened the practical application of the Homo economicus concept (business actors as perfectly rational and egocentric utility-maximizing agents without any moral concern), specialization, individualization and globalization led to a business world disembedded from broader societal norms. This emancipated business world promotes a literal interpretation of Homo economicus among business organizations and their members. Consequently, we argue that the first step toward 'healthier' apples and barrels is to sanitize the larder, that is, adapt the framework in which organizations and their members evolve.Chaque fois qu'un nouveau scandale fait la une des médias, la question de savoir si le problème se situe au niveau des individus (des 'pommes isolées') ou au niveau des organisations (les 'caisses de pommes') refait surface. Ce débat tend néanmoins à sous-estimer l'influence du contexte sociétal plus large sur le comportement dans les organisations. Dans cet article, nous soutenons l'idée que les scandales éthiques dans les organisations ou parmi leurs membres ne peuvent être compris correctement sans une vision plus précise de leur contexte plus large (la 'cave à pommes'). Si dans le passé un contexte sociétal fort permettait d'adoucir les applications pratiques de l'Homo economicus (qui considère l'acteur économique comme un agent parfaitement rationnel et égocentrique cherchant à maximiser son utilité sans réflexion morale), l'individualisation et la globalisation ont conduit à un monde économique désencastré et déconnecté des normes sociales plus larges. Ce monde économique autonome promouvoit une interprétation littérale de l'Homo economicus parmi les entreprises et leurs employés. Il en résulte que le premier pas vers des pommes moins pourries passe par un assainissement de la cave, c'est-à-dire l'adoption d'un cadre socio-normatif qui permet un recadrage du contexte dans lequel les organisations économiques et leurs acteurs agissent.
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Many models of (un)ethical decision making assume that people decide rationally and are in principle able to evaluate their decisions from a moral point of view. However, people might behave unethically without being aware of it. They are ethically blind. Adopting a sensemaking approach, we argue that ethical blindness results from a complex interplay between individual sensemaking activities and context factors.
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This study reports the results about antimicrobial resistance of Enterococcus spp. isolated from intestinal tract of patients from a university hospital in Brazil. The identification of strains at species level was performed by conventional biochemical tests, API 20 Strep (bioMérieux), and polymerase chain reaction assay. The specie distribution was E. faecium (34%), followed by E. faecalis (33%), E. gallinarum (23.7%), E. casseliflavus (5.2%), E. avium (1%), and E. hirae (1%). Intrinsic resistance to vancomycin characterized by presence of vanC genes was found in E. gallinarum and E. casseliflavus. The high prevalence of VanC phenotype enterococci is very important because these species have been reported as causing a wide variety of infections. Vancomycin-resistant E. faecium or E. faecalis were not found and no one isolate of these species was a beta-lactamase producer. Thirteen clinical isolates of enterococci (13.4%) showed multiresistance patterns, which were defined by resistance to three classes of antibiotics plus resistance to at least one aminoglycoside (gentamicin and/or streptomycin). The resistance to several antimicrobials shown by enterococcal strains obtained in this study is of concern because of the decrease in the therapeutic options for treatment of infections caused by enterococci.
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We report the effect of Stryphnodendron adstringens on the trypanosomatid Herpetomonas samuelpessoai. The parasites were grown at 28ºC in a chemically defined medium containing crude extract and fractions at concentrations from 100 to 5000 µg/ml obtained from S. adstringens. Concentrations of 500, 1000, 2500, and 5000 µg/ml both crude extract and semi-purified fraction progressively inhibited the protozoans' growth. At a concentration of 100 µg/ml, crude extract or a semi-purified (F3) fraction did not affect the growth of the protozoans. The F3-9 - F3-12 sub-fractions, at a concentration of 1000 µg/ml, also showed increased inhibitory activity on H. samuelpessoai. The IC50 of the crude extract and the F3 fraction were 538 and 634 µg/ml, respectively. Ultrastructural and enzymatic alterations in the trypanosomatids were also evaluated. H. samuelpessoai cultivated in the presence of IC50 crude extract showed considerable ultrastructural alterations, such as marked mitochondrial swelling with a large number of cristae and evident Golgi complex vesiculation, as observed by transmission electron microscopy. Cells exposed to 538 µg/ml of crude extract at 28ºC for 72 h, showed decreased activity of the enzyme succinate cytochrome c reductase, a typical mitochondrion marker, as compared to untreated cells
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The isolation of vancomycin resistant enterococci (VRE) in Brazil has rapidly increased, following the world wide tendency. We report in the present study the first isolation of vancomycin resistant Enterococcus faecalis (VRE) in the Northeast of Brazil. The four VRE isolates were characterized for antimicrobial susceptibility, genotypic typing by macro restriction of chromosomal DNA followed by pulsed-field gel electrophoresis and for characterization of the Tn1546-like element and plasmid contents. The isolates showed resistance to multiple antibiotics and a single genotype profile, suggesting the dissemination of a single clone among the patients. Tn1546 associated to genetic elements as plasmids shows the importance of infection control measures to avoid the spreading of glycopetide resistance by conjugative transfer of VanA elements.
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Three Enterococcus faecalis and one Enterococcus faecium strains were characterized by plasmid profile, pulsed-field gel electrophoresis (PFGE) and determination of antimicrobial minimal inhibitory concentrations. VanA elements were characterized by Long PCR, overlapping PCR and DNA sequencing. Enterococcal strains showed resistance to vancomycin and harbored the vanA gene, and three these were teicoplanin susceptible while one showed intermediate resistance to teicoplanin. Two E. faecalis strains showed indistinguishable PFGE profile while the third was unrelated. E. faecalis strains showed a deletion in the right terminal region of the Tn1546-like element. The E. faecium strain showed an insertion element in the vanXY intergenic region. Mutations in VanA elements were not found. Rearrangements in the VanA element could be responsible for incongruities in genotype and phenotype in these strains.
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The aim of this study was to evaluate an enzyme-linked immunoassay with recombinant rhoptry protein 2 (ELISA-rROP2) for its ability to detectToxoplasma gondii ROP2-specific IgG in samples from pregnant women. The study included 236 samples that were divided into groups according to serological screening profiles for toxoplasmosis: unexposed (n = 65), probable acute infection (n = 48), possible acute infection (n = 58) and exposed to the parasite (n = 65). When an indirect immunofluorescence assay forT. gondii-specific IgG was considered as a reference test, the ELISA-rROP2 had a sensitivity of 61.8%, specificity of 62.8%, predictive positive value of 76.6% and predictive negative value of 45.4% (p = 0.0002). The ELISA-rROP2 reacted with 62.5% of the samples from pregnant women with probable acute infection and 40% of the samples from pregnant women with previous exposure (p = 0.0180). Seropositivity was observed in 50/57 (87.7%) pregnant women with possible infection. The results underscored that T. gondii rROP2 is recognised by specific IgG antibodies in both the acute and chronic phases of toxoplasmosis acquired during pregnancy. However, the sensitivity of the ELISA-rROP2 was higher in the pregnant women with probable and possible acute infections and IgM reactivity.
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Tandis que les modes de la chinoiserie au XVIIIe et du japonisme au XIXe siècles ont fait l'objet d'innombrables publications, pour ce qui est des périodes antérieures les apports de l'Orient ont été généralement occultés par les historiens de l'art occidentaux. Cette véritable tache aveugle est-elle le fruit de l'ignorance ou le signe d'un chauvinisme européocentrique et anachronique ?¦On rappellera d'abord l'importance et la fréquence des contacts séculaires le long des routes de la soie, parcourues par les missionnaires et les marchands. Deux études de cas serviront ensuite à illustrer les phénomènes d'hybridation et de métissage qui résultent d'emprunts formels. Dans la peinture de paysage, la présence de nuages ou de montagnes chinoises en Europe dès le XVe siècle témoigne de migrations d'est en ouest. Quant au motif architectural de la porte en forme de gueule de monstre, présent du jardin de Bomarzo au Palazzo Zuccari de Rome, il semble également relever d'une source iconographique exotique, celle du kala indonésien.