Theorizing institutional changes: understanding decentralization and federalization in Brazil, Spain and South Africa

In light of the existing theories about institutional change, this paper seeks to advance a common framework to understand the unfolding of decentralization and federalization in three countries: Brazil, Spain, and South Africa. Although in different continents, these three countries witnessed processes after their respective transitions to democracy that transferred administrative and fiscal authority to their regions (decentralization) and vertically distributed political and institutional capacity (federalization). This paper attempts to explain how institutional changes prompted a shift of power and authority towards regional governments by looking at internal sources of change within the intergovernmental arena in the three countries. This analysis is organized around two propositions: that once countries transit to democracy under all-encompassing constitutions there are high incentives for institutional change, and that under a bargained intergovernmental interaction among political actors subnational political elites are able to advance their interests incrementally. In short, through a common framework this paper will explain the evolving dynamics of intergovernmental dynamics in three countries.

Professional sports and gambling regulation in Finland - Examining the institutional factors of gambling affecting professional sport clubs in Finland

This study examines how to institutional environment of gambling is currently in motion both in Europe and Finland. Furthermore, it examines the criticism by Finnish professional sport clubs directed towards the national gambling monopolies, especially Veikkaus Oy. This criticism addresses the acclaimed issue of low or non-existing sponsorship funds coming to the clubs despite the clubs’ duties to promote Veikkaus Oy in their stadiums etc. In essence the main research objective was to examine the interaction and institutional environments of both Finnish professional sport clubs and gambling regulation. This was done through three sub-objectives: 1) to analyze professional sport as business and its institutional environment 2) to analyze the institutions of gambling in their current state and their potential future 3) to evaluate the potential impact of an institutional change in gambling legislation to the professional sport clubs The findings from Finland were then compared to those of Denmark where an institutional change had occurred in gambling regulation. Empirical data was collected through multiple interviews. Interviewees represented sport clubs (7), sport association (1), sport league (1), Finnish monopoly representatives (2), commercial gambling providers (1), Danish monopoly system representatives (1), Danish sport club (1). In addition a vast amount of secondary data (e.g. Green and white books by EU, court decisions, a variety of studies etc.). Theoretically this study combines the aspects of institutional theory with the theory of professional sports as business. This proved to be a rather new approach and no published literature was found to have done specifically this. The findings of this study are twofold, on the European level it is clear that the momentum if towards a more liberated gambling market while Finland is at the moment trying to go the opposite direction and uphold its monopoly. From the sport club’s level the findings suggest that currently sport clubs do not directly benefit from the funds originated from Veikkaus Oy as these funds are more or less used on the association/league levels. However, the clubs themselves are also lacking in self-criticism as they are lacking in clear sponsorship packages/programs which Veikkaus Oy might be interested in participating. If liberation of the gambling market would occur it is highly possible that that the largest clubs in football and ice-hockey would be the main beneficiaries while smaller clubs and sports could possibly be worse off than currently. These interpretations were well supported by the findings from Denmark.

Innover en politique : les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en stratégies de développement économique en Afrique

Pourquoi, comment et quand y a-t-il changement institutionnel et politique en Afrique ? En examinant les stratégies de développement économique de l’Afrique postcoloniale et en s’intéressant à l’évolution du rôle de l’État – État comme acteur central du développement, tentative du retrait de l’État, interventionnisme limité au social, retour de l’État dans la sphère économique –, la présente thèse se propose d’expliquer le changement sous l’angle original des innovations politiques et institutionnelles. En effet, derrière l’apparente continuité que la plupart des auteurs tant analytiques que normatifs fustigent, il se produit des innovations dont nous proposons de rendre compte par le biais des variables idéationnelles, stratégiques, temporelles et institutionnelles. Cette thèse propose ainsi une analyse comparative inédite du rôle des acteurs nationaux (élites, États, administrations publiques du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo), des institutions internationales (FMI, Banque mondiale, ONU) et des organisations d’intégration régionale (Union africaine, NEPAD) dans l’émergence et les trajectoires des stratégies de développement en Afrique. Les contextes temporels favorables, les crises des modèles précédents, les configurations et héritages institutionnels structurants, les stratégies instrumentales des acteurs intéressés, l’apprentissage politique, les dimensions cognitives et normatives des idées permettent d’expliquer la diffusion, la sédimentation et la conversion institutionnelles comme processus privilégiés d’innovation en Afrique. La critique de ces concepts permet de développer des outils mieux adaptés pour expliquer certaines innovations, soit l’inclusion et l’intrusion institutionnelles. L’inclusion institutionnelle est un processus mi-stratégique et mi-idéationnel à travers lequel les acteurs nationaux ou régionaux incluent intentionnellement des stratégies (ou solutions) internationales déjà existantes dans une nouvelle institution ou politique dans le but d’accroître la probabilité d’acceptation (reconnaissance, convenance sociale, partage réel ou supposé des mêmes valeurs) ou de succès (pour faire valoir les intérêts) de cette dernière dans un environnement politique structuré. Les idées sont constitutives des intérêts dans ce processus. L’intrusion institutionnelle renvoie à un processus mi-stratégique et mi-structurel par lequel les acteurs nationaux se font relativement imposer de nouvelles institutions ou politiques qu’ils n’acceptent qu’en raison de l’asymétrie de pouvoir, de la contrainte structurelle (structure), ou des gains escomptés (stratégies) des acteurs internationaux, alors que des solutions de rechange pertinentes et non contraignantes sont quasi inexistantes. Ceci n’exclut pas l’existence d’une marge de manœuvre des acteurs nationaux. Inspirés de spécialistes comme Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol et Paul Pierson, ces concepts d’intrusion et d’inclusion institutionnelles que nous proposons réconcilient des approches parfois jugées contradictoires en intégrant les dimensions stratégiques, institutionnelles, historiques et idéationnelles à l’analyse d’un même objet scientifique. Au niveau empirique, la présente thèse permet d’avoir une meilleure compréhension des processus d’émergence des stratégies de développement économique en Afrique, ainsi qu’une meilleure connaissance des relations entre les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en ce qui concerne l’émergence et le développement des institutions et des politiques publiques relatives au développement. Une attention particulière est accordée à la dynamique entre différents acteurs et variables (idées, intérêts, institution, temps) pour expliquer les principales stratégies des trois dernières décennies : les stratégies nationales de développement du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo, le Plan d’action de Lagos, les programmes d’ajustement structurel, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique, les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté et certaines interventions du Fonds monétaire international, de Banque mondiale et de l’ONU. En s’intéressant à la question de l’innovation délaissée à tort par la plupart des analyses sérieuses, la présente thèse renouvelle la discussion sur le changement et l’innovation politiques et institutionnels en Afrique et en science politique.

The adoption of advanced feed-in tariffs in Ontario : a case of institutional layering

En mai 2009, l’Ontario a adopté la Loi sur l’énergie verte et devint ainsi la première juridiction en Amérique du Nord à promouvoir l’énergie renouvelable par le biais de tarifs de rachat garantis. En novembre 2010, dans son Plan énergétique à long terme, la province s’est engagée à déployer 10,700 MW en capacité de production d’énergie renouvelable non-hydroélectrique par 2018. Il s’agit de la cible de déploiement la plus élevée dans ce secteur au Canada. Les infrastructures de production et de distribution d’électricité comprennent des coûts d’installation élevés, une faible rotation des investissements et de longs cycles de vie, facteurs qui servent habituellement à ancrer les politiques énergétiques dans une dynamique de dépendance au sentier. Depuis le début des années 2000, cependant, l’Ontario a commencé à diverger de sa traditionnelle dépendance aux grandes centrales hydroélectriques, aux centrales à charbon et aux centrales nucléaires par une série de petits changements graduels qui feront grimper la part d’énergie renouvelable dans le mix énergétique provincial à 15% par 2018. Le but de ce mémoire est d’élucider le mécanisme de causalité qui a sous-tendu l’évolution graduelle de l’Ontario vers la promotion de l’énergie renouvelable par le biais de tarifs de rachat garantis et d’une cible de déploiement élevée. Ce mémoire applique la théorie du changement institutionnel graduel de Mahoney et Thelen au cas du développement de politiques d’énergie renouvelable en Ontario afin de mieux comprendre les causes, les modes et les effets du changement institutionnel. Nous découvrons que le contexte canadien de la politique énergétique favorise la sédimentation institutionnelle, c’est-à-dire un mode changement caractérisé par de petits gains favorisant l’énergie renouvelable. Ces gains s’accumulent pourtant en transformation politique importante. En Ontario, la mise sur pied d’une vaste coalition pour l’énergie renouvelable fut à l’origine du changement. Les premiers revendicateurs de politiques favorisant l’énergie renouvelable – les environnementalistes et les premières entreprises d’approvisionnement et de service en technologies d’énergie renouvelable – ont dû mettre sur pied un vaste réseau d’appui, représentant la quasi-totalité de la société ontarienne, pour faire avancer leur cause. Ce réseau a fait pression sur le gouvernement provincial et, en tant que front commun, a revendiqué l’énergie renouvelable non seulement comme solution aux changements climatiques, mais aussi comme solution à maints autres défis pressants de santé publique et de développement économique. La convergence favorable d’un nombre de facteurs contextuels a certes contribué à la réussite du réseau ontarien pour l’énergie renouvelable. Cependant, le fait que ce réseau ait trouvé des alliés au sein de l’exécutif du gouvernement provincial s’est révélé d’importance cruciale quant à l’obtention de politiques favorisant l’énergie renouvelable. Au Canada, les gouvernements provinciaux détiennent l’ultime droit de veto sur la politique énergétique. Ce n’est qu’en trouvant des alliés aux plus hauts échelons du gouvernement que le réseau ontarien pour l’énergie renouvelable a pu réussir.

Construire l'avantage comparatif du Brésil? : la coordination dans les filiales soja du Mato Grosso et du Paraná

Ce mémoire propose une hypothèse alternative pour expliquer les facteurs à l’origine du boom du soja brésilien. En utilisant une approche combinant la théorie de l’organisation et l’économie politique institutionnelle, ce mémoire propose de comparer les modèles d’organisation de la chaîne de valeur soja des États du Mato Grosso et du Paraná. Dans un premier temps, cette recherche est guidée par un souci de documenter les rouages propres à chaque mode d’organisation et de catégoriser ces derniers comme des systèmes à part entière et cohérents. Ainsi, le mode de coordination du Mato Grosso (intégration de la chaîne de valeur) peut être qualifié de modèle hybride se rapprochant davantage du pôle hiérarchie tandis que le mode d’organisation du Paraná (coopérative agroindustrielle) peut être qualifié de mode hybride gravitant davantage vers le pôle marché. La nature des risques est identifiée comme principal déterminant du degré de centralisation de la gouvernance au sein de ces modèles. L’argument soutient que chaque mode de coordination est performant car il est adapté aux conditions locales de production et permet de mitiger les risques propres à chaque région de façon à encourager les échanges économiques. Dans un deuxième temps, cette recherche serait incomplète sans une analyse des facteurs politiques et historiques ayant influencé la trajectoire de développement de chaque région. Ainsi, chaque étude de cas présente un récit détaillé de l’évolution des politiques agraires et des institutions depuis les années 1960, soit le moment où la culture commerciale du soja a commencé à gagner en importance au Brésil. Analyser le changement institutionnel depuis 1960 est primordial pour comprendre comment se sont consolidées les règles du jeu qui sous-tendent aujourd’hui chaque mode de coordination.

Institutional innovation: synthesis of programme outcomes

Report of the work of the Projects funded by the JISC Institutional change/innovation Programme 2008-2010. Report produced by the Synthesis and Benefits Realisation Team linked to the Programme.

El paradigma del Desarrollo Urbano Sostenible -DUS- como referente del proceso de toma de decisiones legislativas en Colombia. Análisis de la agenda legislativa del Congreso de la República entre 1991 y 2006

Este trabajo contribuye al análisis de la incidencia del paradigma del Desarrollo Urbano Sostenible en el proceso de toma de decisiones legislativas en Colombia, concentrándose en la discusión y definición de la agenda legislativa sobre asuntos urbanos, durante el periodo 1991-2006.

El Outsourcing en la dinámica de sistemas hacia mercados extranjeros

Este trabajo recopila literatura académica relevante sobre estrategias de entrada y metodologías para la toma de decisión sobre la contratación de servicios de Outsourcing para el caso de empresas que planean expandirse hacia mercados extranjeros. La manera en que una empresa planifica su entrada a un mercado extranjero, y realiza la consideración y evaluación de información relevante y el diseño de la estrategia, determina el éxito o no de la misma. De otro lado, las metodologías consideradas se concentran en el nivel estratégico de la pirámide organizacional. Se parte de métodos simples para llegar a aquellos basados en la Teoría de Decisión Multicriterio, tanto individuales como híbridos. Finalmente, se presenta la Dinámica de Sistemas como herramienta valiosa en el proceso, por cuanto puede combinarse con métodos multicriterio.

Institutional framing of CSR and social entrepreneurship interactions in South Africa

Objectives. This paper considers the intersection of Corporate Social Responsibility (CSR) and social entrepreneurship in South Africa through the lens of institutional theories and draws upon a number of illustrative case study examples. In particular it: (1) charts the historically evolving relationship between CSR and social entrepreneurship in South Africa, and how this relationship has been informed by institutional changes since the end of apartheid, particularly over the last few years; (2) identifies different interactional relationship forms between social enterprises and corporates engaging in CSR, with an emphasis on new innovative multi-stakeholder partnerships; and (3) considers internal engagements with social responsibility by SME social enterprises in South Africa. Prior Work. Reflecting South Africa’s history of division, the controversial role of business during apartheid, and the ongoing legacies of that period, the South African government has been particularly pro-active in encouraging companies to contribute to development and societal transformation through CSR and Black Economic Empowerment (BEE). Accordingly a substantial body of work now exists examining and critically reflecting upon CSR and BEE across a range of sectors. In response to perceived problems with BEE, efforts have recently been made to foster broader-based economic empowerment. However the implications of these transitions for the relationship between CSR and social entrepreneurship in South Africa have received scant academic attention. Approach. Analysis is undertaken of legislative and policy changes in South Africa with a bearing on CSR and social entrepreneurship. Data collected during fieldwork in South Africa working with 6 social enterprise case studies is utilised including qualitative data from key informant interviews, focus groups with stakeholders and observational research. Results. The paper considers the historically evolving relationship between CSR and social entrepreneurship in South Africa informed by institutional change. Five different relationship forms are identified and illustrated with reference to case examples. Finally internal engagement with social responsibility concerns by small and medium social enterprises are critically discussed. Implications. This paper sheds light on some of the innovative partnerships emerging between corporates and social enterprises in South Africa. It reflects on some of the strengths and weaknesses of South Africa’s policy and legislative approaches. Value. The paper provides insights useful for academic and practitioner audiences. It also has policy relevance, in particularly for other African countries potentially looking to follow South Africa’s example, in the development of legislative and policy frameworks to promote corporate responsibility, empowerment and transformation.

Institutional legacies and capabilities: work practices and employment relations in Portugal and Mozambique

This is a study of institutional change and continuity, comparing the trajectories followed by Mozambique and its formal colonial power Portugal in HRM, based on two surveys of firm level practices. The colonial power sought to extend the institutions of the metropole in the closing years of its rule, and despite all the adjustments and shocks that have accompanied Mozambique’s post-independence years, the country continues to retain institutional features and associated practices from the past. This suggests that there is a post-colonial impact on human resource management. The implications for HRM theory are that ambitious attempts at institutional substitution may have less dramatic effects than is commonly assumed. Indeed, we encountered remarkable similarities between the two countries in HRM practices, implying that features of supposedly fluid or less mature institutional frameworks (whether in Africa or the Mediterranean world) may be sustained for protracted periods of time, pressures to reform notwithstanding. This highlights the complexities of continuities which transcend formal rules; as post-colonial theories alert us, informal conventions and embedded discourse may result in the persistence of informal power and subordination, despite political and legal changes.

Economic recovery from the Argentine great depression : institutions, expectations, and the change of macroeconomic regime

This work explores how Argentina overcame the Great Depression and asks whether active macroeconomic interventions made any contribution to the recovery. In particular, we study Argentine macroeconomic policy as it deviated from gold-standard orthodoxy after the final suspension of convertibility in 1929. As elsewhere, fiscal policy in Argentina was conservative, and had little power to smooth output. Monetary policy became heterodox after 1929. The first and most important stage of institutional change took place with the switch from a metallic monetary regime to a fiduciary regime in 1931; the Caja de Conversión (Conversion Office, a currency board) began rediscounting as a means to sterilize gold outflows and avoid deflationary pressures, thus breaking from orthodox "mIes of the game." However, the actual injections of liquidity were small' and were not enough to fully offset the incipient monetary contractions: the "Keynes" effect was weak or negative. Rather, recovery derived from changes in beliefs and expectations surrounding the shift in the monetary and exchange-rate regime,and the delinking of gold flows and the money base. Agents perceivod a new regime, as shown by the path of consumption, investment, and estimated ex ante real interest rates: the "Mundell" effect was dominant. Notably, this change of regime predated a later, and supposedly more significant, stage of institutional reform, namely the creation of the central bank in 1935. Still, the extent of intervention was weak, and insufficient to fully offset externaI shocks to prices and money. Argentine macropolicy was heterodox in terms of the change of regime, but still conservative in terms of the tentative scope of the measures taken .

Institutional Processes and Discursive Strategies: Rhetoric and Vocabulary Analysis of CSR and Sustainability

The candidate tackled an important issue in contemporary management: the role of CSR and Sustainability. The research proposal focused on a longitudinal and inductive research, directed to specify the evolution of CSR and contribute to the new institutional theory, in particular institutional work framework, and to the relation between institutions and discourse analysis. The documental analysis covers all the evolution of CSR, focusing also on a number of important networks and associations. Some of the methodologies employed in the thesis have been employed as a consequence of data analysis, in a truly inductive research process. The thesis is composed by two section. The first section mainly describes the research process and the analyses results. The candidates employed several research methods: a longitudinal content analysis of documents, a vocabulary research with statistical metrics as cluster analysis and factor analysis, a rhetorical analysis of justifications. The second section puts in relation the analysis results with theoretical frameworks and contributions. The candidate confronted with several frameworks: Actor-Network-Theory, Institutional work and Boundary Work, Institutional Logic. Chapters are focused on different issues: a historical reconstruction of CSR; a reflection about symbolic adoption of recurrent labels; two case studies of Italian networks, in order to confront institutional and boundary works; a theoretical model of institutional change based on contradiction and institutional complexity; the application of the model to CSR and Sustainability, proposing Sustainability as a possible institutional logic.

How fit turns into misfit and back: institutional transformations of pastoral commons in African floodplains

We enlarge the notion of institutional fit using theoretical approaches from New Institutionalism, including rational choice and strategic action, political ecology and constructivist approaches. These approaches are combined with ecological approaches (system and evolutionary ecology) focusing on feedback loops and change. We offer results drawn from a comparison of fit and misfit cases of institutional change in pastoral commons in four African floodplain contexts (Zambia, Cameroon, Tanzania (two cases). Cases of precolonial fit and misfit in the postcolonial past, as well as a case of institutional fit in the postcolonial phase, highlight important features, specifically, flexible institutions, leadership, and mutual economic benefit under specific relations of bargaining power of actors. We argue that only by combining otherwise conflicting approaches can we come to understand why institutional fit develops into misfit and back again. Key Words: African floodplains; governance; institutional change; institutional fit; New Institutionalism; pastoral commons

Significance of telecoupling for exploration of land-use change

Land systems are increasingly influenced by distal connections: the externalities and unintended consequences of social and ecological processes which occur in distant locations, and the feedback mechanisms that lead to new institutional developments and governance arrangements. Economic globalization and urbanization accentuate these novel telecoupling relationships. The prevalence of telecoupling in land systems demands new approaches to research and analysis in land science. This chapter presents a working definition of a telecoupled system, emphasizing the role of governance and institutional change in telecoupled interactions. The social, institutional, and ecological processes and conditions through which telecoupling emerges are described. The analysis of these relationships in land science demands both integrative and diverse epistemological perspectives and methods. Such analyses require a focus on how the motivations and values of social actors relate to telecoupling processes, as well as on the mechanisms that produce unanticipated outcomes and feedback relationships among distal land systems.