1000 resultados para XIIIe siècle
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"Travaux sur l'histoire de la société française au moyen âge d'après les sources littéraires: p. [311]-324.
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"Extrait du Moyen âge, années 1899 et 1900."
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"Ouvrage couronné par l'Académie des inscriptions et belles-lettres."
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À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, Édouard Ier (1239-1307), conquérant du Pays de Galles et de l'Écosse, semblait être en conflit perpétuel, que ce soit avec l’Écosse, la France ou le Pays de Galles. Il avait donc grandement besoin de financement. Or dès son règne, on sent que le Parlement avait acquis une importance particulière en Angleterre, de sorte qu’Édouard Ier devait le convaincre de lui accorder les taxes qu’il demandait. Des tensions socio-culturelles héritées de la conquête de 1066 compliquaient de beaucoup la tâche au roi qui se devait de trouver une solution pour unir toute la société anglaise contre ses ennemis. Le roi était également en conflit avec certains de ces sujets. C’était notamment le cas d’Antoine Bek, évêque palatin de Durham qui était menacé de perdre tous ses privilèges et libertés. Dans le but de se racheter auprès du roi, Bek demanda donc à Pierre de Langtoft, un moine du Nord de l’Angleterre, d’écrire une chronique dans laquelle il prêcherait l’union de toute la société anglaise contre les ennemis d’Édouard Ier. C’est celle-ci dont il est question dans ce mémoire, qui étudie la façon dont Pierre de Langtoft calomnie les ennemis du roi, surtout les Écossais et comment il utilise l’histoire pour plaider l’union de toutes les composantes de la société anglaise.
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La légende des Trois Maries, les demi-soeurs nées du trinubium de sainte Anne, fut largement diffusée à partir du XIIIe siècle par la Légende dorée de Jacques de Voragine. L’émergence précoce du culte et de l’iconographie des Trois Maries à Paris, à partir du milieux du XIVe siècle, a été favorisée par la rencontre entre un miracle de guérison, en ordre religieux: les Carmes, en quête de légitimation et une reine de France: Jeanne d’Evreux, dont la descendance fut exclue de la succession au trône. L’iconographie des Trois Maries, dont Jean Venette, auteur carme, raconta l’histoire dans un long récit versifi é, est attestée dans les manuscrits et sur d’autres supports.
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Les chartes de l'ancien couvent de Romainmôtier constituent une source d'information essentielle pour l'histoire du Pays de Vaud aux Xe et XIe siècles. Toutefois, malgré leur importance, elles n'ont jamais fait l'objet d'une étude d'ensemble. Les historiens dépendent encore aujourd'hui de transcriptions partielles et fautives, imprimées au XIXe siècle. Afin de remédier à cette carence historiographique, Alexandre Pahud, qui a réuni l'ensemble des documents entre 888 et 1190, propose dans sa thèse de doctorat, soutenue à l'Université de Lausanne le 25 novembre 2008, une édition critique de tous ces textes, selon les principes de l'érudition moderne. Si les Archives cantonales vaudoises conservent la majeure partie de la documentation, d'autres institutions en Suisse et à l'étranger fournissent un apport substantiel concernant Romainmôtier avant le XIIIe siècle. Il s'agit en particulier des Archives de l'Etat de Fribourg, des Archives de l'Etat de Berne et de la Bibliothèque royale de Turin. En raison d'une importante dispersion des fonds, A. Pahud a entrepris de reconstituer le chartrier du couvent, tel qu'il devait exister à l'époque médiévale. Pour cela, il s'est basé sur les notes dorsales qui figurent au verso des parchemins, ainsi que sur les anciens inventaires. La méthode utilisée a permis de retrouver plusieurs chartes du début de l'an mil, sous la forme de copies intégrales, ainsi qu'une vingtaine de notices en allemand résumant des actes des Xe-XIIe siècles, tous ces textes étant demeurés inconnus des spécialistes. Ainsi, la thèse de A. Pahud démontre qu'il est possible d'apporter de nouveaux matériaux destinés à enrichir notre connaissance de cette période reculée et mal documentée au niveau local. En parallèle, l'auteur de la thèse a mené une expertise diplomatique des chartes de Romainmôtier, c'est-à-dire une étude de leurs caractéristiques matérielles et formelles. A l'examen, il apparaît que les moines ont davantage acquis de biens qu'ils n'en ont concédé à des tiers, symptôme d'un patrimoine en voie de formation. Les actes privés, qui relatent des transactions entre le monastère et ses voisins, représentent le 80% du corpus étudié. Ils sont rédigés tantôt au présent et à la première personne, tantôt au passé et à la troisième personne, lorsqu'ils ne mélangent pas les deux types de discours. Leur valeur juridique est assurée par une liste de témoins, à défaut de tout scellement. Dans la majorité des cas, un unique scribe établit son texte en une seule fois, après la cérémonie sanctionnant le transfert de propriété. Jusqu'en 1050, ce sont généralement des personnes extérieures à Romainmôtier qui instrumentent au profit du couvent; par la suite, les clunisiens reprennent à leur compte la confection des actes qui les concernent. Curieusement, on constate une disparition radicale de l'acte privé à Romainmôtier entre 1167 et 1198, phénomène qui tranche complètement sur la conjoncture régionale. Dans la dernière partie de sa thèse, A. Pahud présente une nouvelle histoire du couvent de Romainmôtier, qui aborde à la fois les questions politiques et les structures socioéconomiques. Durant le premier tiers du XIe siècle, les clunisiens de Romainmôtier bénéficient de la protection du dernier roi de Bourgogne, Rodolphe III (993-1032), qui fonde la puissance temporelle du monastère. A cette époque, l'institution est administrée directement par l'abbé de Cluny, Odilon, responsable de Romainmôtier à titre personnel. Cependant, la disparition de Rodolphe III, dont la succession est contestée, inaugure une période de grave insécurité dans nos régions. Ces troubles profitent avant tout aux seigneurs locaux, qui prennent appui sur un château pour imposer leur domination au détriment des pouvoirs ecclésiastiques. Au milieu du XIe siècle, les possessions de Romainmôtier, qui s'étendent de chaque côté du Jura, sont menacées par trois puissants lignages, les Grandson, les Salins et les Joux. Face à cette situation périlleuse, les religieux s'adressent tour à tour au pape, à l'empereur germanique, ainsi qu'aux comtes de Bourgogne, dépositaires d'une autorité publique en Franche-Comté. Mais bien souvent, les moines doivent transiger avec leurs adversaires, en passant avec eux des accords coûteux et fragiles. Cela n'empêche pas qu'une certaine coopération s'établisse à l'occasion avec le monde laïque, qui contribue par ses aumônes au développement économique du monastère. Romainmôtier tire ses principales ressources de l'agriculture, tant au Pays de Vaud qu'en Franche-Comté; le travail de la vigne est bien attesté sur La Côte, dès la fin du Xe siècle, tandis que l'élevage ne joue qu'un rôle secondaire; là où ils sont bien implantés, les moines parviennent à prendre le contrôle des moulins; à Salins (France), ils exploitent eux-mêmes le sel nécessaire à leurs besoins. L'ensemble de ces observations s'appuie sur des tableaux et des annexes, qui ajoutent à la critique interne des sources une dimension quantitative. Afin de divulguer les résultats obtenus, A. Pahud envisage de publier prochainement sa thèse dans les Mémoires et documents de la Société d'histoire de la Suisse romande.
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Collection : Recueil de voyages et de documents pour servir à l'histoire de la géographie depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIe siècle ; 22
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Collection : Recueil de voyages et de documents pour servir à l'histoire de la géographie depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIe siècle ; 22
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Ce n’est que dans les dernières années que l’héraldique au Portugal a entamé le processus de rénovation qui, en France, a commencé il y a déjà quelques décennies. Dans ce processus, l’étude de l’héraldique médiévale a été peu contemplé, restant pratiquement à faire, en bonne partir dû à l’absence d’armoriaux antérieurs au XVe siècle qui permettent de connaître les armes utilisées par les familles et les diverses entités portugaises. Pour cette raison, les sceaux portant des représentations héraldiques ont une importance extrême, car ils constituent très fréquemment la seule source pour l’étude des armoiries, ayant en plus l’avantage d’être datés avec précision et liées à des personnages ou entités qui sont connues. Cependant, la sigillographie portugaise se trouve aussi dans une phase de son évolution qui, n’étant plus embryonnaire, est encore une phase de formation. Il nous manque des catalogues, des dépouillages systématiques, des études approfondies qui permettent aux héraldistes de faire leurs recherches. C’est dans ce contexte qui est née ce partenariat entre deux médiévalistes très intéressés à la sigillographie et un spécialiste d’héraldique, qui ensemble ont décidé d’entamer l’étude des origines des représentations héraldiques dans les sceaux portugais, en commençant par les sceaux du clergé séculier, qui constitue le sujet par excellence de la recherche des deux historiens. Dans ce vaste univers sigillaire, qui concerne des personnes d’une grande variété d’origines sociales, y compris la noblesse et la riche bourgeoisie urbaine, les éléments héraldiques semblent avoir émergé seulement à partir de la fin du XIIIe siècle, et d’une façon timide. Le XIVe siècle assiste à sa diffusion dans les sceaux d’évêques, dignités et chanoines, mais ce n’est qu’au XVe siècle que l’héraldique s’impose, gagnant même une place primordiale dans quelques représentations sigillographiques. Le but de cette communication sera donc l’analyse du processus d’héraldisation des sceaux du clergé séculier portugais, entre les dernières décennies du XIIIe et le XVe siècle, pour évaluer comme s’est procédé, dans le cas portugais, le phénomène d’«acculturation héraldique» de l’emblématique épiscopale et cléricale.
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Oeuvre arthurienne en vers du XIIIe siècle, le Romanz du reis Yder n'a guère suscité l'intérêt des chercheurs, excepté pour le comportement singulier du roi Arthur qui démontre de nombreux travers, comme le manquement à ses devoirs royaux, l'avarice ou la jalousie. Pathologique, cette dernière a particulièrement retenu l'attention des médiévistes: dans le récit, Guenièvre est présentée comme une femme aimante et fidèle et les accusations que lui porte Arthur sont donc injustifiées. Notre étude se propose d'observer la jalousie et les autres vices du roi en parallèle d'une autre émotion négative, la colère, qui apparaît avec le héros du roman, Yder. Comme le roi censé représenter un idéal, le chevalier se doit de défendre les traditions courtoises et l'ire semble, dans un premier temps, s'y opposer. Pourtant, au fil de notre analyse, nous verrons au contraire comment elle permet la sauvegarde des valeurs chevaleresques. Instrumentalisée, la colère pousse le personnage d'Yder à s'opposer à la dégénérescence de son souverain. Le jeune homme se fait ainsi le porte-parole d'une nouvelle chevalerie qui doit désormais se construire de façon individuelle, sans ses repères traditionnels et hors de la communauté arthurienne.
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L'article s'inscrit dans une recherche sur la survie du Protévangile de Jacques en latin. Il contient l'édition critique et la traduction d'une homélie pour la fête de sainte Anne, qui combine le début du Protévangile (ch. 1-4) et le début du De Nativitate Mariae (ch. 1-5 ). L'homélie se compose de trois parties. (1) un préambule (<pilcrow> 1-6) ; (2) un récit sur Anne et Joachim, qui associe les deux sources précitées (<pilcrow> 7-29), (3) une péroraison (<pilcrow> 30-34 ). Les manuscrits l'ont conservée sous des formes plus ou moins complètes et remaniées. Certains la transmettent comme légende d'Anne au sein de la Legenda Aurea de Jacques de Voragine. La plupart son t des recueils liturgiques, contenant l'office et les lectures pour la fête d'Anne. Dans un cas, l'homélie a été transformée et fournit des leçons pour la fête de la Conception de la Vierge. L'auteur de l'homélie s'adresse à une communauté de moniales qui lui ont demandé de traduire en latin un « petit livre grec - qui n'est autre que le Protévangile. Le texte a dû être composé à Chartres ou dans les environs immédiats de cette ville, durant les premières années du XIIIe siècle Son origine est liée à l'institution dans l'église de Chartres d'une fête en l'honneur de sainte Anne. Cette innovation liturgique s'explique par la donation d'une relique- la tête de la sainte - acquise par Louis de Blois et provenant du butin enlevé à Constantinople lors de la conquête de la ville par les Latins (1204).
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Le cerisier du XIIIe siècle est aux feuillets 8-58 et le cartulaire, aussi du XIIIe siècle, aux feuillets 73-76, 85-91. — Les dernières pièces transcrites sont du commencement du XVIe siècle.
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Contient : Colb. 1548 [lat. 3858 B] : collection de canons ; Colb. 1562 [lat. 4172] : formulaire de lettres pontificales, XIVe-XVe siècle ; Colb. 1701 [lat. 4863] : catalogue en vers des archevêques de Rouen ; Colb. 1713 [lat. 937] : formulaire de la chancellerie des papes d'Avignon ; Colb. 1995 [lat. 4667] : catalogue des rois goths ; Colb. 2052 [lat. 2259] : bulles et diplômes du XIIIe siècle ; Colb. 2089 [lat. 4241] : traité de Jean Schadlant sur les cardinaux ; Colb. 2104 [lat. 5990] : bulles en faveur des rois de France ; Colb. 2262. [lat. 5244] : martyrologe de l'église du Puy ; Colb. 2275 [lat. 9996] : registre de la sénéchaussée de Carcassonne ; Colb. 2446 [lat. 8567] : Etienne de Saint-Georges ; Colb. 2479 [lat. 1772] : « planctus in obitum Constantii Luxoviensis » ; Colb. 2509 [lat. 5294] : miracles de saint Mansuy ; Colb. 2546 [lat. 5373 A] : procès de canonisation de Philippe, archevêque de Bourges ; Colb. 2576 [lat. 1458] : « Gesta Romanorum pontificum » ; Colb. 2578 [lat. 4955] : catalogues épiscopaux ; Colb. 2607 [lat. 673] : extrait de Guibert de Nogent ; Colb. 2835 [lat. 4991 A] : Aimeri de Peyrat ; Colb. 2958 [lat. 5302] : lettre de Jésus-Christ tombée du ciel ; Colb. 3126 [lat. 5954] : traités entre les rois de France et d'Angleterre ; Colb. 3280 [lat. 1745] : « Herberti, De hereticis » ; Colb. 3352 [lat. 8121 A] : satire de Garnier de Rouen ; Colb. 3969 [lat. 6042] : catalogues épiscopaux de la province de Reims ; Colb. 4001 [lat. 7185] : « Arithmomachia » ; Colb. 4047 [lat. 3881] : recueil de canons ; Colb. 4064 [lat. 1682] : recueil de décrétales ; Colb. 4085 [lat. 2731 A] : lettre d'Alcuin ; Colb. 4305 et 4309 [lat. 4280 AA et 2240] : traité contre les hérétiques ; Colb. 4374 [lat. 4889] : chronique d'Ekkehard ; Colb. 4467 [lat. 4350] : lettres de Boniface VIII ; Colb. 4799 [lat. 3555] : recueil d'Exempla ; Colb. 4822 [lat. 8654] : formulaire de Boncompagni ; Colb. 4967 [fr. 5909] : pièces relatives au règne de Charles III ; Colb. 5016 [lat. 2498] : vie de sainte Hélène ; Colb. 5080 [lat. 11015] : chartes de Narbonne ; Colb. 5222 [lat. 2858] : pièces concernant la marche d'Espagne ; Notes écrites par François Bohier, évêque de Saint-Malo [1535-1569] sur les feuillets blancs d'un pontifical ; Chartes de Philippe-Auguste pour Baudouin, comte de Flandre, 1195 et 1200 [Delisle, nos 447 et 579], d'après les originaux ; Bulle de Jean XXII, 7 juillet 1316, relative à la division du diocèse de Toulouse ; Fragment de synode sénonais de la fin du Xe siècle, d'après l'original ; Lettre d'Alcuin, feuillet mutilé d'un ms. du IXe siècle, avec transcription (cf. Bibl. de l'Ecole des chartes, t. XLII, p. 8-10)
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Fragment d'une chronique rédigée en partie d'après Sigebert, de 991 à 1099 ; -- F. 97, Collection de lettres du XIIe siècle dont plusieurs se rattachent à l'histoire de Saint-Victor ; -- F. 159, Sur Otton, évêque de Padoue ; -- F. 164, Sur les maires du Palais ; -- F. 165, Chronique des rois de France de 985 à 1437 ; -- F. 172, Lettres du XIIIe siècle dont beaucoup sont de Clément IV, avec des statuas synodaux ; -- F. 266, Liste des évêques ayant siégé au concile de Latran en 1179 ; -- F. 270, Raimundus arbor philosophie amoris ; -- F. 297, Epitome super cognitione sui auctore Petro Seguier ; -- F. 368, Chronique de Normandie. Copiés sur le ms. Latin 14663, f. 168v.F. 392, Fragment de la chronique de Girard de Frachet.
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Le manuscrit de Paris, BNF, fr. 818, connu des francoprovençalistes pour sa collection de légendes hagiographiques en scripta lyonnaise, renferme également l'une des plus amples collections de miracles de Notre-Dame en langue vernaculaire du XIIIe siècle. À la différence des Légendes en prose, ce « Mariale » en vers (probablement dû au même auteur anonyme) a été rédigé dans une scripta 'francoprovençalisante', soit dans une langue qui se veut française, mais qui laisse transparaître un bon nombre de traits de l'idiome natal de l'auteur. Longtemps demeuré dans l'ombre des Légendes, le Mariale lyonnais restait jusqu'ici partiellement inédit, et sa langue n'avait jamais fait l'objet d'une étude exhaustive. Le présent ouvrage comble cette double lacune en proposant d'une part l'édition, la traduction et le glossaire des miracles qui restaient à faire connaître, d'autre part une étude linguistique portant sur l'ensemble du corpus et mettant en lumière la richesse des matériaux francoprovençaux offerts par ce recueil.