954 resultados para Traitement cognitif-behavioral
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Le traitement des émotions joue un rôle essentiel dans les relations interpersonnelles. Des déficits dans la reconnaissance des émotions évoquées par les expressions faciales et vocales ont été démontrés à la suite d’un traumatisme craniocérébral (TCC). Toutefois, la majorité des études n’ont pas différencié les participants selon le niveau de gravité du TCC et n’ont pas évalué certains préalables essentiels au traitement émotionnel, tels que la capacité à percevoir les caractéristiques faciales et vocales, et par le fait même, la capacité à y porter attention. Aucune étude ne s’est intéressée au traitement des émotions évoquées par les expressions musicales, alors que la musique est utilisée comme méthode d’intervention afin de répondre à des besoins de prise en charge comportementale, cognitive ou affective chez des personnes présentant des atteintes neurologiques. Ainsi, on ignore si les effets positifs de l’intervention musicale sont basés sur la préservation de la reconnaissance de certaines catégories d’émotions évoquées par les expressions musicales à la suite d’un TCC. La première étude de cette thèse a évalué la reconnaissance des émotions de base (joie, tristesse, peur) évoquées par les expressions faciales, vocales et musicales chez quarante et un adultes (10 TCC modéré-sévère, 9 TCC léger complexe, 11 TCC léger simple et 11 témoins), à partir de tâches expérimentales et de tâches perceptuelles contrôles. Les résultats suggèrent un déficit de la reconnaissance de la peur évoquée par les expressions faciales à la suite d’un TCC modéré-sévère et d’un TCC léger complexe, comparativement aux personnes avec un TCC léger simple et sans TCC. Le déficit n’est pas expliqué par un trouble perceptuel sous-jacent. Les résultats montrent de plus une préservation de la reconnaissance des émotions évoquées par les expressions vocales et musicales à la suite d’un TCC, indépendamment du niveau de gravité. Enfin, malgré une dissociation observée entre les performances aux tâches de reconnaissance des émotions évoquées par les modalités visuelle et auditive, aucune corrélation n’a été trouvée entre les expressions vocales et musicales. La deuxième étude a mesuré les ondes cérébrales précoces (N1, N170) et plus tardives (N2) de vingt-cinq adultes (10 TCC léger simple, 1 TCC léger complexe, 3 TCC modéré-sévère et 11 témoins), pendant la présentation d’expressions faciales évoquant la peur, la neutralité et la joie. Les résultats suggèrent des altérations dans le traitement attentionnel précoce à la suite d’un TCC, qui amenuisent le traitement ultérieur de la peur évoquée par les expressions faciales. En somme, les conclusions de cette thèse affinent notre compréhension du traitement des émotions évoquées par les expressions faciales, vocales et musicales à la suite d’un TCC selon le niveau de gravité. Les résultats permettent également de mieux saisir les origines des déficits du traitement des émotions évoquées par les expressions faciales à la suite d’un TCC, lesquels semblent secondaires à des altérations attentionnelles précoces. Cette thèse pourrait contribuer au développement éventuel d’interventions axées sur les émotions à la suite d’un TCC.
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L’adversité tôt dans la vie est associée au développement de symptômes anxieux pouvant perdurer jusqu’à l’âge adulte (Casey et el, 2010, Pine 2003). Des études chez l’adulte suggèrent que ces liens pourraient être associés à des altérations du « circuit de la peur » qui inclut l’amygdale, l’hippocampe antérieur, l’insula et le cortex préfrontal (Marek, 2013, Etkin & Wager, 2007). Ceci a cependant peu été étudié chez les jeunes. L’objectif principal de cette thèse était de définir les corrélats comportementaux, physiologiques, biologiques et neuronaux du traitement de la peur chez les jeunes en bonne santé, en lien ou non avec un historique d’adversité -- sous la forme de pratiques parentales coercitives -- et d’anxiété. D’abord, puisque nous nous intéressions aux pratiques parentales coercitives chroniques, nous avons examiné leur évolution et facteurs de risque, en nous concentrant sur la période de 17 à 72 mois. Un total de 2045 dyades mère-enfant ont été incluses dans une analyse de courbe de croissance latente. Nous avons démontré que la coercition maternelle suit une évolution non linéaire durant cette période et atteint un sommet à 42 mois. Les facteurs de risque relatifs à l’enfant et à la mère, mesurés à 17 mois, permettent de prédire les niveaux de coercition à 42 mois. Finalement, les prédicteurs relatifs à l’enfant et l’efficacité maternelle prédisent l’évolution des pratiques parentales coercitives entre 17 et 72 mois. Ensuite, afin de définir une méthodologie solide pour étudier le traitement de la peur chez des jeunes, nous avons adapté une tâche développée par Lau et ses collaborateurs (2008), employant des visages féminins comme stimuli. Le sexe des participants et des visages employés comme stimuli pouvant potentiellement moduler le traitement de la peur (Kret & de Gelder, 2012; McClure, 2000), nous avons étudié leurs influences respectives sur les réponses électrodermales et subjectives de peur durant le conditionnement et l’extinction de la peur chez 117 jeunes. Nous avons démontré que les stimuli féminins suscitent des réponses davantage comparables entre les garçons et les filles que les stimuli masculins. De plus, nous avons observé un effet du « même sexe », caractérisé par un conditionnement différentiel uniquement face aux stimuli du même sexe que le participant. Finalement, nous avons exploré les différences individuelles et conjointes associées aux différents niveaux de pratiques parentales coercitives et d’anxiété en termes de réponses de peur et d’activité cérébrale, durant le conditionnement et l’extinction de la peur chez 84 jeunes. Nous avons démontré que la coercition est spécifiquement associée au fonctionnement du lobe temporal médian et aux interactions entre l’amygdale et l’insula, durant le conditionnement. Durant l’extinction, les niveaux d’anxiété étaient associés à des différences spécifiques d’activation du gyrus cingulaire antérieur (GCA) dorsal. Enfin, les pratiques parentales coercitives et l’anxiété interagissent et viennent moduler la connectivité fonctionnelle amygdale - GCA rostral, l’activation d’une sous-région du GCA dorsal et les réponses subjectives de peur. Ces résultats ajoutent une pièce au casse-tête des neurosciences développementales et fournissent des pistes intéressantes pour le développement d’interventions futures.
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This paper presents findings from an Australian study examining the behavioral correlates and stability of social status for preschool-aged children. The social status of an initial sample of 187 (94 boys and 93 girls) preschool children (mean age 62.4 months, SD = 4.22) was determined through sociometric assessment. Children classified as rejected, neglected and popular (n = 70) were selected for observation. Children were observed for a total of 25 minutes over a three-month period engaging in free play within their preschool centers. Results indicated that children classified as popular were more likely than rejected or neglected children to engage in cooperative play, ongoing connected conversation and to display positive affect. Popular children were less likely than rejected or neglected children to engage in parallel play, onlooker behavior or alone directed behavior. Six months after initial sociometric classification, sociometric interviews were repeated to test for stability and change. Results indicated that preschool-aged children’s social status classifications showed a moderate to high rate of stability for those children classified as popular, rejected and neglected.
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Behavioral and cognitive interventions for people with psychosis have a long and distinguished history, although the evidence for their application to young people remains limited. We anticipate that the next decades will show substantial research into psychological intervention for this population. Important targets will include the management of environmental stressors, reduction of substance misuse, and promotion of early treatment. Psychological management of positive symptoms, depression, and suicidal behavior will continue to be critical objectives. Important secondary prevention goals will be the retention of cognitive functioning, vocational options, social skills, and social network support, including appropriate family support. We expect primary prevention to include both universal programs and interventions for adolescents at particularly high risk. Technical innovations will include increasing use of Internet-based intervention and behavior cueing devices. Pressures for intervention brevity will continue, as will problems with the systematic delivery of effective procedures.
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This is a guidebook for clinicians on how to conduct assessment interviews with patients presenting with common psychological disorders. The orientation is behavioural and cognitive; so the book has wide applicability, as most clinicians explicitly or implicitly accept this combination of models as a useful basis for assessing and treating these problems. The problem areas covered are: fear and anxiety problems; depression, obesity; interpersonal problems; sexual dysfunction; insomnia; headache; and substance abuse.
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he purpose of this study was to evaluate the comparative cost of treating alcohol dependence with either cognitive behavioral therapy (CBT) alone or CBT combined with naltrexone (CBT+naltrexone). Two hundred ninety-eight outpatients dependent on alcohol who were consecutively treated for alcohol dependence participated in this study. One hundred seven (36%) patients received adjunctive pharmacotherapy (CBT+naltrexone). The Drug Abuse Treatment Cost Analysis Program was used to estimate treatment costs. Adjunctive pharmacotherapy (CBT+naltrexone) introduced an additional treatment cost and was 54% more expensive than CBT alone. When treatment abstinence rates (36.1% CBT; 62.6% CBT+naltrexone) were applied to cost effectiveness ratios, CBT+naltrexone demonstrated an advantage over CBT alone. There were no differences between groups on a preference-based health measure (SF-6D). In this treatment center, to achieve 100 abstainers over a 12-week program, 280 patients require CBT compared with 160 CBT+naltrexone. The dominant choice was CBT+naltrexone based on modest economic advantages and significant efficiencies in the numbers needed to treat.
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We argue that the sustained successful operation of an ES is determined by, and is dependent on, multiple organizational stakeholders. The single greatest organizational barrier to EIS success and achieving widespread organizational benefits can be attributed to the way in which different subcultures treat data critical to EIS operation. Building on Lee & Strong’s (2004) data roles we incorporate Schien’s (1996) cultural framework along with DeLone and McLean’s (2003) dimensions of IS success, unpacking the underlying drivers of behaviors as they relate to EIS data. Further, we explain the origins of data based conflict resulting in poor EIS data utilization.
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It is possible for the visual attention characteristics of a person to be exploited as a biometric for authentication or identification of individual viewers. The visual attention characteristics of a person can be easily monitored by tracking the gaze of a viewer during the presentation of a known or unknown visual scene. The positions and sequences of gaze locations during viewing may be determined by overt (conscious) or covert (sub-conscious) viewing behaviour. This paper presents a method to authenticate individuals using their covert viewing behaviour, thus yielding a unique behavioural biometric. A method to quantify the spatial and temporal patterns established by the viewer for their covert behaviour is proposed utilsing a principal component analysis technique called `eigenGaze'. Experimental results suggest that it is possible to capture the unique visual attention characteristics of a person to provide a simple behavioural biometric.
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There are many use cases in business process management that require the comparison of behavioral models. For instance, verifying equivalence is the basis for assessing whether a technical workflow correctly implements a business process, or whether a process realization conforms to a reference process. This paper proposes an equivalence relation for models that describe behaviors based on the concurrency semantics of net theory and for which an alignment relation has been defined. This equivalence, called isotactics, preserves the level of concurrency of aligned operations. Furthermore, we elaborate on the conditions under which an alignment relation can be classified as an abstraction. Finally, we show that alignment relations induced by structural refinements of behavioral models are indeed behavioral abstractions.