939 resultados para Opposition patronale
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Cette recherche s'intéresse à l'acteur patronal organisé, encore peu étudié en Amérique du Nord. Pourtant, cet acteur est fortement organisé au Québec et il exerce une influence reconnue sur les politiques publiques et les relations industrielles. Cette recherche vise à mieux comprendre la logique d’action des employeurs et les lieux où ils exercent leur influence. Plus important encore, la recherche s’interroge sur les mécanismes de diffusion utilisés par les associations patronales pour transmettre à leurs membres des orientations et des lignes directrices à adopter. Tout comme pour l’acteur syndical qui doit développer sa capacité représentative (Dufour, Hege, Levesque et Murray, 2009), nous croyons qu’il en est de même pour l’acteur patronal. Bref, cette étude cherche à comprendre comment les associations patronales vont s'assurer que leurs membres adoptent des pratiques en lien avec les positions défendues dans les institutions du marché du travail et dans la sphère des politiques publiques. Notre question de recherche est la suivante : Quels sont les mécanismes développés par les associations patronales pour diffuser leurs orientations en matière de politiques publiques et de relations du travail en vue d’influencer les pratiques locales de gestion de leurs membres? Au plan théorique, cette étude mobilise les idées développées par les approches néo-institutionnalistes pour mieux expliquer comment les acteurs vont utiliser les institutions en place pour façonner les règles dans leurs intérêts, ce qui suppose d’abord une capacité de représentation et une cohérence dans les actions entre les niveaux où se situent l’acteur. On cherche à comprendre comment les associations peuvent coordonner les actions patronales en réaction aux changements qui s’opèrent dans l’environnement institutionnel. Les associations patronales sont des entrepreneurs institutionnels (Crouch, 2005) qui sont à la recherche active d’opportunités et de leviers de pouvoir à utiliser pour maximiser leurs intérêts de leurs membres et par la même occasion, réduire les incertitudes en provenance de l’environnement (Campbell, 2004; Streeck et Thelen, 2005; Crouch, 2005). Toujours au niveau théorique, cette étude se base sur les idées avancées par la sociologie des logiques d’action. Cette approche théorique nous permet de rendre compte des niveaux sectoriel et local où s’enracinent les comportements des employeurs. Au niveau sectoriel, il existe une pluralité d’instances qui contribuent à façonner les logiques d’actions des associations patronales. La sociologie des logiques d’actions nous permet d’envisager l’association patronale comme un groupe qui dispose d’une vie qui lui est propre avec une relative autonomie de fonctionnement. La capacité d’influence de l’association serait tributaire des mécanismes de coordination de l’action utilisés pour susciter l’accord au sein du groupe. Les mécanismes de coordination de l’action devraient permettre une connexion régulière et stable entre l’association et ses membres. Cette recherche s’intéresse aux associations patronales qui ont recours à un ensemble de moyens pour diffuser les orientations privilégiées aux entreprises membres. Au plan empirique, cette recherche propose de répondre aux trois objectifs suivants : (1) mieux comprendre les formes d’organisation patronales dans les mines au Québec; (2) mieux saisir la structure et la logique d’action des associations patronales sur les politiques publiques, les relations de travail et le marché du travail et finalement (3) mieux comprendre les mécanismes développés par les associations patronales pour diffuser leurs orientations en vue d’influencer les pratiques locales de gestion de leurs membres. Pour atteindre nos objectifs de recherche, nous avons utilisé une méthodologie qualitative de recherche soit une étude de cas du secteur des mines au Québec. Cette dernière a été conduite en trois étapes : la préparation, la collecte des données et l’interprétation (Merriam, 1998). Les données de cette étude ont été recueillies à l’hiver 2012, par le biais d’entretiens semi-directifs auprès de gestionnaires d’entreprises minières et de dirigeants d’associations minières. Une analyse qualitative du contenu de ces entrevues a été effectuée en lien avec la revue de littérature et nos propositions de recherche. À cette fin, nous avons utilisé la technique de l’appariement logique de Yin (1994), ce qui nous a permis de comparer nos observations à nos propositions de recherche. Au niveau des résultats, nous avons pu constater que les associations patronales du secteur des mines au Québec, endossent davantage le rôle de porte-parole de l’industrie auprès du gouvernement que celui de développeur de services aux membres. Les actions des associations patronales s’exercent à tous les niveaux décisionnels afin d’assurer la meilleure promotion possible des intérêts des employeurs. La représentation politique représente le champ d’activité le plus important qui compose la logique d’action des associations patronales de la filière minérale québécoise. Mentionnons également que la représentation des intérêts des entreprises auprès du public et des médias est également vitale à l’action collective patronale dans un souci d’acceptabilité sociale. Les associations d’employeurs vont tenter principalement d’influencer les pratiques en relations industrielles qui permettent d’assurer une meilleure image de l’industrie et qui sont jugées prioritaires en fonction du contexte institutionnel en place. La recherche nous a permis d’observer un impact favorable et significatif à la capacité de diffusion pour cinq des sept mécanismes de diffusion faisant partie de notre modèle d’analyse. Trois de ces cinq mécanismes favorisent la capacité de diffusion descendante (transposition de la logique d’action sectorielle sur les pratiques locales des membres) et les deux autres favorisent plutôt la capacité de diffusion ascendante (transposition des enjeux locaux jugés prioritaires sur la logique d’action sectorielle). Les mécanismes qui supportent au mieux la cohésion au sein de l’association sont ceux qui impliquent une relation dynamique entre les représentants et les membres et entre les membres eux-mêmes d’où la pertinence d’une diffusion descendante et ascendante des orientations. Il est à noter qu’étant donné que cette recherche consiste en une étude de cas, des limites méthodologiques liées à la généralisation des résultats sont présentes. Il n’est pas aisé d’affirmer que les résultats de cette microanalyse soient généralisables en raison des spécificités du secteur à l’étude. En contrepartie, les analyses ont servi à l’élaboration d’un modèle qui pourra être utilisé dans des études futures.
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L’utilisation de stratégies antisyndicales est un phénomène de plus en plus préconisé par l’acteur patronal (Bronfenbrenner, 2009b). Une piste d’explication de cette croissance serait liée à l’idéologie de gestion se basant sur une amertume inhérente à l’idée de partager le pouvoir avec une tierce partie représentant des travailleurs (Dundon et al., 2006). Dans le but de faire régner cette idéologie et de conserver un environnement de travail sans présence syndicale, des multinationales se sont même positionnées ouvertement contre la syndicalisation, que l’on pense à Wal-Mart, Mc Donald’s ou Disney (Dundon et al., 2006). Avec cette puissance que les multinationales détiennent actuellement, il ne fait nul doute qu’elles exercent une influence auprès des dirigeants des plus petites entreprises (Dundon et al., 2006), ce qui pourrait expliquer ce recours accru aux stratégies antisyndicales, que ce soit avant ou après l’accréditation syndicale. Mais qu’en est-il de l’antisyndicalisme de l’acteur patronal en sol canadien? Pour certains, les employeurs canadiens pratiqueraient davantage une stratégie d’acceptation du syndicalisme comparativement à nos voisins du sud à cause notamment de la plus forte présence syndicale historique dans le système des relations industrielles canadien, des tactiques syndicales canadiennes différentes (Thomason & Pozzebon, 1998) et des lois encadrant davantage les droits d’association et de négociation collective (Boivin, 2010; Thomason & Pozzebon, 1998). Des travaux montrent cependant une réelle volonté de la part des employeurs canadiens à avoir recours à des stratégies d’opposition à la syndicalisation (Bentham, 2002; Martinello & Yates, 2002; Riddell, 2001). Selon les auteurs Martinello et Yates (2002), six pour cent (6 %) des employeurs ontariens couverts dans le cadre de leur étude n’auraient adopté aucune tactique pour éviter ou éliminer le syndicat : quatre-vingt-quatorze pour cent (94 %) des employeurs couverts ont ainsi utilisé différentes tactiques pour s’opposer au syndicalisme. C’est donc dire que l’opposition patronale face au mouvement syndical révélée par l’utilisation de diverses stratégies antisyndicales est aussi présente chez les employeurs canadiens. Peu d’études canadiennes et québécoises ont pourtant enrichi la littérature au sujet de ce phénomène. De manière générale, les travaux effectués sur la question, anglo-saxons et surtout américains, font principalement état du type de stratégies ainsi que de leur fréquence d’utilisation et proposent souvent une méthodologie basée sur une recension des décisions des tribunaux compétents en la matière ou l’enquête par questionnaire. Face à ces constats, nous avons visé à contribuer à la littérature portant sur les stratégies antisyndicales et nous avons construit un modèle d’analyse nous permettant de mieux cerner leurs effets sur les travailleurs et les syndicats. Notre recherche se démarque également de la littérature de par les démarches méthodologiques qu’elle propose. Nous avons en effet réalisé une recherche de nature qualitative, plus spécifiquement une étude de cas d’une entreprise multiétablissement du secteur du commerce au détail. Notre modèle d’analyse nous permet de dégager des constats quant aux effets de l’utilisation des stratégies patronales antisyndicales auprès des travailleurs visés et du syndicat visé, que ce soit sur les intérêts individuels, les intérêts collectifs ainsi que sur les intérêts du syndicat tels que proposés par Slinn (2008b). Également, nous cherchions à comprendre dans quelle mesure les stratégies antisyndicales contribuent à diminuer (effet paralysant) ou à augmenter (effet rebond) la propension à la syndicalisation des travailleurs visés par les stratégies, tout en tenant compte de la propension des travailleurs d’autres succursales qui n’étaient pas visés directement par cette utilisation (effet d’entraînement). Pour atteindre nos objectifs de recherche, nous avons procédé en trois phases. La phase 1 a permis de faire la recension de la littérature et de formuler des propositions théoriques à vérifier sur le terrain. La phase 2 a permis de procéder à la collecte de données grâce aux entrevues semi-dirigées réalisées à deux niveaux d’analyse : auprès de représentants syndicaux et de travailleurs. Au cours de la phase 3, nous avons procédé à la retranscription des entrevues effectuées et nous avons analysé les principaux résultats obtenus. La méthode de l’appariement logique (Yin, 2009) a été utilisée pour comparer les phénomènes observés (données issues du terrain) aux phénomènes prédits (constats de la littérature et propositions théoriques). À la suite de la réalisation de la phase 3, nous constatons que la campagne de peur a été celle qui a été la plus utilisée en réaction à la menace de présence syndicale avec les tactiques dites coercitives qui la composent : la fermeture de deux succursales, un discours devant un auditoire captif, la diffusion d’une vidéo interne, etc. De ce fait, un sentiment de peur généralisé (86 % des répondants) s’attaquant aux intérêts collectifs a été perçu à la suite de l’utilisation des tactiques antisyndicales. Par conséquent, nous avons pu observer l’effet de ces tactiques sur les travailleurs visés et sur le syndicat : elles auraient en effet gelé la propension de travailleurs d’autres succursales à se syndiquer (64 % des répondants) et donc freiné la campagne syndicale en cours. Nous constatons également que bon nombre de tactiques ont été déployées à la suite de l’accréditation syndicale en s’attaquant aux intérêts individuels. Mentionnons, pour n’en citer que quelques-uns, que les travailleurs feraient face à une plus forte discipline (72 % des répondants), qu’ils seraient victimes d’intimidation ou de menaces (80 % des répondants) et que ces tactiques provoquèrent des démissions à cause de l’ambiance de travail alourdie (50 % des répondants).
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Le succès électoral du Bloc québécois était prévisible. Il s'est également avéré significatif à court terme et aura des implications majeures dans les mois à venir. La première section de ce chapitre explique le caractère prévisible de la performance du Bloc, en montrant que le nouveau parti représentait une part importante et stable de l'électorat québécois. La deuxième partie traite du rôle du Bloc québécois à Ottawa et souligne, en particulier, la proximité idéologique du parti et de son électorat. Enfin, la troisième partie discute des possibilités qui s'offrent au Bloc et au Parti québécois dans la bataille référendaire qui s'amorce, insistant notamment sur les perceptions des électeurs moins décidés. En conclusion, une brève discussion suggère que le Bloc pourrait demeurer un acteur important dans les années à venir, même si les souverainistes perdaient leur référendum.
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The aim of this article is to reconsider the fiscal interpretation of opposition parlementaire to government policy. First, it suggests that the meaning of the remonstrances is blurred by specific constraints which make it very difficult to interpret these texts. Second, it analyses a variety of documents relating to Silhouette’s fiscal projects (1759) and shows that the real objective of the Parlement of Paris, which was never mentioned in its remonstrances, was to finance the Seven Years’ War by issuing paper-money. This reading reveals the influence of the British model of State finance, especially on the critical issue of credit, on both ministers and magistrates. In spite of this common reference, the government and the Parlement of Paris diverged in their reading of the fiscal crisis, and the political culture of the monarchy prevented the formation of a workable consensus.
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In the aftermath of the 2003 U.S.-led invasion of Iraq, scholars of international relations debated how to best characterize the rising tide of global opposition. The concept of “soft balancing” emerged as an influential, though contested, explanation of a new phenomenon in a unipolar world: states seeking to constrain the ability of the United States to deploy military force by using multinational organizations, international law, and coalition building. Soft balancing can also be observed in regional unipolar systems. Multinational archival research reveals how Argentina, Mexico, and other Latin American countries responded to expanding U.S. power and military assertiveness in the early twentieth century through coordinated diplomatic maneuvering that provides a strong example of soft balancing. Examination of this earlier case makes an empirical contribution to the emerging soft-balancing literature and suggests that soft balancing need not lead to hard balancing or open conflict.
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A look at the role that symbolism plays in the novel. In this case, as it is in many other great novels, we see that symbolism is used to enhance the mood and the atmosphere of the novel rather than adding anything of importance to the plot.
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Die vorliegende Arbeit zum kindlichen Erwerb der binären Opposition von „Möglichkeit“ und „Unmöglichkeit“ und ihrer modalen Ausdrucksweisen im Russischen ist in ihrem praktischen Teil eine Einzelfall- und Langzeitstudie, die eine Ergänzung zu den bisher veröffentlichten, durchgehend eher experimentell und statistisch orientierten Forschungsarbeiten darstellen soll.rnÜber dreieinhalb Jahre hinweg wurde kontinuierlich Sprachmaterial eines Kindes sowie einiger ungefährer Altersgenossen und Spielkameraden aufgezeichnet, geordnet und ausgewertet. Zu Beginn des Untersuchungszeitraums war die Hauptprobandin dreieinhalb Jahre alt, zum Schluß sieben Jahre. Dieses Verfahren wurde bisher für das Russische noch nicht angewandt und wird im theoretischen Teil sorgfältig begründet.rnDas Sammeln für die Fragestellung relevanten sprachlichen Materials erfordert naturgemäß einen hohen Zeit- und Arbeitsaufwand, liefert dafür aber Daten, die eine Beeinflussung durch einen vorgegebenen Versuchsaufbau ausschließen, der natürlichen, spontanen Kommunikation entspringende Äußerungen festhalten und es ermöglichen, unprovozierte Interaktion, situationsbedingte Einflüsse, das Diskursverhalten der Probanden und ähnliche, individuelle Faktoren bei der Interpretation des Sprachmaterials in angemessener Weise zu berücksichtigen.rnUm die Fülle modaler Ausdrucksweisen sinnvoll zu strukturieren, konzentriert sich die Analyse auf die kindliche Verwendung von Modalverben und Prädikative als zentrale Mittel innerhalb des „Möglichkeitsfeldes“ und richtet den Fokus dabei auf das Verb moč’. Aus diesem Grunde wurde das theoretische Fundament, das der Arbeit zugrunde liegt, zu einem nicht geringen Teil aus dem Ansatz I.V. Šatunovskijs entwickelt, der die differenzierteste Analyse der zahlreichen Bedeutungsschattierungen des Verbs moč’ vorgelegt hat. Für besonders bedeutungsvoll für die vorliegende Arbeit erweist sich die Unterscheidung von kontrollierbarer und unkontrollierbarer Möglichkeit.rnIm Rahmen der Untersuchung ließen sich die grundlegenden Entwicklungstendenzen verfolgen. Dabei wurde nicht nur versucht nachzuvollziehen, in welcher Weise sich bei einem Kind das Fundament des Sprachgebrauchs in Gestalt eines allgemeinen „Zitatenschatzes“ formiert, sondern es gelang mitunter sogar, erste Fälle der Verwendung des einen oder anderen kommunikativen Fragments mit der Bedeutung von „Möglichkeit“ / „Unmöglichkeit“ oder erste Fälle der Konfrontation des Kindes mit einer neuen Situation, die eine solche Bedeutung verlangte, und sein Sprachverhalten in diesem Moment zu fixieren.