498 resultados para Derrida’s écriture
L'oeuvre au service de la traduction : l'écriture vianesque, une invitation à la traduction créative
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Stanley Chapman n’est pas un traducteur ni même un écrivain très connu. Le volume de ses écrits originaux, qui sont d’ailleurs difficiles voire impossibles à trouver, et des traductions à son actif reste mince. Peut-être serait-il même passé complètement inaperçu, sauf bien sûr chez ses compères du Collège de ’Pataphysique, de l’Oulipo et de l’Outrapo, s’il n’avait pas traduit deux romans phares de l’écrivain français Boris Vian: L’Écume des jours et L’Arrache-coeur. La prose singulière de Vian l’aurait-elle incité à passer à l’acte d’écriture qui trouve justement sa source et se déploie dans l’acte du traduire ? Par ailleurs, les affinités intellectuelles que partageaient Vian et Chapman pourraient-elles aussi être en cause dans cette expérience du traduire ? Henri Meschonnic et Antoine Berman nous informent que la critique de la traduction a le pouvoir de révéler le rapport intime entre la pensée, l’écriture et la traduction. À partir de la « poétique du traduire » de Meschonnic et de « l’analytique de la traduction » de Berman, ce mémoire interroge en quoi Heartsnatcher, la traduction anglaise de L’Arrache-coeur, peut être considérée comme un acte de « traduire-écrire ». Étayée des notions de rythme et de signifiance, notre critique identifie les stratégies qui émergent de cette activité de création qu’est la traduction et par le fait même, révèle la manière particulière dont Stanley Chapman est parvenu à traduire L’Arrache-coeur.
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Dans cette thèse, qui interroge la mise en écriture de l’enfance dans le roman contemporain de Maurice et de la Réunion, il s’agit d’analyser les dimensions suivantes : les modalités narratives, la construction, l’évolution et les fonctions du personnage enfant dans l’économie des textes, les rapports qu’il entretient avec les membres de sa famille et de son entourage immédiat, ainsi que la relation entre ces œuvres et leur contexte social et discursif. Notre corpus inclut quatorze récits d’enfance fictionnels de dix écrivains et écrivaines des Mascareignes, publiés de 1987 à 2012 : du côté mauricien, Nathacha Appanah, Ananda Devi, Marie-Thérèse Humbert, Shenaz Patel, Amal Sewtohul et Carl de Souza; du côté réunionnais, Danielle Dambreville, François Dijoux, Axel Gauvin et Jean-François Samlong. Dans ces romans, si la diversité et l’hybridité narratives, discursives et symboliques témoignent de l’imaginaire pluriel de ces sociétés hétérogènes, l’on retrouve néanmoins certaines grandes tendances, comme une écriture axée sur la mémoire du narrateur adulte ou sur l’expérience immédiate de l’enfant; des personnages enfants principalement souffrants, mal-aimés, subalternes et révoltés; ainsi que des familles et des sociétés dont le fonctionnement, les discours et les idéologies paraissent inappropriés, voire tout à fait néfastes. Si certains de ces choix esthétiques reconduisent certaines conventions, d’autres incarnent une perspective tout à fait nouvelle, voire transgressive. Par exemple, les emprunts à d’autres formes génériques comme le conte ou le théâtre, certaines écritures tout à fait singulières, ainsi que le fréquent mélange des voix et des langages se distinguent clairement des normes établies. La maltraitance extrême des petites et jeunes filles et l’apparition de la figure de l’enfant violent semblent également inédites. Le point de vue et l’expérience de l’enfant jettent enfin un regard global, approfondi et foncièrement critique sur les sociétés mauricienne et réunionnaise du présent (surtout dans le cas mauricien) comme du passé (années 1930 à 1970), procédant ainsi à un contre-discours s’opposant aux images exotiques et bucoliques de l’île paradisiaque. Du statut de témoin à celui d’acteur, l’enfant permet à l’auteur d’aborder une série de motifs et de problématiques distinctifs de l’imaginaire et des littératures de l’océan Indien, tels que l’altérité, l’identité, l’histoire, la mémoire, etc.
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Le présent mémoire vise à détailler les particularités du discours autobiographique dans L’Ascension du Haut Mal afin de saisir la poétique de David B. comme un sceau cicatriciel permettant de rendre compte de la maladie fraternelle et d’y faire face, au moyen de stratégies autobiographiques qui consolident textuellement et visuellement l’identité de l’auteur-personnage au sein du récit. Le premier chapitre consiste en une étude sur les récits de soi en bande dessinée. Un survol historique de l’évolution de la bande dessinée autobiographique dans la francophonie européenne inscrit L’Ascension du Haut Mal dans le mouvement de contestation mené par les maisons d’édition alternatives du début des années 1990. Puis, l’état des lieux en matière de théories portant sur l’autobiographie en bande dessinée établit les critères selon lesquels cette œuvre répond au genre autobiographique. Les deux chapitres suivants correspondent aux grands axes du discours autoréférentiel de L’Ascension du Haut Mal: le postulat d’un pacte autobiographique et le récit de la construction identitaire de l’auteur. Le deuxième chapitre explique par quels moyens l’hybridité formelle, la dimension fantasmatique et le foisonnement intertextuel de l’œuvre étudiée altèrent le pacte autobiographique sans toutefois le rompre. Le troisième chapitre démontre que le développement identitaire du personnage de David B. répond à une logique d’opposition, en regard de son frère, de la société et même de la réalité, visible jusque dans l’esthétique de l’auteur. L’analyse des marques graphiques et thématiques symptomatiques des défenses élevées par David B. contre la tyrannie du Haut Mal, l’épilepsie, est effectuée.
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Ce mémoire porte sur le rapport entre la maison et la littérature dans l’œuvre de Carolina Maria de Jesus, notamment dans son livre Quarto de despejo. Étant une écrivaine pauvre issue d’une favela de São Paulo, son œuvre déborde de réflexions, témoignages et vécus qui nous révèlent la relation intrinsèque entre écrire et bâtir, la littérature et la maison et entre l’habitation et l’écriture. Il s’agit dans ce mémoire d’accompagner de près les pas de Carolina bâtissant cette œuvre tout à fait inattendue, vu ses conditions matérielles et intellectuelles (elle vivait misérablement dans un barracão, et n’avait que deux ans d’instruction); il est question ici, également, de suivre la construction de ses demeures, d’abord le barracão où elle habitait qui a été édifié avec ses propres mains, ensuite la maison en brique qu’elle a pu acheter grâce au succès de son livre et, principalement, la vraie maison à soi qui s’avère être son écriture, ses mots, le mouvement double et inséparable de bâtir et écrire qui a dicté sa vie et son œuvre. Pour trouver le vocabulaire juste pour cette approche difficile, les mots du poète Edmond Jabès nous accompagneront tout au long de notre parcours, ainsi que la pensée perçante du philosophe Gaston Bachelard.
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Dans nombre de ses œuvres, Antonin Artaud n’a eu de cesse de formuler les termes de ce que serait une poésie anarchique, une forme langagière qui permettrait d’abolir la distance entre les mots et les choses, et à laquelle sa poésie aspire sans toutefois parvenir à une telle réalisation. Devant le constat que l’anarchie décrite par Artaud ne peut rendre compte de ce qui se réalise véritablement dans son écriture, ce mémoire pose les questions suivantes : que fait donc la poésie d’Artaud? Existe-t-il une figure qui est à même de rendre compte des modalités d’écriture qui sont à l’œuvre dans les différents textes du poète français? À ces interrogations, la figure du hors-la-loi m’est apparue des plus pertinentes dans la mesure où elle offrait tout un espace à la réflexion et à la conceptualisation. À partir de cette figure, ce mémoire formule donc l’hypothèse que ce qui se joue dans la textualité d’Antonin Artaud est une poétique hors-la-Loi, c’est-à-dire une manière de subvertir, par l’usage de différents procédés littéraires, la Loi. En d’autres termes, la poétique hors-la-Loi produit des effets de dissonance au sein du Symbolique. Pour consolider cette hypothèse, je propose deux axes de réflexion étayés à partir de l’analyse des procédés d’écriture traductologique et glossolalique d’Artaud. Dans un premier temps, la subversion est entrevue à partir des notions d’espace et de territoire. Par la suite, j’étudie la subversion dans son rapport à la temporalité.
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A writer by passion and a psychiatric nurse by profession, Gisèle Pineau is described as the new feminine voice of the literature from the French Antilles (Martinique and Guadeloupe). In all her novels, she explores the human condition and more specifically that of women. Breaking the silence that oppresses Antillean women, Gisèle Pineau delves into the destinies of women from Guadeloupe, scrutinizing the environment of her island and elsewhere, reinventing the French language, and giving voice and identity to all those women who have never had the possibility to express themselves. After having introduced the author in a postcolonial context linked with the theory of the feminine writing and its expressions in Caribbean literature, the plight of women is described through the experience of their bodies in Antillean society and elsewhere. The author focuses on physical and psychological violence denouncing the treatment of women. Escaping from oppression, women look for the space to rebuild a new life and a new identity.
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par Gédéon Netter
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par Madame J[eanne] M[arie] B[ouvier] de La Mothe-Guion
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"Extrait du vocabulaire français-idéographique et idéographique-français": 14 p. (3rd group).
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"Désavoué par Charlotte Robespierre. Attribué par Quérard à Ch. Reybaud." - Bibliothèque nationale.