L'oeuvre au service de la traduction : l'écriture vianesque, une invitation à la traduction créative
Contribuinte(s) |
Buzelin, Hélène |
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Data(s) |
20/05/2015
31/12/1969
20/05/2015
30/04/2015
01/12/2014
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Resumo |
Stanley Chapman n’est pas un traducteur ni même un écrivain très connu. Le volume de ses écrits originaux, qui sont d’ailleurs difficiles voire impossibles à trouver, et des traductions à son actif reste mince. Peut-être serait-il même passé complètement inaperçu, sauf bien sûr chez ses compères du Collège de ’Pataphysique, de l’Oulipo et de l’Outrapo, s’il n’avait pas traduit deux romans phares de l’écrivain français Boris Vian: L’Écume des jours et L’Arrache-coeur. La prose singulière de Vian l’aurait-elle incité à passer à l’acte d’écriture qui trouve justement sa source et se déploie dans l’acte du traduire ? Par ailleurs, les affinités intellectuelles que partageaient Vian et Chapman pourraient-elles aussi être en cause dans cette expérience du traduire ? Henri Meschonnic et Antoine Berman nous informent que la critique de la traduction a le pouvoir de révéler le rapport intime entre la pensée, l’écriture et la traduction. À partir de la « poétique du traduire » de Meschonnic et de « l’analytique de la traduction » de Berman, ce mémoire interroge en quoi Heartsnatcher, la traduction anglaise de L’Arrache-coeur, peut être considérée comme un acte de « traduire-écrire ». Étayée des notions de rythme et de signifiance, notre critique identifie les stratégies qui émergent de cette activité de création qu’est la traduction et par le fait même, révèle la manière particulière dont Stanley Chapman est parvenu à traduire L’Arrache-coeur. Stanley Chapman is not a well known translator or writer. The sum of his original works, which are difficult – when not impossible – to find, and of his translations is modest. He would probably have gone completely unnoticed by the literary establishment – beyond the literary circle of the Collège de ’Pataphysique, the Oulipo and the Outrapo – had he not translated two of the French writer Boris Vian's most famous novels : L'Écume des jours (Froth on the Daydream) and L’Arrache-coeur (Heartsnatcher). Has Vian's singular prose incited Chapman to the act of writing, an activity which springs from, and unfolds in, the act of translating ? Moreover, could the intellectual affinities Vian and Chapman shared have also been a factor in this translating experience ? According to Henri Meschonnic and Antoine Berman, a translation criticism reveals the close interaction of thought, writing and translating. Using Meschonnic's « poetics of translation » and Berman's « translation analysis », this memoir will endeavour to determine how Heartsnatcher, the English translation of L’Arrache-coeur, can be considered an act of « translating-writing ». Taking into account such concepts as rhythm and significance (signifiance), our criticism will identify the crucial strategies that arise from this act of creation that is translation, and in so doing, will reveal the particular manner in which Stanley Chapman translated L’Arrache-coeur. |
Identificador | |
Idioma(s) |
fr |
Palavras-Chave | #Henri Meschonnic #Boris Vian #L’Arrache-coeur #Stanley Chapman #Heartsnatcher #Traduire-écrire #Poétique du traduire #Translating-writing #Poetics of translation #Language - Linguistics / Langues - Linguistique (UMI : 0290) |
Tipo |
Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |