814 resultados para naissance prématurée
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"Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de matrise en droit (LL.M.) option Droit, biotechnologies et socit"
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"Mmoire prsent la Facult des tudes suprieures en vue de l'obtention du grade de matrise en droit (LL.M.)"
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Le dsir davoir un enfant est universel. Les rcentes avances en gntique ont donn naissance au test gntique prnatal. Le diagnostic prnatal classique ou primplantatoire permet de dceler des anomalies au stade foetal ou prembryonnaire. Ce type de test gntique est offert aux parents risque de donner naissance un enfant atteint dune maladie gntique grave cependant la demande est grandissante auprs des autres couples. Il y a diverses pressions (directes ou indirectes) qui poussent les parents recourir ce type dexamen. La pression de la socit et mme ltat pousse les parents se soumettre au test qui est une source importante de stress. La pression tablit une normativit et renforce les prjugs envers les handicaps et influence la prise de dcision des parents face au rsultat. Lquipe mdicale exerce une influence et le sentiment de culpabilit de mettre un enfant malade au monde hante les parents. Bien que les progrs de la gntique ont plusieurs avantages comme de permettre des couples qui sans le dpistage prnatal nauraient pas eu denfant la libert de procrer doit rester au premier plan.
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Lamiti de mme que dautres relations intimes ont cr des difficults pour les philosophes moraux. Bien que la morale semble exiger que nous demeurions impartiaux, lamiti semble donner naissance des obligations de partialit envers nos proches. Mais cette difficult peut disparatre une fois que lon cesse de se concentrer sur la catgorisation des raisons en tant que morales ou non morales. Cette tendance classer les raisons comme morales vs. non morales nous mne accorder la place dhonneur ltiquette moral et supposer que cette catgorie est uniforme. Si nous abandonnons ces suppositions, alors les raisons donnes par nos proches ou nos amis ne nous sembleront plus problmatiques. Il sera alors possible de voir que toutes les raisons sont, en bout de ligne, egocentriques dune importante faon, et que la dlibration doit toujours provenir dune perspective egocentrique.
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Lamiti et lamour romantique sont, de par leur nature, des relations exclusives. Cet article suggre que lon peut mieux comprendre la nature de lexclusivit dont il est question en comprenant lerreur au coeur de la vision du raisonnement pratique que je nomme le point de vue englobant . Selon le PVE, pour que le raisonnement pratique soit rationnel, il doit sagir dun processus ayant pour but de choisir la meilleure alternative possible partir dune perspective qui est aussi dtache et objective que possible. Quoique cette vision cherche tre neutre lgard des porteurs de valeurs, elle incorpore en fait un biais contre les porteurs de valeurs qui ne peuvent tre apprcis qu partir dune perspective qui nest pas dtache - qui ne peuvent tre apprcis, par exemple, que par les agents qui sont engags long terme envers les valeurs en question. Dans le contexte des relations personnelles, de tels engagements tendent donner naissance la sorte dexclusivit qui caractrise lamiti et lamour romantique ; ils empchent lagent dtre impartial entre les besoins, les intrts, etc. de la personne qui lui est chre, dune part, et ceux des autres, dautre part. Je suggre que dans de tels contextes les besoins et les revendications des autres personnes peuvent tre rduites au silence, de la mme manire que, comme le suggre John McDowell, les tentations de limmoralit sont, pour lagent vertueux, rduites au silence.
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Depuis quelques annes, lurbanisme tend considrer de plus en plus la question patrimoniale. Au Qubec, cest suite ladoption, en 1980, de la Loi sur lamnagement et lurbanisme que fut formellement introduite la donne patrimoniale dans la pratique urbanistique. Bien que cette pratique tente aujourdhui de poser la conservation du patrimoine bti comme lune de ses proccupations, elle ne parvient pas lassumer compltement. En nous basant sur la dfinition du patrimoine urbain telle que propose par Gustavo Giovannoni, nous voulons, par cette tude, amorcer une rflexion sur les enjeux dune approche urbanistique du patrimoine urbain. Nous proposons dans un premier temps un survol de lvolution de la notion de patrimoine urbain. Cette volution est mise en relation avec la constitution dun regard sur le patrimoine bti qubcois. Nous analysons, par la suite, trois moments cls dans la constitution dun tel regard. La mise en contexte de la naissance de lurbanisme qubcois constitue, quant elle, le troisime et avant-dernier volet de notre rflexion. la lumire de cette analyse, nous considrons que le regard de lurbaniste, pos sur le patrimoine bti, tmoigne encore aujourdhui dun dsintrt pour la forme. Labandon du domaine du physico-spatial au profit dune gestion rationnelle de la ville a engendr une mconnaissance des processus de constitution des ensembles btis et du rle des formes spcialises polarisantes. Une vritable approche urbanistique du patrimoine bti ne saurait passer que par la reconnaissance des processus morphogntiques des ensembles urbains anciens et de leur inscription dans la ville contemporaine.
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Diffrentes translocations gnomiques sont frquemment associes l'apparition de leucmies mylodes aigus (LMA). Ces translocations gnomiques rsultent de lassemblage de deux gnes conduisant la production d'une protine de fusion. C'est le cas de la translocation t (3; 5) (q25.1; q34) impliquant le suppresseur tumoral NPM et l'oncogne MLF1 donnant naissance la protine de fusion NPM-MLF1. Gnralement, les gnes impliqus dans ces translocations contrlent la croissance cellulaire, la diffrenciation ou la survie cellulaire. Cependant, pour NPM-MLF1 les causes du gain ou de la perte de fonction associe la translocation demeurent inconnues car nous ne savons pas comment cette translocation peut favoriser ou participer l'avnement de la LMA. Le but de ce travail est danalyser le rle de NPM-MLF1 dans le cancer et dexaminer comment son activit contribue la leucmie en faisant des tudes dinteractions protine/protine. En effet, ltude de la fonction dune protine implique souvent de connatre ses partenaires dinteractions. Pour ce faire, la technique de double hybride dans la souche de levure AH109 a t utilise. Tout dabord, les ADN complmentaires (ADNc) de MLF1, NPM1 et de NPM-MLF1, MLF1-Like (une partie de MLF1 de lacide amin 94 157) normaux et muts du domaine MTG8-Like constitu des acides amins (a.a.) 151 164 de MLF1 (except NPM) ont t clons dans un vecteur d'expression de levure pGBKT7. Les ADNc de GFI-1, mSin3A, PLZF, HDAC1 et HDAC3 ont t clons dans le plasmide pGADT7 de faon crer des protines de fusion synthtiques avec le domaine de liaison l'ADN et de trans-activation de la protine GAL4. Le plasmide pGBKT7 possde un gne TRP1 et pGADT7 un gne LEU2 qui permettent la slection des clones insrs dans la levure. Aussi, le pGBKT7 a un pitope c-myc et pGADT7 un pitope HA qui permet de voir lexpression des protines par buvardage de type Western. Aprs la transformation des levures les interactions protine/protine ont t observes en vrifiant lexpression des gnes rapporteurs HIS3, LacZ, MEL1, ADE2 de la levure en utilisant des milieux de slection YPD/-Leu/-Trp, YPD/-Leu/-Trp/-His, YPD/-Leu/-Trp/-His/-Ade, YPD/-Leu/-Trp/+ X-Gal, YPD/-Leu/-Trp/ + X--Gal. Ensuite, les interactions trouves par double-hybride ont t vrifies dans les cellules rythroleucmiques K562 par immuno-prcipitation (IP) de protines suivies de buvardages Westerns avec les anticorps appropris. NPM-MLF1, MLF1, MTG8, MLF1-Like surexprims dans les cellules K562 ont t clons dans le plasmide pOZ-FH-N. pOZ-FH-N possde un rcepteur IL-2 qui permet de slectionner les cellules qui lexpriment ainsi quun tag Flag-HA qui permet de voir lexpression des protines par buvardage-Western. Les rsultats du double-hybride suggrent une interaction faible de NPM-MLF1 avec HDAC1, HDAC3 et mSin3A ainsi quune interaction qui semble plus vidente entre NPM-MLF1 et PLZF, GFI-1. NPM interagit avec GFI-1 et mSin3A. Aussi, MLF1 et MLF1-Like interagissent avec HDAC1, HDAC3, GFI-1, PLZF mais pas avec mSin3A. Les IP suggrent que NPM-MLF1 interagit avec HDAC1, HDAC3, mSin3A et PLZF. MLF1 et MLF1-Like interagissent avec HDAC1, HDAC3 et mSin3A. Linteraction de NPM-MLF1 avec GFI-1, MLF1 et MLF1-Like avec PLZF et GFI-1 na pas encore t vrifie par IP. Ainsi, nos observations permettent de suggrer que NPM-MF1, MLF1 et NPM pourraient jouer un rle dans la transcription et la rgulation de lexpression de certains gnes importants dans lhmatopose et une varit de processus cellulaires parce quils interagissent avec diffrents corpresseurs. En dterminant les partenaires protiques de MLF1, NPM et NPM-MLF1, leurs fonctions et comment NPM-MLF1 influence et modifie le fonctionnement cellulaire normal; il sera possible de renverser le processus de LMA favoris par la t (3; 5) NPM-MLF1 par la technologie dinterfrence lARN.
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Le virus Epstein-Barr (VEB) est fortement associ au dveloppement de syndromes lymphoprolifratifs (SLP) en greffe pdiatrique. Ce virus a la capacit dimmortaliser les lymphocytes B et de provoquer leur prolifration incontrle chez lhte immunodprim. Plusieurs tudes dmontrent que le cycle lytique du virus jouerait un rle primordial dans la gense des SLP en produisant des particules virales pouvant infecter les cellules B adjacentes. Chez un individu immunodprim, ces cellules B nouvellement infectes peuvent donner naissance une expansion lymphocytaire. Le projet prsent dans ce mmoire fait partie dun programme de recherche visant lucider le rle de linfection productive par le VEB dans le dveloppement des SLP. Lobjectif prcis de ce projet est de dvelopper un anticorps monoclonal chimre contre la glycoprotine gp350 du VEB dans le but de neutraliser le virus et dainsi prvenir son entre dans les cellules B. Notre laboratoire a construit une version chimre de lanticorps monoclonal murin 72A1, lequel se lie la gp350 et bloque linfection. Les premiers essais ont rvl la prsence de chanes non fonctionnelles (aberrantes) dans lhybridome produisant lanticorps 72A1. La construction de la chane lgre authentique est maintenant complte alors que celle de la chane lourde est toujours en cours. Le processus de caractrisation de lanticorps chimre inclura des essais de cytotoxicit mdiation cellulaire dpendante des anticorps (ADCC). Dans cette optique, une ligne cellulaire exprimant de faon stable la gp350 a t tablie. Notre anticorps chimre anti-gp350 pourrait ventuellement tre utilis comme thrapie prventive chez les greffs prsentant un risque lev de SLP en empchant linfection des cellules B adjacentes.
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Aujourdhui, la satisfaction des utilisateurs des services de sant est reconnue comme une mesure de la qualit des soins. Au Qubec, le cong prcoce en obsttrique constitue la norme pour les mres ayant donn naissance un bb en sant. Selon la littrature, cette pratique nentrane pas de rpercussions ngatives pour la sant des mres et de leur nouveau-n condition quun suivi adquat soit assur. Dautre part, bien quil semble que la diminution de la dure du sjour hospitalier soit apprcie par les mres, peu de donnes sont disponibles relativement aux caractristiques menant lapprciation du suivi postnatal. Objectifs : Cette tude sintresse principalement la premire visite domicile effectue par une infirmire suite au cong prcoce en obsttrique. Dans un premier temps, elle vise tracer un portrait des mres en fonction du dlai de la premire visite domicile et, dans un second temps, connatre les facteurs associs lapprciation, par les mres, du dlai de cette visite. Mthode : Les donnes de cette tude ont t recueillies au Qubec, entre janvier 2002 et janvier 2003, lors dune enqute tlphonique effectue auprs de mres de bbs ns en sant, un mois suivant leur accouchement vaginal sans complication (n=1548). Pour nos analyses, nous avons retranch les mres ayant eu une dure de sjour de plus de 60 heures, une grossesse de moins de 37semaines et un bb pesant moins de 2500 g la naissance. Notre chantillon se compose donc de 1351 mres. Rsultats : 86,2 % des mres ont reu une offre de visite domicile. La majorit (80.2 %) des mres ont reu la visite dans les trois premiers jours suivant leur retour la maison, dont prs du tiers (28,1 %), dans les 24 premires heures. Comparativement aux mres visites au deuxime ou troisime jour suivant le cong, celles visites dans les 24 premires heures ont jug la dure de sjour hospitalier trop courte (p=0,018) et reu un appel de linfirmire qui a dur plus longtemps (p=0, 009). De plus, au moment du cong, elles peroivent leur bb en moins bonne sant (p=0,029). Elles ont aussi accouch dun bb plus petit (p=0,052) qui a tendance avoir prsent des signes dictres pendant le sjour hospitalier (p=0,100). Dautre part, la majorit des mres (86,4 %) disent que le dlai de la premire visite domicile est adquat alors que 11,6 % le jugent trop court et 2,3 % trop long. Pour les mres visites au premier jour, lanalyse multivarie rvle que certaines caractristiques et certains besoins sont associs la perception que le dlai de la visite est trop court : une seule visite postnatale, un revenu familial de plus de 40 000 $, la perception que la dure de sjour est trop longue et le fait de ne pas allaiter. Pour les mres qui reoivent la visite au deuxime et troisime jour, ce sont, seulement, le fait davoir t au rendez-vous mdical et le fait davoir reu une seule visite qui sont associs la perception que le dlai de la visite est trop court. Pour conclure, au Qubec, le programme de suivi postnatal universel semble en mesure doffrir une visite domicile dans les dlais prescrits une majorit de mres. Les rsultats de cette tude suggrent que le dlai de la premire visite domicile nest pas optimal pour toutes les mres et permettent denvisager que certaines mres auraient souhait recevoir une seconde visite plus tardivement au cours de la priode postnatale. Dautres recherches devront tre effectues afin de parfaire nos connaissances relativement au moment idal pour raliser les interventions postnatales.Mots clefs : Satisfaction, apprciation des utilisateurs, qualit des soins, programme universel, suivi postnatal, cong prcoce en obsttrique, visite domicile, dlai de la visite, provision des services.
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Toujours en volution le droit maritime est constamment en train de se moderniser. Depuis ses dbuts Ie droit maritime essaie de s'adapter aux ralits de son temps. Le changement fut lent et difficile atteindre. Au dpart la pratique voulait qu'un transporteur maritime puisse chapper presque toute responsabilit. L'application des coutumes du domaine et du droit contractuel avait laiss place aux abus et aux ingalits de pouvoir entre transporteurs maritimes et chargeurs/propritaires de marchandises. La venue du vingtime sicle changea tout. L'adoption des Rgles de la Haye, Haye / Nisby et Hambourg a transforme Ie systme de transport de marchandise par mer tel qu'on Ie connaissait jusqu' date. Ainsi une volution graduelle marqua l'industrie maritime, paralllement Ie droit maritime se dveloppa considrablement avec une participation judiciaire plus active. De nos jours, les transporteurs maritimes sont plus responsables, or cela n'empche pas qu'ils ne sont pas toujours capables de livrer leurs cargaisons en bonne condition. Chaque fois qu'un bateau quitte Ie port lui et sa cargaison sont en danger. De par ce fait, des biens sont perdus ou endommages en cours de route sous la responsabilit du transporteur. Malgr les changements et l'volution dans les oprations marines et l'administration du domaine la ralit demeure telle que Ie transport de marchandise par mer n' est pas garanti it. cent pour cent. Dans les premiers temps, un transporteur maritime encourait toutes sortes de prils durant son voyage. Consquemment les marchandises taient exposes aux pertes et dangers en cours de route. Chaque anne un grand nombre de navires sont perdu en mer et avec eux la cargaison qu'ils transportent. Toute la modernisation au monde ne peut liminer les hauts risques auxquels sont exposes les transporteurs et leurs marchandises. Vers la fin des annes soixante-dix avec la venue de la convention de Hambourg on pouvait encore constater que Ie nombre de navires qui sont perdus en mer tait en croissance. Ainsi mme en temps moderne on n'chappe pas aux problmes du passe. "En moyenne chaque jour un navire de plus de 100 tonneaux se perd corps et biens (ceci veut dire: navire et cargaison) et Ie chiffre croit: 473 en 1978. Aces sinistres majeurs viennent s'ajouter les multiples avaries dues au mauvais temps et les pertes pour de multiples raisons (marquage insuffisant, erreurs de destination...). Ces prils expliquent : (1) le systme de responsabilit des transporteurs ; (2) la limitation de responsabilit des propritaires de navires; ... " L'historique lgal du systme de responsabilit et d'indemnit des armateurs dmontre la difficult encourue par les cours en essayant d'atteindre un consensus et uniformit en traitant ses notions. Pour mieux comprendre les diffrentes facettes du commerce maritime il faut avoir une comprhension du rle des armateurs dans ce domaine. Les armateurs reprsentent Ie moyen par lequel le transport de marchandises par mer est possible. Leur rle est d'une importance centrale. Par consquent, le droit maritime se retrouve face des questions complexes de responsabilits et d'indemnits. En particulier, la validit de l'insertion de clauses d'exonrations par les transporteurs pour se librer d'une partie ou de toutes leurs responsabilits. A travers les annes cette pratique a atteint un tel point d'injustice et de flagrant abus qu'il n'est plus possible d'ignorer Ie problme. L'industrie en crise se trouve obliger d'affronter ces questions et promouvoir Ie changement. En droit commun, l'armateur pouvait modifier son obligation prima facie autant qu'il le voulait. Au cours des ans, ces clauses d'exception augmentaient en nombre et en complexit au point qu'il devenait difficile de percevoir quel droit on pouvait avoir contre Ie transporteur. Les propritaires de marchandise, exportateurs et importateurs de marchandises i.e. chargeurs, transporteurs, juristes et auteurs sont d'avis qu'il faut trouver une solution relative aux questions des clauses d'exonrations insres dans les contrats de transport sous connaissement. Plus prcisment ces clauses qui favorisent beaucoup plus les armateurs que les chargeurs. De plus, depuis longtemps la notion du fardeau de preuve tait obscure. Il tait primordial pour les pays de chargeurs d'atteindre une solution concernant cette question, citant qu'en pratique un fardeau trs lourd leur tait impose. Leur dsir tait de trouver une solution juste et quitable pour toutes les parties concernes, et non une solution favorisant les intrts dun cot seulement. Le transport par mer tant en grande partie international il tait vident qu'une solution viable ne pouvait tre laisse aux mains d'un pays. La solution idale devait inclure toutes les parties concernes. Malgr le dsir de trouver une solution globale, le consensus gnral fut long atteindre. Le besoin urgent d'uniformit entre les pays donna naissance plusieurs essais au niveau prive, national et international. Au cours des ans, on tint un grand nombre de confrences traitant des questions de responsabilits et d'indemnits des transporteurs maritimes. Aucun succs n'est atteint dans la poursuite de l'uniformit. Consquemment, en 1893 les tats Unis prennent la situation en mains pour rgler le problme et adopte une loi nationale. Ainsi: Les ractions sont venues des tats Unis, pays de chargeurs qui supportent mal un systme qui les dsavantage au profit des armateurs traditionnels, anglais, norvgiens, grecs... Le Harter Act de 1893 tablit un systme transactionnel, mais impratif... 2 On constate qu'aux tats Unis la question des clauses d'exonrations tait enfin rgie et par consquent en grande partie leur application limite. L'application du Harter Act n'tant pas au niveau international son degr de succs avait des limites. Sur Ie plan international la situation demeure la mme et Ie besoin de trouver une solution acceptable pour tous persiste. Au dbut du vingtime sicle, I'utilisation des contrats de transport sous connaissement pour Ie transport de marchandise par mer est pratique courante. Au coeur du problme les contrats de transport sous connaissement dans lesquels les armateurs insrent toutes sortes de clauses d'exonrations controverses. II devient vident qu'une solution au problme des clauses d'exonrations abusives tourne autour d'une rglementation de l'utilisation des contrats de transport sous connaissement. Ainsi, tout compromis qu'on peut envisager doit ncessairement rgir la pratique des armateurs dans leurs utilisations des contrats de transport sous connaissement. Les annes antrieures et postrieures la premire guerre mondiale furent marques par I'utilisation croissante et injuste des contrats de transport sous connaissement. Le besoin de standardiser la pratique devenait alors pressant et les pays chargeurs s'impatientaient et rclamaient l'adoption d'une lgislation semblable au Harter Act des tats Unis. Une chose tait certaine, tous les intrts en cause aspiraient au mme objectif, atteindre une acceptation, certitude et unanimit dans les pratiques courantes et lgales. Les Rgles de la Haye furent la solution tant recherche. Ils reprsentaient un nouveau rgime pour gouverner les obligations et responsabilits des transporteurs. Leur but tait de promouvoir un systme bien balance entre les parties en cause. De plus elles visaient partager quitablement la responsabilit entre transporteurs et chargeurs pour toute perte ou dommage causes aux biens transportes. Par consquent, l'applicabilit des Rgles de la Haye tait limite aux contrats de transport sous connaissement. Avec le temps on a reconnu aux Rgles un caractre international et on a accepte leur place centrale sur Ie plan global en tant que base des relations entre chargeurs et transporteurs. Au dpart, la rception du nouveau rgime ne fut pas chaleureuse. La convention de la Haye de 1924 fut ainsi sujette une opposition massive de la part des transporteurs maritimes, qui refusaient l'imposition d'un compromis affectant l'utilisation des clauses d'exonrations. Finalement Ie besoin d'uniformit sur Ie plan international stimula son adoption en grand nombre. Les rgles de la Haye furent pour leur temps une vraie innovation une catalyse pour les reformes futures et un modle de russite globale. Pour la premire fois dans 1'histoire du droit maritime une convention internationale rgira et limitera les pratiques abusives des transporteurs maritimes. Les rgles ne laissent pas place aux incertitudes ils stipulent clairement que les clauses d'exonration contraire aux rgles de la Haye seront nulles et sans valeur. De plus les rgles noncent sans quivoque les droits, obligations et responsabilits des transporteurs. Nanmoins, Ie commerce maritime suivant son cours est marque par le modernisme de son temps. La pratique courante exige des reformes pour s'adapter aux changements de l'industrie mettant ainsi fin la priode d'harmonisation. Les rgles de la Haye sous leur forme originale ne rpondent plus aux besoins de l'industrie maritime. Par consquent la fin des annes soixante on adopte les Rgles de Visby. Malgr leur succs les rgles n'ont pu chapper aux nombreuses critiques exprimant l'opinion, qu'elles taient plutt favorables aux intrts des transporteurs et au dtriment des chargeurs. Rpondant aux pressions montantes on amende les Rgles de la Haye, et Ie 23 fvrier 1968 elles sont modifies par Ie protocole de Visby. Essayant de complaire l'insatisfaction des pays chargeurs, l'adoption des Rgles de Visby est loin d'tre une russite. Leur adoption ne remplace pas le rgime de la Haye mais simplement met en place un supplment pour combler les lacunes du systme existant. Les changements qu'on retrouve dans Visby n'tant pas d'une grande envergure, la reforme fut critique par tous. Donnant naissance des nouveaux dbats et enfin une nouvelle convention. Visby tant un chec, en 1978 la rponse arrive avec l'instauration d'un nouveau rgime, diffrent de son prdcesseur (Hay/Haye-Visby). Les Rgles de XI Hambourg sont Ie rsultat de beaucoup d'efforts sur Ie plan international. Sous une pression croissante des pays chargeurs et plus particulirement des pays en voie de dveloppement la venue d'un nouveau rgime tait invitables. Le bon fonctionnement de l'industrie et la satisfaction de toutes les parties intresses ncessitaient un compromis qui rpond aux intrts de tous. Avec l'aide des Nations Unis et la participation de toutes les parties concernes les Rgles de Hambourg furent adoptes. Accepter ce nouveau rgime impliqua le dbut d'un nouveau systme et la fin d'une poque centre autour des rgles de la Haye. II n'y a aucun doute que les nouvelles rgles coupent les liens avec Ie passe et changent Ie systme de responsabilit qui gouverne les transporteurs maritimes. L'article 4(2) de la Haye et sa liste d'exception est limin. Un demi-sicle de pratique est mis de cot, on tourne la page sur les expriences du passe et on se tourne vers une nouvelle future. Il est clair que les deux systmes rgissant Ie droit maritime visent Ie mme but, une conformit internationale. Cette thse traitera la notion de responsabilit, obligation et indemnisation des transporteurs maritimes sous les rgles de la Haye et Hambourg. En particulier les difficults face aux questions d'exonrations et d'indemnits. Chaque rgime a une approche distincte pour rsoudre les questions et les inquitudes du domaine. Dun cot, la thse dmontrera les diffrentes facettes de chaque systme, par la suite on mettra l'accent sur les points faibles et les points forts de chaque rgime. Chaque pays fait face au dilemme de savoir quel rgime devrait gouverner son transport maritime. La question primordiale est de savoir comment briser les liens du passe et laisser les Rgles de la Haye dans leur place, comme prdcesseur et modle pour Ie nouveau systme. Il est sr qu'un grand nombre de pays ne veulent pas se dpartir des rgles de la Haye et continuent de les appliquer. Un grand nombre d'auteurs expriment leurs dsaccords et indiquent qu'il serait regrettable de tourner le dos tant d'annes de travail. Pour se dpartir des Rgles de la Haye, il serait une erreur ainsi qu'une perte de temps et d'argent. Pendant plus de 50 ans les cours travers Ie monde ont russi instaurer une certaine certitude et harmonisation sur Ie plan juridique. Tout changer maintenant ne semble pas logique. Tout de mme l'vident ne peut tre ignorer, les Rgles de la Haye ne rpondent plus aux besoins du domaine maritime moderne. Les questions de responsabilit, immunit, fardeau de preuve et conflit juridictionnel demeurent floues. La lgislation internationale ncessite des reformes qui vont avec les changements qui marque l'volution du domaine. Les prcurseurs du changement dcrivent les Rgles de la Haye comme archaques, injustes et non conforme au progrs. Elles sont connues comme Ie produit des pays industrialises sans l'accord ou la participation des pays chargeurs ou en voie de dveloppement. Ainsi I'adoption des Rgles de Hambourg signifie Ie remplacement du systme prcdent et non pas sa reforme. L'article 5(1) du nouveau systme dcrit un rgime de responsabilit base sur la prsomption de faute sans recours une liste d'exonration, de plus les nouvelles rgles tendent la priode de responsabilit du transporteur. Les Rgles de Hambourg ne sont peut tre pas la solution idale mais pour la premire fois elle reprsente les intrts de toutes les parties concernes et mieux encore un compromis accepte par tous. Cela dit, il est vrai que Ie futur prochain demeure incertain. II est clair que la plupart des pays ne sont pas presses de joindre ce nouveau rgime aussi merveilleux soit-il. Le dbat demeure ouvert Ie verdict dlibre encore. Une chose demeure sure, l'analyse dtaille du fonctionnement de Hambourg avec ses dfauts et mrites est loin d'tre acheve. Seulement avec Ie recul on peut chanter les louanges, la russite ou I'insuccs d'un nouveau systme. Par consquent, Ie nombre restreint des parties y adhrents rend l'analyse difficile et seulement thorique. Nanmoins il y'a de l'espoir qu'avec Ie temps l'objectif recherche sera atteint et qu'un commerce maritime rgi par des rgles et coutumes uniformes it. travers Ie globe sera pratique courante. Entre temps la ralit du domaine nous expose it. un monde divise et rgi par deux systmes.
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Le testicule assure la production des spermatozodes et la scrtion de la testostrone. Chaque fonction est assume par un compartiment cellulaire distinct: lpithlium sminifre et le tissu interstitiel. Le cholestrol, prsent dans les deux compartiments, est un compos indispensable aux membranes cellulaires et un prcurseur essentiel de la testostrone. Dans le compartiment interstitiel, environ 40 % du cholestrol utilis pour la production hormonale est import du sang partir des lipoprotines HDL et/ou LDL. Dans lpithlium sminifre, la cellule de Sertoli assure le contrle et le maintien de la spermatogense. Elle a la capacit de synthtiser du cholestrol partir de lactate in vitro, nanmoins, il ny a pas dvidence quelle le fait in vivo. De plus il existe, au niveau des tubules sminifres, une barrire hmato-testiculaire qui empche le libre passage de plusieurs composs sanguins, y compris le cholestrol. Nous avons test lhypothse quil existe des moyens dimportation du cholestrol sanguin, mais aussi lexportation du cholestrol intra-tissulaire, qui contourneraient cette barrire et qui contribueraient au maintien du taux intratubulaire du cholestrol compatible avec le bon droulement de la spermatogense. Nous avons compar les taux de variation de lexpression de lARNm et de la protine des transporteurs slectifs de cholestrol SR-BI, SR-BII, CD36 et ABCA1 aux taux de variation du cholestrol libre et estrifi au cours de la spermatogense chez les souris normales durant le dveloppement postnatal. Afin de mieux apprcier le niveau dimplication de chacun de ces rcepteurs, nous avons examin comment la suppression du gne dune enzyme comme la lypase hormono-sensible (HSL) ou de celui dun transporteur de cholestrol comme SR-BI, CD36 ou NPC1 tait compense et comment cette suppression affectait le taux de cholestrol libre et estrifi dans chacun des deux compartiments cellulaires du testicule. Nous avons dans un premier temps mis au point une nouvelle technique disolation des testicules en fraction enrichie en tissu interstitiel (ITf) et en tubules sminifres (STf) qui a lavantage de mieux prserver lintgrit des formes phosphoryles et glycosyles des protines compare aux techniques prexistantes. Les rsultats de nos analyses ont montr que lexpression de SR-BI et CD36 taient maximales dans les ITf au moment o les souris ont complt leur maturit sexuelle et o le niveau de synthse de la testostrone tait maximal. Dans les tubules sminifres, lexpression maximale de SR-BI et le taux le plus lev de cholestrol estrifi taient mesurs de faon concomitante 35 jours aprs la naissance, au moment o la premire vague de lactivit spermatogntique tait complte. Lexpression de lABCA1 tait maximale au moment o le taux de cholestrol tait lev et minimale au moment o le taux de cholestrol tait le plus bas, alors que le niveau dexpression de CD36 tait maximal chez ladulte au moment o le taux de spermiation tait le plus lev. Lexpression de SR-BII variait peu dans les deux compartiments cellulaires durant le dveloppement. La suppression gntique de la HSL et de NPC1, qui cause une infertilit chez les souris mles, tait accompagne dune accumulation de cholestrol libre et estrifi dans les tubules sminifres. Par contre, la suppression gntique de SR-BI et CD36, qui ne causent pas dinfertilit chez les souris mles tait sans impact significatif sur le taux de cholestrol intratubulaire. Nous avons montr que linvalidation gntique dun transporteur slectif ou dune enzyme du mtabolisme du cholestrol tait accompagne dun ensemble de mcanismes de compensation visant maintenir le taux de cholestrol libre aux niveaux semblables ceux mesurs dans les fractions tissulaires de souris normales. Ensemble, nos rsultats ont montr que lexpression des transporteurs slectifs de cholestrol SR-BI, SR-BII, CD36 et ABCA1 variait en fonction de la spermatogense et du taux intratesticulaire du cholestrol suggrant leur contribution au maintien de lhomostasie du cholestrol intratesticulaire.
Resumo:
La dpression postnatale (DP) est un problme de sant publique trs frquent dans diffrentes cultures (Affonso et al, 2000). En effet, entre 10% 15% des mres souffrent dune symptomatogie dpressive ainsi que lindiquent Gorman et al. (2004). La prvention de la DP est lobjectif de diffrents programmes prnatals et postnatals (Dennis, 2005; Lumley et al, 2004). Certains auteurs notent quil est difficile davoir accs aux femmes risque aprs la naissance (Evins et al, 2000; Georgiopoulos et al, 2001). Mais, les femmes frquentent les centres de sant pendant la grossesse et il est possible didentifier les cas risque partir des symptmes prnataux dpressifs ou somatiques (Riguetti-Veltema et al, 2006); dautant plus quun grand nombre de facteurs de risque de la DP sont prsents pendant la grossesse (OHara et Gorman, 2004). Cest pourquoi cette tude fut initie pendant le premier trimestre de la grossesse partir dune dtection prcoce du risque de DP chez n= 529 femmes de classes moyenne et dfavorise, et, cela, au moyen dun questionnaire valid utilis laide dune entrevue. Ltude sest effectue dans trois villes : Barcelone, Figueres, et Bziers au cours des annes 2003 2005. Objectif gnral : La prsente tude vise valuer les effets dun programme prnatal de groupes de rencontre appliqu dans la prsente tude chez des couples de classe socioconomique non favorise dont les femmes sont considres comme risque de dpression postnatale. Lobjectif spcifique est de comparer deux groupes de femmes (un groupe exprimental et un groupe tmoin) par rapport aux effets du programme prnatal sur les symptmes de dpression postnatale mesurs partir de la 4me semaine aprs laccouchement avec lchelle EPDS. Hypothse: Les femmes participant au programme prnatal de groupe adress aux couples parentaux, compos de 10 sances hebdomadaires et inspir dune orientation psychosomatique prsenteront, au moins, un taux de 6% infrieur de cas risque de dpression postnatale que les femmes qui ne participent pas, et cela, une fois values avec lchelle EPDS (12) 4 semaines aprs leur accouchement. Matriel et mthode: La prsente tude valuative est base sur un essai clinique randomis et longitudinal; il stend de la premire ou deuxime visite dchographie pendant la grossesse un moment situ entre la 4me et la 12me semaine postnatale. Les participants ltude sont des femmes de classes moyenne et dfavorise identifies risque de DP et leur conjoint. Toutes les femmes rpondant aux critres dinclusion la priode du recrutement ont effectu une entrevue de slection le jour de leur chographie prnatale lhpital (n=529). Seules les femmes indiquant un risque de DP furent slectionnes (n= 184). Par la suite, elles furent distribues de manire alatoire dans deux groupes: exprimental (n=92) et tmoin (n=92), au moyen dun programme informatique appliqu par un statisticien considrant le risque de DP selon le questionnaire valid par Riguetti-Veltema et al. (2006) appliqu laide dune entrevue. Le programme exprimental consistait en dix sances hebdomadaires de groupe, de deux heures et vingt minutes de dure ; un appel tlphonique entre sances a permis dassurer la continuit de la participation des sujets. Le groupe tmoin a eu accs aux soins habituels. Le programme exprimental commenait la fin du deuxime trimestre de grossesse et fut appliqu par un mdecin et des sages-femmes spcialement prpares au pralable; elles ont dirig les sances prnatales avec une approche psychosomatique. Les variables associes la DP (non psychotique) comme la symptomatologie dpressive, le soutien social, le stress et la relation de couple ont t values avant et aprs la naissance (pr-test/post-test) chez toutes les femmes participantes des deux groupes (GE et GC) utilisant : lchelle EPDS (Cox et al,1987), le Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), lvaluation du stress de Holmes et Rahe (1967) et, lchelle dajustement dyadique de Spanier (1976). La collecte des donnes prnatales a eu lieu lhpital, les femmes recevaient les questionnaires la fin de lentrevue, les compltaient la maison et les retournaient au rendez-vous suivant. Les donnes postnatales ont t envoyes par les femmes utilisant la poste locale. Rsultats: Une fois valus les symptmes dpressifs postnatals avec lchelle EPDS entre la 4me et la 12me semaine postnatale et considrant le risque de DP au point de csure 12 de lchelle, le pourcentage de femmes risque de DP est de 39,34%; globalement, les femmes tudies prsentent un taux lev de symptomatologie dpressive. Les groupes tant comparables sur toutes les variables prnatales, notons une diffrence dans lvaluation postnatale de lEPDS (12) de 11,2% entre le groupe C et le groupe E (45,5% et 34,3%). Et la diffrence finale entre les moyennes de lEPDS postnatal est de 1,76 ( =11,10 6,05 dans le groupe C et =9,34 5,17 dans le groupe E) ; cette diffrence saproche de la limite de la signification (p=0,08). Ceci est d un certain nombre de facteurs dont le faible nombre de questionnaires bien complts la fin de ltude. Les femmes du groupe exprimental prsentent une diminution significative des symptmes dpressifs (t=2,50 / P= 0,01) comparativement au pr-test et indiquant une amlioration au contraire du groupe tmoin sans changement. Les analyses de rgression et de covariance montrent que le soutien social postnatal, les symptmes dpressifs prnatals et le stress postnatal ont une relation significative avec les symptmes dpressifs postnatals (P<0,0001 ; P=0.003; P=0.004). La relation du couple na pas eu dimpact sur le risque de DP dans la prsente tude. Par contre, on constate dautres rsultats secondaires significatifs: moins de naissances prématurées, plus daccouchements physiologiques et un plus faible taux de somatisations non spcifiques chez les mres du groupe exprimental. Recommandations: Les rsultats obtenus nous suggrent la considration des aspects suivants: 1) il faudrait appliquer les mesures pour dtecter le risque de DP la priode prnatale au moment des visites dchographie dont presque toutes les femmes sont atteignables; il est possible dutiliser ce moment un questionnaire de dtection valid car, son efficacit semble dmontre; 2) il faudrait intervenir auprs des femmes identifies risque la priode prnatale condition de prolonger le programme prventif aprs la naissance, tel quindiqu par dautres tudes et par la demande frquente des femmes values. Lintervention prnatale de groupe nest pas suffisante pour viter le risque de DP chez la totalit des femmes. Cest pourquoi une troisime recommandation consisterait : 3) ajouter des interventions individuelles pour les cas les plus graves et 4) il parat ncessaire daugmenter le soutien social chez des femmes dfavorises vulnrables car cette variable sest rvle trs lie au risque de dpression postnatale.
Resumo:
Contexte: Les centres de jour offrent des interventions de groupe des personnes ges qui prsentent des incapacits, dans le but de favoriser leur maintien domicile. Des tudes rcentes tendent dmontrer quune utilisation rgulire du service serait ncessaire pour induire des effets bnfiques. Objectifs: Cette recherche visait documenter lutilisation des centres de jour par des personnes ges qui prsentent des incapacits. Elle comportait trois principaux objectifs: 1) Caractriser les utilisateurs de centre de jour et ce qui les distingue des non-utilisateurs et analyser les dterminants de lutilisation du centre de jour. 2) Explorer ladquation entre les activits offertes par les centres de jour et les caractristiques dautonomie et de sant des utilisateurs. 3) Dfinir les facteurs associs la rgularit de la participation. Mthodes: Cette recherche sappuie sur une analyse secondaire de donnes recueillies auprs de 723 personnes ges qui ont particip au projet de dmonstration SIPA (Services intgrs pour personnes ges) implant dans deux CLSC de la rgion de Montral. Lutilisation du centre de jour a t documente pendant une priode de six mois, auprs des cinq centres de jour existant sur ce mme territoire. Des informations sur le fonctionnement des centres de jour ont t obtenues par des entrevues et des rencontres de groupe auprs de coordonnateurs de ces centres. Les donnes ont t analyses laide de statistiques descriptives, danalyses en regroupement et danalyses de rgression logistique et multiple. Rsultats: Les rsultats sont prsents dans trois articles, soit un pour chacun des objectifs. Article 1: La proportion dutilisateurs de centre de jour est de 18,8% (IC-0,95: 16,0 21,7%). Les facteurs suivants augmentent la probabilit dutiliser le centre de jour: tre plus jeune (RC: 1,12; IC-0,95: 1,06 1,19); ne pas avoir une ducation universitaire (RC: 1,92; IC-0,95: 1,04 3,57); recevoir laide du CLSC pour les activits de vie quotidienne plus dune fois par semaine (RC: 1,73 et 2,48 pour aide de deux cinq fois par semaine et aide de six sept fois par semaine respectivement; IC-0,95: 1,06 2,80 et 1,22 5,06); faire partie du bassin de desserte dun centre de jour dont les cots sont moins levs (RC: 1,054 ; IC-0,95: 1,001 1,108 pour chaque augmentation de 1$); et pour les hommes seulement, avoir dj subi un accident vasculaire crbral et prsenter davantage dincapacits fonctionnelles (interaction entre le sexe et la prsence dun AVC: RC: 0,298; IC-0,95: 0,108 0,825; interaction entre le sexe et les capacits fonctionnelles mesures lOARS: RC: 1,096; IC-0,95: 1,019 1,178). De plus, on observe une plus grande probabilit dutiliser le centre de jour chez les personnes qui cohabitent avec une personne de soutien. Toutefois, cette relation ne sobserve que chez les personnes nes au Canada (interaction entre la cohabitation avec la personne de soutien et le pays de naissance: RC: 0,417; IC-0,95: 0,185 0,938). Article 2: Des analyses en regroupement ont permis de distinguer quatre profils de participants ayant des caractristiques similaires: 1) les personnes fragilises par un ge avanc et un grand nombre de problmes de sant; 2) les participants plus jeunes et plus autonomes que la moyenne, qui semblent des utilisateurs prcoces; 3) les personnes qui prsentent des incapacits dorigine cognitive; et 4) celles qui prsentent des incapacits dorigine motrice. Les activits de groupe des centres de jour ont t regroupes en huit catgories: exercices physiques; groupe spcifique pour un diagnostic ou un problme fonctionnel commun; activits fonctionnelles; stimulation cognitive; activits musicales ou de rminiscence; sports et jeux physiques; intgration sociale; prvention et promotion de la sant. Les activits les plus frquentes sont les exercices physiques et les activits dintgration sociale auxquelles ont particip plus de 90% des utilisateurs de centre de jour, et ce en moyenne respectivement 78% (23%) et 72% (24%) de leurs prsences au centre de jour. Les autres catgories dactivits rejoignent de 45% 77% des participants, et ce en moyenne 35% (15%) 46% (33%) de leurs prsences. La participation aux diverses catgories dactivits a t tudie pour chaque profil dutilisateurs et compare aux activits recommandes pour divers types de clientle. On observe une concordance partielle entre les activits offertes et les besoins des utilisateurs. Cette concordance apparat plus grande pour les participants qui prsentent des problmes de sant physique ou des incapacits dorigine motrice et plus faible pour ceux qui prsentent des symptmes dpressifs ou des atteintes cognitives. Article 3: Les participants au centre de jour y sont inscrits en moyenne raison de 1,56 (0,74) jours par semaine mais sont rellement prsents 68,1% des jours attendus. Les facteurs suivants sont associs une participation plus rgulire au centre de jour en termes de taux de prsences relles / prsences attendues: ne pas avoir travaill dans le domaine de la sant (b: ,209; IC-0,95: ,037 ,382); recevoir de laide du CLSC les jours de frquentation du centre de jour (b: ,124; IC-0,95: ,019 ,230); tre inscrit pour la journe plutt que la demi-journe (b: ,209: IC-0,95: ,018 ,399); lors de ses prsences au centre de jour, avoir une moins grande proportion dactivits de prvention et promotion de la sant (b: ,223; IC-0,95: ,044 ,402); et enfin, avoir un aidant qui prsente un fardeau moins lev pour les personnes avec une atteinte cognitive et un fardeau plus lev pour les personnes sans atteinte cognitive (interaction entre la prsence datteinte cognitive et le fardeau de laidant: b: -,008; IC-0,95: -,014 -,044). Conclusion: Conformment leur mission, les centres de jour rejoignent une bonne proportion des personnes ges qui prsentent des incapacits. Cette tude fait ressortir les caractristiques des personnes les plus susceptibles dy participer. Elle suggre la ncessit de revoir la planification des activits pour assurer une offre de services qui tienne davantage compte des besoins des participants, en particulier de ceux qui prsentent des atteintes cognitives et des symptmes de dpression. Elle dmontre aussi que lintensit dexposition au service semble faible, ce qui soulve la question des seuils dexposition ncessaires pour induire des effets favorables sur le maintien domicile et sur la qualit de vie de la clientle cible.
Resumo:
Les Cellules Endothliales Prognitrices ("Endothelial Progenitor Cells", EPCs) sont des prcurseurs endothliaux qui jouent un rle mergeant en biologie vasculaire. Les EPCs ont t localises dans le cordon ombilical, la moelle osseuse, le sang priphrique et dans certains tissus rgnrateurs. Les interactions des EPCs avec les cellules sanguines et vasculaires peuvent largement influencer leurs proprits biologiques et dicter leur fonctionnement pendant la rparation endothliale. Plus spcifiquement, les interactions des EPCs avec les plaquettes circulantes induisent leur migration, leur recrutement et leur diffrentiation en cellules endothliales aux sites de lsions vasculaires. Cependant, limpact dune telle interaction sur la fonction plaquettaire na pas t recherch. Le but de mon projet tait de :1) gnrer des EPCs partir des cellules mononuclaires du sang humain priphrique ("Peripheral Blood Mononuclear Cells", PBMCs); 2) tudier les interactions adhsives entre les EPCs et les plaquettes; 3) dterminer leur impact sur la fonction plaquettaire et la formation du thrombus et 4) dcrire le mcanisme daction des EPCs sur les plaquettes et le thrombus. Mises en culture sur une surface de fibronectine dans un milieu conditionn, les PBMCs frachement isoles possdaient une morphologie ronde et une petite taille. Aprs cinq jours, les PBMCs adhrentes donnaient naissance des colonies, puis formaient une monocouche de cellules aplaties caractristiques des EPCs aprs dix jours de culture. Les EPCs diffrencies taient positives pour lUlex-lectine et lActyle des lipoprotines de faible densit ("Acetylated Low Density Lipoprotein", Ac-LDL), exprimaient les marqueurs progniteurs (CD34, P-slectine, VEGFR2, vWF et VE-Cadhrine) tandis que les marqueurs leucocytaires (CD14, PSGL-1 et L-slectine) taient absents. Ces EPCs interagissaient avec les plaquettes actives par un mcanisme dpendant de la P-slectine plaquettaire, inhibaient lactivation et lagrgation plaquettaire et rduisaient significativement ladhsion plaquettaire, principalement par laction de prostacycline (PGI2). En fait, ceci tait associ avec une augmentation de lexpression de la cyclooxygnase-2 (COX-2) et du monoxyde dazote (NO) synththase inductible (iNOS). Toutefois, les effets inhibiteurs des EPCs sur la fonction plaquettaire ont t renverss par une inhibition de la COX et non pas du NO. Bien que les EPCs fussent en mesure de lier les plaquettes via la P-slectine, leurs effets prdominants taient mdis essentiellement par une scrtion paracrine, impliquant la PGI2. Nanmoins, un rapprochement troit ou un bref contact entre les EPCs et les plaquettes tait requis pour que cette fonction soit compltement ralise. Dailleurs, cet aspect a t investigu chez des souris dficientes en P-slectine (P-sel-/-) et chez leurs congnres de phnotype sauvage (Wild Type, WT). Chez les souris WT, les EPCs inhibaient lagrgation plaquettaire dans le sang complet de manire concentration-dpendante alors que dans les souris P-sel-/-, laction des EPCs navait pas deffet significatif. De plus, en utilisant un modle murin de thrombose artrielle, nous avons dmontr que linfusion systmique des EPCs altraient la formation du thrombus et rduisaient significativement sa masse chez les souris WT, mais non pas chez les souris P-sel-/-. En outre, le nombre des EPCs incorpores au niveau du thrombus et de la paroi vasculaire tait visiblement rduit chez les P-sel-/- par rapport aux souris WT. Dans cette tude, nous sommes parvenus diffrentier adquatement des EPCs partir des PBMCs, nous avons tudi les interactions adhsives entre les EPCs et les plaquettes, et nous avons dcrit leur impact sur la fonction plaquettaire et la formation du thrombus. De plus, nous avons identifi la PGI2 comme tant le principal facteur soluble scrt par les EPCs en culture et responsable de leurs effets inhibiteurs sur lactivation, ladhsion et lagrgation plaquettaire in vitro. De surcrot, nous avons lucid le mcanisme daction des EPCs sur lagrgation plaquettaire et la formation du thrombus, in vivo, et nous avons soulign le rle de la P-slectine plaquettaire dans ce processus. Ces rsultats ajoutent de nouvelles connaissances sur la biologie des EPCs et dfinissent leur rle potentiel dans la rgulation de la fonction plaquettaire et la thrombogense.
Resumo:
Une cascade de facteurs de transcription compose de SIM1, ARNT2, OTP, BRN2 et SIM2 est requise pour la diffrenciation des cinq types cellulaires qui peuplent le noyau paraventriculaire (PVN) de lhypothalamus, un rgulateur critique de plusieurs processus physiologiques essentiels la survie. De plus, lhaploinsuffisance de Sim1 est aussi une cause dhyperphagie isole chez la souris et chez lhomme. Nous dsirons dissquer le programme dveloppemental du PVN, via une approche intgrative, afin didentifier de nouveaux gnes qui ont le potentiel de rguler lhomostasie chez lindividu adulte. Premirement, nous avons utilis une approche incluant lanalyse du transcriptome du PVN diffrents stades du dveloppement de la souris pour identifier de tels gnes. Nous avons compar les transcriptomes de lhypothalamus antrieur chez des embryons de souris Sim1+/+ et Sim1-/- E12.5 issus de la mme porte. De cette manire, nous avons identifi 56 gnes agissant en aval de Sim1 dont 5 facteurs de transcription - Irx3, Sax1, Rxrg, Ror et Neurod6. Nous avons galement propos un modle de dveloppement deux couches de lhypothalamus antrieur. Selon ce modle, les gnes qui occupent un domaine mdial dans la zone du manteau caractrisent des cellules qui peupleront le PVN alors que les gnes qui ont une expression latrale identifient des cellules qui donneront plus tard naissance aux structures ventrolatrales de lhypothalamus. Nous avons aussi dmontr que Sim1 est impliqu la fois dans la diffrenciation, la migration et la prolifration des neurones qui peuplent le PVN tout comme Otp. Nous avons galement isol par microdissection au laser le PVN et lhypothalamus mdiobasal chez des souris de type sauvage E14.5 pour en comparer les transcriptomes. Ceci nous a permis didentifier 34 facteurs de transcription spcifiques au PVN et 76 facteurs spcifiques lhypothalamus mdiobasal. Ces gnes reprsentent des rgulateurs potentiels du dveloppement hypothalamique. Deuximement, nous avons identifi 3 blocs de squences au sein de la rgion 5 dOtp qui sont conservs chez lhomme, la souris et le poisson. Nous avons construit un transgne qui est compos dun fragment de 7 kb contenant ces blocs de squences et dun gne rapporteur. Lanalyse de 4 lignes de souris a montr que ce transgne est uniquement exprim dans le PVN en dveloppement. Nous avons gnr un deuxime transgne dans lequel le fragment de 7 kb est insr en amont de lADNc de Brn2 ou Sim1 et de Gfp. Nous avons obtenu quatre lignes de souris dans lesquels le profil dexpression de Brn2 et de Gfp reproduit celui dOtp. Nous tudierons le dveloppement du PVN et la prise alimentaire chez ces souris. En parallle, nous croisons ces lignes avec les souris dficientes en Sim1 pour dterminer si lexpression de Brn2 permet le dveloppement des cellules du PVN en absence de Sim1. En rsum, nous avons gnr le premier transgne qui est exprim spcifiquement dans le PVN. Ce transgne constitue un outil critique pour la dissection du programme dveloppemental de lhypothalamus. Troisimement, nous avons caractris le dveloppement de lhypothalamus antrieur chez lembryon de poulet qui reprsente un modle intressant pour raliser des tudes de perte et de gain de fonction au cours du dveloppement de cette structure. Il faut souligner que le modle de dveloppement deux couches de lhypothalamus antrieur semble tre conserv chez lembryon de poulet o il est aussi possible de classer les gnes selon leur profil dexpression mdio-latral et le devenir des rgions quils dfinissent. Finalement, nous croyons que cette approche intgrative nous permettra didentifier et de caractriser des rgulateurs du dveloppement du PVN qui pourront potentiellement tre associs des pathologies chez ladulte telles que lobsit ou lhypertension.